La météo n'avait pas inspiré grand monde. Vent nord-ouest entre 10 et 30 km/h, pas de pluie. Sur le planning il y a Jacques, Vincent en double pour du SF, et deux instructeurs en plus au cas où. Henri dans le Midour.
Mais finalement le SF est cloué au sol pour cause de chambre à air à changer. La double en SF est annulée, Jacques n'a plus besoin de venir. Il reste un pilote remorqueur, un breveté, et deux instructeurs sans élève.
Mais finalement le SF est cloué au sol pour cause de chambre à air à changer. La double en SF est annulée, Jacques n'a plus besoin de venir. Il reste un pilote remorqueur, un breveté, et deux instructeurs sans élève.
On est entre nous.
La motivation est là, les pilotes entament leur déjeuner à midi dans la salle para, avec en ligne de mire l'arrivée du remorqueur à 13h. Il faudra être prêts. Le vent souffle raisonnablement, il est frais ce qui confirme la direction adéquate, et des oiseaux se promènent au bon endroit sans battre des ailes.
C'est toujours l'occasion de faire trois vols pour sauter ensuite par dessus l'hiver et revenir en janvier paré pour les décollages voiture.
Hervé sort son K13, dernier vol en validité avant de devoir renouveler le CEN. Vincent s'intéresse à la 2e place dans ledit K13. Olivier se prend à rêver de faire du monoplace, chose rare dans un emploi du temps partagé habituellement entre le K13 et les biplaces du musée. Chance pour tout de monde, le NB est devant, et le JO sortira avec un crabe sans devoir bouger autre chose que les motorisés. Et encore, même pas le Rallye.
Le SF nous rappelle qu'il a besoin d'un coup de gonflette, car la roue est vraiment à plat. Mais tout sort, le température n'est pas trop basse et les gants ne sont pas si obligatoires que ça.
En effectifs minimums, les décollages en piste nord commenceront donc par le LS4 avec son crochet central, suivi du K13 pour qui le décollage aile basse est moins problématique.
En effectifs minimums, les décollages en piste nord commenceront donc par le LS4 avec son crochet central, suivi du K13 pour qui le décollage aile basse est moins problématique.
Le plafond est bas, les remorqués seront courts.
Premier en l'air, le JO largue vers 650m, ça monte un peu jusqu'à 680 et ça plafonne, pas encore au plafond nuageux. Juste derrière le NB fait pareil. Mais le biplace tient moins bien que le plastique, ce qui se solde par 30 et 15 minutes respectivement.
On recommence.
Pour son second vol, le JO largue au même endroit, et monte doucement pour atteindre cette fois la base des nuages. Dourgne semble atteignable, mais les ascendances ont bien faibles et le pilote n'est pas joueur. Demi-tour aux filtres, en balistique.
Le NB se fait monter un peu plus haut dans un trou bleu, puis profite de la descente. Ca descend toujours pus vite que le LS4, et malgré l'avantage en hauteur, le différentiel de temps reste le même avec 40 minutes pour le LS4 contre 20 pour le NB. C'est vraiment un temps à Ka6.
C'est bien dommage que ça ne tienne pas car les couleurs de l'automne sont bien belles, et les pentes de la Montagne Noire valent le passage.
Atterrissages des 2 machines. Olivier refait un très court vol histoire de terminer son tiercé et on range les planeurs. Henri, trouvant ses vols en Midour trop court (désolé), sort le Rallye pour ajouter de l'horamètre à son carnet de vol. Au même moment au musée, le Druide sort le NC pour la même raison. En même temps, un Tecnam de Lasbordes s'annonce en approche pour un touch-n-go. C'est l'affluence, on hésite à remettre en route la tour de contrôle.
Avec la nuit, le trafic diminue puis s'annule. On regonfle la roue du SF qui refuse de remonter la pente sans cela. Il fait à peine nuit et tout le monde peut rentrer chez lui à une heure raisonnable. C'est aussi ça l'hiver.
Dans le bureau, la coupe VVMN est revenue. L'AG approche.