samedi 21 juin - l'Autan des cerises

La température élevée n'arrête pas le vélivole estival. Pour la fête de l'été, il fait chaud. Il fait bleu. Il fait aussi, et malheureusement c'est ce qui tiendra lieu de résumé de la journée, il fait aussi Autan.

Entre 5 et 10 km/h, rien de rédhibitoire mais quand même c'est pénible. Les bonnes météo par temps d'Autan, c'est rare. D'ailleurs c'est vrai dans toute la région. En venant de Toulouse et pour ceux qui passent à côté de Bourg St Bernard, c'est-a-dire ceux qui se perdent, il y avait moyen d'observer des planeurs en spirale basse. Si un jour vous volez à Graulhet, vous verrez que l'Autan n'y fait pas non-plus de miracle.

Il est possible de voler, certes, ne le nions pas. Un bon tour de piste en 03 main droite ou une approche en base directe 12 de type Autan, tant de façon de découvrir le terrain autrement. Quant à rester en l'air, misère.

Heureusement, le sol apporte son lot d'occupations toutes plus motivantes les unes que les autres. Démonter un Janus. Vérifier l'éclairage du J5 en vue de son contrôle technique. Faire la vaisselle oubliée par les convives du midi.

Mais, et c'est là que ça devient intéressant, il y a aussi le cerisier. Les heureux vélivoles du weekend dernier avaient de la pente et des cerises pas assez mûres. Nous avons de l'Autan et des cerises rouges à point. Maigre consolation, mais consolation tout de même.

Chacun y va de sa technique de cueillette. Grimpe dans l'arbre, escabeau, bras tendu. Non pas les trois en même temps merci.

Cueillette une par une, par grappe, par branche. A la fin les bas à punch se remplissent bien et même en en mangeant au fur et à mesure, il en reste largement pour que chacun puisse repartir chez lui avec un bon kilo. Mention spéciale pour ceux qui attendaient à l'apéro lors de le cueillette, et qui ont quand même profité des fruits.

La semaine prochaine c'est le jour le plus long, il y a aura peut-être des fruits dans l'apéro. Et sinon parce que vous l'attendiez tous...

14-15 juin : Gros Week end

Ce week end c’est FUMANT et FUMANT, dixit François qui a fait sa prévis du mardi un peu tard. Ça tombe bien le grand week end dernier était autan, mais vraiment autan. D’ailleurs l’absence de bonne journée de vol commençait à bien se sentir sur l’egroup, ou comment arriver à s’embrouiller sur une histoire d’ouverture du club de Jacca.

Bref le beau temps arrive, il est même déjà là depuis plusieurs jours et les gens de la semaine en ont un peu profité, tant mieux pour eux !

Samedi, beaucoup de gens inscrits sur l’agenda et une soirée : apéro pour les 2000h de Julien suivi d’une soirée à thème : côte de bœuf !

Les courses pour la soirée se font le matin, on mange vite fait au soleil et direction la piste, un peu tard, mais on a appris après que finalement ce n’était pas si établi avant… Les cumulus sont déjà là et le plafond aussi : 1800 m qui deviendra très vite 2000m, juste en dessous du FL65 pour ne pas être trop dégouté, des +4 sous les cumulus, et du vent de nord-ouest. 

Bon d’accord le vent est fort, que la 30 en service, les gens qui partent sur la campagne avance pas trop vite face au vent. Et le soir, de la pente et de la restitution, on a donc pu faire le coucher de soleil sur la pente.

Et donc comme je disais, beaucoup de monde, tous les planeurs du club en l’air, 2 K13 enchainent la double et les VI, 2 K13, le twin et le bijave en solo, tous les plastiques sur la campagne, y compris le Janus en instruction, bref grosse activité. Au final 26 personnes différentes auront volé, pour un total de presque 70h. Ça donne un petit goût de Jour le plus long avant l’heure !

Et en plus on a fait le plein pour les arrosages futurs : Eric Chêne et Christophe Berterottiere ont fait leur 5h et accessoirement le gain de 1000, Christophe de Martel a fait son vol d’1h. Qui arrose le week end prochain ?

A noté que la moyenne d’âge de la piste a dû pas mal diminuer avec la présence de 6 enfants de moins de 6 ans !

La relève ça se prévoit tôt ! 

