lundi 24 septembre 2018

Samedi 22 et dimanche 23 septembre 2018 : Voilà l’automne mais doucement



La météo nous indiquait de la pente pour ce week, du beau temps et des températures estivales en plus. 

Et bien on a tout eu, mais en petite quantité. 

Ce samedi, il y a beaucoup d’activité de prévue, tout d’abord avec les VI du CE d’Airbus Defense and Space, mine de rien ça fait un petit paquet de vols. Et puis les prévisions ont fait venir les gens, sans compter sur la soirée de Septembre : la fête des vendanges qui aura lieu le soir. 







Bref. On a encore besoin de tous les biplaces ! Ça tourne beaucoup, en particulier les jeunes lachers qui se préparent au brevet. Niveau météo, certains prétendent être montés à 1500m en traversant la couche d’inversion. Ce qui est sûr c’est que ce n’était pas fameux mais pas horrible non plus. Ça tient et vers 18h30 - 19h les thermiques laissent enfin la place à de la pente. Pas exceptionnel mais ça faisait longtemps. L’occasion rêvée pour une première sortie du LS3a F-CESL nouvellement banalisé au club. 




Comme prévu on a eu un magnifique coucher de soleil, saison aidant, le rayon vert a été observé d’en l'air. 






Ce soir pas de punch à l’apéro, soirée exclusivement vin, avec des bons petits vins du caviste pour l’occasion et pour accompagner les cotes de bœufs maturées nappées d'une béarnaise maison. Miam ! 



Le tout se termine par la diffusion du film de St Crépin 2018. Patience il sera cette semaine en ligne !


Il faut aussi dire qu'il y a eu aussi pas mal de travail du côté de l’atelier : le SF est en très courte finale, le power up a eu lieu et le Rallye est en fin de 100h, il arrivera trop tard pour aider le Midour sur les innombrables décollages. 







Le lendemain la météo est assez identique. Un peu moins de VI, un peu moins de vols, mais quand même ! 

Il fallait attendre le Lundi en fait : aujourd’hui les conditions sont meilleures et quelques chanceux en profitent. 

On espère maintenant que ça continue jusqu’au week end prochain ! 

jeudi 20 septembre 2018

Samedi 15 septembre 2018 : voile et thermique pur



Déjà la rentrée, bientôt l’automne, mais c’est connu, dans la région toulousaine l’été ne laisse pas sa place facilement. On a souvent des beaux jours en septembre avec cumulus et tout ce qu’il faut. Il y en a eu dans la semaine, beaucoup espère qu’ils reviendront ce week end. C’était sans compter sur le voile. 

Il y avait du monde ce samedi, beaucoup de double, beaucoup de VI, beaucoup de lachers, donc beaucoup de vols à prévoir. Le voile ne motivant pas spécialement, la journée a commencé plutôt molement, sans grande motivation. Il y avait déjà 3 planeurs à remonter, 2 LS3 (le GC qui est maintenant banalisé et celui de Flo qui voulait faire un petit vol) et 1 ASH30 (tout de suite il y avait moins de monde), un vol d’essai à faire, un ou deux regonflages de pneu, bref ça a pris du temps. C’est donc plus vers 14h 14h30 que les premiers décollages ont eu lieu.





Le LS3 GC a rejoint le hangar
Les conditions météos ? Pas géniales. Du thermique pur sous voile, avec 1400 m de plaf pour les plus patients. Mais ça a quand même permis de bien voler, avec pas mal de vols. Il a même fallu faire la double en bijave : les K13 étaient tous pris par les différents VI et emports pax. 

On a profité des conditions calmes pour faire quelques lachers : André en Astir et Alain en K8, bravo à eux ! 



Ça s’arrose !

mercredi 5 septembre 2018

ETE 2018 épisode 8

Dimanche 26 : cumulus et thermiques purs
Pour ce dernier dimanche d'août, il y en a pour tous les goûts. Sans K13, la résistance s'organise en plastique. Florian B officie à l'instruction et la météo permet de varier les plaisir.


Notons le vol de Dimitri en LS6, 295 Km dont plus de 150km en thermiques purs pour rentrer au bercail. Demi-tour à 5 Km de Fumel aéro, thermiques purs à 10 Km du demi-tour, et avec le contournement de la TMA de toulouse ça donne bien 150 Km de thermique. 
Chapeau !

