dimanche 19 février 2023

Dimanche 19 février - perdus dans le Lauragais

Ca aurait pu être une dimanche comme un autre. Même, ça aurait pu être comme un samedi, comme la veille, comme un jour d'hiver banal, sympathique mais vain.

Tout avait commencé normalement. Sandwich au briefing, identification des trous de sangliers aux abords des pistes, cumulus faibles mais accrochables, couche d'inversion proche mais survolable. Huit pilotes sur le terrain. Trois biplaces, un remorqueur, et comme quand c'est fumant au bout d'un moment il ne reste au sol que le golféto-planchiste. Avec sa doudoune grise et son ASH blanc.

Ca aurait pu se terminer à 18h par un petit apéro venant remercier ces quelques vols, plus ou moins hauts, plus ou moins longs, dans une lumière claire et chaude comme seul un début d'année froid et sec peut l'offrir.


Mais c'était sans compter sur les événements.

18h01, les vols sont finis depuis un moment, la serrure du bureau tourne docilement et la porte nouvellement consolidée sous supervision d'Alain se referme sur une journée de vol bien agréable. Dans le Oui-Luc express, van taupe en direction de la ville rose, le commandant de bord entre la destination. Immédiatement ses craintes se confirment. Ca bouche à St Félix. Déjà une demi-heure auparavant, un SMS avait prévenu d'un accrochage dans la montée avant le feu. L'oracle avait vu juste, et les cinq occupants du véhicule ne peuvent que se rendre à l'évidence. Il va falloir visiter le Lauragais.

Comme quoi un ralentissement de moins d'un kilomètre peut mener des hommes et des femmes sur les chemins tortueux de l'aventure inattendue. Quelques véhicules de métal à vitesse réduite seront ici les précurseurs d'émotions pour des êtres faits de chair et de sang. Ami Luc il est temps de se faire à l'idée, un détour est inévitable.

Heureusement le début du trajet se fait sur la trajectoire habituelle. Les conversations se font plus rares. L'anticipation de ce virage à droite, hors de toute départementale connue, résonne dans les esprits du Volkswagen qui ne ralentit pourtant pas, résigné.

D624 vers Revel, puis à gauche sur la D622. Jusqu'ici tout va bien on est en goudron connu. Mais après seulement deux kilomètres, la voix du GPS nous ordonne de sortir de zone de confort pour emprunter la D43. Virage à gauche, petit cahot au passage d'un bitume roulant à un bitume paysan. Nous y sommes.


Dans le van, on entend les cœurs battre, les respirations sont plus mesurées, plus haletantes. Guillaume tente de détendre l'atmosphère avec une blague sur les cordes de remorquage mais personne ne rit. Pourtant elle était drôle. Mais qui peut rire quand son palpitant est à 145 battements par minute.

On passe Cadenac. La lumière qui descend pose une ombre inquiétante sur ce petit village d'habitude paisible. D'habitude ? Qui peut vraiment dire que ce village existait déjà hier ? Les volets fermés de la plupart des bâtiments font penser à une ville fantôme. Mais ce n'est vraiment pas le moment de penser à cela. Encore plusieurs kilomètres pour se sortir de ce traquenard.

Après Cadenac, c'est le désert. Des arbres, des champs, peu d'habitations. Aucun être vivant de l'ordre des hominidés. Luc jette discrètement un regard sur la jauge de carburant. Cela devrait être bon.

Quelques centaines de mètres plus tard, le véhicule qui nous précède vire à droite au carrefour. La vue est dégagée, il semble bien que ce soit la direction la plus opportune pour rejoindre St Félix. Mais dans les lueurs dorées de cette fin de dimanche, qui peut encore savoir quelle est la bonne direction. Le point de vue est nouveau, la perspective semble trompeuse, sommes nous bien sûr que ce clocher est bien celui de la Collégiale ?


Ca monte. Ca tourne. La route serpente et se plaît parfois a dessiner de quasi-demi-tours. La distance augmente sans demander notre consentement. Les arbres se rapprochent des bords de la route à droite et une bordure rocheuse se forme à gauche. Si u véhicule vient en face, nous ne pourrons sûrement pas l'éviter. Notre proche fin, perdus dans le Lauragais le long de la désormais D67, nous apparaît comme une évidence. L'heure dorée chère aux photographes sera notre baiser divin. Dans un cercueil taupe écrasés en contrebat dans un champ qui semblait pourtant vachable. Etait-ce notre destin ?

