lundi 18 février 2013

Organisationnement

Ca bosse pour préparer la rencontre. Samedi matin, c'était la réunion de lancement. On a fait le tour des actions, on a réparti les tâches, on a essayé de couvrir toutes les choses à faire. Il reste du boulot, mais ça avance.
Samedi après-midi, entre deux vols courts, ça bossait encore, mais c'est plus agréable en extérieur.

Samedi 16 février - soleil

Oh qu'il est doux d'à nouveau sentir la radieuse chaleur se déposer en parcelles ondoyantes sur la peau rosée par les photons d'un soleil de février. Ce samedi à la Montagne, c'était un peu ça. Après une réunion de travail le matin, le déjeuner est pris sur le parvis du hall de montage, au soleil et à une température très agréable.

encore les puls mais déjà les lunettes de soleil

Le vent est nord, ou est, je ne sais plus. En tout cas il n'est ni Autan ni Pente, et les vols ne sont pas prévus sur de grandes durées. Pas de confluence non-plus. Mais il fait beau, il y a des brevetés, des élèves, des instructeurs, un bijave à refaire voler, une passagère, un pilote de remorqueur, deux K13 à échanger entre le hangar et l'atelier. Beau programme.

non ce n'est pas un décollage voiture

En l'air, c'est comme prévu : calme. Du coup le remorqueur fait de beaux vols, les planeurs moyennent au quart d'heure. C'est une belle journée pour des lâchers et nous avons un lâcher terrain pour Pierre, et un lâcher bijave pour Franck. Youplaboum, on n'est pas venus pour rien.

bien sangler la passagère, bien la bâillonner


c'est une belle journée à SF

La journée se termine de jour. A la salle para, on sort les chaises pour une petite bière au soleil. Un peu comme les soirs de juillet, mais avec la fraîcheur en plus. N'empêche, c'est bien agréable.

dimanche 10 février 2013

Limitations VMC en pratique

Ce samedi, il faisait froid. Ah oui, encore. Mais froid genre négatif, avec de l'eau qui gèle et tout. Avec des marres d'eau qui en fait sont de glace et qu'on n'est pas loin de se casser la margoulette dessus en descendant de voiture parce qu'on pensait qu'en fait c'était de l'eau. Genre.

patinoire devant le hall de montage

Heureusement, l'électricité est toujours branchée et du coup la machine à café est fonctionnelle, l'eau des canalisations coule toujours dans la machine qui la chauffe et la transforme en boisson obscure et revigorifiante. Café pour tous, ça réveille et il y en a besoin : ce matin c'est cours théorique sur les espaces aériens.
Après un début sans trop d'énergie, le cours est passé par la toujours très intéressante des espaces de classe A à G (toujours pas de H cette année, espérons que l'Europe y mette son grain de sel) pour finir par des exercices sur la carte, avec force recherche dans le compléments aux cartes aéronautiques et questions sur les pilotes de la R46 qui n'assurent pas l'anticollision, les vilains. Au passage on se rappelle les conditions VMC à la Montagne Noire. Pas de CTR, espace de classe G, donc sous la surface S il faut 1500m de visibilité (ou 30s si on vole en ASH vers Dourgne), être hoors des nuages en vue du sol. C'est intéressant pour l'après-midi.
Cinq minutes de pause, et on enchaîne sur la phraséologie. Les contrôleurs sont nos amis, il faut les aimer aussi. Mais pour qu'eux nous aiment, il faut leur parler corec'. Dont acte, on révise un peu. Révision ponctuée avec un exercice pratique à base du SAV VVMN de l'AG 2009 (ici à 5:51). Qui aurait cru que ça deviendrait un outil pédagogique.
Puis on mange, et on regarde dehors. Le vent prévu plein ouest est maintenant du 290-300 et le pente semble sustenter quelques oiseaux. Le plafond est tout à fait correct et on croirait voir quelques cumulus. N'hésitons plus, volons !
Histoire de ne pas tenter le diable et vu que le vent reste moyen et ouest, on démarre à l'avion. Un K13, un Janus CE, un LS3. Les remorqués sont courts (2', 3', 3'), bon d'accord, on aurait dû prendre la voiture. En l'air ça tient bien, les sommets sont blancs. Il faut toujours froid, mais c'est joli. Au bout d'un moment, on sent quand même qu'un grain se rapproche. En fait de grain, c'est de la neige. La visibilité descend mais reste dans les limites acceptables. On se limite quand même à ne pas trop dépasser la Grande Faille. Dourgne a été fait en début d'après-midi, maintenant il faut rester plus sage.
Le K13 se pose après une grosse heure de leçon sur la symétrie. Le LS3 se pose peut après. On cherche à lancer un départ à la voiture, mais il n'y a soit pas de pilote intéressé, soit pas de conducteur pour la voiture. Tant pis, le K13 repart à l'avion, on ne va pas bouder un temps volable.
Ceci dit le volable ne dure pas trop. La visibilité baisse encore et même bien en dessous du nuage, on commence à chercher les planeurs bla,ncs sur fond blanc. En ce qui concerne le Némo pas de souci, son rouge est toujours aussi visible. Pas de couher de soleil ce soir. On se rentre au chaud, pour une bière ou un thé, et à la prochaine fois.

on a rangé sous la neige

Et pour ceux qui n'ont pas pu venir :

mercredi 6 février 2013


Avez vous déjà pensé à décoller autrement?





