mercredi 15 juin 2016

K13 à la maison - le final de la saison 4

Le calme retombe sur le Centre de Vol à Voile de la Montagne Noire. Le coucher de soleil n'a personne pour l'observer, tout le monde est rentré. Dommage pourtant, cette fois il y a eu un rayon vert. Le contraste entre ce dimanche 12 juin et la veille est vif. Le volume sonore, le dioxyde de carbone expiré, l'agitation générale, rien n'est pareil. C'est beau ce calme. C'est beau, mais samedi quand même, c'était quelque chose. Samedi soir avait commencé dès 9h le matin, avec le réveil.
Météo moyenne, brumeuse mais qui se lève, et vers la fin de matinée le soleil est là et les cumulus cumulifient. Juju, le cuistot-instructeur-directeurDeLaCompétition-ravitailleur-pilierDeBar-etJenPasse prend sa machine à prévoir des épreuves et nous sort un petit circuit en 4 branches pas trop loin. Le vent ouest sort une petite pente qui ne permet pas les décollages voiture. Quoique Seb ne voit finalement pas d'inconvénient à démonter dans le champ en bas, puisque de toute façon il faut démonter ce soir. Mais non, il sera sage.
Le ciel est encourageant, il est même possible que l'épreuve soit trop facile. Mais c'est mieux pour finir et assurer le retour de tout le monde pour l'apéro.
En parallèle de la rencontre K13, François trouve enfin un créneau de Druide pour faire voler le Spalinger. Ca va être une belle journée.
Les K13 en piste, nous avons aujourd'hui Olivier dans le NB, Luc dans le NC, Juju dans le 66. Décollage du NB en premier. Ca tient moyen. Les premières ascendances sont variables, mais on redescend assez vite entre 600 et 700 m. C'est de la petite pente, avec de petits thermiques. A gratter tous la caillou avant la Grande Faille, on se croirait en début d'épreuve à St Crépin, à faire des huits sur le premier secteur.
Certains planeurs avancent vers le premier point, et le CK arrive même à le tourner. Mais la météo peut facile force quasi tout le monde à se poser, sauf le NB et le GA qui s'accrochent à 50 m du sol dans un petit rien. Super-Crevard est battu.
Ca repart dans la foulée sauf pour la Suisse et Bédarieux qui ne sentent pas d'amélioration venir. Dans les rescapés, le NB tirera la même conclusion et se posera volontairement pour faire tourner les équipages.
Erreur.
Le petit créneau sympa arrive justement vers 17h30, quand le voile se déchire et laisse passer le soleil. 4 K13 réussissent à tourner le premier point, mais le second reste inaccessible. Au mieux, le 66 s'arrêtera à 1,7 Km. Mais ça valait le coup d'attendre.
Côté Spal, le Druide a refait un tour de Nord 2000 pour se remettre en phase avec un machine qu'il connaît mais qui est proche du Spal. Il enchaîne dans la foulée avec le planeur blanc. Le décollage se fait sans souci, la machine vole bien et depuis l'air en K13 elle est élégante.
Le Nord 2000, qui a redécollé avec Olivier pour permettre des photos des deux anciens (je parle des planeurs, pas des pilotes) s'approche un peu, et les deux oiseaux s'ébattent dans les mêmes pompes. Apparemment ça monte à al même vitesse. Puis ils se séparent et chacun vaque à ses cumulus, ou ce qu'il en reste. Le voile est revenu, et les pompes ont baissé. Il reste la petite pente qui permet de tenir.
Du Nord 2000, un oiseau blanc attire l'œil. Il semble blanc et c'est comme s'il tombait en vrille. L'observation plus soutenue montre une chute en samare d'érable. Ce n'est pas un oiseau, et c'est bien blanc. Presque hypnotisé et complètement intrigué, le pilote du 2000 suit l'objet du regard, jusqu'au sol où il disparaît dans les branches d'un arbre. Au sol, on lui apprendre qu'il s'agit d'un carénage décoratif su Spal. En effet, c'est a bonne couleur. D'un coup d'automobile et avec les indications de l'observateur aérien, le carénage sera retrouvé.
Les K13 ont maintenant tous fin l'épreuve, ou en tout cas ils n'iront pas plus loin. Les extérieurs se posent et démontent. Les locaux se posent et redécollent avec les élèves. Il y a 4 nouveaux inscrits depuis midi. Et le nouveau remorqueur vient de se faire lâcher par le Druide qui a décidément eu une après-midi bien active.
20h30, le Twin et le NB se posent pour la dernière fois, la journée est finie. La journée de vol.
En cuisine, Juju est à l'oeuvre pour le repas du soir. Et ce soir, il y a apéro en bonus. Du punch vous croyez ? Oui je crois. Et comme la répétition de la veille a montré qu'on peut diffuser les matchs, nous mettons Toulouse - Racing 92 sur le grand écran. Et puis on oubliera le score, mais on reprendra du punch.
A la remise des prix, le nom du planeur vainqueur est sec depuis plusieurs jours sur le trophée. L'avance était trop grande et il n'a finalement raté qu'une seule épreuve, en terminant second. Dur. Et même si c'est le planeur qui gagne, n'oublions pas de féliciter Juju qui était aux commandes à chaque fois. Belle seconde place pour le CK qui a fait une sacrée remontée. Derrière il y a les autres, mais heureusement tout le monde gagne un canard et ça c'est intéressant.
On a même droit à un discours du président, ça vaut bien un préfet ou un conseiller général.
Au repas, entre deux factures apportées par le trésorier qui n'oublie pas que tout le monde s'en va très vite, le menu a de quoi plaire : gambas bardée de lard sur sa purée de chou-fleur, filet mignon de porc à la moutarde avec pommes de terre, fromage, café liégeois.
La 4e Rencontre ASK13 de la Montagne Noire se termine comme elle s'est déroulée, par un grand moment de convivialité et de franche rigolade avec des équipages adversaires en l'air, mais côte à côté à table.
Je laisse les remerciements détaillés au Président et à l'organisateur.
Complaisant dans l'auto-acclamation, je me contenterai d'un merci à nous, et d'un merci à vous. Lecteurs, vous êtes notre inspiration.
A bientôt.

