vendredi 30 août 2019

St Crépin - vol libre du vendredi

Après un coucher finalement pas si tard que ça après la soirée BM de la veille, il faut ranger un peu. Bada a donné rendez-vous au hangar à 10h30 pour finir de ramasser les restes et nettoyer les tables et chaises.
L'efficacité des vélivoles de la Montagne Noire ne s'émoussant pas après plusieurs verres de rhum, à 10h10 le rangement est fini et la vaisselle touche à sa fin. Il est tout simplement l'heure de mettre en piste les K13 pour l'épreuve du jour. Aujourd'hui c'est vendredi, ce qui veut dire que c'est la rentrée des classes pour les enseignants. Notre maître à tous, grenouille et buse en chef de son état vélivole, est donc absent au briefing du matin, laissant l'autorité opérer.
Mais le circuit du jour est prévu depuis la veille. Ou plutôt les circuits. Il y a 3 circuits, une course et deux AAT, et chaque pilote peut choisir celui qu'il veut sans le dire avant la fin de l'épreuve. On reconnaît là bien le côté innovant et plein de surprise de la Rencontre ASK13 de St Crépin. Et on reconnaît aussi le côté opportuniste du gars qui sait que la météo va être moyenne et qui ne sait pas prévoir le parfait circuit dès la veille. Quel talent.

Le problème c'est qu'il faut choisir. De l'oeil extérieur qui ne fait pas l'épreuve, le spectacle est succulent. Les stratèges anticipent la météo, élaborent des théories temporelles qui font passer par les meilleurs points en premier, tablent sur qui va faire ou pas tel circuit, ou qui fait croire qu'il va faire un circuit pour en faire un autre. Coups de poker, coups de bluff, coups de chance, l'épreuve annonce du suspense par gros paquets noir comme ceux qu encerclent le terrain à bonne distance pour le moment. En revanche, de l'oeil intérieur du commandant de bord qui doit choisir, c'est le point d'interrogation. On n'est pas loin de tirer à pile ou face... ou mouf. Oui il y a trois circuits donc on utilise les trois côtés de la pièce.
On verra bien en l'air.
Pour la soirée italienne privée de ce soir, nous préparons l'entrée, la squadra italia cuisine le plat, et on verra bien pour le dessert. Hasard ou malice du calendrier, il y a également France-Italie sur TF1. Rugby. Du coup il faut encore faire une belle liste de courses, en profiter pour rembourser les sacs de charbons empruntés hier, et c'est reparti pour les cuisiniers qui finalement totalisent des fois plus d'heures de cuisine (car il y a la vaisselle aussi) que certains pilotes n'accumulent d'heures de vol.


En hommage à ce travail quotidien fait avec passion et toujours bonne humeur, je vous propose une ligne de silence acclamatif.

Merci.
Les restes de porc d'hier accompagnent les restes de salade, de pommes de terre et de curry. C'est bon aussi froid.
Les décollages étant prévus à 13h30, on prend le chemin du bout de 16 avec deux bonnes minutes d'avance. Nous sommes plutôt loin sur la ligne sauf le 93, mais on a du temps. La météo moyenne n'engage pas à envoyer tout le monde d'un coup. Pour marquer l'occasion, nous avons même droit à Bada en testeur de masse d'air, et surtout en observateur aguerri des différents horizons et leurs paquets noirs évolutifs.

