lundi 27 mai 2019

Encore une belle semaine : des circuits, du bricollage, une bonne bouffe et un achat !

Mercredi, les plus matinaux s'étaient donnés rendez-vous au terrain dès le matin pour profiter de cette belle journée. Ainsi, Dimitri et Jean-Claude ont sorti les planeurs pendant que le ZT se remplissait dans le hangar de 60kg d’eau.


Peu de temps après, Florian et Bastien, informés par SMS de la naissance de cumulus aux abords du terrain, arrivent à leur tour : il est 9h46. Puis, le parrain (Rémi pour les intimes) arrive lui aussi, près à en découdre pour son 143e vol de 5h consécutif.



A midi, tous les planeurs de la journée étaient alignés en piste. On échange alors informellement les objectifs du jours : Carmaux en école campagne pour le Janus, nord-ouest et spirales à droite pour Jean-Claude, Luchon sans spirales pour Dimitri, et grand local pour Rémi.
A 12h43, le premier décollage a lieu, le plafond est déjà de 1307m et de bons Vz sont présents mais encore un peu étroits. Merci Jacques pour les décollages !


Finalement, TopTherm avait raison. C’était bon partout et même au nord, malgré les prévisions pessimistes d'autres modèles sur les environs de la Montagne Noire et en direction du nord/nord-ouest. Puis, une fois la météo en thermique pur, Gaby décolle de chez lui et nous rejoint sur la fréquence. Au programme ce jour là, une virée vers le St Barthélémy et la Ganguise.


Les objectifs de chacun ont donc tous été  atteints et aucun atterrissage involontaire après le départ de notre pilote remorqueur n'est à déplorer. On notera un beau vol de formation campagne pour Bastien avec la  Montagne Noire perdue de vue et presque 5h de vol chacun pour Jean-Michel et Rémi. D’ailleurs, Rémi, bien que réfractaire au premier abord, a finalement consentit à la proposition de Florian de faire des exercices de cheminement (sans spiraler).

Un beau 350km pour Jean-Claude !

Dimitri disait : "Je reviendrais !"

Samedi, la météo est beaucoup moins sympathique. Alors, à défaut de pouvoir voler, le comité des fêtes part en courses pour le repas de mai, prévu le soir même. Puis, dès leur retour, les deux compères bricolent au chalet. C'est l'heure du grand ménage de printemps. Il faut dire qu'après les travaux de la chambre du fond, le bâtiment en avait bien besoin. Alors tout y passe, le chalet n'a jamais été aussi propre. Voilà qui tombe bien avec un week-end de quatre jours qui se profile à l'horizon. Pendant ce temps, Henri bricole sur les planeurs, Luc geek à la tour, Bernard travaille sur son ULM et Alex passe la débroussailleuse le long de la salle para.
Puis, c'est l'heure de la soirée. Le temps s'éclaircit, on décide donc de prendre l'apéritif dehors. Puis, les convives admirent un superbe couché de soleil avant de passer à table. Au menu ce soir là, salade gersoise, parmentier de confit de canard et gâteau basque. 





Dimanche, les rescapés de la veille rangent la salle para et font de la place dans le hangar remorque. Je crois que c'est Noël avant l'heure pour certain... Puis, les derniers présents rentrent chez-eux car entre la fête des mère et les élections européennes, le devoir les appelle !


mardi 21 mai 2019

Samedi 18 et Dimanche 19 Mai: pas si mal que ça !

Samedi, le rendez-vous était donné à midi pour manger ensemble avant de commencer la journée. Romain et Bastien sont donc descendus au marché dans la matinée pour faire les courses des convives qui le souhaitaient.
Vers 14h30, direction la piste où l'on termine la visite des 100h du SF25 puis place aux vols. En début d'après-midi, les vols ne dépassent pas 25 minutes puis quelques monoplaces partent et la moyenne augmente grâce à des vols d'1h30 et un plafond vers 1300m.


Quelques courageux s'occupent de crâber le Twin et de le nettoyer pour lui faire prendre l'air : rien de tel pour que Vincent tente sa chance pour le lâcher emport VI. On notera la difficulté d'avoir un VI mexicain avec un sombrero en  place avant !
Une fois les vols terminés, on se retrouve au bar pour fêter la vache d'Anthony sur l'aérodrome de Revel : ah... les risques du vol au delà de la finesse 10 !


