mardi 26 juin 2012

Dimanche 24 juin - encore des lâchers

Le lendemain du jour le plus, c'est souvent le réveil le plus long. Vous avez sans doute lu les péripéties du samedi soir, ou si ce n'est pas le cas je suis sûr qu'un article sur le sujet ne va pas tarder.
Dimanche matin donc, en me réveillant je vis que la chalet était toujours en place, et le plafond était en haut contrairement à la veille où la gravité chère à ce bon Isaac semblait vouloir entamer la leçon sur l'autorotation.
Mais ce matin, ça allait.
Informations prises, il n'était pas loin de 11h. Le soleil et Nico étaient levés depuis un moment. L'un était en train de paresser, l'autre était parti faire un footing matinal autant que salvateur. La vaisselle de la veille n'ayant pas disparue, nous nous mîmes (Marceau) à nettoyer la salle para qui bizarement avait été laissée peu rangée. C'est bizarre cette faculté qu'on les vélivoles à aller se coucher sans ranger.

Le roi du balai

Entre la vaisselle et un peu de café, il fut vite question du repas de midi. Adrien et Paul allèrent acheter de la saucisse, des pâtes et des tomates. Chantal et François arrivèrent avec des lentilles et de la saucisse. Et pendant que la table se mettoit et que le barbecue s'allumoit, notre nouveau remorqueur s'installait dans le Midour pour un peu de mania midinale. Vrouam vrouam faisait-il, alors que nous essayions de conserver le calme de la Montagne, d'habitude peu perturbé à cette heure peu avancée du dimanche.

Midour en descente, parce qu'il fait faim

Repas pris et après avoir été rejoints par Christophe et son instructeur avion du jour, nous refîmes la vaisselle et nous nous rendîmes zen piste.

Vous ne trouvez pas que Nico boit beaucoup d'eau ?

Avec des thermiques purs et peu d'élèves, la précipitation n'était pas au rendez-vous. Pour ma part ce fut de la double avec Christelle, avec formation instructeur pour moi, formation piste 12 pour elle. Tant de choses à apprendre de part et d'autre. Dans le Midour, Christophe faisait son premier remorqué sur notre terrain et au manche de notre remorqueur, dans des conditions un peu turbulentes histoire de corser l'exercice. Mais on sentait déjà l'âme et le talent du cowboy apte à dompter la bête et ses 180 cv.
Il nous largua bien dans une pompe, ainsi que les différents planeurs qui suivirent. Un peu de K13 en solo, et K8, et Twin en biplace. Plus tard dans la journée, ce furent 3 VIs qui firent un agréable vol, puis un relâcher plastique pour Alexis et un lâcher K8 pour Julien. Avec le lâcher Midour de Christophe (ah oui tiens, il est tout seul maintenant dans l'avion ça monte mieux), la journée fut belle avec même des soupçons de pente à la fin qui nous firent regretter qu'il était dimanche soir et que l'appel du doux foyer se faisait sentir. Je ne fais ici que paraphraser les nombreux "je vais me faire engueuler" qui fleurirent à ce moment.

Christophe (alias DZN), l'homme qui a pouvoir de vie ou de mort sur votre compte en banque cet été

Le doute traîne cependant. Quand nous quittâmes le terrain il était déjà 20h30 passées. Christophe, Julien et Adrien avaient décidé de rester sur place pour le dîner. Si jamais ils ont décidé de se boire un coup pour fêter l'évènement, ça pourrait être un arrosage en weekend et sans bière. Et ce serait petit.

lundi 25 juin 2012

Le Jour Le Plus Long 2012 : Samedi 23 juin


 Et oui la semaine a été calme au terrain, et pour cause, tout le monde ou presque est en stage : une grosse douzaine au Causse Mejean, mais aussi quelques un à la Cerdagne. Seul François a essayé et réussi à voler vendredi, mais étant seul au terrain, il a laissé son planeur dehors.

De longues tergiversations avaient eu lieu pour savoir si nous reportions ou pas le Jour le plus long à une date ultérieure à cause des retours de stages. Et finalement nous nous sommes dit, même s'il est reporté rien nous empêche d'en faire 2 ! Et ce qui est pris n'est plus à prendre !

