jeudi 30 décembre 2010

La nouvelle déco du Zoulou India

Bonjour à tous,

Comme les plus perspicaces l'ont remarqué, le bijave F-CCZI n'est plus dans le hangar !
Et oui, depuis maintenant un mois il a élu domicile chez Gaby dans l'Aude pour une petite cure de jouvence !
Nous avions déjà pas mal bossé dans l'appenti grâce aux conseils avisés d'Adrien Jouvet.

En exclusivité voici la déco prévue par ses propriétaires : Chewb et Julien :



Et donc depuis la fin septembre, nous bravons le froid et les coups de rouge de Gaby pour peindre la bête ! Elle est maintenant totalement peinte en rouge :



La prochaine étape est la pose des décalcomanies en forme d'hibiscus que nous avons réussi a avoir grace à Geraud Lafage.

Et pour les curieux, vous pouvez voir le nose art de cette chemise hawaiienne sur mon blog de dessin ici :
http://boiteadessinsjulien.blogspot.com/

Nous espérons le voir sur la pente d'ici la fin janvier !

lundi 13 décembre 2010

la Soirée VVMN : 12 décembre 2010

Contrairement à la soirée SWAF qui visait un public jeune et déluré, la soirée VVMN se voulait plus classe. Le comité des fêtes sachant s’adapter à son public à donc proposé un repas plus calme, se terminant plus tôt.
Au programme : salade de foie gras et gésiers, rôti de porc et pavé de risotto (même si au moment de servir le risotto n’était pas encore tout à fait polymérisé) , plateau de fromage et pêche melba (toujours plus facile à servir que le cheval melba), le tout agrémenté de quelques animations : diffusion de films, bergfalke quizz et chansons.
Après l’AG un peu plus longue qu’à l’accoutumée, Henri nous ayant fait une magistrale démonstration de comptabilité appliquée, l’apéro a pu commencer avec bien entendu du punch…
Sans plus attendre nous sommes passés à table pour permettre de finir assez tôt le repas. Le seul hic de la soirée, c’est le risotto… Préparé pendant l’AG, il a un petit peu échappé à la vigilance des cuistots, trop occupés à écouter le rapport moral… Résultat : ça a collé au cul ! Mais comment masquer le gout de cramé qui en, émanait ? Une technique secrète à base de crème, vin blanc et fromage a vite été élaborée… L’inconvénient de cette méthode : le risotto est devenu tout de suite beaucoup plus pâteux et compact… On peut dire que le mortier tenait au corps !
Vers 10h le repas était terminé, nous avons pu passer aux animations.
Tout d’abord la coupe VVMN qui s’est terminé sur le podium suivant : 1er Julien Bernage, 2ème Jean Claude Vidal et 3ème Frédéric Moulinier, comme quoi les instructeurs ont bien volé cette année !
Nous avons ensuite enchainé sur le Bergfalke Quizz, ou François Hersen a pu nous laisser entrevoir son coté mauvais joueur. On lui doit quand même cette magnifique réponse :
Citez moi un sport aérien qui n’existe pas commençant par la lettre B : la Boltige !
Nous avons ensuite eu droit à un concert, promis, l’année proc haine on fait une première partie à A440 !
La soirée s’est finalement terminée assez tard. Et oui, il reste toujours la bande de piliers de comptoir, en l’occurrence de table, qui refont le monde et le tour de piste 30 autours des restes de vin et de punch.
Le comité des fêtes tient à remercier tout ceux qui nous on aider (même si après tout c’est normal que tout le monde aide, mais quand même !) avec une mention spéciale pour Sophie qui s’est farcie quasiment toute la vaisselle !
En attendant à la prochaine soirée !
Julien pour le comité des fêtes

Lundi 6 décembre

Une belle petite journée de pente, on avait presque oublié à quoi ça ressemblait !!!

15 kts de NW et 2 K13 en vol :

- CLAM : VDL et Jean-Mi ;
- 2078 : RCD et Bernard Canac ;

Décollage voiture, bien évidemment et 3h45 de vol au total. Quelques petits clichés en attendant de vous placer ça sur le site.






Frédo

Les 10 ans de la SWAF : 20 Novembre

C’est bien connu quand la SWAF bien, on ne peut pas voler… Fort de cet adage, les SWAFards ont décidé de reporter d’une semaine leur week end, de peur de devoir voler le 20 Novembre…
Fort bien leur en a pris : le week end du 27 Novembre, date de report choisi était particulièrement indiqué pour s’adonner aux joies de la descente pure…
Mais parlons du plus important : de la soirée ! Une moyenne d’âge proche de 25 ans surtout après le départ des 2 plus de 35 ans : Bernard et François, un apéro qui commence tôt, un punch très traitre et en quantité, tels sont les ingrédients d’une soirée mouvementée !
Car oui il y avait assez d’apéro, malgré les craintes de certains swafards… Et en commençant l’apéro à 18h, évidement, vers 20h, le volume sonore commençait à concurrencer un CFM56 à pleine puissance…


Le passage à table n’arrange rien, la soupe à l’oignon (il fallait être là, on en refera plus jamais sauf si on trouve des éplucheurs d’oignons professionnel, parce que 10kg, ça fait pleurer !) et la daube ne permettent pas d’éponger le punch et le vin rouge venu se joindre à la fête.
Il est à peine 22h et c’est déjà la fin de soirée pour Emeric… Et pour moi c’est juste la fin des souvenirs…
La musique augmente, on commence à s’agiter autour de la table puis on commence à danser ! Et merde, le fromage et le dessert ! Bon bah tant pis, ce sera pour plus tard, ou pas…
Il est 23h et la salle c’est transformé en énorme dancefloor, le bar ne désempli pas et l’ambiance est au plus haut !
Pour la fin de soirée, le mieux est de demander aux autres, le punch ayant eu raison de mon discernement, je me suis contenter de faire le DG en me tenant la tête « pour ne pas voir flou »
Bref une soirée d’anthologie pour les jeunes. Enfin pour les jeunes et François Hersen !
La preuve :

Julien pour le comité des fêtes

lundi 18 octobre 2010

17 octobre : contre la pénurie de pétrole : le décollage voiture !