D'ailleurs, au bout de 20 minutes la décision tombe, l'épreuve est annulée. Les paquets noirs sont proches, humides et menaçants. La pluie va mouiller sous peu, il vaut mieux ne pas trop s'éloigner. Mais les vols libres sont permis et les treuillées s'enchaînent. La montée n'est pas facile mais une fois trouvé les bonnes pompes ça va mieux. En haut des crêtes, on peut même pousser jusqu'à plus de 3000. Vars est couvert, le nord est beau. C'est donc le Peyron qui sera la direction privilégiée. Raté. Ca ne donne pas, voire ça descend fort. On insiste un peu mais finalement ça ne vaut pas le coup, retour aux Eygliers. Il reste Vars qui en fait marche bien bien. C'est ensoleillé, il y a même des promeneurs, et on se prend à rêver de resauter le col vers le pic St André.
C'est là que la deuxième lame du rasoir arrive et coupe tout espoir restant. Avec la voix glaciale d'un viking venant des contrées lointaines tout là-haut, le BG nous annonce que le sol recommande de faire atterrir tout le monde pour cause de front d'orage.
Mais euh.
Mais la sécurité étant aussi notre affaire de tous, nous descendons et nous amarrons les K13 en bord de piste, pour survivre au grain.
Le bar ouvre plus tôt, heureusement que le fût est plein.
Il est même temps de tourner quelques scènes supplémentaires pour améliorer le montage, suite aux premiers retours des spectateurs de la version cannoise du film. Antoine se met au making-of. Enfin bon, il cherche les musiques, c'est un bon début.
Dehors, les champignons répandent leur odeur sur la place publique de la Maison de l'Air. Avec des oeufs pochés, une crème au parmesan et un peu de jambon si vous en voulez, ils seront l'entrée du dîner. Le tout servi à l'assiette je vous prie.


Avec la météo imprévisible, nous mettons la table à l'intérieur. Un peu de dépannage informatique pour remettre le son sur le PC de la salle, vérification du vidéoprojecteur, et l'ensemble multimédia est prêt pour le match.
Le temps de finir les préparatifs, le ciel nous sort un très beau coucher de soleil derrière les pentes du Fouran. On croirait que Clotinaille est en feu. C'est coloré, irisé et chacun y va de sa photo, et que les couleurs sont plus belle avec le téléphone X, mais que la netteté est meilleur sur le Y. Waouh elle est belle ta photo. Evidemment, Antoine clôt le sujet. Tricheur.
 

Le ciel est toutefois une très beau fond pour une belle photo de groupe. On s'apercevra après que Juju n'est pas dessus. Oups.
Avec la cuisson de la pasta, le dîner est prêt. Il est bon. On ne laisse pas grand chose dans les gamelles et sur les couverts de service.


Le match commence bien avec le début du repas, forçant les spectateurs à ouvrir les fenêtre pour ne rien rater quand ils font la queue dehors pour remplir leur assiette.

L'heure avançant, l'équipe du I-SANO profite de quelques minutes de gloire où l'Italie mène 12-5 pour partir en beauté. Ils ont bien fait de ne pas s'attarder quand on voir le score final.

Il n'est pas si tard mais certains en profitent pour aller se coucher tôt. Avant minuit, c'est à noter. Julie allait rentrer à pieds avec ses copines mais elle préfère accompagner papa en voiture car sinon... il n'est pas rassuré tout seul. On parle de 500 mètres jusqu'au chalet. L'aventure.
Ceci dit... il reste du rhum dans la cuisine. Tout le monde n'est pas encore couché.
A demain.

St Crépin - épreuve et soirée du jeudi

Je vais faire court pour plein de raisons. Déjà il est 1h du mat' et d'habitude je mets plus d'une heure à écrire un article de blog (eh oui). Ensuite Julie a mis sa playlist dehors et ça bouge. Et c'est un hommage au créneau court pour les vols aujourd'hui. Enfin c'est ce qu'on disait au début.
Ce matin on a commencé par les courses pour la soirée. Oui c'est jeudi, et jeudi à St Crépin c'est la soirée BM, "BM" pour Black Mountain.  Et une soirée BM, c'est une soirée qui annonce une affluence indémodable.
La liste a été faite la veille vers tard du soir. Imaginez une repas normal, et multipliez tous vos ingrédients pour 120 personnes. Ca fait peur. Mais ça reste correct.

