Ce week-end, c'était pour une fois à peu près annoncé, et assez rare pour être remarqué:
Bon, le samedi, personne ne s'est trop empressé de venir et de s'inscrire. Ce fut pluvieux le matin et le vent était fort l'après-midi, très fort... Au final pas grand monde en piste et un vent un peu trop fort pour les deux débutants qui était venus. Malgré cela, un équipage est parti voler. Armés de tenues polaires, d'un ASH 30, d'un courage sans égal et d'un transpondeur, la performance fut modeste: seulement 3500m en onde. Le vent fort fut confirmé et les intéressés n'ont eu qu'un seul et unique commentaire: "Il faisait -12°C là-haut".
Le dimanche, en revanche, le vent était moins fort et les inscrits bien plus nombreux. Christophe a volé longtemps, Frédo à fait voler des amis vélivoles, Nico des amis de Frédo, puis sont arrivés pleins d'élèves et au final, seul le Ka8 est resté tout seul au fond du hangar, le pauvre...
En vol le début de la journée a été marquée par des thermiques (avec des cumulus!!) et de la pente un peu bizarres, permettant, en grattant un peu, des plafonds jusqu'à 1500m. En fin de journée, ce fut une belle pente bien régulière, permettant de voler jusqu'à la nuit aéronautique.
Superbe journée au final avec plus de 35h de vol. Pour un 22 Novembre, c'est bien.
Enfin, le héros du jour, ce fut Christophe. Arrivé tôt, il a squatté le Twin III avec un seul et unique but: les 5h. Les mauvaises langues iront même jusqu'à dire qu'il a dormi dedans et les commentaires ont fusé avant et après son départ "il a prit un biplace pour lui tout seul", "il va avoir froid avant" etc. Que nenni braves gens, il y est resté, il a même fait du rab tellement il y était bien, ajoutant 5h50 à son compte-heure.
Mais qui est-il au fait ? Christophe est encore un de ces immigrés venus du nord, débarqués il y a presque 2 ans. Il est avant-tout quelqu'un qui ne fait pas tout comme tout le monde. Non-pas qu'il ne les fasse pas dans le bon ordre, il est juste décalé de 6 mois sur les autres vélivoles. Déjà, un brevet de planeur au mois de février, c'est pas banal, mais ses 5h au mois de Novembre, c'est n'importe quoi (mais classe). En fait il aime bien se faire remarquer, c'est tout. Mesdames, méfiez-vous si vous le croisez, l'individu est armé et dangereux...
Au moins on sait qui paiera le prochain apéro. D'ailleurs il paraîtrait même qu'il n'a pas arrosé son brevet. Loin de nous l'idée de vouloir dénoncer, mais à ce rythme là, il va devoir hypothéquer la voiture...
lundi 23 novembre 2015
mardi 17 novembre 2015
Automne suspend ton vol, ou pas...
Alors que la plaine toulousaine se morfond dans la grisaille à longueur de semaine, heureusement qu'il nous reste le terrain pour apercevoir le soleil. Et, pourquoi pas, voler un peu...
Les prévis du mardi ( et du reste de la semaine d'ailleurs... ) nous promettaient un week-end ensoleillé et pas de vent d'Autan. Je vous rassure, pas de nord-ouest non plus, faut pas déconner quand même. Au mieux une petite brise venant du Nord, au pire, un léger nord-est. Autant dire que pour la pente, c'est mort... Mais c'est pas grave.
Et comme depuis quelques semaines le Midour s'est transformé en lanceur de satellites, on arrive difficilement à moins de 15 centièmes le remorqué ( sauf pour les amateurs du tour de piste). Et avec le beau temps, des candidats à un vol d'initiation appellent souvent nos 2 secrétaires. Alors soit, faisons leur plaisir. Sans compter que par les temps qui courent, le trésorier se frotte les mains à chaque décollage du remorqueur. On se croirait revenu au temps du Centre National où la 100LL coulait à flot !!
La voix de nos secrétaires semble être un argument vendeur puisque nous trouvons régulièrement la gente féminine candidate à une mise sur orbite avec nos pilotes VI, en tout bien tout honneur bien sûr.
Revenons donc au samedi. On a en magasin un K13 pour Jacques HFN et les élèves sur la piste N, un LS4 pour Luc, Chantal avec le 2066 et comme Eric était prévu pour les VI ( et qu'il n'y en a pas... ), il a l'embarras du choix et il va se venger avec le LS6. Tout ce petit monde se régale et même si ça descend lamentablement et que la gravité accomplit son œuvre, ça donne quand même de belles images. Jean-Claude, le pilote remorqueur du jour, s'endort tellement c'est calme ( stable pour les puristes... ) et voilà que ça se termine à la nuit, pour les photos, photos que les auteurs ne manqueront pas de nous faire partager sur la galerie du site.
