dimanche 30 août 2015

St Crépin - J7 - terminer par un circuit

Dernière journée pour la Rencontre ASK13 ST Crépin™, dernières émotions, derniers kilomètres, dernière pente sur les Eygliers. Rayez la mention inutile.
Le film a bien avancé mais il n'est pas encore finalisé. Il reste le making-of à assembler à partir des nombreuses vidéos capturées pour l'occasion. Et les sous-titres à recaler sur les dernier montage. Mais la Montagne Noire (nommée la BM à St Crépin) sera au rendez-vous pour ce soir à la soirée de clôture.
En attendant, volons.
Après une semaine de petites épreuves faisables sans trop séloigner du local ou des Crots, Micro craque et nous envoie sur un circuit de vitesse, dont le premier point est Seyne.
Connaissez-vous Seyne ? Seyne-les-Alpes (non local non officiel), en plus d'être un joli village des Alpes-de-Haute-Provence, était également récemment une vélisurface. Lors des éditions précédentes de la Rencontre ASK13 de St crépin™, Seyne était donc habité par des planeurs et un treuil. Pas de remorqué possible, mais un treuil à côté d'une petite pente, qui peut monter jusqu'à pouvoir traverser vers le parcours du combattant. En venant de St Crépin, passez la le Guillaume, traversez vers le Morgon, puis Dormillouse, et vous y êtes. 50 bornes en ligne droite et en planeur. Par la route, c'est plutôt 2h30 ou 3h car il faut faire le tour du lac et passer quelques vallées. Aujourd'hui le terrain n'est plus habité de vélivoles et le club vend ses machines. Puivert a même fait le trajet durant la semaine pour aller négocier, en force avec Gaby et Thierry.
Seyne donc.
Quand on voit la météo sr St Crépin, on croit à une blague. Pas de brise, pas de plafond (entre 2000 et 2500 selon l'heure de la journée) et vous voulez qu'on aille tourner là-bas ? Ben oui. Il faut dire qu'à part sur St Crépin, ça devrait être bon partout. Yaka sortir du local alors. Faisons ça.
Décollage à 13h30 pour les premiers, 15h pour les 4 BM qui sont en fond de ligne.
L'accrochage est dur pour tout le monde. Tellement qu'à un moment la petite dizaine de K13 bas en fin de vent arrière entraîne une pause du treuil. Mais l'Amiral reprend du service peu après.
En l'air, ça monte bien au début, puis les thermiques retombent dans leurs travers du passé. On plafonne à 200 en début de journée, impossible de partir. Enfin si, certains le font. La stratégie préférée consiste à partir à l'opposé pour monter au Peyron. Et là paf : Guillaume direct. Sur Spot the gliders! (disponible depuis le planeur, merci la téléphonie des Alpes), il est possible de voir les départs en patrouille à 3500 du pEyron qui finissent un peu au dessus de 2000 au Guillaume. Pratique ça.
Mais pour cela il faut déjà atteindre le Peyron. Le 66 y réussit en premier en arrivant bas. Heureusement sur place ça monte bien. Le NC fait plusieurs essais mais peine à franchir la crête avant l'objectif. Le CLAM renonce et préfère avancer ce qu'il peut en balistique vers le lac de Serre-Ponçon. Le NB a la chance de trouver une bulle qui monte vers 2300 et hop, départ.
En effet au Peyron, ça monte. Dès la crête passée, la face nord envoie un badass de thermique à bine +2 m/s. Oh yeah ! Thomas enroule et on le NB passe le sommet en quelques minutes. Puis ça ralentit. Ok, aujourd'hui les pompes ne dépassent pas les sommets. Un peu comme l'intelligence de certains pilotes quand ils s'arrogent la priorité en pompe.
Le NB avance un peu vers le Tas de Sable (dans la mauvaise direction donc, on rappelle que c'est au sud-ouest qu'il faut aller et là c'est le nord est) et il trouve una utre pompe. Le thermique un peu moins puissant, sous cumulus, est déjà occupé par deux plastiques. Dont un ASH30. Pardon, dont L'ASH30. D-KAAC, avec un RC sur la dérive... bordel on ne peut plus planer dans les Alpes tranquille ?! Coucou François ☺