Alors que le samedi fut glacial et presque fatal pour les valeureux vélivoles travaillant sur le bijave dans l'appentis du hangar privé, le dimanche fut tout aussi glacial mais permit de voler !

Vue la vent, la 307 est de sortie à la place du midour ! Les 3 K13, le LS4 et même le Janus, ont donc tourné en décollage voiture durant toute la journée, pendant que les non lâchers décollage voiture attendaient que les culasses du Midour chauffent...

Et donc au cours de la journée, Stéphane Soulet a été lâcher 307 (avec mention passable pour le passage de vitesse de 1ère à 2nde !) et Jacques Ricard, Jean Claude Vidal et Henri Daudon ont été lâcher côté planeur, ce qui porte à 5 le nombre d'instructeurs pouvant vous former (Frédo, Jacques, Jean Claude, Emeric et Julien).

En tout 18 décollages voiture dans la journée, Julien a largement fait diminuer la facture de ses élèves du jour, qui d'ailleurs pour certains ne manquaient pas de style, comme en témoigne les magnifiques lunettes de Baptiste ! Et je ne parle pas du bonnet allemand de Florence...


Sinon à part ça, la pente était excellente, les aller-retours Dourgne était d'une facilité déconcertante, et Chewb et Julien ont même fait une petite tentative de record avec le Janus avec 158km/h de moyenne sur le Dourgne. Mais le record en classe "non ash25" tient toujours avec 163 km/h en Janus aussi...


En résumé une bien belle journée avec 29 vols dont 18 décollés à la voiture et 30h35. On aurait sûrement pu faire plus si le froid ne s'était pas mêlé de tout ça en forçant les valeureux vélivoles à se reposer...

En espérant la même météo pur le week end SWAF !

dimanche 10 octobre 2010

Ascendances 21

Le nouveau numéro d'Ascendances est enfin fini ; encore une fois, ça a mis du temps, la parution dépendant des vacances, des coefficients de marées, des phases de la lune, du taux d'alcoolémie de la rédaction, du cours du parpaing, etc... mais on a fini par le faire !
Il est gros (33 pages) donc il pèse lourd ; pour éviter de casser les boites mail, il est pouvez le lire en ligne en cliquant sur l'image ci-dessous, ou le télécharger sur http://vvmn.free.fr/Files/ascendance 21.pdf.

Bonne lecture à tous!

La rédaction d'Ascendances

P.S: Pour le numéro 22 qui devrait paraître d'ici mars 2015, n'hésitez pas à contribuer en envoyant vos articles, sérieux ou non.

lundi 27 septembre 2010

Soirée côte de boeuf Samedi 2 octobre : INSCRIPTION

Cela fait bien longtemps que le comité des fêtes n’a pas organisé une soirée à domicile ! Après l’entrainement d’été (Argenton et 2 soirées à Saint Crépin), il est bien temps de réparer l’affront !

Et autant faire ça en beauté avec une soirée Côte de Bœuf le Samedi 2 octobre !

Et donc au programme de cette soirée entièrement dédiée à nos amis bovins et plus spécialement à leur viande, vous aurez droit à : de la bonne humeur, de la convivialité, un bal musette, du rhum comme s'il en pleuvait , des distributions de lingot d'or, un montreur d'ours, le sosie d'Annie Cordie, un spotlight de plus chamarré et une soirée mixé par DJ Gabolde sur découpeuse à Jambon, des aller-retours jupiler à gagner, un R18 break "le defi facom" en maquette au 1/43e à gagner, un vario de bijave cassé, un concours de jokari en salle, du motocross, un A380 en frangipane avec des vrais morceaux à l'intérieur, une vachette et le sosie de Guy Lux.
Bref, beaucoup d’activité en attendant les 10 ans de la SWAF prévue courant novembre !

Bien entendu, cette débauche de moyen et d’entertaining comme on dit aux States, a un prix… Le prix sera de 15 euros eu égard à la viande.

Donc pour résumer :

Samedi 2 octobre + Punch + Entrée + Cote de Bœuf + Cote du Rhône + Fromage + Dessert + Ambiance = 15 euros

L’équation est imparable !

Vous avez jusqu’à vendredi 1er octobre 12h pour confirmer votre présence par mail à boire.ou.voler@gmail.com ou à la rigueur en appelant un membre du comité des fêtes

Venez nombreux !

Le comité des fêtes VVMN

PS : En cas d’intempérie, le programme passera peut être de cote de bœuf à daube de bœuf avec une ristourne sur le prix du repas.

Week end du 25 septembre : Fast & Furious



Ce week end le vent de nord ouest a soufflé furieusement, et ce les 2 jours, ce qui est assez rare pour être remarqué !

Samedi :

Peu de gens se sont senti l’âme d’explorateur polaire et sont montés au terrain. Pourtant les conditions sont exceptionnelles : 15 à 20 kt de Nord Ouest, un peu de plafond et quelques thermiques ! Certains ont même pu monter jusqu’au niveau 65 (enfin juste en dessous). Les allers-retours Dourgne ont été légion, à toutes les hauteurs possibles.