Pour le dimanche, on prend presque les mêmes. Steph prend place à bord du Midour pour un après-midi de sieste entrecoupé de quelques retour sur le plancher des vaches, Chantal se contente du 2066 ( pourtant, François n'étant pas là, il était tentant de lui piquer l'ASH... ). Nico, encore lui, se porte volontaire pour les VI et ce n'est pas parce qu'une demoiselle est prévue, il n'est pas comme ça...
Florian va s'occuper de nos 2 élèves du jour ( Julien et Augustin ) avec un K13 et le Janus présidentiel qui est enfin sorti d'atelier il y a 3 semaines va aller se dégourdir les ailes. Il reste d'ailleurs une place à bord, alors hop, Chewb est candidat.
Un premier remorqué en limite de stratosphère pour le Janus et c'est parti pour 30 minutes de descente... Chantal les rejoint juste après et on arrive même à prendre quelques photos. Entre temps, Florian a fini ses briefings et prend le D-2066 pour les élèves. Steph finit l'après-midi en grande forme après cette longue sieste dans le Midour.
Bref, des vols de 10 à 45 minutes, près de 2 heures de remorqueur ( "merci pour votre geste" nous dira le trésorier... ) et un coucher de soleil auquel ne résistent pas le Janus ( Frédo et Nico ) et le 2066 ( Florian et Chewb ).
Encore un bien beau week-end à la Montagne Noire !!!....
Mais c'est pas fini, et non !!!
On a failli oublier le K13 NB qui s'est rapproché de l'atelier en cours d'après-midi. La maison ne recule devant aucun sacrifice pour embellir ses K13 et le NB est le suivant sur la liste pour l'installation de la roulette de nez. Le Némo suivra dans la foulée. Le Mécano a déjà bien préparé le chantier, la profondeur est démontée, la verrière enlevée et comme il est question d'apéro, en moins de 5 minutes, il est réparti dans différents endroits de l'atelier.
Ce coup-ci, c'est bon : APÉRO !!!!!!!!!!!
samedi 7 novembre 2015
Samedi 31 octobre: Double arrosage
Ce samedi, c'est encore vent d'autan et ça tombe plutôt pas mal: Un double arrosage est prévu. Alors me direz-vous, quels sont ces impertinents qui osent bafouer une des règles élémentaire du règlement intérieur? Eh bien dérogation a été accordée, de fait, car c'est un élève et son instructeur qui arrosent: Sam, qui a été lâché, et Paul, dont le précédent lâché est le premier élève.
Mais qui sont-ils ?
Paulo, on commence à voir un peu qui c'est. Arrivé avec le débarquement de Normandie il y a quelques années, il poursuit de brillantes études dans le Tarn et s'est mis depuis peu à l'instruction. Sam fut un peu son élève-test, mais mon petit doigt me dit que ce n'est pas le dernier...
Sam quand à lui est moins connu. Arrivé discrètement depuis Paris l'été dernier, il a disparu de la circulation à la fin du mois d'août pour réapparaître au moment des vacances de la Toussaint. Par l’intermédiaire des renseignement généraux et du site Facebook, nous en avons appris un peu plus.
Né aux alentours des années 2000, il est actuellement un des benjamins du club. Médiocre élève en 1ère S (13 à l'écrit et 13 à l'oral au Bac de français c'est pas terrible), il se dirige vers des études de Terminal. Après avoir passé son brevet de base sur P51 Mustang, il est atteint de l'illumination divine et décide, enfin, de se mettre au vol à voile.
Après quelques séances de méditation à la nage sur le Lac de Saint Férréol, il décide enfin de se faire lâcher, raison de son arrosage.
Ce samedi, donc, après une belle finale de coupe du monde de rugby, et de terrestre occupations dans l'après-midi cause vent d'autan, la soirée s'est déroulée de façon standard: Les All Blacks ont gagné, le punch était correct et on s'est couché tôt, comme d'habitude.
Mais qui sont-ils ?
Paulo, on commence à voir un peu qui c'est. Arrivé avec le débarquement de Normandie il y a quelques années, il poursuit de brillantes études dans le Tarn et s'est mis depuis peu à l'instruction. Sam fut un peu son élève-test, mais mon petit doigt me dit que ce n'est pas le dernier...
Sam quand à lui est moins connu. Arrivé discrètement depuis Paris l'été dernier, il a disparu de la circulation à la fin du mois d'août pour réapparaître au moment des vacances de la Toussaint. Par l’intermédiaire des renseignement généraux et du site Facebook, nous en avons appris un peu plus.