Là au milieu, c'est RC

Sous le cumulus à 3200, les deux planeurs partent vers le Guillaume. Seul e le départ est coordonné, vous imaginez bien que l'ASH avance légèrement mieux. Mais il faut dire que lui n'a pas à repasser verticale terrain pour passer le départ. C'est pour ça.
Le NC a abandonné aussi, il a fait une balistique au Fouran et retourne se poser pour laisser une second vol. Le 66 passe au Morgon et tourne Seyne. Quand le NB arrive au Guillaume et remonte, le 66 est sur le retour par le Saint-André qui ne monte pas.
Et la journée s'arrête là. NB ne remontera pas assez au Guilaume et le gain ne servir qu'au retour au terrain, un peu bas. 66 n'atteindra jamais Vars. Quant au reste du trafic, il y a 3 vaches aux Crots dont Gaby et Gilles (dont c'est la première vache). Une vache à Barcelo (J'aime planer dans l'Oise) et le SE dans un vrai champ à St Clément après un raccrochage raté au Saint André (qui ne donnait pas on l'a dit plus haut).
Fin de la semaine, aucune vache BM, une première. Le CLAM et le NC sont repartis en vol, le NB peut s'approcher de sa remorque. C'est le démontage de fin de stage.
Le soleil descend, ça fraîchit. Il fait soif. Les planeurs sont enremorqués.
La soirée de clôture va bientôt commencer mais avant il faut écouler les tickets de bière. Bon d'accord. Hélène repropose quelques ti-punchs qui sont acceptés.
Antoine n'a pas volé cette semaine, en sacrifiant son opportunité d'épreuve le dernier jour pour finaliser le montage et assembler le makin-of. Ca c'est du dévouement, merci Antoine.
Olivier se met à la synchro des sous-titres, et à l'écriture de ceux qui n'ont pas pu être faits la veille. Ca prend un peu de temps mais ce sera bon. Heureusement la diffusion ne se fait qu'en fin de repas.
Dans la hangar, le club de St Crépin diffuse le film de la Rencontre. De jolies photos d'un peu tout le monde, le film de la photo de groupe, et une bonne musique metal. C'est Mich qui a choisi la musique. Nooon ? Si.
Diverses entrées éveillent les papilles des attablés, puis de la saucisse en quantité (300g par personne au moins, bon appétit). Il y aura du fromage et des glaces en dessert. Malheureusement, le pâtissier des précédents rencontres n'est pas là cette anée, donc pas de tarte aux fruits en dessert. Murf.
Pour la remise des prix, chaque équipage a le droit de repartir avec un petit D2R2, et la traditionnelle pochette avec quelques bobs et t-shirts de l'année précédente.
Au classement général, c'est St Crépin qui gagne. Puis des gens des Alpes, comme d'hab. Le premier BM est 12e, bravo à Juju et aux équpages du 66. Puis vient le NB d'Olivier, le NC de Paul et en fond de classement le Némo d'Eric, mais c'est sa première participation en tant que commandant de bord.

Ceci est le classement affiché la remise des prix (celui sur internet n'est pas à jour pour le NB)