En fin de journée, après s’être réchauffé en démontant le bijave, nous avons commencé les formations décollage voiture pour Paul Lebaillif et Olivier Guitton, avec 10 min de vol, ça fait des vols à 2 euros 60…

Dimanche :

Le vent a un peu faibli et la pente est un peu moins bonne que la veille (rhhhooo plus que 2 m/s !). Mais cela n’a pas empêché plein de jolis vols, d’autant que les thermiques étaient plus présents que la veille et on permit des plafonds vers 1700 m !
Cela a permis à Adrien Cabel de faire leur 5 heures et également à Bernard Gabolde et Jacques Ricard de fabriquer des glaçons pour l'apéro avec 4h15 de T21...

Nous avons repris l’activité décollage voiture au cours de la journée avec une quinzaine de décollage, Olivier a d’ailleurs été lâché décollage voiture, ce qui porte à 5 le nombre de lâcher (Frédo, Bernard, Emeric, Julien et maintenant Olivier)


En résumé, un bien beau week end avec environ 70 heures de vol, froid mais bon !

Baptiste ou le mépris des intempéries
Le froid c'est dans la tête !

Un exemple pour toutes les générations

Samedi 18 Septembre, nous étions tous invités à l'arrosage du brevet d'Eric. Une quinzaine de convives avaient répondu présents pour partager ce moment de bonheur. Bonheur parce que cela conclu la formation d'Eric mais bonheur aussi eu égard à ce qui nous attendait sur les tables. De l'apéritif ( sangria et autres substances avec ou sans alcool ) au dessert, en passant par des salades et le barbecue copieusement garni, tout avait été prévu et cet arrosage fut une réussite exemplaire. Certains invités disant même qu'Eric devrait être breveté plus régulièrement.... Ou alors que d'autres devraient suivre son exemple ?

Nous pencherons donc pour cette deuxième solution, les coupables seront répertoriés et dénoncés.

Bref, un exemple à suivre. Merci à Eric pour ce très bon moment. Par contre, la barre est très haute pour les arrosages futurs !!!

Pour bien terminer ce week-end, une belle petite journée le dimanche avec quelques thermiques et quelques petites barbules montant à 1200 m. 6 planeurs en vol pour un total respectable de 16 heures.

Vivement le prochain week-end !!!

lundi 13 septembre 2010

Samedi 11 septembre : Massacre à la tronçonneuse



Ce samedi la matinée est chargée niveau réunion : réunion instructeur suivi d'un CA.

L'après midi quant à elle fut plus manuelle qu'intellectuelle. La faute au vent d'autan, pas fort mais quand même un peu là.
Pendant que le D-0242 tournait en 03 main droite pour faire faire des tours de piste à Christophe, l'équipe de déboisement s'affairait.

En effet, suite à un rapport de la DGAC, nous devons rafraichir un peu les arbres en bout de 30, histoire de ne pas se retrouver avec des branches dans les trappes de train. L'équipe de bucherons est formée : Eric Prades et François Hersen à la tronçonneuse, Paul, Olivier, Henri, Thomas, Julien et Baptiste notre petit nouveau à la corde pour éviter que l'arbre tronçonné ne tombe sur la route...



2 tronçonneuses, 2 méthodes... Quand Eric découpe méticuleusement les arbres, François défonce tout tel un Atila arboriphobe. De loin ça fait penser à Obelix dans une forêt : on voit les arbres tomber un à un...


massacre à la tronçonneuse !


la terreur des arbres...


Mais pourquoi François est-il aussi méchant?
Parrrrrrrrccccccceeeeeee Queeeeeeeeeee !!!


En tout cas cette saine activité nous permettra d'avoir du bois pour les prochains barbecues !

Week end du 5 septembre : Ciel Voilé et faux rhum




Le samedi a été partagé entre deux équipes distincts : l'équipe sol et l'équipe air.

Équipe Sol : Twirling et danse classique.

Aujourd'hui c'est le forum des associations Revelloise et la Montagne Noire se devait d'y être représentée. A coté de nos amis modélistes et de l'Aéroclub de Revel, nous nous sommes installé avec l'APPARAT un petit stand coquet. Bon évidement le problème c'est que pour nous il était bien plus difficile de faire une démonstration de notre sport à la manière des Judoka ou de l'association revelloise de twirling ! Les modélistes se sont essayés à une démo d'hélicoptère radio-commandé bien vite avorté par la présence de doigts de jeunes enfants dans le rotor cyclique...





Dans l'ambiance surchauffé du gymnase, les démonstrations vont bon train, de la Gym, du GRS (c'est comme ça qu'on dit Florence?), du twirling, du cerceau, de la danse classique, de la danse beaucoup moins classique et plein d'autres disciplines !

Nous remercions Olivier, Fabienne, Bernard, Paul, Chewb, Florence et Julien pour leur présence au stand.

Pendant ce temps, au dessus de nos têtes se jouait une tragédie.

Équipe vol : Ciel voilé et Brevet

Et oui dans l'étroit fuselage de Némo, Eric Prades transpirait ! Il était en épreuve de BPP avec Philou, qu'il a d'ailleurs réussit et arrosera le samedi 18 (ce spot de pub est sponsorisée par les Rhums Damoiseau). Il est à noté qu'il n'a pas encore reçu de sceau d'eau, enfin je dis ça...

Sinon la météo de ce samedi : le ciel était très voilé, laissant présager une météo de merde et un plafond bas. Que néni, un plafond à 1600m et des pompes pas si dégueu que ça !



Le tout pour finir le soir sur la pente en restitution tranquille.