vendredi 10 juin 2016

K13 à la maison - 4e épreuve et jour de pause

Chers lecteurs, pour ne pas fatiguer vos yeux déjà mis l'épreuve par les larmes versées à la suite des centaines de kilomètres en plaine, j'ai, dans ma grande mansuétude de blogueur fier mais respectueux tout autant que motivé mais attentif, décidé de résumer en un seul article deux journées différentes. C'est téméraire et réaliste, à l'image de l'équipe de France de fotcheballe, qui joue ce soir même si normalement vous n'en avez rien à battre car les ballons ronds c'est bien pour les parisiens et les Cathares.
Hier, ça a volé. Le petit déjeuner au soleil n'annonçait rien de fumant mais nous sommes patients.
Du coup comme au début nous n'en étions pas sûrs, la mise en piste a été timide. Suite à un joli alignement de K13, Luc part buser. 8 K13 alignés c'est assez pas mal. Et quand le premier de la file décolle pour tester la masse d'air, il en reste un peu moins. Il ne sont plus que 7 sur la photo (ça va Cora tu suis ?). Mais du ciel, ça reste joli.
L'épreuve du jour consiste à voler une heure et à faire le plus de distance sur 4 branches. Comme la première épreuve.
Bien remontés après les bornes sur la campagne, les différents concurrents ont appris de leur journées précédentes. Seb a bien noté que pour faire des bornes pas loin, la pente est notre amie. Et paf, 61 Km. Juju tente une nouveauté et finit second. Derrière le CK est 3e avec 100 m de moins. 4s de mieux la fois d'avant, 100m de moins ce jour. Le grand équilibre de la vie.
Puivert finit l'épreuve et rentre à la maison. Comme ça. Sans donner son circuit. Gaby tente bien de raconter, et à la fin ça donne : "ben je suis passé là, puis là puis là... ça fait 50 bornes et 1h30". OK Gaby, mais l'épreuve c'était en une heure. Allez hop, fond de classement. L'autre Puivert avait été traité de la même sorte, mais la découverte du log envoyé par e-mail a tout changé et il est revenu dans le classement.
Au général, le CILS passe second et CK est ex-aequo avec le NB qui a tout fait pour perdre son avance.
Le soir, le menu est de toute beauté avec une entrée asperges-oeuf-parmesan-crème. Puis du porc confit et sa purée-citron. Et en dessert, le fameux tiramisu-fraise. Une mélange Juju-Guilène, l'équipe qui séduit le jury.
Et vendredi ? Autan. La seule épreuve consiste à monter le Storch dans le container de l'APPARAT. Ca occupe soir en faisant, soit en regardant. Luc fait de la mécanique auto et des branchements ethernet. La famille Juju va visiter Minerve, Cora et Phiphi retournent visite la Cité de l'Espace (ancien compte-rendu et photo ici).
Je vous laisse car ça commence à sentir les frites, et si on trouve du feu on aura même des steaks pour le hamburgers. Miam.
En bonus, le jeu : où est Phiphi ?