Bravo à tous les équipages pour leur performance et leur sens de la sécurité qui leur a fait abandonner certains circuits.
Actuellement sur la route du retour, le rédacteur du blog se lance dans la litanie des mercis car il ne faut pas oublier :
  • VVMN, Chantal et Frédo pour les K13
  • Juju pour l'organisation du stage
  • Antoine pour le temps passé à filmer et à monter, sans même voler
  • Juju pour la bouffe
  • le J5 pour avoir tenu tout l'aller-retour
  • le club de St Crépin pour l'accueil, la bonne humeur, le petit déjeuner
  • Mich' et son équipe pour le travail de l'ombre
  • Micro et son équipe pour le travail en plein cagnard
  • les commandants de bord 1er et second vols pour avoir permis aux doublards de voler
  • les acteurs de talent en pleine improvisation
  • Serre Chevallier pour la cabine de téléphérique
  • les petits nouveaux de l'année, pour nous avoir cru quand on disait que ça vaut le coup de venir
  • vous tous lecteurs pour partager notre passion
Rendez-vous à l'AG de VVMN pour visionner le film si vous ne l'avez pas vu. Rendez-vous à la Montagne Noire pour la Rencontre K13 de mai (les dates ne sont pas encore fixées). Et bien sûr rendez-vous à St crépin pour une semaine de folie en 2016. Et là, c'est aussi à la brise que je parle.

samedi 29 août 2015

St Crépin - J6 - toujours plus loin dans la vache

La soirée italienne a fait des victimes sur les foies et les colons. Tout le monde se sent un peu plus lourd ce matin. Ca tombe bien, pour transiter c'est mieux. Sauf qu'aujourd'hui c'est surtout monter qui sera le problème. AU briefing, Bada annonce une météo comme avant mais pas mieux. En gros, moins de vent et plus de chaleur. Donc moins de brise, moins de pente. Mais plus de sueur, plus de thermiques.
Le matin commence par un petit tournage en piste avec le 66. Un bon mélange sur 3 thèmes à base de forces de l'ordre et de l'espace. Des effets spéciaux encore, des costumes, des acteurs et même une actrice. Ca commence fort.
En studio, le montage commence à prendre une forme finale. Il est temps de commencer le sous-titrage. Il est temps aussi de penser au repas du midi. A base de restes et du chou qui a servi au film, Juju nous concocte une belle salade chou-pomme-raisin qui fait plaisir.
En piste, il fait chaud. Plus chaud qu'hier ? Oui. L'absence de brise n'aide pas. Vraiment pas.
Lors des décollage, on voit bien que les K13 se tankent en bas. Certains se re-posent, même à contre-QFU parfois. Mais ça repart. Les déçus qui troquent l'Amiral contre Hélène n'ont pas bien vu qu'à la fin des treuillées ça monte finalement bien en bout de premier secteur. L'accrochage se fait bien, c'est après que ça coince.
Le plafond plafonne vers 2200 . C'est joli mais c'est près du sol, et surtout pour St Crépin c'est très bas. Pour partir vers Vars, Fouran ou le Peyron il manque encore 200  pour être confort. D'ailleurs le premier point est vers le nord. Un grand nord, vers lequel les experts météo nous conseillent d'avancer car les autres points seront pires.