Du coup ce matin les coursiers sont partis vers 9h30.
Quand ils sont revenus, on avait débarrassé des frigos et nettoyé des caisses en plastique. Objectif punch, la caisse doit pouvoir être rangées dans un congélo une fois remplie du breuvage magique de l'apéro.

Au briefing, Micro annonce un début de convection tardif, et des précipitations en fin d'après-midi. Entre les deux il devrait y avoir un créneau volable de durée positive. L'épreuve consiste en un AAT d'une heure mini avec des points pas trop loin et un passage de col amusant à Vars.

Pour le repas du midi, Bastien a demandé d'acheter des noix de cajou. Les noix vont dans la poêle, la poêle va sous la viande, la viande va au milieu du curry. Il y a du chou chinois aussi. Miam.

En piste. Séance dégouttage des planeurs humidifiés la veille et l'avant-veille.

Et on s'installe, il y a un peu de soleil.



On peine un peu à démarrer, les treuillées ne s'enchaînent pas si bien que ça. Mais personne ne retombe, sauf le Pégase-buse du début. Et en montant la météo va mieux, voir très mieux quand certains prennent le départ à plus de 3500. Je n'ai plus les altitudes exactes en tête.
Et après, c'est une alternance de plafonds, de bonnes pompes et de pluie. Il pleut sur le Peyron, sur Vars, peut-être au nord aussi mais je n'ai pas regardé partout. La première branche passe bien, la deuxième aussi, jusqu'au retour sur Vars pour virer à droite vers le Guillaume. Là soit on prend le Guillestre et ça monte, soit on vise Vars et ça descend. Le 93 prend la seconde option et se rate. Avec les ailes bien trempées par la pluie au début, il se sent récupérer les performances d'un Janus. Heureusement, il est parti tôt et il a l'option de reprendre le départ. Bon choix.

Autres perdants de la stratégie de Vars, NB et RK perdent 15 minutes à remonter, pénalisant la vitesse et offrant un magnifique fond de classement. M'enfin, le circuit est tourné.
En haut, le 93 retourne très bien le circuit et s'offre une 2e victoire d'épreuve. VT et NC tournent également très bien. Et mention également au BG du Havre qui finit 2e de la journée.
Au général, notre 93 tout neuf garde la tête, pour le reste je vous laisse lire.


La journée annoncée très moyenne finit donc très bien avec des moyennes de 100 Km/h pour beaucoup de monde. Et on a même le temps et la masse d'air pour des seconds vols.
Stupeur, improvisation, la liste des équipages pour les seconds vols n'a pas été faite, et c'est le drame. Du coup personne n'ose s'approcher des K13 qui se posent. Qui va donc repartir, les planeurs seraient-ils laissés à l'abandon ?
Premiers à répondre, Jacky et Céline sont en piste finalement avant les pilotes habituels. Sauf Guillaume et Alex qui ont embarqué très vite dans le VT.
Anthony et Romain trouveront aussi une place, et même Guillaume (l'autre) repartira pour un vol de dahu. Mais pas trop tard car je rappelle que ce soir c'est la soirée BM. Et il faut un peu de main d'oeuvre pour mettre en place et servir.
Cependant ça monte encore bien. Le NB se sentirait presque de retourner le circuit. Un peu de patrouille sous la pluie pour VT et RK, et un animal mignon.

Au début des crêtes de Vars, un truc qui bouge. Ce n'est pas un chamois, c'est trop gros pur être une marmotte. Ca ne peut être qu'un loup. Touffu et gris, seul, et furtif car il disparaît en moins de temps qu'il ne faut pour faire demi-tour en K13. Discussion au sol avec Micro qui confirme la présence d'une dizaine d'individus dans le coin, c'est donc confirmé, Céline a bien vu le loup à Vars.
Au sol, applaudissons celles et ceux qui ont passé leur après-midi à couper des trucs, mélanger des machins et cuire des choses.

