Pour le jour du jour, commençons par la nuit de la veille. Je nous avais laissés à Montpellier, avec une heure estimée d'arrivée à 22h30. Oui ben non. Finalement le J5 ne roule pas aussi vite que prévu, et il faut aussi ajouter une pause casse-croûte pour patienter jusqu'au repas promis au bout. Et une pause pour le J5 aussi qui en plus décide de na pas tenir jusqu'à Chorges. Môôôssieur veut un détour par Gap pour boire plus tôt.
L'un dans l'autre, on arrive plutôt plus tard, vers 23h45. En gros 9 heures de route, gneuh.
Julien et Thomas sont au bar avec Antoine, ils vérifient que le whisky est bon. Les escalopes à la crèmes et au champignons sont délicieusement cuites par Loïc. A taaable !
Ca va mieux après. Et pour entrer dans le thème par la porte de service, nous commençons à regarder Dünyayı Kurtaran Adam. Un grand moment de cinéma de science-fiction. Mais c'est trop intense pour être regardé en une fois. Non vraiment je ne vous le conseille pas.
Alors tout le monde va se coucher, qui au chalet, qui au camping, qui en tente improvisée. Voir même dans les toilettes du club house d'où les ronflements résonnent, ce qui permet d'éviter à l'infortuné dormeur de se faire enfermer à clé.
Au matin, il fait soleil. Il est temps de monter les planeurs.
Arrivé dans la nuit vers 3h40, le NC est dans sa remorque prêt des hangars. On nous dit que Philippe et Franck et Madame ne sont pas loin. Ouf.
Les 4 K13 sont vite montés, on se croirait chez Ford dans les années 20. Et comme on ne l'a pas transportée pour rien, on monte la verrière torpédo sur le 2066. Les passants sont jaloux.
Il y a une pause installation des tentes, du chalet. Il y a des douches (oui c'est gentil merci) et mêmes des petits déjeuners. Il est 11h30.
D'ailleurs, à taaable ! Encore, ben oui. Il ne s'est peut-être passé que quelques lignes ici, mais il s'est passé plusieurs heures. Pour ne pas se faire mal trop violemment avec un changement de régime culinaire vers des vitamines et des omega 3... On se fait des pâtes carbonara. 2 Kg de pâtes quand même, mais il ne faut pas laisser Nico donner les doses.
14h, on pense à aller en piste. Le Némo est déjà en piste, il est temps d'emmener le NB puis le NC et le 2066. Le NB part au remorqué car il faut lâcher Franck sur le terrain. Le remorqué à St Crépin c'est déjà pas performant, mais quand en plus la pilote du remorqueur se fait relâcher, ça fait 80 Kg d'instructeur en plus en place droite. Ca ne monte pas mieux.
Pour Franck en revanche, ça roule. En une heure on se fait le grand local entre Vars et le Peyron. Quelques séquences pour le film de l'année et on se pose.
Paf, Franck repart avec Perrine.
Mais qui vois-je au loin ? Ne serait-ce pas la douce figure castraise du secrétaire de la Montagne Noire. Ah si. Et il vient avec Pédu. Comme l'organisation est au poil, deux K13 se posent à ce moment. Bernard repart en torpédo, Steph en CLAM. Notez qu'aujourd'hui la Montagne Noire prend 5 K13, car Julien et Loïc sont dans le RK qui se trouvait fort opportunément inoccupé.
Le paysage est aussi beau que l'année dernière, les montagnes sont au même endroit. Les nouveaux de l'année sont sous le charme. Normal.
Quoique... en sortant du torpédo, Pédu insiste bien que c'est joli, mais c'est froid. Et les pilotes de la machine aujourd'hui confirment : le torpédo c'est bien en pente à la Montagne Noire. A St Crépin sous 2000 m c'est bon, jusqu'à 3000 m ça se supporte, au dessus c'est la Sibérie. La doudoune ne suffit pas, il faudrait des gants. Vous en avez vous ? Moi pas. Alors on va garder le torpédo pour les films photos à faible altitude, et puis voilà.
Atterrissages à 18h30 comme demandé au briefing. On attache tout aux câbles. Puis on va au discours. Tous les ans on fait semblant de traîner pour attacher les planeurs. Et puis avec un peu de chance le discours, tout çaaa. Mais non. Le discours nous attend. Damn.
Discrètement, on en profite pour mettre quelque bières au congélateur, on reviendra dans une heure.
Et ensuite à taaable. Des ribs, en hommage au président.
Mais il faut que je vous laisse, on va commencer à tourner une scène. A demain !
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