lundi 30 septembre 2013

Samedi 28 - peinture

Peu d'activité pour un samedi clairement teinté d'Autan. Le choix d'activité se portait sur la vérification des toits avec remise en place des tuiles tombées ou cassées, la tonte de la pelouse et autres espaces verdurés et la mise sous chèvre de la Fauvette. La première activité a été vite écartée pour cause de sécurité de l'opérateur lors de la montée et de la descente de l'échelle par grand vent. Le choix restant a penché en faveur du jardinage car par ce beau soleil il faisait meilleur à rester en extérieur. Du coup Henri a sorti le coupe-bordures, Bernard la cisaille pour tailler quelques branches basses, Olivier la pioche pour recreuser la tranchée qui permet aux eaux de pluie d'éviter de remplir la cuve contenant les robinets de distribution d'eau, devant l'atelier Aubriot.
Puis vint l'illumination doublée d'une forte envie artistique refoulée : et si on repeignait le chalet ? Armés d'un rouleau à poils longs, d'un pinceaux à retouche et d'un escabeau instable, les ex-jardiniers ont repeint le pignon nord et la moitié de la façade. Sur la photo on voit une légère différence entre la moitié gauche (repeinte) et la moitié droite (pas repeinte du coup), mais en vrai c'est plus marquant. N'hésitez pas à vous extasier devant ce chef d'oeuvre d'art pictural comme seuls savent en produire les délicats peintres en bâtiment. Et surtout n'hésitez pas à continuer, il y a encore de la surface à couvrir.

lundi 23 septembre 2013

Dimanche 22 septembre



Pendant que d’autres assuraient la permanence sur le stand du comité régional (on remercie beaucoup Sylvestre, Henri et Chewb), d’autres on profiter du retour des températures estivales pour lézarder, voire crevarder.






Tout d’abord Thomas a profité de la journée pour passer son brevet, c’est d’ailleurs Frédo qui était examinateur pour la première fois. Ça s’arrose tout ça ! d’ailleurs Frédo a eu quelques éclaboussures du seau pour Thomas.

D’autres ont testé les conditions pas franchement excellentes du jour. Christophe s’en est sorti plutôt pas mal avec 2h au compteur, les autres ont enchainé les tours de double avec Julien et testé les conditions de léger autan : tour de piste 03 main droite, 12 par autan, décollage long…).



Et pendant ce temps Jean Claude et Jean Mi sont allé voir au pic de Nore si on y est.


Bref une journée pas tip top, mais avec un brevet de plus !

Samedi 21 septembre - fin de l'été

Pour ce dernier samedi de l'été, 2013 avait bien l'intention de faire durer le plaisir jusqu'au bout. Vous voulez un été pourri ? En voilà un. Du coup du soleil, des cumulus, un léger Nord-Ouest tout ça pour... rien. Pas de pompe, pas d'ascendance, pas de pente, rien.
Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit car on a volé quand même. Au total sur la journée, 17 vols pour un peu moins de 7 heures. Pas vraiment glop, ce weekend il fallait préférer le dimanche.

la couche d'inversion dès 950 m

Et pourtant ça s'annonçait beau. Baptiste avait polishé le LS1 pour partir en 50 bornes, Olivier avait lavé le K13 pour faire des VIs persos, Bernard avait sorti tout le musée pour un remorqué NC-T21, Sylvestre avait sorti le K8 pour son retour au terrain, Erick l'ASW19 pour un petit vol pénard. Même Jean-Claude avait préparé le LS4 et comme tout le monde il se disait que ces cumulus ne plafonneraient pas tout l'après-midi à 900 m. Ils allaient bien finir par monter. De la motivation, de la conviction, du lourd. Un peu comme les champions de France, qui ne sont pas toujours ceux qui soutiennent la bonne équipe, à Ernest Wallon au même moment. Mais je m'égare.
Dans ces conditions plus que pas terribles, les vols sont courts. Le remorqueur essaie les nuages, puis le bleu, puis la couche d'inversion. Rien n'y fait, ça ne veut pas. Mais on vole quand même. Michael fait trois vols, Baptiste tient quand même un peu mais sans sortir du local, Olivier fait ses VIs, Jean-Claude extirpe la substantifique moelle de chaque embryon de pompe, l'ASH ne tient pas bien longtemps.
Heureusement la journée se termine par un beau coucher de soleil, le Stade gagne à domicile, et l'été est fini. A nous l'automne et la pente par milliers.

mardi 17 septembre 2013

St Crépin - le making of du film

Qui a dit "quel film ?" ? La réponse ici.

