La soirée italienne a fait des victimes sur les foies et les colons. Tout le monde se sent un peu plus lourd ce matin. Ca tombe bien, pour transiter c'est mieux. Sauf qu'aujourd'hui c'est surtout monter qui sera le problème. AU briefing, Bada annonce une météo comme avant mais pas mieux. En gros, moins de vent et plus de chaleur. Donc moins de brise, moins de pente. Mais plus de sueur, plus de thermiques.
Le matin commence par un petit tournage en piste avec le 66. Un bon mélange sur 3 thèmes à base de forces de l'ordre et de l'espace. Des effets spéciaux encore, des costumes, des acteurs et même une actrice. Ca commence fort.
En studio, le montage commence à prendre une forme finale. Il est temps de commencer le sous-titrage. Il est temps aussi de penser au repas du midi. A base de restes et du chou qui a servi au film, Juju nous concocte une belle salade chou-pomme-raisin qui fait plaisir.
En piste, il fait chaud. Plus chaud qu'hier ? Oui. L'absence de brise n'aide pas. Vraiment pas.
Lors des décollage, on voit bien que les K13 se tankent en bas. Certains se re-posent, même à contre-QFU parfois. Mais ça repart. Les déçus qui troquent l'Amiral contre Hélène n'ont pas bien vu qu'à la fin des treuillées ça monte finalement bien en bout de premier secteur. L'accrochage se fait bien, c'est après que ça coince.
Le plafond plafonne vers 2200 . C'est joli mais c'est près du sol, et surtout pour St Crépin c'est très bas. Pour partir vers Vars, Fouran ou le Peyron il manque encore 200 pour être confort. D'ailleurs le premier point est vers le nord. Un grand nord, vers lequel les experts météo nous conseillent d'avancer car les autres points seront pires.
Le CLAM grimpe en plusieurs fois mais il est là-haut plus vite. Il part, rate le premier point et revient. Et c'est tout mais à la fin il aura des kilomètres en plus, c'est la magie du scoring. Le NB et le 66 partent aussi, pas haut. Le 66 vraiment pas haut. Il met l'aile dans le point et repart. Le NB reprend le départ, puis va au point mais pas assez, revient, remonte et tourne derrière Argentière. Le NC s'en sort nettement mieux car lui il accroche au Peyron. Magnanime, il indique même où est la pompe mais ça ne servira pas aux autres planeurs de la Montagne Noire.
Le 66 tourne les autres points du bout de l'aile, le NB aussi. A la fin la distance est la même mais le 66 est meilleur en temps. Le NC, parti plus tard a une vitesse sur circuit bien meilleure. Malheureusement, il tente un dernier coup de bluff sur le dernier point qui ne paie pas : le retour se fait en finale directe sur la piste de St Crépin. Suffisamment pour la piste mais pas assez pour raccrocher faire le point final au fort. Le circuit n'est donc pas bouclé, ah ben merdoum.
Au score, NB talonne 66 dans la grosse moitié qui a tourné. En fond de classement, une pensée pour YM et 120 qui ont fait une belle patrouille en arrivée directe sur la 16 sans avoir tourné le premier point. Deux vaches aujourd'hui, dont une très belle vache du planeur suisse qui n'a pas de remorque.
Attardons-nous un peu sur cette vache. Quand vous partez voler dans un club extérieur, vous avez le choix de mettre le planeur en remorque (comme la Montagne Noire) ou derrière une remorqueur (comme Barcelo). Evidemment le convoyage évite de démonter-remonter, c'est moins fatiguant. D'un autre côté, si dans votreb club vous avez un planeur sans remorque, vous essayez d'éviter les vaches. Vous visez les terrains redécollables. Ca paraît logique.
Et bien apparemment pas à tout le monde. Et voilà Seb et Nounours, sans remorque, posés à côté de Briançon, dans un champ très beau mais non-redécollable. Des dépanneurs de bonne volonté mais pas de remorque. Atterrissage à 16h30, et envie d'un dépannage rapide. Les personnes au courant rient, ils attendront trois heures, c'est la tarif. Il faut dire qu'il a fallu trouver d'autres dépanneurs, et surtout une remorque. Comme à la Montagne Noire on est sympa, on prête la nôtre. On met même Julien en cadeau bonus pour en expliquer les us et coutumes (de la remorque).
Le dépannage se révèle efficace car 1h40 plus tard Julien est revenu. L'AK aussi, et Seb et Nounours et les autres dépanneurs. Et la remorque verte. Ca tombe bien le risotto est à l'heure et en apéro il y a même un arrosage d'Hélène qui trinque à son diplôme: cheese !
Mais il faut savoir pardonner aux équipages de peu d'heures de vol et de peu d'expérience du terrain. Surtout sans remorque.
Le repas italien est fort fameux, et le risotto d'ouverture va très bien avec les pâtes au foie de poulet. On se ressert avec plaisir, et on banzobe enfin les cuistots d'Italie. Ils le méritent.
Il reste encore quelques heures, et les courageux qui ont tenu ont droit à une projection-test des différentes parties du film qui prend belle forme. Les frères Bernage prennent des notes et corrigent dans la foulée. Il reste peu de temps avant la projection en public, mais on est moins en retard que l'année dernière.
Demain, il y a encore moins de vent.
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