Le CLAM grimpe en plusieurs fois mais il est là-haut plus vite. Il part, rate le premier point et revient. Et c'est tout mais à la fin il aura des kilomètres en plus, c'est la magie du scoring. Le NB et le 66 partent aussi, pas haut. Le 66 vraiment pas haut. Il met l'aile dans le point et repart. Le NB reprend le départ, puis va au point mais pas assez, revient, remonte et tourne derrière Argentière. Le NC s'en sort nettement mieux car lui il accroche au Peyron. Magnanime, il indique même où est la pompe mais ça ne servira pas aux autres planeurs de la Montagne Noire.
Le 66 tourne les autres points du bout de l'aile, le NB aussi. A la fin la distance est la même mais le 66 est meilleur en temps. Le NC, parti plus tard a une vitesse sur circuit bien meilleure. Malheureusement, il tente un dernier coup de bluff sur le dernier point qui ne paie pas : le retour se fait en finale directe sur la piste de St Crépin. Suffisamment pour la piste mais pas assez pour raccrocher faire le point final au fort. Le circuit n'est donc pas bouclé, ah ben merdoum.
Au score, NB talonne 66 dans la grosse moitié qui a tourné. En fond de classement, une pensée pour YM et 120 qui ont fait une belle patrouille en arrivée directe sur la 16 sans avoir tourné le premier point. Deux vaches aujourd'hui, dont une très belle vache du planeur suisse qui n'a pas de remorque.
Attardons-nous un peu sur cette vache. Quand vous partez voler dans un club extérieur, vous avez le choix de mettre le planeur en remorque (comme la Montagne Noire) ou derrière une remorqueur (comme Barcelo). Evidemment le convoyage évite de démonter-remonter, c'est moins fatiguant. D'un autre côté, si dans votreb club vous avez un planeur sans remorque, vous essayez d'éviter les vaches. Vous visez les terrains redécollables. Ca paraît logique.
Et bien apparemment pas à tout le monde. Et voilà Seb et Nounours, sans remorque, posés à côté de Briançon, dans un champ très beau mais non-redécollable. Des dépanneurs de bonne volonté mais pas de remorque. Atterrissage à 16h30, et envie d'un dépannage rapide. Les personnes au courant rient, ils attendront trois heures, c'est la tarif. Il faut dire qu'il a fallu trouver d'autres dépanneurs, et surtout une remorque. Comme à la Montagne Noire on est sympa, on prête la nôtre. On met même Julien en cadeau bonus pour en expliquer les us et coutumes (de la remorque).
Le dépannage se révèle efficace car 1h40 plus tard Julien est revenu. L'AK aussi, et Seb et Nounours et les autres dépanneurs. Et la remorque verte. Ca tombe bien le risotto est à l'heure et en apéro il y a même un arrosage d'Hélène qui trinque à son diplôme: cheese !
Mais il faut savoir pardonner aux équipages de peu d'heures de vol et de peu d'expérience du terrain. Surtout sans remorque.
Le repas italien est fort fameux, et le risotto d'ouverture va très bien avec les pâtes au foie de poulet. On se ressert avec plaisir, et on banzobe enfin les cuistots d'Italie. Ils le méritent.
Il reste encore quelques heures, et les courageux qui ont tenu ont droit à une projection-test des différentes parties du film qui prend belle forme. Les frères Bernage prennent des notes et corrigent dans la foulée. Il reste peu de temps avant la projection en public, mais on est moins en retard que l'année dernière.
Demain, il y a encore moins de vent.