Dimanche 15 septembre - la pente est notre patrimoine

Pour ce dimanche 15 septembre, la pente était annoncée. Par forcément très forte, pas forcément très sèche, mais quand même. Aux manettes (gaz et volets de capots) : Steph, le vénérable professeur d'Histoire qui sera notre guide pour ces journées du patrimoine vélivoles. Au sol, peu de monde. Et aujourd'hui le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un K13, et ceux qui ont un LS4. Pas de place pour la demi-mesure, on fait dans l'extrémisme.
Eric, Jacques, Philippe, re-Jacques et re-Philippe, ça c'est pour les biplaces. Henri et Olivier, ça c'est pour les LS4. On serait presque tenté par un décollage voiture mais le vent est un peu faible. D'ailleurs après les premiers remorqués (courts certes) les planeurs peinent à dépasser 650 m. C'est l'attente.
Puis ça chauffe (euh en fait non) et le vent forcit (euh en fait non-plus) ou en tout cas on s'y fait parce que les altitudes augmentent. A partir de là, 2 LS4, deux techniques. Le JO profite de son gain d'altitude (1300 m à Sorrèze tout de même alors que tout le monde reste en dessous de 1000) pour visiter la pente en mode AWACS, signalant le trafic à 15 kilomètres à l'avance. Le ZT va gratter un peu plus loin et visiter la chapelle, journées du patrimoine obligent.
A un moment on croit détecter des cumulus qui bourgeonnent, mais en fait non ce n'est que poudre aux yeux et nous revenons à notre relief. Au passage (sans jeu de mot), des vidéos, des photos, des vols en formation. Puis tout le monde se pose tôt, un verre d'eau et on rentre.
Sympathique petit dimanche.

samedi 14 septembre 2013

Samedi 14 septembre, cumulus timides







Le samedi a commencé tôt pour les membres du CA, qui se sont réunis pour parler de plein de trucs (du genre, on a combien de sous? Combien on a fait d’heures cette année ? On fait quoi avec ? Vous pensez que les membres s’investissent assez ? Quels sont les prochaines machines à entretenir ? Quelqu’un reveut du café ? Faut-il vendre un LS1 ? bref, des trucs de gens du CA quoi !)

Vers midi les autres membres commencent à arriver et à s’occuper, Paul bricole un machin avec un chose pour faire un truc (promis la prochaine fois je fais du journalisme total et je vais lui demander ce qu’il fait !), Julien Pain répare la remorque LS1 qui avait quelques soucis au retour d’Argenton, etc…

Après un repas varié : mac do pour certains, côte de veau fermier gratin de pâtes au laguiole pour d’autres (attention Dimanche prochain Carrière est fermé !), il est temps d’aller en piste, il fait beau et des cumulus commencent à poindre…

Aujourd’hui pas d’élèves mais un peu de double quand même : Un petit vol avec Thomas en vue de son futur examen de brevet, puis Sylvestre Duplat qui revient après un peu d’absence ! Pendant ce temps Jean Mi en K13 et Julien en Bijave font des VI, Philipe part tout seul en NB pour faire son vol d’1h et le réussit, Thomas repart en K8, Le président en ZT, Eric Chène en JO, Sylvestre repart tout seul après quelques tours de double et Jacques Ricard en Pilatus. Bref du monde en l’air, et ça tombe bien maintenant ça tient un peu mieux ! Enfin on retrouve tout le monde dans la même pompe tels des vautours autour d’un morceau de viande.
Tout le monde fini par se poser vers 18h 18h30, avec l’arrivée du front et donc la dissolution des cumulus, Jacques en profitant pour faire des spirales à 90° de l’axe habituel (on appelle ça aussi des loopings à ce qu’on dit !)