Nous voilà donc Samedi, jour de retour de vacances pour les stagiaires et date la plus propice à utiliser le nom de "Jour le plus long". Par contre, pas de décollage aux aurores cette année, mais une journée habituelle avec une grosse soirée le soir pour fêter l'été qui est bel et bien arrivé !

Après les courses et un repas au chalet, il est temps de faire un peu de muscu : il faut remonter les planeurs qui viennent d'arriver : Janus, K13, Pégase et LS4, et de partir voler !

Et finalement une bonne surprise : ce thermique pur cachent de bien beaux thermiques et un plafond à 1300 m, bref de quoi s'amuser ! ça tombe bien on a envie de voler !


 L'APPARAT est aussi de la partie avec le Nord 2000 en entrainement et le slingsby.
 
 

La fin de journée laisse un peu de place à de la restitution, mais pas haut par contre : plafond de la pente à 600m... De quoi admirer les sapins !



 Mais il est temps de se poser et d'aller préparer le repas du soir et de finaliser le punch ! Et du coup de commencer le punch...


 Punch artistique

Pendant ce temps, les derniers mordus décollent à 22h pour voir le soleil se coucher sur la plaine lauragaise...

 
"D-2078 l'apéro est servi !"

Nous les avons (presque) attendu pour commencer !


Mais il est bientôt temps de passer à table, on a faim !
En entrée, Melon et jambon de pays, le tout suivi de saucisse du lauragais, de magret de canard au miel et des traditionnelles patates crème ciboulette ! Vint ensuite le fromage et les fruits du marché.

Il faut ensuite faire place rase en bout de table : nous avons des cardinaux à introniser !

A commencer par Christophe, notre nouveau remorqueur :

 2 secondes avant la faute...

 Le popotier reremplit, sous haute surveillance

 
Notre nouveau remorqueur c'est bien battu, mais ça n'a pas été suffisant... il lui reste 2 mois pour apprendre !
 
 Il est donc temps de passer à un nouvel impétrant : Nicolas Dubié

 Echec...

 ... Et debriefing

Mais en vain, nouvel échec de la soirée, après plus de 6 tentatives on a arrête de compter, mais lui aussi : 3 doigts c'était trop !

Pour relever le niveau, nous avions Adrien, un pilote avion de passage (si ça c'est pas moche, honte au recalés !) mais aussi Julien Pain, qui prenant son courage à deux pains, euh mains, a réussi non sans difficulté l'épreuve. Félicitation !

 Un pain cardinal


C'est sur cette victoire sur la vie que la session cardinal s'est terminée, la soirée pouvant reprendre ses droits jusqu'à... pfff déjà???? Allez demain c'est autan. Ou pas...

lundi 18 juin 2012

Dimanche 17 Juin : Bis repetita



Pas de miracle ce dimanche... Même si des cumulus étaient là, le vent d 'autan aussi...
Quelques machines ont quand même bravé les 5 kt d'autan pour galérer vertical terrain dans de faible vario sous de faible plafond, tout en supportant les "c'est comment chez vous? ici il y a 32 - 37 de plaf sur les crêtes" de Gaby, en stage avec l'AH à la Cerdagne.
Tandis que l'ASH et le libelle tournaient tel des vautours au dessus d'une carcasse, bientot rejoint par le NB avec Pierre; au sol c'était encore activité remorque avec Chewb et Julien sur la remorque bijave et toujours l'APPARAT sur la remorque Nord 2000. Bref le même programme que la veille...
Ah non j'oubliais, on a rangé le chalet pour acceuillir notre remorqueur de l'été !
En espérant un week end prochain plus propice au vol à voile...

dimanche 17 juin 2012

16 juin - remorques et stage vent d'Autan

Selon les gens interrogés, ce samedi devait être un ilôt de Nord Ouest dans une mer d'Autan, ou juste de l'Autan.