vendredi 28 août 2015

St Crépin - J5 - enfin les premières vaches

Le lendemain de la soirée VVMN, tout le monde se lève plus tard. Une histoire d'hydratation des lobes temporaux, ou un truc comme ça. EN gros ceux qui ont oublié de boire en eau l'équivalent de ce qu'ils ont bu en rhum.
A la Montagne Noire, on se lève plus tôt, c'est qu'il y a du rangement à terminer. De la vaisselle, des remorques, des restes de nourriture, des bobines de câbles. Mais que s'est-il passé hier ? Fallait venir, c'est dommage. A la soirée de lundi, le vol à voile était vieux et rentrait se coucher vers 10h30. Hier à la soirée BM, le vol à voile a tenu facilement jusqu'à minuit passé. Il faut dire que les petits films tournés les années précédentes font toujours leur effet et permettent de prolonger le repas sans servir plus de nourriture. Magie.
Pour le reste, on ne sait pas trop. Enfin si on sait mais ça n'a rien à faire sur ce blog. On a eu les gladiateurs, les montreurs d'ours ce sera pour 2016.
Mais revenons au matin, et au nettoyage. La vaisselle en format industriel est effectuée par trois ou quatre opérateurs lavage, et autant d'opérateurs essuyage. Il y a du tri de couverts aussi.
Mais comme tout le monde met la main à la pâte, ça va vite et on n'y passe pas trop de temps. A l'heure du briefing tout est nickel et rangé. Nous aussi, on peut aller écouter la bonne parole de Bada. De Micro an fait, parce que Bada doit avoir des problèmes d'hydratation aussi.
Pour l'épreuve du jour, il faut faire un AAT de deux heures. Si vous ne savez pas ce qu'est un AAT, lisez l'article d'hier pour récolter de nombreux indices. L'AAT du jour demande de tenter Vars, puis de tenter le Peyron, puis de tenter le Guillaume. A chaque fois on peut tout faire en restant en local. Et on peut aussi tout prolonger. Prolonger Vars pour se vacher à Barcelo en visant la tête de Siguret. Prolonger le Peyron pour se vacher à St Blaise en visant Briançon. Prolonger le Guillaume pour se vacher aux Crots en visant le Dormillouse.
Tout est possible, tout est réalisable. Enfin surtout si on monte. Le départ se apsse bien et ça monte pas mal sur les Eygliers. En revanche à Vars c'est une autre histoire. Les 4 K13 de la Montagne Noire s'y cassent les dents. L'option préférée était de passer le col, l'option retenue est maintenant de mettre le saumon dans le cercle. Même que 66 et NB reprennent le départ tellement le premier était trop bas. NC est tenté mais il voit le voile de cirrus qui avance au nord et il se dit que tourner le Peyron pas trop tard est plus intelligent. Pas con Paul. Nous avons donc en gros deux équipes, Némo et NC, puis 66 et NB. Dans chaque équipe nous avons un triangle performant bergerie-tas de sable-Morgon, et un triangle moins performant bergerie-Peyron-Guillaume. Au Guillaume, Némo rentre dès le point tourné, ce qu'il fait trop bas pour passer l'arrivée. Il doit remonter sur le premier secteur. Le NC revient moins bas mais a le même problème. Pas grave, le premier secteur donne très bien.
Les 4 K13 sont donc rentrés, c'est beau. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Les Crots ont accueilli les deux premières vaches de la semaine : la Hollande et St Crépin. Les plus loin et les plus prêts.
Il est temps de repartir pour le second vol. Paul et Nico, Eric et Loïc, Julien et Thomas. Nous disons adieu à Pédu Steph et Philippe qui ont bien apprécié leur première expérience du K13 alpin. Vraiment bien. Ils reviendront, ça se lit sur leur sourire. Comme il n'y a plus personne à faire voler et qu'Olivier ne veut pas gâcher une place du NB, il embarque Manon. Maman est avertie par téléphone sans avoir le temps de protester et hop, treuillée.
Les seconds vols sont généralement faciles et beaux à St Crépin. Ce soir, c'est vraiment ça. Le 66 a un raté à l'accrochage, mais la pompe suivante le propulse à 3400  ou presque. Apparemment ça ondule.
Dans le CLAM, Eric veut que Loïc pilote. Mais Loïc veut faire des photos. Conflit. Il faut dire que les petits nuages en deux couches permettent de passer dessous, à côté, entre, au dessus... Et le soleil déclinant ajoute des couleurs pas dégueulasses.
Vers 19h30, tout le monde est en haut, il est temps de rassembler les planeurs pour la photo de groupe. Ou les photos de groupe tant qu'on y est. Le NB part en leader, rejoint par le 66 puis par le NC qui met du temps à chercher la patrouille. Le CLAM mitraille par dessus, de côté, par dessous.
Il y a de belles photos pour finir la journée, et des vidéos pour la rétrospective. Pour son second vol en planeur, Manon trouve que c'est plutôt chouette.
Cinq minutes avant l'heure limite légale Bada, ça se bouscule en vent arrière. Et ça se pose à temps pour ranger et foncer à al soirée italienne. A trois et avec tout de même l'aide de Seb et JP, l'Italie organise une bouffe commune et c'est plutôt sympa. Dommage, il sont partis trop discrètement pour avoir droit à leur ban zobé.
A la suite du repas, l'équipe de tournage reprend du service, avec une ou deux pubs, des plans de raccord, une projection test, et une magnifique séance de maquette pour un plan qui manquait. Les effets spéciaux peuvent cocher une case de plus à leurs compétences.
Demain il fait plus chaud mais ça souffle moins. Et ça c'était la météo selon Tom. C'est cadeau.

