lundi 28 janvier 2019

26/27 janvier 2019 : journée de vol la plus courte !

Samedi, VVMN organisait sa journée de vol la plus courte.
Le matin, au départ de Toulouse, le ciel est dégagé, il fait beau et le vent semble venir du nord. On se dit alors que la journée va être sympa, il y aura sans doute de la pente. Mais après St-Félix, on s’aperçoit qu’une couche nuageuse est plaquée sur la Montagne Noire, le club est dans le brouillard. Alors, pour les plus matinaux, on bricole un peu à l’atelier. Bernard travail sur l’entoilage du K13, tandis que d’autres font quelques ajustements sur le Rallye. Au programme, découpe et pose de la nouvelle moquette et test des casques avants et arrières.



Puis, arrive le repas du midi. Gaby cuisine et on entend dire qu’un miracle va forcément se produire. La légende disait vrai, en quelques minutes à peine, le brouillard se lève. Vite ! Tout le monde fonce au hangar Mistral, on sort le K13 et le Rallye. Julien décolle avec Lise, le plafond n’est pas très haut. Dix minutes plus tard, les aventuriers sont déjà de retour. Ce sera le seul vol de la journée. Les organisateurs n’avaient pas mentis, c’est la journée de vol la plus courte !


Le soir même, on organise un repas pour se réconforter après des heures d’attentes en piste sans pouvoir voler. Au menu, du punch bien sûr suivi de près par une généreuse tartiflette.

Dimanche, le beau temps n’est pas au rendez-vous. On continue alors les travaux dans le chalet et en fin d’après-midi, la première couche de peinture est appliquée. Le changement est déjà frappant, pourtant il reste encore une deuxième couche à mettre. La nouvelle peinture des plaintes et des encadrements de fenêtre suivra rapidement.


lundi 21 janvier 2019

19/20 janvier 2019 : du mouvement à l'atelier!

Les prévisions météo annonçaient un vent du sud pour samedi. Du coup, pas de vol mais une journée entretien organisée par Gaby qui annonce les différentes occupations possibles par un message sur Click’n Glide. Pour motiver les hésitants, Bastien propose de faire à manger : au menu, Lasagnes !
(C'est pour la miniature...) 

Le matin, c’est au chalet que les travaux commencent. On pose des bâches sur le sol, on pose du scotch et on remet un peu d’enduit sur quelques défauts. La peinture ne devrait plus tarder à arriver. La chambre retrouvera donc bientôt  une allure plus accueillante.
Puis, midi arrive et les inscrits pour le repas de Bastien sont là. Mais changement de programme, les lasagnes ont laissé place à une création du chef, les spagettagnes !! Une réussite, s’y on en croit le vide dans le plat (nous n’étions que cinq).

En début d’après-midi, d’autres membres montent au terrain et on peut commencer la pesée du Janus. Les ailes et la profondeur sont dans un premier temps pesées séparément. Ensuite, le planeur est pesé entièrement avec ses deux ailes, la profondeur et la verrière.



Enfin, on emmène le planeur dans le hangar Mistral et on ramène le JO à l’atelier. Pendant ce temps, on mesure les moquettes du Rallye pour les changer prochainement, on pose des soufflets neufs sur les manches et on nettoie entièrement l’extérieur de la bête.


Dans le même temps, Bernard, en tant qu’expert mécanique, s’occupe des ailes du k13, d’une seule main, le tout en regardant le sport sur son téléphone : belle perf !

Enfin, une fois le Rallye remonté, Gaby part en vol tester les casques et les nouveaux instruments. L’air est très calme, la biroute est verticale (vers le bas bien sûr).



Dimanche, le temps est à la pluie. Tout le monde est donc resté chez soi. Vivement le week-end prochain !

mardi 15 janvier 2019

12/13 janvier 2019 : faible pente mais pente quand même !