Bon par contre on a dû commencer la soirée tard : quand on se pose à 22h faut pas espérer se mettre direct les pieds sous la table. C’est donc au soleil couché et dans la fumée de barbecue qu’a commencé l’apéro, pas de rayons vert mais du punch, normal ou fruits rouges et de la vodka 13 et une trentaine de personnes pour fêter dignement les 2000h de Julien. Ensuite il a bien fallu passer à table, avec une entrée qui fait continuer l’apéro : stand pan con tomate, faites votre entrée vous-même. Ça a pas mal contribué à la diminution du volume du punch et l’augmentation du volume sonore. 

Ensuite, vers minuit, est arrivée sa majesté la côte de bœuf, excellente, avec ses patates à la crème et sa salade. Dû à quelques désistements après la date buttoir, on avait droit à une part plus que raisonnable par personne, certains en ont mangé d’ailleurs plus que de raison ! Ensuite le dessert et les quelques fruits sont arrivés, une bouteille de macération de l’amiral aussi. Le niveau sonore a augmenté, et on a dansé, fait des courses de tréteaux et on s’est couché vers 4h du mat pour les plus vaillants. Normal quoi.

Le lendemain matin, pas mal de monde reprend la route de Toulouse préférant peindre des plafonds sans y monter pour certains. On mange les reste et hop en piste, mine de rien ça a l’air pas mal fumant aussi aujourd’hui. Jacques Ricard vole avec Philippe, l’unique doublard de la journée en K13, Julien emmène Paul et Paul en Janus (l’un après l’autre), les monos partent sur la campagne, le VC préfère se poser à Bourg. Car oui il y a de belles dégueulantes, ça monte bien, mais ça descend bien aussi, et le vent est un peu plus fort que la veille, réduisant considérablement les finesses. Pour couronner le tout, le temps se gâte au nord du Tarn mais reste bon en local, les monos dans le nord réussissent à rentrer. Au final on a aussi bien volé, on se pose un peu plus tout, c’est pas le tout mais on est attendu à la maison. Bon en fait pas tous, Maxime reste satellisé en K13 : il n’arrivait pas à descendre.

Au final on a eu droit à un beau week end avec beaucoup d’activité, une soirée bien sympa : on en redemande !

Dimanche 2 juin - que faire de tout ce beau temps ?

Des cumulus, du vent de nord ouest, du ciel bleu, du soleil. On a fait pire comme météo. Fort heureusement, on ajoute à cela un pilote remorqueur et son avion, un ou deux instructeurs prêts à en découdre, des biplaces avec une prévol faite.

Arrivé un peu à la bourre, Julien avait envoyé un message pour nous rassurer et dire qu'il pourrait prendre les élèves sans problème. Les élèves ? En fait d'élèves, il n'y a qu'Erick pour un petit tour de K13. Et puis c'est tout. Le calme plat, le silence.

Heureusement à côté, il y a des brevetés, et les cumulus envoient immédiatement les 2 LS1, le pégase et le LS4 sur la campagne. 2 K13 partent en mutuelle, le K8 se dégourdit les ailes. Et Julien, au sol, se demande comment il va occuper son après-midi avec cette pénurie d'élèves. C'est que ça n'arrive jamais. L'instructeur vélivole bien éduqué reste toujours sur ses gardes, mais l'évidence force l'observation immédiate : l'absence d'élève n'offre plus grand chose au menu. Dans le Mistral, il n'y a plus de monoplace. Que faire ?

C'est alors que l'œil avisé de l'instructeur aguerri se tourne vers la piste 30 d'où décolle, de toute la force de son moteur en ligne, le NC859S de l'APPARAT. A son bord, Henri et quelques dizaines de chevaux qui emportent à faible allure un Slingsby T21 fort heureux de cette vitesse apaisée. Le musée vole. Et cela donne des idées ! Plutôt que de voler en solo sur un des nombreux K13 disponibles, le choix peut se porter sur la Fauvette. Et hop, une fauvette en piste. Une fauvette nettoyée. Une fauvette en l'air.

Le T21 fera trois vols, la fauvette un seul, le NC 3 remorqués et 2 vols de loisir.

A côté les monoplaces du club ont bien parcouru la campagne, et ils sont tous rentrés sans encombre. Notons que le castrais est venu, malgré son absorption de larmes en grandes quantité la veille au soir.