Apaisés et prêt à en finir, nous apercevons alors au bout de la montée le feu de St Félix. L'autre. Celui qui vient de la gauche quand on revient vers Toulouse. Ce périple n'a duré que quelques minutes mais nous avons vieilli de plus que ça.

Le Lauragais nous laisse un goût doux amer. Nous reviendrons.

vendredi 17 février 2023

Samedi 10 février : Entretien





Le vent d'autan s’est invité pour un petit moment dans la région, on en profite donc pour avancer sur l’entretien des machines !
Déjà le week end dernier, il y avait eu pas mal de manutention : l’atelier était rempli de machines à réviser.


Histoire de motiver les gens, Julien a trouvé le bon appât : un bon repas du midi. Pour ce samedi, c’est joue de porc à la provençal au menu.
Ça mort à l’hameçon, et une grosse équipe se forme autour de Julien et Gaby : Aurélie le matin, Tanguy, François H, Milena et Christophe, Seb et Valérie, Luc, Bastien, Franck et Seb. On a même eu la visite de Jean-Claude Vidal.


Il y en a pour tout le monde et pour tous les gouts : du nettoyage, du graissage, de la peinture, des changements de pneu, de l’electronique, de la manutention…

Du coup ça avance bien niveau VA. On finit le Ka8, on le remonte et on le pèse, on fait la visite du LS6, on avance bien celle du LS1, avec même un changement de pneu.








On fait des retouches de peintures sur le K13 NC, au soleil couchant.



Henri, Luc, François et Bastien se chargent de l’électronique : réparation du Pioupiou, notre girouette électronique, changement de place de l’antenne FLARM du LS6, mise à jour des FLARM et des varios électriques et même réparation de la balance électronique pour la pesée des planeurs.


Après rapatriement des machines remontées au hangar, on ramène avant la nuit le rallye qui commence sa visite 6 mois / 50 heures.



L’entretien avance bien, mais il reste encore un peu de boulot avant les beaux jours. Certaines rumeurs parlent aussi de l’arrivée imminente d’un nouveau planeur… Mais Seb sait des trucs !








vendredi 10 février 2023

Samedi 4 février 2023 : Entretien, balistique et burgers



Ce samedi la météo parait superbe. Du ciel bleu ! Certains se demandent même s’il n’y aurait pas de la pente ! En plus une soirée burger est prévue le soir : l’affluence sera à son comble.

Le rendez-vous est fixé tôt au terrain : il y a un peu de manutention à faire côté atelier. On remonte le LS4 JO, on démonte le LS6 RT et le LS1 HC.
Pendant ce temps en piste une autre activité bat son plein : il faut reboucher des trous de sanglier !
Après un rapide repas du midi, il est temps de mettre le cap vers la piste. Aujourd’hui il y a une très forte activité instruction remorquage.
Tout d’abord, Michel doit se familiariser avec le Midour. Sous les conseils de Jean Claude, il fait quelques tours de piste avec la machine. C’est au tour de Mathieu de passer en double pour un lâcher Midour et enfin Antony, un nouveau membre (bienvenue !) se fait lâcher terrain sur le Rallye.




Derrière tout ça il faut bien des planeurs ! Après le vol de contrôle du LS4 JO, la double bat son plein avec le Twin et 2 K13. Et les conditions dans tout ça ? La pente n’existe pas vraiment, le vent faible permet juste de ralentir la chute et de tenir presque 30 minutes. C’est déjà ça.




L’entretien continue également en parallèle avec la mise à jour des FLARMs.

Profitez des belles photos de Florian H :







Le soleil commence déjà à descendre, il est temps de ranger les machines et de mettre le cap vers la salle para pour la soirée. Ce soir c’est Burger !



Les cuisiniers sont déjà à la tache quand commence l'apéro.
Visiblement les Burger sont bien garnis, mention spéciale pour le Babel Burger. Vous avez la référence ? Non ce n’est pas du Babybel ni Belmondo ! Un peu de culture !

Babel Burger, ici en vue de coupe

Babel Burger, ici vue d'artiste (Bruegel l'Ancien), à ne pas confondre avec le Bagel Burger


Non la confiture de mûre ne va pas dans les burger !

Et le dimanche dans tout ça ? Et bien la couche de nuage a rapidement tué beaucoup d’espoir….