Né aux alentours des années 2000, il est actuellement un des benjamins du club. Médiocre élève en 1ère S (13 à l'écrit et 13 à l'oral au Bac de français c'est pas terrible), il se dirige vers des études de Terminal. Après avoir passé son brevet de base sur P51 Mustang, il est atteint de l'illumination divine et décide, enfin, de se mettre au vol à voile.
Après quelques séances de méditation à la nage sur le Lac de Saint Férréol, il décide enfin de se faire lâcher, raison de son arrosage.
mercredi 14 octobre 2015
Samedi 10 et Dimanche 11 Octobre: Mieux que ce qu'on pensait.
Ce samedi 10 septembre était annoncé sans aucun intérêt vélivole. Vent d'autan prévu à la Montagne noire. Autant dire que ça ne s'est pas pressé pour ouvrir les hangars.
La petite exception fut Olivier, parti de bonne heure avec le NC et Madame pour se balader et participer à un rassemblement de machines anciennes à Nogaro. Il paraît qu'il y a même Henri Pescarolo, qui est un illustre pilote de voiture et non une marque de jambon de Bayonne ( http://apparat-news.blogspot.fr/2015/10/10-et-11-octobre-nogaro-classic-festival.html).
Nous assistons donc à quelques activités au sol. François repeint la remorque du Spalinger, Henri travail sur le harnais électrique de VVMN Force One (le Janus présidentiel) et Eric s'occupe à chouchouter nos remorques en vu de prochains stages (ou vaches).
Vers 14-15h, un évènement peu commun se produit. Armé d'un optimisme sans égal, ayant constaté l'absence de vent, une joyeuse bande de 3 vélivoles s'achemine vers le hangar. Rejoint par Jacques, deux écoles de l'optimisme se profilent.
Un premier binôme, Jacques et Jean-Mi, se dit que rien de tel qu'une machine à moteur comme le SF28 pour de telles conditions, avec le fol espoir d'aller jouer dans la confluence qui nous fait de l’œil depuis un moment et qui ne se trouve qu'à quelques heures de remorquage.
Un second binôme constitué de Philippe et de moi-même, animés d'une foi inébranlable en les conditions du jour se sort un K13 pour aller faire un tour de piste.
Au remorqué, c'est conforme à ce qui était prévu, à savoir franchement mou. Nous profiterons néanmoins d'une vue imprenable et quasiment infinie. Après quelques centièmes de remorquage, nous laissons notre remorqueur s'en aller à ses terrestres occupations, conscients que nous le rejoindrons sous peu.
Et là... Et là... Le miracle apparaît, la magie s'opère, et à 1100m, ça tient.... Ça tient même bien au point que ça monte un peu. Le plafond est annoncé, 1250m, des Vz moyenne à +1m/s et des pointes à +2 (youhouuuu !!). Au final, quasiment 1h30 de vol, ce qui n'est pas trop mal pour un 10 Octobre.
Du côté de la confluence, on se sera contenté d'un petit plafond à 2000m et d'une petite vue sur la Méditerranée.
Poussés par cet élan formidable, Julien, nouvel élève, part avec Frédo, se pose une heure plus tard et , tel une tête brûlée, repart aussitôt pour un petit tour de piste.
Le druide ayant reçu de la visite, l'idée germe d'un petit VI en T21. Sitôt dit, sitôt fait, quelques minutes après une brève discussion et le voilà en l'air. En fin de journée, les conditions ne permettait plus de très longs vols mais c'était sympa quand même.
On finit la journée avec une bière et le rayon vert (comme d'hab').
Le dimanche, c'est en revanche vraiment autan (léger), donc on ne vole pas. La petite exception fut Henri, parti de bonne heure avec le NC et Madame pour se balader et participer à un rassemblement de machines anciennes à Nogaro (http://apparat-news.blogspot.fr/2015/10/10-et-11-octobre-nogaro-classic-festival.html).
Après quelques travaux et visites diverses, nous aurons fini la journée sur la magnifique défaite de l'équipe de France de Rugby contre l'Irlande. La faute à l'arbitre.
La petite exception fut Olivier, parti de bonne heure avec le NC et Madame pour se balader et participer à un rassemblement de machines anciennes à Nogaro. Il paraît qu'il y a même Henri Pescarolo, qui est un illustre pilote de voiture et non une marque de jambon de Bayonne ( http://apparat-news.blogspot.fr/2015/10/10-et-11-octobre-nogaro-classic-festival.html).