Samedi, de nombreux membres se sont donnés rendez-vous au terrain car la météo annonce un vent dans le bon sens. Cependant, le plafond ne semble pas très haut. Alors, l’instructeur du jour décolle avec un K13 pour tâter l’ambiance en altitude. Quelques minutes plus tard, nous sommes autorisés au décollage, la pente donne un peu et le plafond est de 650 mètres : juste ce qu’il faut pour un atterrissage en 30. Mais pas de panique, la couche nuageuse est localisée uniquement sur le relief, un peu au sud du terrain. Il est donc facile d’atteindre 850 / 900 mètres en restant au nord de la pente.


Rapidement, le BIJAVE décolle et part rejoindre le K13 suivi de près par le K8 et le K6. Ce dernier arrivera même à faire un aller-retour jusqu’à la chapelle. Pendant ce temps, le K13 et le BIJAVE font deux vols chacun avec changement d’équipage entre les deux.

C’est à ce moment qu’une pause mode s’impose. Pour la tendance automne-hiver 2019, nos deux stylistes vous proposent les tenues adéquates qui feront craquer plus d’un VI.

La collection « place avant » est disponible avec un bas sombre pour lire les instruments en toute sécurité, un sweat à capuche caméléon, coloré avec des pigments proche de la machine à piloter et une cagoule bleu cavok, pour faire croire à l’instructeur qu’il fait beau devant.
Puis, la collection « place arrière »  tire son inspiration des pilotes du grand nord canadien avec un bas en jean, une veste mille-feuille (doudoune sans manche par-dessus une autre doudoune avec manche) et un couvre-chef dont la moumoute peut être placée soit sur la tête, soit aux endroits sensibles…


Enfin, vers 16h00, tous les planeurs repassent rapidement sous la couche car cette dernière se referme rapidement et gagne en superficie vers le nord. Alors, par sécurité,  tous les pilotes retrouvent rapidement le sol.
Dimanche, le vent est toujours dans le bon sens mais le plafond est à 500 mètres aux meilleures heures de la journée. Du coup, pas de vol mais un peu de bricole au chalet : de quoi s’occuper en attendant le retour de meilleures conditions de vol.

jeudi 10 janvier 2019

ONDES...

Samedi 5 Janvier, 16h05, atterrissage du SF25 en piste 12 après un vol de 5h... Qu'est-ce qu'il peut bien y avoir à foutre pendant 5 heures dans un SF25 me direz-vous ??

Pas grand chose à première vue quand on regarde la planche du jour et que l'on s'aperçoit que les vols ont du mal à dépasser les 50'... Alors pourquoi avoir décollé si tôt ? Si on se contente de rester en local, effectivement, pas grand intérêt...
A moins que...

Depuis plusieurs années maintenant, on voit régulièrement les gens du Pic Saint Loup venir se promener jusqu'au Pic de Nore, voire un peu plus à l'ouest vers Carcassonne. Et c'est vrai, dès que le vent de nord-ouest souffle, la pente est très bonne chez nous. Mais il se passe d'autres phénomènes, ondulatoires ceux-là, qui permettent d'atteindre des altitudes Saint-Crépinesques ou Namibiennes.

Depuis mercredi, je suivais l'évolution des prévisions météo et le retour de la Tramontane était annoncé pour le week-end. Un petit vol en Rallye le vendredi en fin d'après-midi me permettait d'aller prospecter vers Mazamet puis le Pic de Nore, entre 1200 et 1500 QNH. La masse d'air zoukait...

Le soir même, j'affinais l'étude de la situation sur le site Aeroweb et sa partie "Prévision maille fine". Cette section donne accès à un nombre très important d'éléments, notamment : vent à 10m/sol, vent aux différentes altitude ( direction et force ) et, ce qui nous intéresse, les vitesses verticales et les zones où l'on peut espérer trouver l'onde.

Alors certes, il faut aller la chercher au moins au Pic de Nore. N'étant pas encore assez familier avec l'onde dans notre région, le SF25 sera l'arme de distraction massive idéale pour commencer à se faire les dents.

Le samedi matin, Jacques m'envoie un message peu après 8h pour me prévenir de la présence de lentilles. Arrivé au terrain vers 10h15, Jacques et Guillaume ont déjà sorti la bête. Il a presque le plein donc une très belle autonomie pour essayer pas mal de choses.