La manche à air est faiblement sud-est

Du coup plusieurs bricoleurs aguerris avaient décidé d'occuper leur temps de façon utile en bricolant des remorques. Et il y avait de quoi faire.
En partance pour Chanet, la remorque de la Fauvette aurait dû partir la veille au soir, mais en panne de lumières elle était toujours immobilisée devant le musée en ce beau samedi matin. Le conducteur de la rutilante automobile qui devait tracter ladite remorque n'ayant pas un outil dans sa belle auto, c'est ballot. Suite à quelques achats impromptus et à diverses réparations de fortune, la Fauvette pu enfin prendre la route, mais après le repas de midi évidemment.
Ce fut ensuite la tour de la remorque du Nord 2000 de passer sur le grill. Ajustage de chariots, fixation de... fixations. Trouage, vissage, taraudage, grognage, toutes ces activités servirent à avancer un peu plus en direction d'unee remorque qu'on dirait une vraie.
A VVMN, les remorques ne furent pas oubliées non-plus. Après avoir sorti la première remorque de K13 découverte (la verte), Nico et Christophe retrouvèrent la seconde, grise avec des supports rouges. Rien de bien important à faire dessus, mais ils firent une petite liste avec de la moquette, des attaches et un capuchon de feu arrière. Un rond.

Echauffement du midour. Aujourd'hui : saut de haie

Et pendant tout ce temps, le tournevis à la main et l'attelage de remorque dans l'autre, ces vélivoles dans l'âme regardeint la manche à air en se demandant si ça pouvait voler. Vers 17h, décision fut prise de tenter le coup. La manche à air était retombée et on pouvait estimer un 5kts des familles, celui qui dit qu'en 30 avec le midour ça doit passer.

Décollage en 30 obligatoire

En plus, plusieurs brevetés ou pas étaient présents qui souhaitaient faire ou refaire une 12-par-vent-d'Autan, exercice finalement plus rare qu'une 30-par-nord-ouest. Le 0242 (pardon, le CMNB) fut sorti et préparé, aligné en 30, et attaché au midour. Après 3 pilotes et 4 vols aux décollages plus longs que d'habitude (on les voit bien les arbres hein ?), l'exercice souhaité eu lieu sans heurt car sans turbulence. Quant aux tentatives d'accrochage, elles se révélèrent un échec. A peine un petit maintien en l'air dans un timide zéro mais même lui ne dura pas. Du coup nettoyage, rangeage, bièrage. Et retour au bricolage de remorque pour certains.

jeudi 14 juin 2012

80 ans de la Montagne Noire

Maintenant on sait pourquoi Aérorétromobile a lieu tous les 2 ans, les années impaires. C'est pour laisser de la place tous les 10 ans, années paires, pour faire une fête anniversaire à notre centre de vol-à-voile préféré.
Mais ça ne s'improvise pas une fête des 80 ans. Il faut y penser plusieurs mois à l'avance, il faut répartir les activités, nommer des responsables de commissions, préparer le budget, les invités, les activités, les locaux.
Ou pas.

La stèle et l'Eole, prêts à recevoir les honneurs

Parce qu'on peut aussi faire comme chez nous, on se donne un vague fil conducteur et advienne que pourra. Si, quand même, reconnaissons que le boulot fait à la cantine par Bernard (obturation des fenêtres, remise en état du circuit d'eau) a demandé du temps et de l'énergie. Mais le reste... La liste des invités : un fichier partagé sur internet. La liste des courses : 2 ou 3 messages électroniques dans la semaine qui a précédé l'évènement. De toute façon cette journée n'est finalement qu'une journée avec des vols, un peu plus de monde sur le terrain, et un gros barbec' le soir. Et ça on sait faire.
Mais je caricature évidemment.

Edelweiss, Espadon, Slingsby, parmi d'autres

Les derniers préparatifs et les premiers invités sont arrivés le vendredi. Pierrelatte débarquait en force avec 3 pilotes et 2 planeurs dont un espadon. Le chalet est déjà très occupé et la journée du lendemain s'annonce chargée mais presqu'organisée.
Le samedi justement, on commence par du nettoyage, la sortie des planeurs du musée, un montage de 901 pour le plaisir, des courses, du nettoyage d'ailes, la sortie des planeurs de VVMN, et déjà quelques décollages pour des lâchers plateforme.