Nous assistons donc à quelques activités au sol. François repeint la remorque du Spalinger, Henri travail sur le harnais électrique de VVMN Force One (le Janus présidentiel) et Eric s'occupe à chouchouter nos remorques en vu de prochains stages (ou vaches).
Vers 14-15h, un évènement peu commun se produit. Armé d'un optimisme sans égal, ayant constaté l'absence de vent, une joyeuse bande de 3 vélivoles s'achemine vers le hangar. Rejoint par Jacques, deux écoles de l'optimisme se profilent.
Un premier binôme, Jacques et Jean-Mi, se dit que rien de tel qu'une machine à moteur comme le SF28 pour de telles conditions, avec le fol espoir d'aller jouer dans la confluence qui nous fait de l’œil depuis un moment et qui ne se trouve qu'à quelques heures de remorquage.
Un second binôme constitué de Philippe et de moi-même, animés d'une foi inébranlable en les conditions du jour se sort un K13 pour aller faire un tour de piste.
Au remorqué, c'est conforme à ce qui était prévu, à savoir franchement mou. Nous profiterons néanmoins d'une vue imprenable et quasiment infinie. Après quelques centièmes de remorquage, nous laissons notre remorqueur s'en aller à ses terrestres occupations, conscients que nous le rejoindrons sous peu.
Et là... Et là... Le miracle apparaît, la magie s'opère, et à 1100m, ça tient.... Ça tient même bien au point que ça monte un peu. Le plafond est annoncé, 1250m, des Vz moyenne à +1m/s et des pointes à +2 (youhouuuu !!). Au final, quasiment 1h30 de vol, ce qui n'est pas trop mal pour un 10 Octobre.
Du côté de la confluence, on se sera contenté d'un petit plafond à 2000m et d'une petite vue sur la Méditerranée.
Poussés par cet élan formidable, Julien, nouvel élève, part avec Frédo, se pose une heure plus tard et , tel une tête brûlée, repart aussitôt pour un petit tour de piste.
Le druide ayant reçu de la visite, l'idée germe d'un petit VI en T21. Sitôt dit, sitôt fait, quelques minutes après une brève discussion et le voilà en l'air. En fin de journée, les conditions ne permettait plus de très longs vols mais c'était sympa quand même.
On finit la journée avec une bière et le rayon vert (comme d'hab').
Le dimanche, c'est en revanche vraiment autan (léger), donc on ne vole pas. La petite exception fut Henri, parti de bonne heure avec le NC et Madame pour se balader et participer à un rassemblement de machines anciennes à Nogaro (http://apparat-news.blogspot.fr/2015/10/10-et-11-octobre-nogaro-classic-festival.html).
Après quelques travaux et visites diverses, nous aurons fini la journée sur la magnifique défaite de l'équipe de France de Rugby contre l'Irlande. La faute à l'arbitre.
lundi 7 septembre 2015
Dimanche 6 septembre : des cumulus très hauts
Ce dimanche la météo s'annonce bonne, voir très bonne, et les membres ne s'y sont pas trompés et viennent donc nombreux pour profiter des cumulus. C'est bien simple il est dure de trouver une machine de libre !
Malgré un démarrage tardif les vols se sont succédés, le ls6 s'est baladé dans le nord, il y a eu beaucoup de vi (merci Nico), un 25S et un Slingsby en l'air, un lâcher ls4 : Steph, le SF en vadrouille pour la formation instructeur et de la double pour les deux nouvelles recrues : Julien et Louis, d'ailleurs déjà vélivoles, ils ne resteront pas longtemps en double !
Et la météo dans tout ça? Fumante ! 2000m de plafond et des pompes plutôt franches !
dimanche 30 août 2015
St Crépin - J7 - terminer par un circuit
Dernière journée pour la Rencontre ASK13 ST Crépin™, dernières émotions, derniers kilomètres, dernière pente sur les Eygliers. Rayez la mention inutile.
Le film a bien avancé mais il n'est pas encore finalisé. Il reste le making-of à assembler à partir des nombreuses vidéos capturées pour l'occasion. Et les sous-titres à recaler sur les dernier montage. Mais la Montagne Noire (nommée la BM à St Crépin) sera au rendez-vous pour ce soir à la soirée de clôture.
En attendant, volons.
Après une semaine de petites épreuves faisables sans trop séloigner du local ou des Crots, Micro craque et nous envoie sur un circuit de vitesse, dont le premier point est Seyne.