Pic de Nore

Décollage à 11H05 avec Guillaume, cheminement classique sur la pente. L'idée est d'aller d'abord essayer les pentes au sud-ouest de Mazamet puis se diriger vers le Pic de Nore. Le vent devant être orienté au Nord, celles-ci devraient être alimentées et nous permettre de gagner quelques centaines de mètres pour gagner la zone prévue par Aeroweb qui débute légèrement à l'Ouest de Saint-Pons.


Le secteur de Mazamet n'est pas terrible puisque le vent est plutôt du 330 pour une vingtaine de kts. Par contre, ça commence à bouger un peu en arrivant devant le Pic de Nore. On reprend 200 mètres  avant de mettre le cap à 1500 QNH vers Albine le tout en gardant encore un peu de moteur. Arrivés à Labastide-Rouairoux vers 1700, le vario commence à passer largement en positif. On réduit le moteur vers 15-1700 tours pour avoir l'hélice en transparence et être ainsi quasiment en planeur. Le vario se stabilise vers 0,5 m/s mais le plus dur est presque fait. On poursuit un peu vers l'Est et là, c'est gagné. Des varios entre 1 et 2,5 m/s, il est temps de mettre le transpondeur et d’appeler Montpellier Info. Contact rapide, attribution d'un code et tout de suite, nous obtenons une clairance vers le FL95. Compte tenu du vario, on demande 105 ou 115, on obtient directement le 115 puis enfin le 135 une  quinzaine de minutes plus tard. On surfera pendant plus d'une heure jusqu'à 4000 mètres en allant jusqu'à Bédarieux.





 Avec un vent qui a tourné au 030 pour près de 60 km/h, les vitesses sol sont faibles... Le panorama est splendide. On a rapidement vu la Méditerranée et l'Est des Pyrénées, toute la côte depuis Perpignan jusqu'au Mont Saint Clair à Sète puis le Pic Saint-Loup, la plaine de la Camargue, le Ventoux et, vraisemblablement le Mont Blanc... 

Vue sur la Méditerranée...

On essaye d'avancer un peu mais finalement, notre vitesse sol et les performances de la bête nous incitent à renoncer et à faire demi-tour pour aller voir des ressauts matérialisés plus au Sud. Nous repassons par Saint Pons en longeant les lenticulaires et on met le cap au Sud. Sur le retour, rançon de la gloire, les vitesses sol tournent plutôt aux alentours de 170 km/h, ça fait plaisir !! 

Montpellier Info nous libère et nous contactons directement Toulouse Info qui nous limite au FL120. Nous arrivons entre Caunes-Minervois et le Pic de Nore vers 2700 QNH et on retrouve l'onde
en remontant un peu vers le Nord. Varios irréguliers entre 0,5 et 1,5 puis en se décalant encore un peu vers l'Est, on atteint 2,5 m/s par moment. On allait contacter Toulouse quand ils nous appellent pour nous autoriser plus haut. FL145 ? Allez, c'est cadeau !!! 

4561 m, à 6 kms au Sud du Pic de Nore, le lenticulaire est encore loin au-dessus de nous...

Même endroit, même heure mais avec vue vers le Nord

15' après, nous y sommes ( 4561 mètres au GPS ) et on se dit que c'est déjà super pour aujourd'hui !! On va se rentrer tranquillement vers la maison. Toulouse nous autorise à mettre le cap directement vers la Montagne. Sensation bizarre de survoler notre terrain de jeu habituel à plus de 4000 mètres !!

Nord de Carcassonne

De retour vers les Cammazes, les lentilles sont encore là...

Revenu dans des altitudes plus brumeuses, on quitte Toulouse Info ( après les avoir remercié chaleureusement pour leur coopération ). Retour sur la fréquence locale puis on en profite pour faire quelques photos du LS4 JO, du Twin et on prend tranquillement la direction de la vent arrière 12 et c'est l'atterrissage après 5h féerique. 



Pour finir, soyez persuadé que ce vol n'a rien d'exceptionnel. Le SF25 est la machine idéale pour aller prospecter, il suffit juste de suivre les situations propices à ces phénomènes et d'y aller voir. Après, une petite préparation de la carte, la prise des Notams et quelques habits chauds pendant encore quelques mois...