Ce n’était pas une super journée mais il y avait moyen de voler, les jeunes lâchers en ont bien profité, tant mieux. Il parait que demain il y a de la pente, chic !

dimanche 1 septembre 2013

St Crépin - 8e et dernier jour - pas de vache

Pour cette seconde meilleure météo de la semaine, il fallait s'attendre au pire. Le circuit nécessitait d'aller tourner Seyne dans un rayon d'un kilomètre, une très bonne occasion de se vacher le dernier jour. Avec un dévachage qui se termine vers 2h du matin en moyenne, oh la bonne idée pour la soirée de clôture.
Partis à la tête du Peyron à plus de 3000 m, les K13 prennent le départ et foncent vers Clotinaille en sautant Fouran. Après quelques allers-retours, c'est le Guillaume puis le Morgon. Le Morgon donne, youpi on fonce vers Dormillouse. Et là c'est le drame. Rien. EN tout cas c'est ce que Némo et le NC ont trouvé. Pour aller tourner Seyne, il faut faire une dizaine de bornes dans du -2/-3. Le retour sur le Dormillouse se fait bas, et on profite pour découvrir de nouveaux reliefs que d'habitude on ne remarque même pas en transition classique. Retour sur le MOrgon bas aussi, en limite de local des Crots mais loin, en raccrochage du Morgonnet. Et là ça remonte, ouf. Autre technique efficace quoique moins rapide : trouver une 0 - 0,5, passer les commandes à Supercrevard, et ça remonte aussi. Une fois de retour en haut du Morgon, on peut sauter de l'autre côté pour le point suivant. A ce moment, chers passagers veuillez regarder sur la droite de l'apareil, vous apercevrez le NB qui est encore sur le Guillaume. Et d'une il n'arrive pas à monter (mais ce n'est ni la faute du Guillaume ni du planeur), et de deux les annonces météoristiques sur la suite de son trajet refroidissent un peu ses ardeurs. Finalement Eric et Olivier franchiront quand même le lac jusqu'au Morgon, puis jusqu'au Dormillouse, mais les non-ascendances de ce dernier les pousseront au demi-tour et à l'abandon de circuit. Inutile de risquer la vache, de toute façon il est tard et si on veut faire le deuxième vol dont on parle depuis hier (voir plus bas), il est l'heure de rentrer.

Clotinaille, puis Morgon. 40 minutes séparent ces deux photos.

Le retour se fait tout droit depuis le Morgon, en s'appuyant un peu sur les pentes de droite, avec une bonne vitesse sol grace au venturi. Comme dans les livres mais ça fait du bien de voir que ça marche aussi en vrai. Il y a de jolis champs à Embrun.
Une fois posé, le NB rejoint le NC qui est posé depuis 2 minutes. Sauf que lui a tourné le circuit complet. Comme quasiment tous les concurrents d'ailleurs puisqu'on compte 4 vaches à Seyne, un abandon, et les autres ont tourné. Mais au vu des conditions et des récits de vol, le NB ne regrette pas. Notons que Gaby est joueur. En retard sur Julien après Seyne, il veut le rattrapper en allant tourner le col de Vars. Il tente donc une directe par les cols des pentes ouest du St André. Mais le col ne passe pas, il manque quelques centaines de mètres. Du coup il doit faire le tour et la moyenne s'en ressent. Après le col de Vars, tout devient facile pour tout le monde et la fin du circuit est bouclée facilement.
Les 3 K13 de la Montagne Noire sont donc bien en piste juste avant 18h, et grâce à une dérogation sur le dernier décollage normalement prévu à 17h30, le petit vol prévu va pouvoir commencer. En comparse, le Papa-Delta, planeur de St Rémy les Alpilles (chef !) et muni de la magnifique verrière torpédo conforme à la TN 15 A.Schleicher du 20.12.2005. Dans le grand vent de la place avant, Eric, sa GoPro et la perche qui va bien. Les 4 planeurs décollent avec l'intention de filmer quelques images de vol en patrouille, on n'a pas l'occasion d'en faire si souvent avec de telles conditions cinématographiques.