Nettoyage des machines

Pendant ce temps à la cantine, les premières courses faites la veille sont en phase de transformation en forme de taboulé, de tian, de punch. Des fruits et des légumes, que du diététique.

Brassage du punch à l'ancienne


Cuisson des gésiers pour le soir

A l'heure de la commémoration des 80 ans autour de la stèle, d'aucun seront étonnés d'entendre la sirène d'antan résonner de trois coups. Tiens donc, un truc d'époque qui fonctionne encore dans la cantine. Et sans révision, ni intervention quelconque d'un mécano. Dingue.
Après le discours de Bernard, des représentants municipaux, un ban zobé est lancé dans la plus pure tradition locale. On sait honorer les héros comme il se doit. Et afin de les honorer mieux encore, c'est l'heure de l'apéro.

Discours


Gerbe


Ban zobé

Celui-ci a lieu dans le hall de montage, et il donne un peu de répit aux cantiniers pour terminer les assiettes et la préparation du repas de midi. Enfin quand on dit repas, c'est pour le vocabulaire. Ce n'est finalement qu'une collation, qui prend la forme luxueuse d'une assiette en plastique fournie de rôti de porc, de taboulé et de chips. Il y a quand même un dessert et du vin. C'est juste pour ne pas faire de sandwichs, mais le niveau de service est comparable. D'ailleurs le prix va avec, et ceux qui ont râlé parce qu'ils n'ont pas de fromage sont invités à chercher ce qu'ils auraient eu n'importe où ailleurs pour la même somme.
A peine la vaisselle jetable jetée, tout le monde prend la direction de la tour, pour admirer ou participer aux décollages. Presque tout VVMN est en l'air, ainsi que des planeurs externes (espadon, libelle, edelweiss), certains de l'APPARAT et jusqu'à 3 remorqueurs avec le Midour, le DR de François et le NC qui sera acclamé par la foule lors de ses passages pour larguer le câble de remorquage.
Il y a des VIs, il y a des emports de passagers, il y a du solo, il y a de l'instruction. Les conditions ne sont pas très bonnes mais une petite pente suffit à tenir pour enchaîner des tours d'au moins une demi-heure, ce qui est très bien pour une journée comme celle-ci.
Mais la fin de journée approche, avec les échéances qui vont avec. Il faut lancer les barbecues pour avoir des braises. Il faut penser à rentrer les planeurs avant la nuit, dont l'Eole à raccrocher au plafond. Et puis surtout, il y a match. Et là, miracle, il se met à pleuvoir. Belle est l'harmonie entre les besoins naturels de la terre, les besoins terrestres du ventre, les besoins historiques du musée et les besoins culturels des amoureux du ballon ovale. Il pleut, on abrège les vols. Tout le monde se pose, tout se range, tousles acteurs vaquent à leurs occupations.
Peu avant la pluie, à la cantine, la conférence de Thérèse, fille d'Eric Nessler, sur son défunt papa, a commencé à l'ombre des volets de carton de la grande salle. Rétro-projecteur, ordinateur portable, films et photographies d'époque. La conférence est documentée, elle est vivante et participative entre la conférencière et son attentif auditoire.
Le match la conférence et le rangement terminés, il est possible de passer à la soirée, qui commence comme il se doit par... APÉRO !
Le punch est bon, il est frais, il est normal ou fruits rouges. Il est accompagné de pistaches ou autres chipsasses. Mais tout le monde se fiche bien du solide, et on sent bien le volume sonore augmenter au fur et à mesure que le volume des gamelles baisse.


Apéro en extérieur

En cuisine, les petites mais expertes mains en mettent une dernière à la préparation des plats. Ce soir c'est fête, et le menu est affiché depuis le midi pour allécher les convives. Les gésiers se mélangent au foie gras, sur lit de verdure juste balsamicié.

Le menu du soir

A l'heure dite, tout le monde se met à table et c'est la ronde des plats. On enchaîne sans heurt et sans cri. Le repas se passe, des groupes se forment ou se reforment, après quelques jours ou quelques années.