mercredi 26 août 2015

St Crépin - J4 - épreuve AAT

Pour un titre de blog accrocheur, ne jamais hésiter à mettre des mots compliqués. Ce qui est bien aussi, c'est de les expliquer, mais ce n'est pas obligatoire.
La journée a commencé tard. Il faut dire qu'elle a fini tard aussi, mais pour de bonnes raisons. Un concours de roulette russe au pistolet à fléchettes, c'est une bonne raison.
Ce matin donc, briefing a 11h non-annoncé, et pourtant Puivert est venu. La météo annonce du sud-ouest au lieu du nord-ouest funeste de la veille. Il paraît que ce sera mieux, mais les cercles de l'AAT sont grands. Le circuit d'1h30 fera entre 40 et 200 km. C'est vous qui voyez. Ce qui est sûr c'est qu'on peut le faire en local, et c'est plutôt pas mal vu que si le cuistot se vache, la soirée Black Mountain a du plomb dans l'aile. On enchaîne avec la photo de groupe. Photo improvisée, du coup la moitié de la BM est aux courses, on sent la censure.
D'ailleurs la soirée commence par les courses. Avec une liste grande comme ça, le J5, et 3 aides musclés, Juju part dévaliser l'Intermarché de Guillestre. Nous faisons de la place dans les frigos en sous-nombre pour accueillir les victuailles. C'est bien rôdé.Et la préparation du punch commence sans attendre.
La cuisine du midi se transforme en pizzas, ce qui est bien mais pas top.
En piste, Juju a demandé à partir devant pour rentrer tôt. Bada a compris qu'il faut mettre tous les planeurs de la Montagne Noire devant et le NB se retrouve aussi en première ligne. En premier câble en fait. Ca s'appelle une buse et à St Crépin c'est synonyme d'accrochage difficile. Pour ceux qui volent bien sûr, parce qu'en sieste ça accroche facile.
Décollage à 14h, posé à 14h05. Gagné.
Les autres K13 accrochent difficilement mais accrochent. Le début de journée est difficile et il faut chercher les pompes. Pour les équipages du jour, Juju est avec Thomas, Loïc avec Paul, Nico avec Olivier et Steph avec Eric.
Le départ difficile se transforme en bons thermiques. Pour la pente on ne sait pas trop. Le plafond du matin à plus de 3000 n'est plus là sur les Eygliers, mais à 2600 on peu prendre le départ. C'est parti pour Fouran. On espère y grimper haut pour partir vers le Guillaume, mais ce n'est pas obligé. Au Guillaume, il y a de bons trucs mais rien de formidable. De quoi passer au Morgon pour le 66, de quoi se faire dégueuler pour rentrer. Mais ça repart. De toute façon ça repart tout le temps sur Prachaval. Ensuite il faut partir vers Vars, et on commence à regarder le chrono.
Le Mont Guillestre donne bien et ça monte fort. Le Némo reprend du plafond, le NB est en retard sur l'horaire et il passe tout droit : pas de temps à perdre. C'est ça l'AAT.
A la fin, les 4 planeurs rentrent et c'est le plus important. Les seconds vols partent avec Chantal dans son planeur, Steph dans la CLAM parce que Frédo n'est pas arrivé, Julien et Philippe, Franck et Christophe. Les autres sont en cuisine et ça bosse dur depuis les décollages. La taboulé est fait, les tomates sont coupées, les côtes sont marinées, les patates sont apprêtées, les assiettes sont séparées, et Manon est lessivée. Les autres cuistots aussi d'ailleurs.
Il est maintenant 20h. Les planeurs sont posés et rangés, ce blog est rédigé, et l'apéro va commencer. Ce soir une grande soirée Black Mountain, comme vous les aimez.