dimanche 31 mai 2020

Reprise !



Ça y est on peut revoler, enfin ça fait plus d’une semaine. Mais avant de reprendre les vols il a fallu tout préparer : couper l’herbe qui en a profité pour pousser, nettoyer les planeurs et les préparer et mettre en place les consignes spécifiques à la vie post confinement.
Dès le dimanche 17 mai les vols ont repris, en solo. Ça tombe bien le week-end sécurité du 14 mars a permis de nombreux vols de contrôle.
En ce week end du 23 24 mai, c’est la grosse reprise pour bon nombre de membres, la météo est moins bonne que la veille mais bon, on fait avec. Le samedi : c’est de la pente, pas fabuleuse, mais qui tient. Le dimanche c’est du thermique, plus pur qu’autre chose, pas top mais qui tient
Cela n’empêche pas de bien voler, d’avoir un lâcher : Rémi sur LS1. Au final chose rare, c’est surtout les plastiques qui volent, et longtemps, plusieurs a plus de 5h.
Bref ça fait plaisir de revoler !

Quelques photos en prime

Samedi :




Dimanche :






vendredi 29 mai 2020

Vendredi 29 Mai 2020 : Ballade sur les Pyrénées pour certains, beaux vols pour tout le monde






Vendredi 29 Mai, les inscrits sont nombreux pour la période, malgré un léger vent d’autant annoncé. 
Et oui, une très bonne météo est annoncée sur la montagne noire avec de la confluence et de bonnes conditions sur la plaines et les Pyrénées Françaises (cela tombe bien la frontière Espagnole est toujours fermée et la limite des 100km est toujours applicable).
 
Comme annoncé lors de la journée sécurité du 14 mars 2020, ce vendredi fait partie des quelques journées du printemps qui permettent de rallier et de voler dans les Pyrenées au départ de la Montagne noire et en toute sécurité (local aéro).
 
Guillaume, François Hersen et Florian ont fait des allers et retours entre la confluence, la plaine et le piedmont (et les montagnes des Pyrenées pour l’ASH).


 
Frédéric a bien exploité le coussin anti escarres avec 4h de Ka6
Eric a fait de la campagne en local de la montagne et oui plus de 2000m de plafond ça aide.
 
Certains visent les Pyrénées et se sont relocalisé chez Gaby, plus au sud pour le départ. Fredo (en DG400), Dimitri (en LS6) et Gaby (dans son K6) en ont profité pour explorer les paysages Pyrénéens et faire de très belles balades.

Voici quelques photos prise par Dimitri depuis le LS6 qui a tourné le Carlit et Luchon. Frédo a fait sensiblement la même chose et Gaby a fait Carlit - la Montagne Noire en K6.
 
 
Dent d'Orlu

Vallée de La Llagonne au soleil au loin

Zone du Carlit

Dégagement vers Pamier

Dégagement vers St Girons

le Valier

Le retour vers la montagne le long de la frontière


Et voici le lien vers la visualisation 3D du vol du LS6 en local aéro (si le paysage reste en pixel et que vous voulez le voir, il faut ralentir la lecture ou mettre quelques secondes en pause) : 

Bref de bien jolis vols ! En tout cas cette journée a aussi permis de rajouter des apéros à la (longue) liste de ceux qui doivent en faire :
 
- Le retour de Dimitri a été compromis par l’heure tardive, l’arrivée de l’autan et le refus du contrôle de Toulouse de gérer un VFR en classe C, dommage mais du coup le LS6 a été mis à l’abri chez Gaby pour la nuit. Bon après ça ne compte pas vraiment...
 
- En revanche, Florian a été surpris par l’arrivée rapide de l’autan au niveau du terrain. Cela s’est fini sans encombre dans un champ en bas de la montagne.





vendredi 22 mai 2020

Vendredi 22 mai - confluence

"Il ne faut pas confondre confluence et affluence de confinés." Ainsi parlait Zarathoustrainfixe du haut de sa Montagne Noire.
Ce vendredi de semaine a un petit air de weekend, ou de pont. Les essais vélivoles de la veille n'ont pas été fumants. on aurait aperçu une pompe le temps d'un tiers d'heure à la Grande Faille au meilleur de la journée. En tout cas Rémi n'a pas fait 5 heures, c'est un signe.
Ce vendredi, le vent varie du faible au nul, on essaie de chercher l'Autan mais même pas. Il fait chaud. Dans click'n'glide, un pilote remorqueur et 5 pilotes dont le responsable-des-vols-et-des-mesures-COVID. Ca va être calme.
Arrivé à midi pour manger sur place, Olivier a juste le temps d'aller en piste saluer l'équipage de l'ASH qui part voir si ça marche. Les cumulus en direction du Pic de Nore ne sont pas très éloignés, mais ils ne sont pas très beaux non-plus. Il faudrait peut-être attendre mais ce n'est pas en attendant qu'on fait des kilomètres. Décollage du motorisé, c'est l'heure du casse-croûte à l'ombre de la tour.