jeudi 9 juin 2016

K13 à la maison - 4e jour, voir Gaillac et revenir

"Vous allez voir demain ce sera une journée intéressante", avait dit la grenouille hier à l'apéro. Et juste après elle a ajouté "vous allez bien réussir à vacher 4 ou 5 K13".
Le batracien parti à 8h20 en avion, le petit peuple de la Montagne Noire se met doucement en mouvement. L'APPARAT attaque à 8h à la perceuse et à la scie. Bédarieux vient vérifier si la verrière a bien tenu. "Si elle passe la nuit, elle a une chance" annonçait le chirurgien la veille, son pot de résine à la main. Juju également commence à préparer le circuit vers 8h30. Non je déconne.
Il n'empêche que Juju et Tom planchent sur le circuit assez tôt. François voulait lancer Gaillac Albi, ce sera Gaillac tout court. AVec l'aller par Revel et Bourg. Pourquoi Revel ? Ben pour aider les concurrents à ne pas mordre la zone.
Les plastiques du club décollent un peu plus tôt, c'est pour faire les buses. On les laisse partir et on les rattrapera plus tard.
Premier décollé, le GA se repose peu après. Pourtant ça pompe, mais ce n'est pas forcément facile partout.
Quand le dernier K13 décolle, la porte du circuit s'ouvre et tout le monde s'y engouffre.
Pour les détails des vols, voyez avec chaque équipage. En gros l'aller se fait vent de face, et le retour presque en ligne droite. 2 pompes sur 50 bornes pour les meilleurs.
On sait que le CILS et le CK se sont tirer la bourre, sous le regard amusé du 66 qui était de toute façon devant.
Le NB a décidé de perdre 20 minutes à Revel au départ, pour ne pas perturber les autres concurrents qui de toute façon étaient loin devant.
Au classement, ça se voit :
Mais perf ou pas, c'était en effet une journée intéressante. Pas forcément facile, mais intéressante. Comme le disait la grenouille.
En fin de journée les seconds vols permettent de tenir un peu plus longtemps, en local. Julien, dans le LS1, tente et réussit Dourgne. Il réussit même à se poser alors que non-non-non pas envie. Un bout de pente donc, mais que pour les crevards.
Une fois tout rangé, on passe à l'apéro. Apéro spécial car japonais, en la présence de Julien (de retour) qui fête son anniversaire en sortant une grosse bouteille de saké. Mais attention, du saké japonais, beaucoup plus doux que le chinois que vous buvez au restaurant.

Saké au pays du soleil couchant

La journée se termine par le traditionnel cassoulet de la belle-sœur de Bernard. Il y avait 12 noms au tableau, il nous avons commandé pour 24. A la fin, il en reste pour 2 ou 3. C'est Cora qui fait les maths, ne me demandez pas...
Et en hommage à Julien et Maxime qui en raffolent, du pain perdu pour le dessert, avec une boule de glace. Allez hop, à la sieste tout le monde !

mercredi 8 juin 2016

K13 à la maison - 2e épreuve, et épreuve bonus

La météo toute pourrie du jour a bien tenu ses promesses. Au réveil, le brouillard est là et promet de se lever vers 14h. Puis il y aura quelque cumulus, mais rien de bien folichon (c'est du vocabulaire météorologique).
Le briefing de... à quelle heure était le briefing déjà ? Bref, le briefing dit qu'on verra bien dans l'après-midi, inutile de se presser mais ça va voler.
En attendant, il y a de la mécanique automobile et de la peinture de pièces de remorque. Puis on mange, des restes de restes et oui, encore de l'épaule confite. Mais pour la dernière fois promis.
En piste.
Le soleil est là et les couleurs des K13 font plaisir à voir. Le NB de la Montagne Noire et le GA de Puivert arborent des peintures très proches en teintes et en motifs. Il y a des planeurs blancs aussi, mais ne soyons pas sectaires.
Juju nous explique le programme : concours d'atterrissage, suivi d'une épreuve en fonction de comment-que-ça-évolue. Tout le monde écoute, sauf St Crépin qui fait semblant. Du coup ils n'ont pas toutes les consignes, et ils s'en mordront les doigts.
Les K13 partent les uns derrière les autres. Il n'y aura cette année qu'un seul essai pour l'atterrissage de précision. 3 notes : la PTL, l'axe de la finale, la précision de toucher. Une note esthétique avait été prévue mais finalement elle n'a pas été nécessaire car les approches moches ont aussi pêché sur les autres critères.
Le carré jaune semble assez difficile à avoir, avec des distances qui dépassent les 15 pas. Ca plane bien aujourd'hui. Et le vent de nord, bien qu'annoncé avec ses conséquences de dégueulante en finale, crée quelques surprises. St Crépin qui n'a pas écouté toutes les consignes, tient un très bel axe mais oublie complètement le carré jaune. 71 pas de distance, c'est moche. La Suisse nous gratifie d'une approche qu'on préférera oublier. Puivert s'en sort bien. Les locaux aussi, et le président garde son titre avec une tenue d'axe irréprochable et le plus petit écart au point jaune.
Les cumulus deviennent potables et même le midour commence à les apprécier. La seconde épreuve est lancée, avec une heure et 6 branches. Le plus dur étant de tenir une heure en fait. D'ailleurs, seul le 66 réussira. Côté distance, le NB s'en sort le mieux en tournant Dourgne, mais une fois seulement car le retour se fait en descente constante pour finir par l'atterrissage. Plusieurs vont à Revel, le 66 manque d'y rester. Le CK confirme une mauvais journée pour son nouvel équipage avec seulement 20 minutes et 12 Km. Comme le NC d'ailleurs, mais le président n'est plus à bord c'est pour ça.
Une petite pensée pour le CL qui esquinte sa verrière et qui ne peut pas se lancer sur l'épreuve bonus. La réparation est en cours, il volera demain. Au classement, la Montagne Noire creuse l'écart.
Le rangement s'organise comme il faut, avec les planeurs aux endroits bien définis et repérés sur les photos.
Puis c'est l'apéro, l'entrée, une pause soleil couchant synchronisée avec la fin de la cuisson des pâtes.
Et c'est Chantal qui finit le dessert.