Connaissez-vous Seyne ? Seyne-les-Alpes (non local non officiel), en plus d'être un joli village des Alpes-de-Haute-Provence, était également récemment une vélisurface. Lors des éditions précédentes de la Rencontre ASK13 de St crépin™, Seyne était donc habité par des planeurs et un treuil. Pas de remorqué possible, mais un treuil à côté d'une petite pente, qui peut monter jusqu'à pouvoir traverser vers le parcours du combattant. En venant de St Crépin, passez la le Guillaume, traversez vers le Morgon, puis Dormillouse, et vous y êtes. 50 bornes en ligne droite et en planeur. Par la route, c'est plutôt 2h30 ou 3h car il faut faire le tour du lac et passer quelques vallées. Aujourd'hui le terrain n'est plus habité de vélivoles et le club vend ses machines. Puivert a même fait le trajet durant la semaine pour aller négocier, en force avec Gaby et Thierry.
Seyne donc.
Quand on voit la météo sr St Crépin, on croit à une blague. Pas de brise, pas de plafond (entre 2000 et 2500 selon l'heure de la journée) et vous voulez qu'on aille tourner là-bas ? Ben oui. Il faut dire qu'à part sur St Crépin, ça devrait être bon partout. Yaka sortir du local alors. Faisons ça.
Décollage à 13h30 pour les premiers, 15h pour les 4 BM qui sont en fond de ligne.
L'accrochage est dur pour tout le monde. Tellement qu'à un moment la petite dizaine de K13 bas en fin de vent arrière entraîne une pause du treuil. Mais l'Amiral reprend du service peu après.
En l'air, ça monte bien au début, puis les thermiques retombent dans leurs travers du passé. On plafonne à 200 en début de journée, impossible de partir. Enfin si, certains le font. La stratégie préférée consiste à partir à l'opposé pour monter au Peyron. Et là paf : Guillaume direct. Sur Spot the gliders! (disponible depuis le planeur, merci la téléphonie des Alpes), il est possible de voir les départs en patrouille à 3500 du pEyron qui finissent un peu au dessus de 2000 au Guillaume. Pratique ça.
Mais pour cela il faut déjà atteindre le Peyron. Le 66 y réussit en premier en arrivant bas. Heureusement sur place ça monte bien. Le NC fait plusieurs essais mais peine à franchir la crête avant l'objectif. Le CLAM renonce et préfère avancer ce qu'il peut en balistique vers le lac de Serre-Ponçon. Le NB a la chance de trouver une bulle qui monte vers 2300 et hop, départ.
En effet au Peyron, ça monte. Dès la crête passée, la face nord envoie un badass de thermique à bine +2 m/s. Oh yeah ! Thomas enroule et on le NB passe le sommet en quelques minutes. Puis ça ralentit. Ok, aujourd'hui les pompes ne dépassent pas les sommets. Un peu comme l'intelligence de certains pilotes quand ils s'arrogent la priorité en pompe.
Le NB avance un peu vers le Tas de Sable (dans la mauvaise direction donc, on rappelle que c'est au sud-ouest qu'il faut aller et là c'est le nord est) et il trouve una utre pompe. Le thermique un peu moins puissant, sous cumulus, est déjà occupé par deux plastiques. Dont un ASH30. Pardon, dont L'ASH30. D-KAAC, avec un RC sur la dérive... bordel on ne peut plus planer dans les Alpes tranquille ?! Coucou François ☺
Sous le cumulus à 3200, les deux planeurs partent vers le Guillaume. Seul e le départ est coordonné, vous imaginez bien que l'ASH avance légèrement mieux. Mais il faut dire que lui n'a pas à repasser verticale terrain pour passer le départ. C'est pour ça.
Le NC a abandonné aussi, il a fait une balistique au Fouran et retourne se poser pour laisser une second vol. Le 66 passe au Morgon et tourne Seyne. Quand le NB arrive au Guillaume et remonte, le 66 est sur le retour par le Saint-André qui ne monte pas.
Et la journée s'arrête là. NB ne remontera pas assez au Guilaume et le gain ne servir qu'au retour au terrain, un peu bas. 66 n'atteindra jamais Vars. Quant au reste du trafic, il y a 3 vaches aux Crots dont Gaby et Gilles (dont c'est la première vache). Une vache à Barcelo (J'aime planer dans l'Oise) et le SE dans un vrai champ à St Clément après un raccrochage raté au Saint André (qui ne donnait pas on l'a dit plus haut).
Fin de la semaine, aucune vache BM, une première. Le CLAM et le NC sont repartis en vol, le NB peut s'approcher de sa remorque. C'est le démontage de fin de stage.
Le soleil descend, ça fraîchit. Il fait soif. Les planeurs sont enremorqués.
La soirée de clôture va bientôt commencer mais avant il faut écouler les tickets de bière. Bon d'accord. Hélène repropose quelques ti-punchs qui sont acceptés.