Vendredi 31 : vent fort et cumulus
Un petit groupe s'est retrouvé au terrain, avec de bonnes conditions de vol.  Jean-Michel prend le ZT, Florian S. le JO, Christophe le TT, Jean-Claude l'AH, et Christelle ... la planche et la piste faute de planeur.
La météo offre 1950 m de plafond avec des varios allant parfois jusqu'à +5m/s !
Claire au remorquage, et c'est parti !  De beaux vols pour Jean-Michel vers Gaillac et Mazamet, Jean-Claude et Philippe vers Bourg et du grand local pour le reste des participants à cette belle journée. Tous entre 3h et un peu plus de 4h de vol.

Désolés, contrairement à Saint-Crépin, pas de punch, pas de côtes de bœuf, ... On est obligés de continuer à lester les planeurs comme on peut (Dimitri avec de l'eau, d'autres avec du sable ou du plomb ... ;-)).

Samedi 1er : du vent, du ciel  bleu (des cumulus pour qui savait aller les chercher loin) et de la pente en fin de journée
Encore une belle journée et 2000 mètres de plafond avec notamment un circuit original de Dimitri qui est allé tourner Puivert et St Girons au départ de la montagne Noire. Le sud est souvent une contrée inexplorée, mais c'est pourtant atteignable.


Il faudra nous raconter ça lors d'un cours théorique l'hiver prochain.

Florian B. officie en double sur le Twin avec Christelle (premiers vol en Twin!), André et Philippe. Jacques s'occupe des VIs avec le Janus.
Un invité surprise de marque s'aligne en piste Nord en milieu d'après-midi : le 904 est de retour ! Au programme un vol de contrôle. Les écureuils ont donc pu l'admirer en vol de pente en fin de journée.

Le TT et même le Ka8 ont eux ont aussi profité de l'après-midi.
Retour de l'Astir dans le hangar, prêt à revoler (mais personne n'a osé...).

Dimanche 2 : vols et planeurs miniatures
Le Rallye entre en visite, ne laissant que le Midour. De toute façon les conditions sont moyennes. Le 904 emporte quelques passagers, et Seb s'essaie aussi aux conditions du jour. Mais les vols tournent autour de 20 minutes seulement.
Sur la piste nord, les grands modèles réduits enchaînent les remorqués et les vols comme tous les ans sur ce weekend.

La journée se termine avec le retour des K13 du stage de St Crépin, et leur remontage pour pouvoir voler dès le lendemain.

dimanche 2 septembre 2018

St Crépin - 7e épreuve, et on rentre

Pour ce dernier jour, les ingénieurs de Météo France nous ont concocté un gradient de vent très intéressant, avec des variations nord-sur du plus bel effet.
Premier indice au réveil (il est 9h30), les planeurs alignés en piste 16 sont dos à l'axe de décollage. C'est louche. Après renseignement, ils sont en effet positionnés ainsi parce que vers 13h, quand la brise se lèvera, elle ressemblera plutôt au vent du nord. Ca sent la transhumance. Notons au passage qu'à ce petit jeu de changement de piste, ceux qui se sont alignés en premier se verront alignés à la fin en seuil 34. Il paraît que Challes s'est levé à 6h pour décoller en premier, pas de chance.
A la Montagne Noire, on ne sait pas trop ce que sont ces conditions du nord. On se souvient en revanche que l'année dernière, il y avait eu un samedi comme ça et en gros : Juju avait accroché au treuil parce c'est Micro qui tenait les commandes, Gaby s'était fait bananer avec Bada aux commandes, les remorqués étaient logs et bas, ais à la fin il y avait de l'onde.
Ceci dit dur de généraliser avec une seule journée comme référence. On verra bien, et en attendant on mange des ravioles, pendant que Gaby et Frédo voient comment finaliser le lâcher treuil de Luc avec le bon DTO (non vous ne voulez pas que je vous explique, ou sinon je vous sors gessasso). C'est assez pénible et en plus à la fin ils n'ont plus de ravioles. Double peine.
D'ailleurs l'année dernière, les ravioles et la transhumance étaient égalemen le même jour. Coïncidence ? Vous pouvez réviser ici : https://vvmn-news.blogspot.com/2017/09/st-crepin-6e-epreuve-et-fin.html
Pour le premier décollage à 13h, on oublie : il faut transhumer. A St Crépin, la transhumance consiste à déplacer une trentaine de planeurs de type K13 de leurs encrages en piste 16, vers la piste 34. La piste en dur qui est empruntée pour l'occasion fait 845 mètres de long, auxquels il faut rajouter un peu d'herbe aux deux bout. Un peu moins d'un kilomètre donc. Au soleil de 13h, et souvent à deux personnes maximum par machine dont la masse à vide approche les 300 Kg. Heureusement que ça roule presque bien.