Mais ça vaut le coup car quand la soirée ouvre, tout est prêt. Ou presque car on a frôlé la pénurie de bois. J'espère que personne n'a perdu sa clôture car on en a mis quelques mètres au feu.



Ensuite, l'air est connu. On boit, on mange, on regarde des films, et on se fait virer de la salle par Bada quand la musique commence à résonner. 

Mais quand même il y a eu la version cannoise du film de la Montagne Noire de l'année. "cannoise" car le montage est presque fini. On travaillera des détails pour samedi. Pour le titre, c'est "Dew point", je vous laisse extrapoler. Ou sinon venez samedi.
En attendant, il y a un haka dehors, j'y vais.
A demain !

jeudi 29 août 2019

St Crépin - journée du mercredi

De ciel en nuage, le plafond est plus bas. Les agnostiques de la météo levés tôt ont découvert un club quasi-désert et un panneau annonçant sans honte une absence de briefing et d'épreuve. Le "14h : vols libres" ne trompe personne, la qualité de la masse d'air s'approche de celle des articles de Planeur Info.

L'épreuve du jour consistera donc à passer par le col ici, la pente là... Micro n'est pas à court d'idées innovantes pour nous faire voyager en local du terrain, mais aujourd'hui elles se cantonneront à des aventures tout-terrain en deux roues.

Les réalisateurs ont donné rendez-vous aux acteurs et aux assistants à 9h. Et ils sont là. Du coup quand les réalisateurs arrivent à 9h30, certains ont même eu le temps de rattraper 3 jours de blog en retard, ce qui n'est pas une lecture négligeable. Sauf quand on ne regarde que les images, mais ce matin Guillaume a bien dormi donc il fait l'effort.
Le tournage part en direction de la voie ferrée. Deux véhicules, des flingues en plastique, un sac plein de billets...
Allons attaquer un fourgon dans la joie et la promesse d'argent facile. Sous le petit tunnel, le van est bloqué par le 4x4, des élans de voix sont échangés, des détonations retentissent, du fluide corporel se répand sur de grises parois.
Action, action, quand tu nous prends au corps.

Il est déjà 13h10. Ah déjà ?
Les intendants resté au camp de base ont préparé un parfait buffet de déjeuner à base de restes et de produits frés. Le ciel est toujours gris, mais le repas est coloré et ce ne sont pas les rares gouttes qui vont nous déposséder de notre bonne humeur. Morbleu.

A cette heure, on est bien d'accord que les vols sont annulés, sauf Guillaume et Gaby qui veulent retourner faire quelques treuillées de rappel. Ils ne seront pas perturbés en tour de piste normalement, quoiqu'il paraît que Vinon va voler un peu aussi. Ca doit être une tradition de faire des vols courts pour le CT. On ne juge pas.
Côté cinéma, on continue dans les attaques, quelques dialogues, et... un décollage voiture. Le script demandait une treuillée inusuelle, on a fait une toyée agricole. En absence de tout trafic et sous les yeux ébahis de tous ceux qui croyaient que cette case était une blague sur la SPL, un ASK13 de la Montagne Noire décolle en 34. Enfin "décolle", on a vu des Storch en R monter plus haut. Mais quand même. On aurait vu des officiels de la fédé rater un battement de coeur à l'annonce de la manip'.

Et avec cette scène le tournage est en fait quasiment terminé. Il reste la générique de fin à filmer, et ensuite évidemment du montage, de la mise en musique, du son, de l'infographie, des effets spécials, et on imagine que quelque part on aura bien un peu de re-doublage à faire.
A l'heure à laquelle j'écris ces lignes, on a un pré-montage qui donne déjà le ton.
Mais déjà ça se fête en profitant des productions locales, pêchées directement chez le caviste recommandé par le brasseur trop occupé pour nous en vendre.