Le dimanche fut beaucoup moins propice au vol avec un joli vent d'autant qui a cloué les pilotes au hangar...

mardi 31 août 2010

ASK13 St Crepin : 7ème et dernier jour




On prend le même circuit et on recommence, toujours en 2h max avec des cercles de 25 km ! Enfin pas tout à fait les points sont un peu inversés et les conditions météo carrément différentes ! On va encore essayer le vol en patrouille avec Némo. Ça commence à devenir une habitude : les Eygliers sont assez moyen et nous peinons à passer les 2500m, qu’à cela ne tienne, le premier point est le col de l’Arche ou de Larche suivant les cartes, et avec un rayon de 25km, on peut donc raisonnablement mettre le cap sur les Crêtes de vars et ne pas trop aller s’amuser par là bas. Car notre tactique, murement réfléchie, est de faire des kilomètres dans le cercle autour de Serre Ponçon : sur le parcours, mais c’était sans compter sur le vent de Nord…
Encore inconscients de la terrible épée de Damoclès au dessus de nos têtes nous prenons le départ vers les crêtes de Vars pour un aller retour en balistique et un retour 1er secteur pas bien haut… Le raccrochage est douloureux, la pente ne donne pas et les thermiques sont facétieux… La chance sourie au Bravo Mike et nous gratifie d’un +3 raccroché à 1200m, le Némo nous voyant monter nous rattrape mais avec beaucoup plus d’inertie. Cette pompe nous permit d’atteindre le Peyron et de grimper à 3400m, avec plein d’autre K13 qui n’avait pas encore pris le départ… On aurait surement du faire comme eux pour une meilleure performance… Mais pour l’instant on est haut et on met le cap vers Briançon pour le deuxième point de virage, dans lequel nous rentrons peu histoire de ne pas se tanker dans ce coin pourri… Retour sur le fameux cumulus du Peyron et après un plafond nous mettons cap au sud, Némo à fait de même, mais bien 500 m en dessous. Le surplus de hauteur nous permit de sauter Fourans, Clotinaille et un repas et de reprendre une pompe et nos esprits sur le Guillaume, pas si exceptionnel que ça, normal le vent est nord, on vous l’a dit ! Après un plafond durement acquis en faisant des caresses à Lucie et sa grosse tête, nous partîmes vers le Morgon, toujours bien décidé à tâter le parcours. Finalement nos espoirs fondirent comme une glace à l’italienne sur les doigts d’un enfant un jour caniculaire à Palavas les flots. Le Morgon est moyen aujourd’hui, il est dure de s‘élever au dessus de la crête. La décision est vite prise : on va pas aller plus loin, de toute façon, le temps commence à bientôt faire défaut…
Cap retour par les crêtes à l’Est, avec un peu plus de précaution que les autres jours, et bien nous en a pris car en arrivant sur St Crépin, la piste en service n’est plus la sempiternelle 16, mais la 34 ! Vu qu’il nous reste encore du temps on continue d’avancer vers Argentière, mais prudemment avec ces conditions « à la con »… Et finalement nous retournons nous poser assez tôt.
Mais au sol, la pêche n’y ait pas, personne ne veut repartir par ces conditions de nord et on décide alors de plier les machines : on sera plus tôt à l’apéro !
La soirée de clôture nous révèle les résultats : rien a bougé pour nous toujours 14ème et Némo 13ème, mais à encore moins de point. Et comme dit Gaby, « un bon joueur regroupe ses boules ! ».
Sous le vent du nord un peu frais, l’apéro est une bénédiction et après la remise des prix qui donne Alpha Golf de Grenoble premier, Bruno Balai et son one man show accordéonné prend la suite, entrecoupé de chanson à la guitare d’Hélène, ma foie une bonne soirée animée ! Mais comme tous les soirs depuis le début de la semaine, la fêtes s’est arrêté avant minuit pour permettre aux Cendrillons d’opérette de regagner leur pénates en carrosses.

La soirée Black Mountain de Vendredi à St Crépin : Du fruit et des fibres



La fête du punch a tenu ses promesses. Après une journée de vols en sous-ondulatoire difficile, le repas a également commencé sous le thème des turbulences auprès des tables de l’apéritif. Après le trio pente/thermique/onde, les convives ont dû se plier au choix encore plus difficile entre le punch classique, ou fruits rouges, ou carrément le cocotsky. Ce dernier étant pourvu d’une nouvelle recette gardée secrète, qui rendait le nouveau breuvage plus fruité, quoique toujours aussi traître.
Le volume sonore des conversations est bien monté, et à l’appel du premier service pour le taboulé, la ferveur des mangeurs était émoussée, chose suffisamment rare pour être notée. Rassurez-vous, une fois à table, les estomacs ont de nouveau fait leur office. Note pour l’année prochaine : installer des miradors et des vigiles autour du barbecue. Gare au chapardage de côtelette ! L’histoire s’est heureusement terminée pacifiquement grâce notre physionomiste, merci Fred.
Entre la poire et le fromage, les noirs montagneux en ont profité pour faire lâchement la publicité de leur plateforme, mais ça aurait été bête de gâcher ce grand écran en n’y affichant rien. Le repas a ainsi été prolongé jusqu’à l’heure jamais atteinte cette semaine de minuit trente ! Dingue. Et encore, la soirée n’était pas finie. Mais par respect pour les courageux
qui sont restés plus tard, nous ne citeront pas les noms de ceux qui… ont dansé le moonwalk torsenu sur les tables… ont dilué le punch en y ajoutant de la vodka « Ah bon ? C’était pas de la goyave ? »… ont été intronisé Cardinal Paf…Ah si, là pour le coup c’est honorifique, bravo Fafa. Au petit matin, tout le monde (ou presque) était vivant, mais de nombreux pilotes ont bien retenu la leçon de Julien : le lendemain de la fête du punch, on met ses lunettes de soleil et « ayest, on peut voler ! ».

lundi 30 août 2010

ASK13 St Crepin : 6ème journée : Les grandes ondes


Aujourd’hui le vent souffle fort, très fort même, à tel point qu’on s’est dit que le BM était vachement bien toujours amarré aux grands câbles de téléski qui courent le long du terrain. L’épreuve du jour, qu’on peut garder si on ne la laisse pas s’envoler, nous fait aller dans le nord et dans le sud, avec des cercles de 25km. On peut faire des kilomètres à l’intérieur du cercle, seule compte le nombre de kilomètres parcourus dans les 2 heures qui suivent le départ.
La mise en piste est folklo, les consignes sont simples : pas de planeurs vide, il faut un lest humain.
Ça secoue fort, mais force est d’admettre que ça monte, et on passe rapidement en onde au bord du nuage, avec des vitesses sols affolantes de ridicule : 5 km/h, youhou !