Pendant ce temps dans le ciel, la caméra du drone filme ce drôle de ballet. Et au dessus, le vent change encore d'avis. Oui, à peine tous les planeurs alignés en 34, et le treuil déplacé, il nous faut repartir en 16. J'aime le vol à voile.

Finalement ça décolle, et c'est YD qui s'élance en premier au treuil, motivé. Juste derrière, Moscatel et le CILS, puis tous les autres. Et des remorqués en parallèle, dont Némo qui préfère un décollage tumultueux pas trop tard qu'une bonne treuillée 30 minutes plus tard.
En l'air, on retrouve des conditions presque normales, et une épreuve originale où le départ, l'arrivée ainsi que les centres des deux points de virage ne font qu'un : la Roche de Rame. Le point d'arrivée sur un champ vachable, comme un appel que Micro déjoue en rappelant que l'altitude de sécurité à cet endroit ne permet pas forcément de rentrer.

L'AAT fait 60 Km au maximum, et en 26 minutes (temps mini) cela fait une vitesse moyenne de 139 Km/h, ce qui correspond à la VA de l'ASK13. Comme un rappel pour les trop rapides qui oublient que ce n'est pas laminaire et que les pointes à 190 mettent à mal les longerons. L'arc jaune ça vous dit quelque chose ?
Mais ça monte, ça avance, et les pilotes tentent différentes stratégies dans différents axes dont des vallées inexplorées ou le saumon du K13 n'a jamais mis la roue. Ou alors quand on n'y connaît rien, on monte à la tête d'Amont et on revient au Fort de Montdauphin, ça marche aussi. Ce ne sont finalement que 26 minutes. Départ vers 3500 pour les plus hauts, il y a de beaux rotors.

Atterrissage demandé pour 18h pour la Montagne Noire, il faut démonter les planeurs. Du coup pas de second vol car les décollages ont commencé tard. Seule Emmanuelle a droit à quelques 50 minutes qui dépassent l'horaire, mais il est vrai que le RK n'a pas besoin d'être démonté car il reste sur place.

5 planeurs en un peu plus de deux heures, pas mal. On fait bien attention à remplir l'inventaire du D-2066 qui nous quittera sur le retour, à St Auban : il est vendu. Mais il nous aura (très) bien servi à St Crépin comme au club, merci Chantal et François !

Ce soir c'est la soirée de clôture, et c'est St Crépin qui organise. Apéro au vin chaud, repas, on repasse le film de jeudi avec des images en plus, de la transhumance. Le monteur a bien bossé et il nous a même ajouté un générique de fin et un making-of, qui manquaient jeudi.

Animation théâtre avec un Cyrano qui nous déclame joliment quelques pages du texte d'Edmond Rostand. Un petit peu trop long malheureusement pour le public non averti mais une bonne idée à la base. L'installation dans le hangar planeur permet d'avoir un peu plus chaud que lors de la soirée de jeudi, et c'est bienvenu. Il y a du monde.

Un peu plus tard, un live d'ADT, le groupe de rap planeuriste indépendant, en léger playback. De la musique confidentielle en provenance du sud ouest, difficile à décrire, il fallait être sur place.

Et il y a la remise des prix; Après plusieurs imprécisions de calcul dans l'épreuve du jour, je propose de ne pas publier le classement précis. Au classement général, l'important est de noter qu'il y a un beau tir groupé des 4 outsiders de la Montagne Noire en milieu de tableau, avec très probablement le NC au tête de liste (même si le classement officiel ne le montre pas), une très belle perfo de Tom pour sa première participation en Commandant de bord.

Plus haut, les circuiteurs aguerris comme Frédo et JulienP dans Némo en 9e position, et surtout... le 66, Juju et ses copilotes en seconde place ! Une place de mieux que l'année dernière, amis des Alpes planquez vous en 2019. Surtout que Juju retrouvera son NC favori très probablement.