Antoine n'a pas volé cette semaine, en sacrifiant son opportunité d'épreuve le dernier jour pour finaliser le montage et assembler le makin-of. Ca c'est du dévouement, merci Antoine.
Olivier se met à la synchro des sous-titres, et à l'écriture de ceux qui n'ont pas pu être faits la veille. Ca prend un peu de temps mais ce sera bon. Heureusement la diffusion ne se fait qu'en fin de repas.
Dans la hangar, le club de St Crépin diffuse le film de la Rencontre. De jolies photos d'un peu tout le monde, le film de la photo de groupe, et une bonne musique metal. C'est Mich qui a choisi la musique. Nooon ? Si.
Diverses entrées éveillent les papilles des attablés, puis de la saucisse en quantité (300g par personne au moins, bon appétit). Il y aura du fromage et des glaces en dessert. Malheureusement, le pâtissier des précédents rencontres n'est pas là cette anée, donc pas de tarte aux fruits en dessert. Murf.
Pour la remise des prix, chaque équipage a le droit de repartir avec un petit D2R2, et la traditionnelle pochette avec quelques bobs et t-shirts de l'année précédente.
Au classement général, c'est St Crépin qui gagne. Puis des gens des Alpes, comme d'hab. Le premier BM est 12e, bravo à Juju et aux équpages du 66. Puis vient le NB d'Olivier, le NC de Paul et en fond de classement le Némo d'Eric, mais c'est sa première participation en tant que commandant de bord.
Bravo à tous les équipages pour leur performance et leur sens de la sécurité qui leur a fait abandonner certains circuits.
Actuellement sur la route du retour, le rédacteur du blog se lance dans la litanie des mercis car il ne faut pas oublier :
- VVMN, Chantal et Frédo pour les K13
- Juju pour l'organisation du stage
- Antoine pour le temps passé à filmer et à monter, sans même voler
- Juju pour la bouffe
- le J5 pour avoir tenu tout l'aller-retour
- le club de St Crépin pour l'accueil, la bonne humeur, le petit déjeuner
- Mich' et son équipe pour le travail de l'ombre
- Micro et son équipe pour le travail en plein cagnard
- les commandants de bord 1er et second vols pour avoir permis aux doublards de voler
- les acteurs de talent en pleine improvisation
- Serre Chevallier pour la cabine de téléphérique
- les petits nouveaux de l'année, pour nous avoir cru quand on disait que ça vaut le coup de venir
- vous tous lecteurs pour partager notre passion
Rendez-vous à l'AG de VVMN pour visionner le film si vous ne l'avez pas vu. Rendez-vous à la Montagne Noire pour la Rencontre K13 de mai (les dates ne sont pas encore fixées). Et bien sûr rendez-vous à St crépin pour une semaine de folie en 2016. Et là, c'est aussi à la brise que je parle.
samedi 29 août 2015
St Crépin - J6 - toujours plus loin dans la vache
La soirée italienne a fait des victimes sur les foies et les colons. Tout le monde se sent un peu plus lourd ce matin. Ca tombe bien, pour transiter c'est mieux. Sauf qu'aujourd'hui c'est surtout monter qui sera le problème. AU briefing, Bada annonce une météo comme avant mais pas mieux. En gros, moins de vent et plus de chaleur. Donc moins de brise, moins de pente. Mais plus de sueur, plus de thermiques.
Le matin commence par un petit tournage en piste avec le 66. Un bon mélange sur 3 thèmes à base de forces de l'ordre et de l'espace. Des effets spéciaux encore, des costumes, des acteurs et même une actrice. Ca commence fort.
En studio, le montage commence à prendre une forme finale. Il est temps de commencer le sous-titrage. Il est temps aussi de penser au repas du midi. A base de restes et du chou qui a servi au film, Juju nous concocte une belle salade chou-pomme-raisin qui fait plaisir.
En piste, il fait chaud. Plus chaud qu'hier ? Oui. L'absence de brise n'aide pas. Vraiment pas.
Lors des décollage, on voit bien que les K13 se tankent en bas. Certains se re-posent, même à contre-QFU parfois. Mais ça repart. Les déçus qui troquent l'Amiral contre Hélène n'ont pas bien vu qu'à la fin des treuillées ça monte finalement bien en bout de premier secteur. L'accrochage se fait bien, c'est après que ça coince.
Le plafond plafonne vers 2200 . C'est joli mais c'est près du sol, et surtout pour St Crépin c'est très bas. Pour partir vers Vars, Fouran ou le Peyron il manque encore 200 pour être confort. D'ailleurs le premier point est vers le nord. Un grand nord, vers lequel les experts météo nous conseillent d'avancer car les autres points seront pires.