Le départ est pris en patrouille avec Gaby, à une altitude indécente et cap sur le premier point vers les Ecrins, toujours en montée. N’ayant pas l’habitude de l’onde (c’est le moins qu’on puisse dire), je ne quitte pas le bout de nageoire du Némo.



Comme en témoigne les images, c’est très beau et on s’efforce de ne pas trop monter (avec difficulté…), Sur le deuxième point, étant un peu derrière, j’essaie d’anticiper la trajectoire du Némo en avançant un peu, manque de bol ce n’était pas du tout sa trajectoire prévu, et pour cause, cette avancé me coute 2500m en 3 min et un retour illico dans les basses couches… Là, sans les autres à baliser l’onde, c’est plus dur, mais on fini par y arriver, non sans avoir définitivement perdu le Némo… Après être remonté, il ne nous resta plus qu’à aller tourner ver le dernier point par dessus les nuages et rentrer malheureusement avant la fin du temps imparti…
De toute façon il fallait rentrer tôt : ce soir c’est soirée Black Mountain, le punch attend d’être préparé
« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi » disait un poète aussi fainéante que stupide, car il n’aurait pas prononcé ces foutues paroles dans un K13 par 40 kt de vent en sous ondulatoire, car tout s’agite autour de soi dans l’étroit cockpit. Les sangles doivent être tellement serrées qu’on ne boucle plus son harnais mais on attache le planeur à ses épaules. En route pour un tour dans la machine à laver ! Connaissant déjà ce type de temps on commence à avoir assez peur pour l’approche et on prend finalement une bonne altitude de sécurité, pour finalement se rendre compte qu’en bas le temps est plus clément, l’atterrissage s’effectuant sans problème.

ASK13 St Crepin : 5ème jour : Plan de vol pour l’enfer !

Dès l’annonce des résultats de la veille on savait que ça allait être dur, suite à leur incompétence d’hier, les « bons » sont dans la poule des mauvais. Et oui, hier, les cadors du coin ont confondu 15 et 14 km, virant 900 mètres avant l’entrée de chaque cercle…

Le circuit est assez grand : Col de Montgenèvre, station de ski des Orres, les Ecrins, le milieu du lac de Serre Ponçon et retour maison, mais avec des cercles de 15 km bien commodes.

Une fois en piste, la brise s’installe et toujours pas de cumulus, l’air était aussi sec que la bouche d’un alcoolique le lendemain de cuite, et pourtant Bada arrive en courant, nous saisi l
a feuille de circuit des mains et écrit 500m en lieu et place des 15 km de rayon de virage initiale ! Raaahhhhhhhaaaaahh.

Et on décolle… Cette fois on ne va pas se quitter avec Némo. Le 1er secteur est de premier choix aujourd’hui et nous promet un gentil 2500 m, juste assez pour rejoindre le Peyron, qui périclite un peu : pas plus de 2800m… Nous décidons d’aller passer la porte et de revenir dans la meute sur le Peyron. Et petit à petit d’avancer doucement vers le point. En s’appuyant sur les crêtes et le tas de sable en haut de Briançon on arrive à se maintenir et plein d’espoir nous prenons le cap vers le Janus et l’Italie. Sans trop se prendre de gamelles, on arrive gentiment au point. Mais là ça commence déjà à grimacer, à 2300m, le long des pentes du mont Janus, il faut se partager des pompes carrées à 10 planeurs, tous dans la même merde…après un bon quart d’heure perdu en raccrochage, le Némo nous ayant laissé à notre sort, profitant d’avoir mieux transité, nous trouvâmes une pompe de derrière les fagot, enfin plus précisément derrière le téléski qui nous remonta vers les 2900, ouf on respire ! Ce ne fut pas le cas pour tout le monde, comme en témoigna l’intense activité de l’aéroport international de St Blaise, connu pour ses 300m de fourrage sous une ligner à haute tension. Le plus marrant c’est que Luc Casagrandes, en vacances dans la région a pu servir d’ATIS.

Finalement notre pompe miraculeuse nous permis d’être 200m au dessus du Némo, ces mêmes 200 qui nous permirent de rejoindre le terrain pour raccrocher au premier secteur en finesse. Enfin en finesse, façon de parler car sur cette partie, la finesse moyenne était de l’ordre de 10, pas de quoi pavoiser. En attendant Gaby du faire un détour par la tête d’Amont afin de se repêcher.

Le deuxième point fut plutôt facile, une vraie partie de plaisir, dans le peloton on avançait aisément le long des crêtes, sur le retour, en route vers les Ecrins, en voyant le Charlie Kilo, nous nous sommes dit « pourquoi pas suivre le régional de l’étape, histoire de piler tout le monde », mais nous ne savions pas qui était dedans, et ce n’était pas l’homme à suivre, mais ça on s’en est rendu compte au pied du Peyron, à 1600 m… Et voilà comment on perd 25 min bêtement… Mais au vue des résultats du jour on n’a pas été les seuls à faire les mauvais choix…

Le troisième point est au pied du glacier blanc, dans ce méchant endroit tout sombre et diablement étroit quand on est à 2500m… Laissant derrière nous les derniers vestiges de civilisation, le frêle biplace jaune et son comparse poisson, de nouveau aile dans aile, qui a profité de notre mauvais choix de lièvre pour nous rattraper, s’enferment au fond du massif minéral, sur la montagne des agneaux, tout en faisant silence… Par ici la roche est affûtée tel un couteau de boucher, sans cesse prête à trancher les brebis égarées en ces sordides lieux, on comprend mieux pourquoi les gens d’ici continuent à colporter la légende du saigneur des agneaux… Il paraît que le village d’Ailefroide, le point de virage est magnifique, d’un autre coté on se demande s’il y a de la lumière au fond de cette vallée… En tout cas, on a réussi à tourné.