En attendant la patrouille

En contact sur 123.5 et une fois à hauteur de crête, on commence par une ligne droite. Le torpédo prend le lead, Némo se met dans son aile gauche, NB encore à gauche, et le NC qui filme également grâce à Antoine se met à droite pour filmer à travers l'écope. Virage à droite, 10° d'inclinaison, rasage de pente, on enchaîne. Le leader dit qu'on peut s'approcher, pas de problème on s'approche. Détail technique très intéressant, le torpédo dégrade légèrement les perfos du K13. Et pour tenir la formation c'est parfait parce qu'on est toujours légèrement plus rapide, du coup on gère avec de petits coups d'AF quand on veut ralentir. On peut donc le rattraper ou s'éloigner à volonté, c'est idéal. La formation se termine en diamant, Némo à gauche, NB à droite et NC en charognard. Puis c'est l'éclatement. Il paraît qu'à ce moment la caméra du leader ne filmait plus, et ça c'est moche. Mais les premiers rushs du reste du vol sont déjà magnifiques. Il ne reste plus que l'atterrissage, en formation décalée, avec le leader devant à gauche puis en allant vers la droite et vers l'arrière le NB le Némo et le NC. Merci à la grande largeur de piste de LFNC. Et encore un beau bout de film. Vivement le montage vidéo.

Après la patrouille

Il est maintenant l'heure de mettre en boîte. L'axe du bas du NB prend encore du temps, l'extracteur adéquat ne semble pas présent. Mais le reste se fait vite et il y a même un passage à l'atelier pour la remorque couverte afin d'adapter le support de profondeur à la poignée originale de l'arrière du NB. On aura bricolé aussi durant cette semaine. Ensuite une petite bière, et c'est l'heure de la soirée.
Finalement, les malheureux vachés sont de retour pour le repas. Ont-ils dévaché à grande vitesse ? Ont-ils tenté le treuil qui les a ramené sur un parcours du combattant de meilleur composition une heure plus tard ? Je n'ai pas le détail mais l'important est qu'ils ont pu participer aux festivités et c'est le plus important. Le repas est bon, bon choix d'entrées, poulet et saucisses au barbecue, patates à la crème (tiens, ça me dit quelque chose), fromage et une tarte avec beaucoup de fruits. On a bien mangé.
Au moment des animations, il y a eu des discours dont les habituels remerciement dont les Black Mountain n'ont pas été oubliés, dans plusieurs catégories. Un discours-historique du chef-pilote sur l'histoire du K13 AA, vaisseau amiral de St Crépin et classé en tête cete année grâce à son pilote, un certain Didier qui apparemment serait connu dans le monde du vol à voile. Côté vidéo, un petit clip très bien foutu par le Doc et l'équipe du F-CECU, sur le thème du film Avatar avec des déguisements, des peintures de K13 en Toruk, des idées sympa et, clé du succès, des femmes. C'est vrai que pour ça on pêche un peu.

Au briefing, mise en ambiance pour le clip Toruk


Pendant le discours


Julien gagne des skis, cette histoire est complètement improbable, je ne peux pas la raconter


La soirée commence à déraper

On enchaîne ensuite avec une deuxième diffusion du film BM de l'année, légèrement remanié avec une scène en plus et un générique de fin plus complet. Et le makinf-of, dernière production d'Antoine qui aura beaucoup donné de temps au PC cette semaine. Et là, oh ben ça alors, il est déjà 1h passée. On va se coucher ? Non, on met de la musique. Et là, le n'importe quoi commence. La fin de ce blog n'entrera pas dans les détails, mais on a vu un instructeur danser sur la table et entamer un strip-tease, on a vu une très jeune femme en vouloir au corps d'un acteur de talent, et on a vu un jeune pilote refuser l'obstacle lors du slow. Mais ce qui se passe à St Crépin... Soirée terminée après 3h, le temps de dire au revoir, de promettre de revenir le lendemain, de se faire traiter de petit bras, et hop on se couche à 4h du matin. Note : si vous n'avez pas compris grand chose à cette fin de soirée c'est normal, c'est fait pour être subtil et pas trop intelligible. C'est rempli d'indices pour ceux qui étaient là.
Et le classement au fait ? Oui parce qu'il y a quand même eu une remise des prix. NB finit en fin de tableau à la 27e place. Pour une première participation en tant que commandant de bord sur les épreuves, Olivier est satisfait. Gaby dégringole de 10 places avec son mauvais circuit du jour et finit 18e. Julien termine pile au milieu du tableau, 16e sur 31.

7e et dernière épreuve


Classement général final

On est contents, on n'a rien vaché, on n'a rien cassé. On s'est bien amusé, on a bien volé avec pas loin de 90 heures pour les K13. Une bonne semaine. Seul bémol : on ne peut pas trop venir à plus nombreux. Ou alors... président, tu achètes un autre K13 ?