mardi 7 juin 2016

Il y a du nouveau côté rangement

Je sens tout de suite que le sujet vous intéresse moins que les tribulations des K13. Nous allons faire bref.
Ceux qui rangent la vaisselle après l'avoir lavée ou à la sortie du lave vaisselle (si si ces gens existent) ont bien vu que la place manque dans les placards.
Ceux qui nettoient la cuisine, ou font la vaisselle, ou balaient (merci à eux) ont parfois des problèmes pour trouver le rab de produits d'entretien.
Heureusement est arrivé : le placard à fournitures.
En haut des escaliers du hall de montage, vous avez les WC à droite, et juste à gauche une porte qui indique le placard de la réserve. Ce placard contient des produits d'entretien sur les étagères, ainsi que la vaisselle qui ne sert que quand nous sommes nombreux (assiettes en surnombre, grosses gamelles).
Vous pouvez y aller, et même nous vous y encourageons.
Pensez à remonter les grandes gamelles et les assietets qui débordent du placard, et si vous videz un stock de produit d'entretien, nous vous remercions de racheter un stock de ce même produit pour votre prochaine venue au terrain. Vous serrez remboursés bien sûr.
Merci de votre attention.
En bonus, je vous laisse deviner chez qui il faut racheter des enfants quand on a pris le dernier...

K13 à la maison - deuxième... rien

Je proteste. J'avais fait un effort dans l'article précédent pour resynchroniser la numérotation des jours avec celle des épreuves, mais la journée bâchée d'hier change tout. Pas de deuxième épreuve pour cette journée qui aurait due être la deuxième. Alors histoire de mettre un peu de confusion dans cette rencontre organisée comme du papier à musique, je reprends la numérotation d'avant. Na.
Donc, troisième jour, pas d'épreuve.
La vent d'Autan dans toute sa splendeur, avec du soleil un petit courant d'air agréable pour les touristes et désagréable pour les décollages. Une belle journée pour du tourisme. Puivert l'a bien compris en envoyant un unique émissaire sous la forme de Gaby qui lui peut se poser et redécoller avec son avion, l'Autan étant modéré. Gaby arrive à 10h pour le café, et durant les 4 heurs qui suivent il annonce qu'il part dans 5 minutes. Mais comme il reste du café, il reste du Gaby.
La première moitié de St Crépin nous quitte, annonçant une autre moitié qui arrive la nuit suivante. Bédarieux est toujours dans la place (ouaich ouaich) et la Suisse également.
Comme activités de l'après-midi, nous avons de la mécanique sur bijave, des activités intenses côté APPARAT sur le Storch (ne vous fiez pas aux images), et des visites de la région.
Au soleil couchant, le punch sort avec une belle promo qui ne laisse pas les consommateurs indifférents.
En fin de journée, la dizaine qui mange sur place est gâtée avec une belle salade de légumes verts et ses œufs pochés mollets (cette correction vous est offerte par Mich©), tes tarbais au four avec de l'épaule d'agneau confite (il en reste encore un peu de dimanche soir), et une salade de fruits légèrement ambrée.
Il y a un soir, il y a un matin.
Ce mardi matin, c'est brumeux comme annoncé. La levée est prévue vers 14h. Phiphi et Cora sont arrivés. Et la musique chevrotante d'une trop familière LNA se fait également entendre au fond dans le brouillard calme de ce petit matin qui s'annonçait pourtant confortable et cotonneux... Julien est de retour.