Le silence des agneaux


Cap au sud vers le lac de Serre Ponçon malgré l’heure tardive. Tout se fait bien jusqu’au Guillaume, ou il fallu trouver une pompe milieu de vallée pour grimper au plafond, et oui, ici il y a un cumulus !

Le retour s’effectua comme la veille, en passant par les crêtes à l’Est, aile dans aile avec le Némo. Enfin presque puisqu’en récupérant quelques mettre au pic St André, Seb nous fit « on monte à 1950 et on part ok ? », bien que déjà sur le plan, on lui dit ok et on repart sur la peinte, et tout à coup plus de Némo ! Il en a profité pour mettre le cap pour nous prendre quelques minutes dans la vue ! Bon ça ce n’est pas trop vue au général…

Finalement il aura fallu plus de 4h30 pour tourner ce petit 200 et quelques, de quoi tout juste dépasser les 50 de moyenne, quand AT tourne à presque 100…

Pas de bouleversement au classement…

jeudi 26 août 2010

ASK13 St Crépin - quatrième jour

Aujourd'hui, rien ne se passe comme d'habitude. D'abord au lieu de voler seul, on vole en binôme. Ou en trinôme dans le neutuplet de tête, mais ça ne concerne pas la Montagne Noire (rappelez-vous, Gaby est 10e). Dans chaque binôme, il y a heureusement un local de l'étape, qui peut indiquer les cheminements privilégiés pour tourner une épreuve... pénible au début. Eh oui, il faut aller dans... le Nord !
BM est avec le TQ de Seyne, Nemo est avec le D-0120 de St Rémy. Mais là non-plus ce n'est pas normal : dans le TQ, on retrouve... Micro, engagé en tant que mercenaire pour faire remonter le planeur au classement, malgré un position enviée par les ASK13 du Sud Ouest. Et dans le D-20, le local de l'étape annonce dès le début la couleur : pas de problème, ils vont tourner, mais tout doucement, leur rythme. On a donc 2 tactiques différentes. Dans le BM, on suit le planeur devant et on fait tout comme lui même si on ne comprend pas. Dans le Nemo, on avance et de temps en temps on se retourne et on peste contre le suiveur qui navance pas. Et vous connaissez Gaby, "pester" est un euphémisme.
Sur les Eygliers, la pente ne donne pas. Les meilleures pompes sont dans la vallée. Super, regardez, 1 m/s ! Waouh c'est la fête. Mais pas de problème, notre rémora décide de partir avant les autres, donc nous le suivons... sur la contre-pente en face. Euh, t'es sûr ? Ah ben oui il est sûr. Et pa con quand même, car nous y trouverons des ascendances intéressantes, tout en dérivant vers le Nord et le premier point de virage. Après la dernière pompe, c'est la longue transition pour tourner dans le cercle de 25 km autour du point. Notre planeur semble moins bien transiter que le précédent. Pas de bol, car après avoir tourné, on se retrouve plus bas que lui sur la pente qui doit nous ramener, et qui ne monte pas partout. Finalement, c'est un +2 très bas sur le clocher de Saint Crépin qui nous sauvera. Pfiouh, on se voyait bien en étape de base !



rare photo de notre poisson-pilote derrière nous


Après en revanche, ça va mieux. Direct sur Fouran (pas de contre-pente aujourd'hui, on peut aller tout droit), puis le Guilaume, puis le parcours. Attention aux parapentes qui sont plus haut mais ça avance bien. Et après le point de virage aux 3 évêchés, c'est le retour.
Nouveau cheminement aujourd'hui, on revient par les crêtes au Sud du Venturi, surplombant les Crots pas très haut mais avec un belle finesse qui nous permettra de rentrer en ligne droite et en sécurité. Merci pour la balade TG, on n'aurait sans-doute pas tourné comme ça sans toi !
Après un atterrissage en patrouille (ah ben oui, faut bien s'amuser un peu), les équipages sont contents de leur performance. Mais en fait non, comme les autres jours il aurait fallu partir plus tôt, ce qui aurait évité de perdre du temps sur le premier point. Pas grave, le ol était joli. Et puis il faut se dire que certaines pointures de Saint Crépin n'ont même pas tourné, ce qui leur fait perdre, une quinzaine de places au général au passage. Gaby, lui, a trourné, et finit à une bonne vitesse moyenne. Il est parti plus tard, meilleure tactique.


le vol en patrouille... jusqu'au bout


Pour la soirée lasagnes organisée par l'organisation, l'écran géant a permis de fair de la publicité pour notre bel aérodrome : rétrospective 2007, décollage voiture, emorquage de la fauvette par le NC. Et puis quelques vidéos rigolotes des anciennes AG. Mais on se garde le meilleur pour vendredi : fête du punch par Black Moutain. Si certains d'entre vous veulent venir, n'hésitez pas à nous le dire pour qu'on vous réserve un patate au barbec et un verre d'apéro !