Le CLAM grimpe en plusieurs fois mais il est là-haut plus vite. Il part, rate le premier point et revient. Et c'est tout mais à la fin il aura des kilomètres en plus, c'est la magie du scoring. Le NB et le 66 partent aussi, pas haut. Le 66 vraiment pas haut. Il met l'aile dans le point et repart. Le NB reprend le départ, puis va au point mais pas assez, revient, remonte et tourne derrière Argentière. Le NC s'en sort nettement mieux car lui il accroche au Peyron. Magnanime, il indique même où est la pompe mais ça ne servira pas aux autres planeurs de la Montagne Noire.
Le 66 tourne les autres points du bout de l'aile, le NB aussi. A la fin la distance est la même mais le 66 est meilleur en temps. Le NC, parti plus tard a une vitesse sur circuit bien meilleure. Malheureusement, il tente un dernier coup de bluff sur le dernier point qui ne paie pas : le retour se fait en finale directe sur la piste de St Crépin. Suffisamment pour la piste mais pas assez pour raccrocher faire le point final au fort. Le circuit n'est donc pas bouclé, ah ben merdoum.
Au score, NB talonne 66 dans la grosse moitié qui a tourné. En fond de classement, une pensée pour YM et 120 qui ont fait une belle patrouille en arrivée directe sur la 16 sans avoir tourné le premier point. Deux vaches aujourd'hui, dont une très belle vache du planeur suisse qui n'a pas de remorque.
Attardons-nous un peu sur cette vache. Quand vous partez voler dans un club extérieur, vous avez le choix de mettre le planeur en remorque (comme la Montagne Noire) ou derrière une remorqueur (comme Barcelo). Evidemment le convoyage évite de démonter-remonter, c'est moins fatiguant. D'un autre côté, si dans votreb club vous avez un planeur sans remorque, vous essayez d'éviter les vaches. Vous visez les terrains redécollables. Ca paraît logique.
Et bien apparemment pas à tout le monde. Et voilà Seb et Nounours, sans remorque, posés à côté de Briançon, dans un champ très beau mais non-redécollable. Des dépanneurs de bonne volonté mais pas de remorque. Atterrissage à 16h30, et envie d'un dépannage rapide. Les personnes au courant rient, ils attendront trois heures, c'est la tarif. Il faut dire qu'il a fallu trouver d'autres dépanneurs, et surtout une remorque. Comme à la Montagne Noire on est sympa, on prête la nôtre. On met même Julien en cadeau bonus pour en expliquer les us et coutumes (de la remorque).
Le dépannage se révèle efficace car 1h40 plus tard Julien est revenu. L'AK aussi, et Seb et Nounours et les autres dépanneurs. Et la remorque verte. Ca tombe bien le risotto est à l'heure et en apéro il y a même un arrosage d'Hélène qui trinque à son diplôme: cheese !
Mais il faut savoir pardonner aux équipages de peu d'heures de vol et de peu d'expérience du terrain. Surtout sans remorque.
Le repas italien est fort fameux, et le risotto d'ouverture va très bien avec les pâtes au foie de poulet. On se ressert avec plaisir, et on banzobe enfin les cuistots d'Italie. Ils le méritent.
Il reste encore quelques heures, et les courageux qui ont tenu ont droit à une projection-test des différentes parties du film qui prend belle forme. Les frères Bernage prennent des notes et corrigent dans la foulée. Il reste peu de temps avant la projection en public, mais on est moins en retard que l'année dernière.
Demain, il y a encore moins de vent.
vendredi 28 août 2015
St Crépin - J5 - enfin les premières vaches
Le lendemain de la soirée VVMN, tout le monde se lève plus tard. Une histoire d'hydratation des lobes temporaux, ou un truc comme ça. EN gros ceux qui ont oublié de boire en eau l'équivalent de ce qu'ils ont bu en rhum.
A la Montagne Noire, on se lève plus tôt, c'est qu'il y a du rangement à terminer. De la vaisselle, des remorques, des restes de nourriture, des bobines de câbles. Mais que s'est-il passé hier ? Fallait venir, c'est dommage. A la soirée de lundi, le vol à voile était vieux et rentrait se coucher vers 10h30. Hier à la soirée BM, le vol à voile a tenu facilement jusqu'à minuit passé. Il faut dire que les petits films tournés les années précédentes font toujours leur effet et permettent de prolonger le repas sans servir plus de nourriture. Magie.
Pour le reste, on ne sait pas trop. Enfin si on sait mais ça n'a rien à faire sur ce blog. On a eu les gladiateurs, les montreurs d'ours ce sera pour 2016.