Sur la podium, le VZ de Ménestrel en tête et le CILS en troisième place en habitué du podium. Personne n'a démérité, on s'est bien amusé, et on encourage nos amis allemands qui ont eu un peu de casse a tout réparer pour revenir l'année prochaine. Bitte kommen sie zurück nächste Jahre. En plus Julien Pain va nous brancher les japonais (qui ont envoyé un haïku pour la rencontre), et en plus de la Hollande et de indétrônables italiens ça sera de plus en plus international.

En fin de repas, tous ceux qui ont de la route vont se coucher, Bada sort pour ne rien voir, et la Montagne Noire met la musique plus fort pour fêter la performance. On a même fait un paquito devant les yeux toujours médusés des Alpins qui ne savent sûrement pas ce qu'est une féria. Il y a eu quelques téméraires à se lancer sur la chenille mais finalement peu. Et on peut aussi profiter du trophée de façon un peu plus pratique que juste posé sur une étagère.

Nuit.
Départ à 8h pour les premiers le dimanche. La grande salle à ranger, les cubis de vin à récupérer, et pour le fromage c'est cadeau. Il ne supportera pas le voyage.
Après quelques arrêts à St Auban, à Montpellier ou dans des fast-foods pour la pause de midi, loin des spectacles culinaires de la semaine et de notre cuistot préféré.

Les 3 K13 rescapés arrivent à la maison vers 16h30, et deux heures plus tard tout est remonté et prêt à voler pour le lendemain. Un peu de paperasserie avec les carnets de route, quelques poignées de main et c'est le retour vers Toulouse pour tout le monde. Demain il y a école.

Mais parions que plusieurs regarderont poste de travail avec interrogation, cherchant la poignée jaune et le variomètre. Ca va manquer.
En conclusion il faut évidemment remercier beaucoup de monde pour cette semaine, dont le club pour le NB et le NC, Frédo pour Némo, François et Chantal pour le 66, et Gaby pour avoir déniché le RK et l'ER. Bravo à tous les participants (volants ou non) pour l'ambiance de folie qui a dominé ce stage, et en particulier à Juju, chef d'orchestre incontournable sur tous les fronts à la fois.

samedi 1 septembre 2018

St Crépin - 6e épreuve

Ce vendredi, le temps est indécis.

Et puis hier l'épreuviste a été optimiste alors aujourd'hui il se calme un peu. Ca devrait monter, peut-être même de l'onde. Mais le circuit n'est pas bien grand et ça devrait aller vite. Pour rire, il y a un Pacman au dernier virage.


Au départ, ça monte bien et jusqu'à en dessous de 3000. Quelques efforts en plus et on passe 3000, voire bien plus pour d'autres, j'ai vu un Némo à 3800. Ensuite on avance, Argentière, Chateauroux  puis retour direct vers La Roche de Rame. Et enfin le Pacman et l'arrivée. Le problème du Pacman c'est qu'il était plus compliqué à entrer dans les calculateurs de vol, du coup certains ne l'ont pas et ils ne savent pas où virer. NC a donc fait le tour complet du point au lieu de juste toucher, et paf 3 minutes en plus sur l'épreuve. Dommage.

Les outsiders de la Montagne Noire tournent autour d'une heure, et c'est quand mêle Tom qui fait le mieux malgré ses 3 minutes bêtement perdues. Luc tourne sa première épreuve à St Crépin en commandant de bord ce qui est en soit une belle performance. Et tout devant, les frères Bernage se permettent gentiment de friser les moustaches des moustachus en s'adjugeant une très belle première place à l'épreuve du jour ! Le classement général voit le 66 remonter d'une place pour arriver second, un beau tir groupé à 4 en milieu de classement et Némo est 7e.


Après l'épreuve, on aurait vu Franck sur les crêtes de Vars. En rando, il avait prévenu. NB et RK sont allés voir, il y a eu des photos.



Les seconds vols partent, mais ils ont commencé tôt alors ils se posent tôt aussi. Le coucher de soleil est pourtant sympa, comme toujours.

Le soir, après les pâtes bolo du dîner, il est temps d'aller prendre un verre au camping qui fait une soirée avec orchestre. Et c'est Lise qui met l'ambiance en prenant la main sur le clavier, le micro, et en chantant du Greenday avec les deux autres musiciens. La classe.

Ce matin, il y a du mouvement. Après un petit déjeuner, il est déjà temps de se cacher quand Bada cherche à déplacer des tables et un rand écran vers la salle de la soirée de clôture.

Pour la mise en piste, des soupçons de vent de nord rendant l'alignement inhabituel. On réfléchit à installer le treuil et l'Amiral à la Roche de Rame.