ASK13 St Crépin - troisième jour

Après une épreuve amputée la veille, Black Moutain est 17e au général et doit se refaire. Nemo est tranquillement en 6e position, comme quoi les Alpes ou les Pyrénées, ben c'est la même chose bouducong !
L'épreuve du jour est une course sur circuit triangulaire, avec 2 tours à parcourir. Affutez les bords d'ataque au Pliz : aujourd'hui c'est course de pilônes à St Crépin !
Parti tôt pour faire la course en tête, BM tourne à 57,8 km/h de moyenne, ce qui finalement n'est pas si bien que ça. En fait, et c'est le leitmotiv de la semaine, il fallait partir plus tard. Avec des pompes plus établies, finalement les 107,5 km pouvaient se faire à... 95,6 km/h de moyenne. Oui, mais il y a des extraterrestres aussi.
De son côté, Nemo tourne à 56,1 km/h et termine dernier de la poule des bons. BM est 10e dans la poule des 13 moins bons. Mais les écarts de points sont faibles et le classement général se change pas beaucoup : 10 pour Nemo, 19 pour Black Moutain.
Le rang de 10e est important, car le lendemain la poule des bons s'arrêtera aux 9 premiers. Une chance pour Nemo de finir bien placé !

En 2e vol, les plafonds sont énormes (BM montera à 3000m au dessus du terrain), entre des couches de nuages très esthétiques et des ondulettes sympatiques. Il y a même un rapace qui nous autorisera à partager son ascendance.

Au sol, tout est permis pour gagner des bières gratuites à la tireuse : rédaction d'articles pour la gazette, dessins de Julien. Problème : un dessin consomme environ 3 bières pour en gagner autant... On tourne en rond. Heureusement, il y a du rhum, transformé en punch clasique ou fruits rouges. Et grâce à l'Amiral, il y a du Picon à mettre dans la bière, et du rhum vieux pour les fins de soirée. Ouf !

mardi 24 août 2010

ASK13 St Crépin - deuxième jour

Pour la seconde épreuve, il fait moins beau. Le circuit est balisé de 3 ponts de virage à 20km de rayon, ce qui permet des tactiques différentes. A la fin, il faut également faire le plus de km en 2 heures. Subtilité, le résultat de la veille découpe le classement en 2, et chaque moitié est classée séparément. Cela veut dire que le meilleur du 2e groupe aura également 1000 pts. Le Nemo qui est de justesse dans le second groupe a du coup les atouts pour bien finir. Pour le BM ce sera plus dur, il est avec les fous-furieux.
Mais de toute façon, fous-furieux ou pas, Black Moutain n'a pas la bonne tactique. Quand tout le monde fonce sur Barcelonette, le 2e point de virage, BM esaie de tangenter le cercle pour aller prolonger plus loin là où il fait beau. Pas de bol, ils n'y arriveront jamais. Après un départ des Eygliers, bien appuyé sur Flourens, c'est la descente fatale vers le Guillaume qui sera la fn de l'épopée. Une longue transition à -3 met fin aux espoirs de rentrer, et après une pompe surprise en milieu de lac, c'est la vache aux Crots. Vache efficace d'ailleurs, puisqu'après avoir dévaché le planeur, il sera remonté assez tôt pour pouvoir repartir et refaire l'épreuve. Le 2e tour est meilleur car le planeur rentre au terrain, mais la nuit aéronautique empêche de bien finir avec une météo pourtant plus favorable.

Et Le Nemo ? Tranquille, et tout en pestant contre ces pentes qui ne donnent rien, il se classe second de son groupe. Au classement général, Nemo remonte bien et BM sombre vers le fond de classement.

ASK13 St Crépin - premier jour

Pour la première épreuve, il s'agit comme tous les ans de faire la plus grande distance sur 2 heures et en 6 branches. Tactique habituelle, peu de surprises, les locaux gagnent et le 2078 (ici on dit "Black Moutain") se classe dans le premier tiers. Le CLAM ("Nemo") est pile en milieu de classement, à l'affût pour le jour suivant, vous verrez. Mais à épreuve trop facile, peu de choses à raconter. Passons donc sur l'épreuve et continuons sur le 2e vol. Paul et Olivier repartent pour une heure (car on les attend en cuisine), et Gaby reprend les airs avec Adrien.
Attention les yeux, moment d'anthologie. Dans le K13 Nemo, un intructeur, et un contrôleur aérien. Pour leur tenir l'aile, Seb, le 3e larron de l'équipage du plus beau planeur du concours. Et sur la dérive du planeur... l'éclisse. Une jolie élisse bleue qui restera tout le vol et qui fera rire les témoins de la mésaventure. Rassurez-vous, Adrien avait bien fait son CRIS et il avait le plein débattement. Et puis nos éclisses sont souples donc les 2 occupants de Nemo ne s'en sont même pas aperçu. Mieux, ils rouvaient que le rappel étonnant de la gouverne aidait à la symétrie. En tout cas l'oubli a fait la première page de la gazette du concours, deux jours de suite.



Le soir : soirée cassoulet. Aux bons soins du comité des fêtes en déplacement sur la plateforme de St Crépin, les heureux convives ont eu droit à l'apéro (kyr, fritons, chips), puis à une salade de gésiers et tomates, puis des haricots mélangés à des manchons confits, surmontés d'un morceau de saucisse du Lauragais amoureusement cuite au barbecue. Puis re-salade, aux fritons cette fois. Et le fromage de Montségur de Gaby, et un yaourt pour finir sur une touche de légèreté, à l'image du repas. Le tout arrosé de Corbières. D'aucun se sont plaint de la faible quantité de breuvage, mais les mêmes se plaignaient le lendemain du manque d'aspirine. Difficile de contenter tout le monde.
Soirée réussie en tout cas, on pourra refaire la même l'année prochaine. A savoir juste : pou 90 convives, compter plutôt 5 grosses boites de haricots que 3, car c'est un peu court.