Le site Aeroweb est l'outil parfait pour appréhender ces journées. Il peut rester une incertitude quant aux nuages bas, surtout avec des anticyclones et des QNH à 1035... Mais si on est prêt; la récompense est énormissime...

Enfin, sachez que l'on peut également avoir des phénomènes ondulatoires quand on a du vent d'Autan. Aeroweb peut nous aider à les prévoir. Les décollages en 12 sont possibles avec les K13 et les monoplaces ( ça passe aussi très bien en DG400... ). C'est beaucoup plus technique notamment en raison de l'atterrissage en 12 mais l'alternative d'un départ depuis Revel est réelle. Donc si on a du vent d'Autan en prévision, ce n'est peut-être pas si grave que ça...

Excellente année 2019 à toutes et tous et à bientôt !!!

Frédo & Guillaume. 



mercredi 9 janvier 2019

05/06 janvier 2019 : un premier week-end bien chargé !

La première semaine de janvier est riche en mouvement à l’atelier.

Mercredi, le LS4 voit sa VA se terminer et le planeur retrouve le hangar club dans l’attente de son vol de contrôle. Et comme l’atelier semble tout d’un coup un peu vide, on apporte en vitesse le LS6. Pendant ce temps, les derniers vacanciers profitent de la première pente de l’année qui se déclenche tardivement vers 15h30, après disparition du brouillard. Au final, une bonne heure de vol pour certains. Au chalet, les travaux d’embellissement se poursuivent dans la chambre du fond. Les murs sont poncés, les défauts rebouchés. Maintenant, il faut attendre de recevoir la peinture.


Vendredi, Jacques et Vincent décollent en milieu d’après-midi avec le SF25 pour la suite de la formation TMG. L’équipage prend alors la direction de Bourg-St-Bernard. On me dit dans l’oreillette que l’élève a réalisé quelques tours de pistes solo une fois sur place… Champagne ?


Côté atelier, le LS6 vient de terminer sa VA. On le range ensuite dans sa remorque en attendant son départ vers les ateliers de gelcoatage. On en profite alors pour apporter le LS1 aux mécanos.

Samedi, des promesses de vol de pente viennent grossir les effectifs des inscrits du jour. Mais voilà, le vent n’est pas si bien orienté et la pente déclenche tardivement n’offrant qu’une heure de vol en récompense aux pilotes les plus motivés. Puis, vers 16h00, le SF25 revient après une longue absence. La rédaction de VVMN vous en racontera un peu plus dans le prochain article…



Côté atelier, le LS1 a déjà terminé sa VA, on le ramène donc au hangar club suivi de près par le CLAM. Côté formation, Bastien décroche son examen théorique pour la SPL ! Bravo à lui… re Champagne ?

Dimanche, le club est dans un brouillard givrant.


Pourtant, les membres sont présents en nombre. Est-ce une erreur météo qui les a fait venir ou est-ce la promesse de la traditionnelle galette des rois ? Alors, en attendant le goûter, on bricole à tout va. Pendant que certains prennent des douches en compagnies de verrières de BIJAVE, d’autres vernissent le plan de travail de la cuisine pour le protéger de l’humidité.



Certains font de la soudure et remontent le tableau de bord du NB, d’autres apportent la télé du chalet à l’atelier pour les futurs après-midi biathlon (… et la préservation de la connexion internet).


Puis, on fait découvrir le terrain à Nicolas, un jeune pilote avion qui sera sans doute notre remorqueur pour l’été. Mais, avec le brouillard, il souhaite refaire le tour des pistes avec sa voiture pour tenter de percer les secrets de notre aérodrome si particulier. Il restera bloqué en bas de la 19 mais arrivera à l’heure pour la galette grâce à l’aide de Gaby et son véhicule tout terrain.
Côté atelier, le Rallye arrive pour un changement de pneu. On profite également de la présence de nombreux membres pour démonter le Janus pour sa visite annuelle.



Enfin, la galette des rois vient clore la première semaine de janvier.





Bonne année et bons vols à tous !