Mais revenons au matin, et au nettoyage. La vaisselle en format industriel est effectuée par trois ou quatre opérateurs lavage, et autant d'opérateurs essuyage. Il y a du tri de couverts aussi.
Mais comme tout le monde met la main à la pâte, ça va vite et on n'y passe pas trop de temps. A l'heure du briefing tout est nickel et rangé. Nous aussi, on peut aller écouter la bonne parole de Bada. De Micro an fait, parce que Bada doit avoir des problèmes d'hydratation aussi.
Pour l'épreuve du jour, il faut faire un AAT de deux heures. Si vous ne savez pas ce qu'est un AAT, lisez l'article d'hier pour récolter de nombreux indices. L'AAT du jour demande de tenter Vars, puis de tenter le Peyron, puis de tenter le Guillaume. A chaque fois on peut tout faire en restant en local. Et on peut aussi tout prolonger. Prolonger Vars pour se vacher à Barcelo en visant la tête de Siguret. Prolonger le Peyron pour se vacher à St Blaise en visant Briançon. Prolonger le Guillaume pour se vacher aux Crots en visant le Dormillouse.
Tout est possible, tout est réalisable. Enfin surtout si on monte. Le départ se apsse bien et ça monte pas mal sur les Eygliers. En revanche à Vars c'est une autre histoire. Les 4 K13 de la Montagne Noire s'y cassent les dents. L'option préférée était de passer le col, l'option retenue est maintenant de mettre le saumon dans le cercle. Même que 66 et NB reprennent le départ tellement le premier était trop bas. NC est tenté mais il voit le voile de cirrus qui avance au nord et il se dit que tourner le Peyron pas trop tard est plus intelligent. Pas con Paul. Nous avons donc en gros deux équipes, Némo et NC, puis 66 et NB. Dans chaque équipe nous avons un triangle performant bergerie-tas de sable-Morgon, et un triangle moins performant bergerie-Peyron-Guillaume. Au Guillaume, Némo rentre dès le point tourné, ce qu'il fait trop bas pour passer l'arrivée. Il doit remonter sur le premier secteur. Le NC revient moins bas mais a le même problème. Pas grave, le premier secteur donne très bien.
Les 4 K13 sont donc rentrés, c'est beau. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Les Crots ont accueilli les deux premières vaches de la semaine : la Hollande et St Crépin. Les plus loin et les plus prêts.
Il est temps de repartir pour le second vol. Paul et Nico, Eric et Loïc, Julien et Thomas. Nous disons adieu à Pédu Steph et Philippe qui ont bien apprécié leur première expérience du K13 alpin. Vraiment bien. Ils reviendront, ça se lit sur leur sourire. Comme il n'y a plus personne à faire voler et qu'Olivier ne veut pas gâcher une place du NB, il embarque Manon. Maman est avertie par téléphone sans avoir le temps de protester et hop, treuillée.
Les seconds vols sont généralement faciles et beaux à St Crépin. Ce soir, c'est vraiment ça. Le 66 a un raté à l'accrochage, mais la pompe suivante le propulse à 3400 ou presque. Apparemment ça ondule.
Dans le CLAM, Eric veut que Loïc pilote. Mais Loïc veut faire des photos. Conflit. Il faut dire que les petits nuages en deux couches permettent de passer dessous, à côté, entre, au dessus... Et le soleil déclinant ajoute des couleurs pas dégueulasses.
Vers 19h30, tout le monde est en haut, il est temps de rassembler les planeurs pour la photo de groupe. Ou les photos de groupe tant qu'on y est. Le NB part en leader, rejoint par le 66 puis par le NC qui met du temps à chercher la patrouille. Le CLAM mitraille par dessus, de côté, par dessous.
Il y a de belles photos pour finir la journée, et des vidéos pour la rétrospective. Pour son second vol en planeur, Manon trouve que c'est plutôt chouette.
Cinq minutes avant l'heure limite légale Bada, ça se bouscule en vent arrière. Et ça se pose à temps pour ranger et foncer à al soirée italienne. A trois et avec tout de même l'aide de Seb et JP, l'Italie organise une bouffe commune et c'est plutôt sympa. Dommage, il sont partis trop discrètement pour avoir droit à leur ban zobé.
A la suite du repas, l'équipe de tournage reprend du service, avec une ou deux pubs, des plans de raccord, une projection test, et une magnifique séance de maquette pour un plan qui manquait. Les effets spéciaux peuvent cocher une case de plus à leurs compétences.
Demain il fait plus chaud mais ça souffle moins. Et ça c'était la météo selon Tom. C'est cadeau.
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