ASK13 St Crépin - le départ

L'organisation du départ avait pourtant été soigneusement heurée. Arrivés au terrain à midi, Gaby et Seb avaient commencé à démonté de D-2078. Merci au GNAV, le CLAM était encore à l'atelier déjà démonté, avec des papiers frais du jour. Démontage rapide du planeur orange, mise en remorque, mousse-éclisse-batteries-chargeurs-FLARM embarqués. Même les courses de dernière minute se sont bien déroulées, juste 5 ou 6 boites de 5 Kg Le Revelois. De quoi tenir un ou deux jours.
Sur la route tout va correctement. Quelques ralentissements à Montpellier mais le J5 emmène la danse à fon de 5e, ce qui permet parfois d'atteindre des vitesses extraordinaires à 3 chiffres !
A la pause repas, plus de la moitié du chemin a été parcouru, et on se retrouve dans la même file d'attente interminable au Quick de l'aire d'autoroute. C'est sympa, on se détend, on plaisante. "Ah dire qu'on a faile oublier les chargeurs ! Hahaha j'en ris". Mais au fait, on a qu'un seu FLARM ! Mais non Paul arrive avec le 2e." "Et au fait t'as bien pris les parachutes ?"... Blanc... "Euh, les parachutes ?" Ayest, c'est la galère. Finalement tout finira par un emprunt opportun auprès des normands qui nous sauvent la semaine. Merci à eux et à Paul qui du coup part à 4h du mat' pour qu'on puisse voler le lendemain à midi.

Et finalement on y arrivera. En vol à 15h, tout nickel, aucun problème. J'aime quand un plan se déroule sans accroc.

lundi 16 août 2010

Week end du 15 aout


Échauffés par les cumulus du vendredi, dont certains ont pu profiter amplement, les travailleurs aoutiens sont arrivés en masse samedi pour profiter de ce week end prédit comme fumant !

Il est vrai qu'il y avait de bons passages, mais la météo du week end laisse un petit gout amère...

Des cumulus dans notre région c'était trop beau ! Il a fallu qu'il y ait des étalements, et ce les deux jours.

Une fois n'est pas coutume cet été, il y avait plus d'instructeurs que d'élèves ce week end, certains ont donc volé en mono.

Samedi :


La météo était très bonne, un plafond à 1800m, mais voilà la zone exploitable n'était pas bien grande et assez fluctuante... La pente était pavée de cumulus magnifiques, mais après Mazamet, plus rien, idem vers Puylaurens. C'est d'ailleurs Olivier qui en a fait les frais et qui a dû se vacher à coté du terrain de Revel, qui était fermé pour travaux...



Pendant qu'Olivier essayait de faire fuir les vaches qui voulait brouter du Pégase et que d'autres s'amusaient au jeu du "où est la remorque? où est la carte grise? ya de l'essence dans le J5? mais il est vaché ou alors?", les autres profitaient des conditions encore excellentes à la verticale du champ. L'alignement du jour, orienté parallèle à la vallée de Castelnaudary a permis à certains d'aller visiter l'Est de la zone et de tourner au nord de Carcassonne, en bordure de zone, et c'est très joli !

La journée c'est terminée classiquement par de la pente et un Nord 2000 au ras des pâquerettes, Bernard avait le vertige...

Dimanche :


Un début de journée difficile avec un grain balayant le ciel sur son passage et forçant tout le monde à se poser... Après une attente en piste, vers 15h, toute la flotte redécolle. Pour retrouver des conditions fumantes ! 1700m et +5 m partout... Jusqu'au prochain grain...



Nouvelle lessive et un essaim de planeur de planeur sur la pente, tel des mouches au dessus d'une bouse dans le champ d'Olivier... Et c'est reparti encore une fois en thermique, pour finalement finir par de la pente en fin de soirée avec notamment la première sortie du bijave F-CCZI.

Argenton 2010

Voici un petit compte rendu de ces 2 semaines en cieux bérichons.

En plus des habitués des années précédentes (Simon, Chewb, Clement, Florian), 3 nouvelles têtes cette année à Argenton : Franck Rempault, Jean Jacques Fleuchard et Romain Couteville

Compte tenu d’un petit problème de GNAV, nous n’avons pas pu emmener, comme prévu, un K13. Qu’à cela ne tienne, nous avons utilisé le matériel présent sur place, amené par le club normand de l’ACES. Franck, en plus de retrouver son K8 adoré a pu également se faire lacher sur K6E. De même Simon a quand à lui gouté aux joies du plastique avec la Libelle club.

Parlons un peu météo : Tous les jours sauf un était volable ! D’ailleurs nous remercions Florian qui a récupérer une pile d’entrée gratuite au Futuroscope lors d’Air Expo, elles ont bien servi ! Mais malgré tout ces jours volables seulement 4 étaient vraiment excellents et ont permis quelques circuits assez sympas. Les autres jours ont quand même été assez bon, mais en local, la faute à des étalements pas toujours évident à prévoir…

une belle journée... et des beaux champs

Il est à noté que Franck a profité de ces belles journées pour faire ses 5h et ses 1000m et que Simon quant à lui a fait son 1er 90 km. Rassurez vous ils ont déjà arrosé tout ça. Car à Argenton on ne plaisante pas avec ça ! Quant on a quelque chose à arroser, lors du briefing matinal, on convient d’une date en accord avec le planning des festivités. Et cette année il était assez complet !

Vélivoles au point d'eau

Mon Dieu ! un bout de vert ! on dirait de la salade ou un légume !!

Encore une fois l’ambiance était bien au rendez vous ! Les arrosages aidant, il faut le noter… D’autant que Simon et Franck, virtuoses de la 6 cordes nous ont concocté quelques petit jam sessions bien sympas !




























non ce n'est pas un biplace...

Bref une très bonne année même si la météo aurait pu être mieux, mais ça c’était un peu partout…