80 personnes à table

En animation de fond, on projette des films vélivoles de 1936 à 2011, avec des machines et des pilotes différents, ais les mêmes forces aérodynamiques et les mêmes sourires. La soirée se terminera sur une recherche en vain d'un impétrant au Cardinal Paf, et sur la descente victorieuse de deux bouteilles elles-mêmes descendantes de l'historique Pippermint. On aime l'histoire à la Montagne Noire. A 4 heures du matin les derniers vont se coucher. C'était une bonne soirée je crois. Et comme le proposait un grand penseur français : "Tiens si on s'donnait rendez-vous dans 10 ans...".

On ferme !

Et pour les remerciements :
  • Merci à ceux qui sont venus dès tôt pour aider
  • Merci aux anciens stagiaires d'être revenus toujours aussi passionnés
  • Merci aux enfants pour avoir ramené la moyenne d'âge à un niveau normal
  • Merci à la pluie d'être arrivée à point
  • Merci à Toulon d'arrêter de pousser en mêlée après 80 minutes
  • Merci aux convives qui ont mis une joyeuse ambiance dans la cantine
  • Pas merci à ceux qui se sont inscrits et qui ne sont pas venus
  • Merci à Bernard d'avoir ban-zobé les cuistots
  • Merci à Florence d'avoir laissé du chocolat aux autres.
  • Merci à ceux qui ont géré la piste tout l'après-midi sans voler
  • Merci à Thérèse pour nous avoir conté la vie d'un vélivole à une époque difficile
  • Pas merci à la SNCF pour voir maintes fois reporté l'arrivée de Thérèse
  • Merci à ceux qui sont restés tout le dimanche pour ranger.

mercredi 6 juin 2012

Mardi 5 juin - des petites bulles

Après un lundi avec des cumulus, des thermiques et de la pente, il fallait compenser par un mardi pourri. En fait pas complètement car il faisait soleil. Mais un mardi à touristes ou à pilotes d'avion. En fait, un mardi avec une météo de pilote de planeur. Oubliez le vol à voile, aujourd'hui c'est mania et puis c'est tout. De toute façon on le sentait venir : très belle vue sur les Pyrénées, la couche d'inversion franchie en remorqué dès 800 m, que des signes négatifs.

L'optimisme intarissable du vélivole

Pour preuve, Jean-Claude embarque dans le LS4, Polo prend le Pégase et c'est parti ! En l'air, la météo était digne de Cambronne. Des varios montant difficilement à 0,5 m/s, et encore en se battant dans des bulles. Pour les deux élèves instructeurs, c'est jour de mania également : virage engagé et autorotation. Et même un petit retour au sol pour la forme et parce que de toute façon le vol à voile n'est pas au programme.
En remorqué vers une altitude suffisante pour débuter les autorotations, je me disais justement que c'était une belle journée à lâcher. Ah ben justement me répondit Jacques, et si on lâchait Polo en LS4 ? 2 tours de vrille plus tard, c'est l'atterrissage, et c'est parti pour rendre un homme heureux.

Avant, après

Briefing machine, installation confortable à l'ombre du hangar. Le pilote a déjà volé aujourd'hui, il est au fait des conditions du jour : faible vent nord-est, légère dégueulante en finale, rien de bien grave.

Les derniers conseils du maître

Jean-Claude, beau joueur, lui tiendra l'aile au décollage pour un vol certes court, mais qui a rendu Polo tout guilleret.

C'est parti !

A peine posé, tout sourire, il nous quitte à toute berzingue dans son automobile en criant "je reviens !". En effet il revient. Pendant ce temps Le K13 est reparti pour quelques exercices, toujours de mania, pour le second élève instructeur de la journée. La journée s'achève tôt d'ailleurs, inutile d'insister.
Et d'ailleurs il est l'heure... d'arroser le lâcher. Finaud, le nouveau pilote de LS4 était parti mettre une bouteille au frais. Et c'est là qu'on sent toute l'expérience du vélivole : arrivé au lâcher LS4, il sait bien ce que "lâcher" veut dire. Il a toujours une bouteille prête. Malin. Une bouteille de champagne rosé donc, d'où encore les bulles en titre de cet article.

Quelle belle journée !