Ce soir, c'était la soirée italienne. L'équipe du I-SANO nous prépare son désormais traditionnel risotto, avec sa salade italienne et sa charcuterie jambonnière. Et une fois l'entrée terminée, on passe aux sérieuses pâtes carbo. Ca surprend toujours. Et à la fin, Uno Due Tre Quattor Cinque Zob !
Et là vous vous dites, est-ce bien un blog de vol à voile ? On parle plus de cinéma que de planeur ici. Oui bon, mais ce sera mieux demain.
On essaiera de remettre des animaux mignons aussi. 


mercredi 28 août 2019

St Crépin - épreuve du mardi

Vous qui étiez aux briefings du début de la semaine, vous n'êtes pas sans savoir que les prévisions météo annonçaient deux jours bien, et puis d'autres jours pour le reste de la semaine.
La grenouille de St Crépin avait bien le nez creux, et aujourd'hui la brise s'est levée sous un soleil voilé et des nuages gris. Pluie prévue à 15h locale.

N'écoutant que son sadisme expérience et sa connaissance parfaite du terrain par tous les temps, la grenouille qui est aussi buse en chef pour les épreuves nous a concocté un petit 100 Km avec une longue première branche bien à l'ouest.

Et c'est là qu'on voit la volonté et l'émulation d'une rencontre ASK13. Vous seriez chez vous, dans votre petit club, par un temps pareil le LS4 n'aurait peut-être même pas sorti ses winglets pour se dégourdir. Ben nous, on sort les K13 et on part tourner ce fichu point. J'ai dit on part, pas forcément on revient.
En attendant, c'est mardi matin, et un petit groupe de promeneurs a décidé d'aller à la rencontre des indigènes du Parc de la Marmotte. A deux pas de l'aérodrome, très facilement accessible en voiture, un  petit espace accueille les visiteurs qui veulent observer et approcher les mignons animaux. Eric y était allé durant la semaine d'entraînement, il a raconté ça, montré des photos, et cela a suffit à motiver les promeneurs. On essaie d'en caser une dans le film, ce qui fait de cette promenade aussi une partie du tournage du matin.
 

Autre tournage en piste, des surfeurs gliders ascendants profondeurs, et une Citroën 2cv dont l'embrayage centrifuge permet à tout le monde de s'essayer à la conduite (sur l'enceinte de l'aérodrome).

"On part au courses, on prend quoi ?" Cri du coeur peu avant le briefing, Alex et Luc partent sans consigne, mais avec des idées. Ils reviendront avec de quoi faire une belle salade pleine de couleurs, et un boeuf bourguignon pour le soir. En cette saison ? Bah quoi, on a bien mangé une tartiflette vendredi dernier ? Ah ben oui.

Au briefing, Micro annonce le beau circuit, la météo incertaine, et évoque un circuit de secours. Alors déjà, quand micro annonce une météo incertaine, c'est un peu comme quand la pente commence à donner, vous sentez bien qu'on ne vous dit pas tout. Ensuite, le circuit de secours ressemble plus à un placebo qu'on vous donne pour vous guérir le rhume. Vous avez l'impression qu'il existe, mais en fait c'est du vent dont le seul but est de vous apaiser sans faire trop d'effort. Ou alors ce 2e circuit existait vraiment, on ne le saura pas puisqu'il ne sera pas déclenché. Et pourtant...
Décollage à 13h30, et photo de groupe à 13h15. On profite d'un peu de soleil tant qu'il en reste. La journaliste pose des question techniques, Fred répond avec des valeurs qui vont du simple au double dans la même phrase, on comprend pourquoi la presse a du mal à parler d'aéronautique avec précision.

Ca décolle presque à l'heure prévue, et les stratèges cherchent encore la bonne option.
 