Venez tester le décollage voiture... à la Montagne Noire seulement

Affiche

Voici l'affiche du concours :


Bienvenue

Cette année, le club de la Montagne Noire a décidé d'organiser une "première manche" de la rencontre amicale ASK13 qui se déroule traditionnellement à Saint Crépin (qui aura lieu du 24 au 31 aout 2013)

Cette rencontre se déroulera au printemps, du jeudi 16 au lundi 20 mai 2013 (lundi de pentecôte).
Les entrainements et les lâchers terrain pourront avoir lieu à partir du lundi 13 mai.

L'inscription peut se faire par mail auprès de k13.montagne.noire@gmail.com

Compte tenu de la plateforme, nous limiterons le nombre de participants à 12, donc répondez vite !

Pour l'hébergement, ce blog comportera bientôt une page avec toutes les informations nécessaires, si vous êtes pressés, vous trouverez tout ce qu'il vous faut sur le site du syndicat d'initiative de Revel : http://www.auxsourcesducanaldumidi.com



lundi 4 février 2013

2 et 3 février - enfin un weekend de pente

Après la pente en semaine. Après la pente sur une pite enneigée et impraticable. Après plusieurs weekends involables au froid à l'atelier, ce weekend promettait du bon nord-ouest malgré quelques gouttes plus ou moins éparses.
Samedi d'abord. Samedi fut court, vélivolement parlant. La météo avait annoncé de la pluie, il y en a eu. Le matin, au cours théorique, tout le monde a bien révisé les adiabatiques et le Mc Cready. Tout ça pour une mise en pratique intéressante l'après-midi. Première qiestion : la météo permet-elle de voler ? Il y a 30 kts de vent du 290, et les nuages sont bas. Des grains se succèdent toutes les 10 à 20 minutes, on les voit bien venir au loin. Réponse : oui on peut, mais seulement avec instructeur à bord. De toute façon il n'y a que peu de volontaires à se geler au hangar. On attrape un remorqueur qui passe par-là (Christophe, pour ses derniers remorqués avant départ a Congo, bon vent à lui) et on emmène deux K13 en piste 30, avec force éclisse et une bonne tenue des machines à plusieurs.

Un super plafond

Le remorqué est court et ça turbule. Côté plafond, la base des nuages est à 600 mètres. Pour ceux qui étaient là le matin, ça nous fait 3 tranches de 50 mètres chacune. De toute façon on reste tout le temps au dessus de 550 donc gaz, on avance. Evidemment la grande majorité du vol se fait avec la main sur la poignée des AF parce que ça monte partout et que les nuages nous aspirent. Les nuages touchent parfois le sol, l'antenne de la grande faille n'est pas toujours visible. L'autre K13 non-plus d'ailleurs. C'est intéressant mais pas très confortable comme situation, il ne faudrait pas plus de 2 machines en l'air.

Cache-cache à la base des nuages

De toute façon au bout d'un quart d'heure le verdict tombe, tout comme les grosses gouttes du prochain grain : il faut se poser tant que la visibilité le permet encore. Nous rejoignons donc la piste, et rentrons les machines sous la pluie. 15 minutes de vol pour chaque planeur. Le ciel n'est pas très encourageant et d'autres activités nous appellent, c'est la fin de la journée. En tout cas, ça fait plaisir de voler.
Dimanche, la météo annonçait du gris et toujours du nord-ouest. On a eu une très belle journée. Les italiens aussi d'ailleurs mais nous y reviendrons. En fait il ne manquait qu'une voiture pour parfaire l'après-midi. Il est vrai que faire chauffer le midour par cette basse température (9' de chauffe quand même) alors que les remorqués sont très courts, c'est du masochisme et de l'argent bêtement dépensé. Mais pas de voiture en vue, tant pis pour nous et on volera quand même !

Le haut de la pente est encore blanc

Peu de volontaires pour se geler les extrémités, normal c'est dimanche et il y a toujours moins de monde. Steph est dans le midour, Olivier Florian et Jacques prennent chacun un biplace, Pierre et Eric sont en solo. La pente donne bien jusqu'à 1200m et on dirait presque que les nuages aident à passer les derniers mètres. Y aurait-il des thermiques en ce début de février ? Certains grattent la pente pour réveiller les écureuils, d'autres volent en patrouille, paient leurs hommages à la chapelle, vérifient la table d'orientation, cherchent à faire fonctionner cette &%$£#! de radio, remettent les gaz, décrochent... Il faut décoller vite parce qu'à 16h on perd le remorqueur qui va regarder le match au chalet et au chaud. Heureusement de la-haut, même frigorifiés, on capte le score. Première annonce à 13-12 pour la France. Seconde et dernière annonce à 23-18 pour l'Italie. Arg. Mais d'en haut, le soleil est au couchant et ça vaut le coup d'oeil. Ca fait plaisir de revoir ce beau panorama de ses plus belles teintes fauve.

Des nuages presque thermiques

Au passage, notons la présence aujourd'hui d'un pilote de Longmynd (l'aérodrome anglais où l'APPARAT a gagngé la médaille de bronze l'été dernier). Emyr est en France pour le travail depuis quelques semaines. Il avait visité le musée mais était également motivé pour voler sur notre aérodrome, puisque sa configuraryion est très proche de son terrain d'origine. Aujourd'hui, avec une météo dont il a plus l'habitude que nous, il a pu profiter de 3h40 de K13 avec Olivier. La pente ici est moins forte, mais elle s'étend sur plus de distance et nul doute qu'Emyr a été charmé par notre aérodrome, sa pente, ses randonneurs, ses écureuils et bien sûr ses présidents.

Un Anglais en visite