Arrivée de Nico, remorqueur du jour et ancien locataire du chalet durant l'été 2019. Il n'a pas fait de Rallye depuis, et vu la foule du jour il aura le temps de faire un petit solo pour se dégourdir les plumes en fer.
Le vent est toujours nul, les inscrits click'n'glide ont disparu, l'après-midi s'annonce tristoune. Les cumuls sont toujours là, ce serait dommage de les bouder et de toute façon ça fait 2 mois qu'on n'a pas volé. Avec la chaleur, le Janus ne décollera pas de la piste Nord aile basse. Il faudrait l'emmener en piste 30.... Olivier préfère prendre le LS1. Léger, maniable, adapté à la météo du jour. On sort donc le Rallye.... ah non. Les portes ne s'ouvrent pas. Certaines grincent un peu, c'est normal, mais l'une d'entre elles émet un non négatif de refus énergique. Il faudra prendre l'échelle et dévisser la tige qui dépasse en effet beaucoup trop pour passer. Comment cela passait-il hier ? Mystère. Il faut bien un moment à partir duquel ce qui coinçait un peu se met à bloquer. C'est aujourd'hui.

La tige dévissée pour gagner de la place, on peut ouvrir les portes. 15h30, comme le temps passe.
Il faut ensuite ouvrir le planeur, désinfecter, éteindre la radio qui était allumée sûrement depuis la veille, changer la batterie, faire la prévol. Nico est parti en Rallye, le LS1 est à l'ombre, pas de stress. Et puis c'est la reprise, on prend le temps.

Le décollage aile basse passe sans souci. Le cap sur la carrière la plus proche, rien, virage à gauche pour prendre un peu de hauteur puis on prend la direction du cumulus confluencieux le plus proche. 
16 centièmes, 1600 m et 8 Km du terrain. Tout ça pour un cumulus foireux. Mais le suivant est plus joli et largement accessible. En plus ça monte, ouf. Pour ce vol, la confluence est adjugée à 11 Km du terrain.
Le décollage c'est bon, maintenant voyons l'aire de jeu. Avec un QNH à 1023 hPa, le FL65 est au dessus de 2000 mètres. Le plafond nuageux reste en dessous, pas besoin de surveiller plus que ça. Habitant dans la Haute-Garonne, Olivier sort maintenant du département et doit donc respecter la règle des 100 Km au domicile. le Pic de Nore est dans le cercle, cela en fait un point de virage tout à fait adapté aux conditions du jour. C'est bon, on peut y aller !

Les pompes du jour sont bonnes, quoique parfois capricieuses et irrégulières. Le plafond à 1850 et la rue de nuages permettent d'avancer en assurant le grand local.
Premier aller vers le point. Au bout d'un moment un nuage barre le passage et demande de descendre. Pas envie, le LS1 fait demi-tour. On s'échauffe.
Second départ, cette fois l'intention est de bien faire le tour du nuage antipathique pur atteindre le point. Ca marche bien à l'aller, et au retour, et évidement ça se gâte après le point de virage. Les pompes sont moins belles. A la radio, l'ASH se pose à la Montagne. Les cumulus sont en pause café sûrement. Premier nuage, pas grand chose, 2e, 3e... le LS1 tire bien ses 30 de finesse mais ce n'est pas drôle. Et puis finalement, la bonne pompe qui permet de reprendre la route sereinement. Sur ce 2e trajet, de la pompe de départ à l'arrivée cela fait un aller-retour de 66 bornes, à 80 Km/h de moyenne. C'était plus facile dans Condor.

L'ASH est allé tourner un peu plus loin. St Affrique. Quelques points bas pour confirmer que ce n'était pas la meilleure confluence qu'on ait vu, et de nombreux vautours.

2 vautours sur cette photo

Conseil de lecture du jour de Chantal "Vie et Destin", de Vassili Grossman.