C'est qu'il faut monter d'abord. Un peu aux Eygliers, un peu à Vars. Ah, la pluie est déjà là. Comme le temps passe quand on gratte la pente a beaucoup dans les mêmes pompes.
Fouran, Clotinaille, Guillaume, on avance et chacun combine les crêtes qu'il veut prendre et celles où il veut avancer.
Parti dans les premiers, CT est aussi le premier vaché aux Crots. Efficace, direct, on aime le style fonceur.
Partis un peu après, 93 et VT vont tourner presque ensemble. Il paraît que le VT avance mieux maintenant que son patin est aérodynamisé au scotch. De Guillaume ils avancent vers les aiguilles de Chabrière, puis le Piolit pour tourner le point. Derrière, AP, NC et RK avancent doucement, avec une belle pause au Guillaume dont une très belle remontée pour le NC qui a eu le temps d'étudier le Crots depuis le bas de la pente. Il pouvait presque lire l'immatriculation de la remorque venue dévacher le CT.
Le NB avance jusqu'à Clotinaille, hésite, regarde la météo devant, et se dit qu'il sera mieux au terrain quand il pleuvra. Ce n'est pas une mauvaise décision.
Au Guillaume ça remonte et ça repart. En attendant, AP et RK arrivés plus haut n'ont pas monté beaucoup plus. AP part vers le point, RK et NC à la suite. Les pentes de Chabrière donnent bien, ce qui permet de ne rien perdre, voire de remonter pour ceux qui arrivent à chopper la pompe au Piolit. En tout cas il est facile de revenir au Guillaume au moins aussi bien qu'au départ.

Et maintenant ? 93 et VT sont partis devant, mais la radio étant mauvaise et coupée par les reliefs, il est difficile de savoir ce qu'ils ont fait. Deux options: Fouran ou St André. Fouran rallonge mais rassure car on y a vu des pompes à l'aller. St André est direct et dans la noirasse.
L'option Fouran est la bonne. Jujue nous l'a dit à la radio, on n'a rien entendu. AP part vers Fouran et tourne le 2e point, comme 93 et VT. NC et RK se finissent au St André sous la pluie. 2000, des pompes faibles qui ne montent que de 100 mètres, la pluie. Ca ne donne pas envie de s'éterniser. Du coup on rentre. La pente à droite comme en retour de Morgon, on saute le venturi, 1600 au fort, une petite pompe ? Non. Du coup c'est moche mais on va se refaire aux Eygliers. Pas haut donc 1er secteur. Et là surprise, ça descent partout. Ah. C'est donc pour ça que le 93 s'est remis sur 123.5 un peu avant alors qu'il n'avait pas annoncé la fin de circuit ? La pluie aurait-elle laissé des traces ? Il faut dire qu'en revenant bas vers la vent arrière, la vue d'un ASK13 local vaché A 2 Km du terrain nous fait penser qu'il se passe quelque chose.

On verra bien au sol, et ça ne va pas tarder vu les varios affichés. RK et NC se posent l'un derrière l'autre, AP dans la foulée. VT, 93 et NB sont déjà rangés. Il a en effet beaucoup plu, ça a posé presque tout le monde. 3 auc Crots, 1 à Prunière, et le CK à Montdauphin. Les autres sur l'aérodrome. Mention spéciale à AF qui réussit à éviter la pluie et à tourner tous les points. Malheureusement il ne fera pas l'altitude de sécurité donc le circuit n'est pas considéré comme tourné. Bien joué tout de même.
Les performances de montées observées rendent les seconds vols inutiles et la bière indispensable.
Occasion de continuer le tournage avec des plans en intérieur... de K13.

Et finalement, la météo est très adaptée au bourguignon d'Alex ! Quand en plus le dessert est un tiralisou tout à faut fameux. Voilà de quoi faire retentir plusieurs bans zobés pour remercier les cuistots.


 Pas de tournage ce soir faute d'imprimante (sisi c'est logique) du coup on range et on finit tranquillement et sagement au bar.
Et les résultats au fait. Oh rien de remarquable à part le fait que le 93 PREND LA TETE DU CLASSEMENT GENERAL !


La soirée se termine par un papillon de nuit.

A demain.