Mais samedi, c'était aussi la nuit des musées. Alors certains membres de VVMN se sont rendus au hangar de l'APPARAT pour déguster le fameux Cassoulet de Revel revisité, suivi de camemberts au barbecue (rien de tel pour le centrage).

Dimanche, suite aux nombreux désistements, il n'y avait pas grand monde au terrain. Quelques travaux ont malgré tout été réalisés sur la remorque bâchée du K13 et le changement du karman du Rallye a également été effectué. Puis à partir de 16h, Julien effectue deux vols d'instructions en K13 avec Thierry et Michael, notre nouvel inscrit, de 40 minutes chacun. On notera que dans les deux cas, la descente était volontaire, dommage pour les désinscrits du jour.



mardi 14 mai 2019

11 & 12 Mai : le week-end du millénaire !

Samedi, les prévisions météo annonçaient des averses passagères. Quelques membres se sont donc retrouvés au terrain "juste au cas où" et bien leur en a pris puisque les conditions n'étaient pas si mauvaises avec des vols allant jusqu'à 5h et des plafonds à 1700m.



A 17h00, Julien et Guillaume se posent pour aller faire les courses pour le repas du soir. Mais la journée de vol n'est pas terminée pour autant (qu'il est moche ce mot), car à leur retour, Julien redécolle en K6 avec en prime, un décollage voiture et un aller-retour à Dourgne.


Mais samedi, il y avait également le meeting aérien de Muret où Bastien a représenté la Montagne Noire sur le stand de la FGVP en compagnie de l'Association Française des Femmes Pilotes.


Puis, vers 21h00, on se retrouve pour prendre un verre sur la terrasse de la salle para et on allume le barbecue pour le repas qui se profile à l'horizon. On admire alors un magnifique couché de soleil, François dit avoir vu un haricot vert (comprenez le rayon vert) : je crois que le punch a plus.


La soirée s'éternisant un peu, les couche-tards ont le droit à une diffusion de films humoristiques du comité des fêtes depuis 2006. C'est à ce moment que le pari fou de faire 500km sur la pente en ASK13 a été lancé.

Alors, le lendemain matin, les deux recordmen se réveillent vers 8h00 pour se préparer psychologiquement en attendant que le plafond nuageux monte un peu. À 10h50, le départ est donné pour un vol qui sera long, 6h15, 510km et 17 aller-retours jusqu'à Dourgne...



Mais cette journée est aussi une excellente journée pour les circuiteurs normaux. De très beaux vols ont eu lieu avec des circuits jusqu'à Cahors et des plafonds à 1700m permettant d'explorer des contrées inconnues pour certains. On déplorera un manque d'inscrits, du coup, seulement 51h (de vol) ont été effectuées dans le week-end.


On remercie Jean-Claude allias Terminator pour les travaux de débroussaillage réalisé en piste 12/30. Tout est coupé, tout est nettoyé et certains ont même du mal à trouver le point d'aboutissement.

dimanche 12 mai 2019

Dimanche 5 mai - la journée du siècle

La Grenouille avait dit... peu de choses. Mais la Grenouille n'est pas bavarde. En revanche la Grenouille avait montré des prévisions météorologiques dont les couleurs annonçaient une météo fumante sur le Sud Ouest. Après la Grenouille, c'est Dimitri qui avait montré une autre météo avec d'autres couleurs et les mêmes promesses.
Gonflés d'enthousiasme, les vélivoles se sont passé le mot et de fil en aiguille le couperet est tombé :
De: Florian B.
A: vvmn
Envoyé: 4 mai 19h54
Demain briefing 10h30 à la tour. Pensez à la cartographie à jour pour les circuiteurs.

Suivi peu de temps après par:
De: François H.
A: vvmn
Envoyé: 4 mai 10h30
Pour ceux qui sont dispo, pré-briefing aujourd’hui à 18:00 ou en fonction des vols.

Tout le monde affûtait déjà les sandwichs, rechargeait les batteries de GPS, remplissait les bouteilles d'eau. Demain on fait le tour de la TMA.
Samedi soir, après une journée toute pourrie, ceux qui avaient prévu de dormir sur place pour gagner du temps on eu le premier briefing de 18h. Au menu : courbes de températures, humidité résiduelle, radar de pluviométrie, adiabatiques et calage Mac Cready.
... et c'est donc vers 12h30 que le départ sera optimal.


Afin de ne rien laisser au hasard, on vérifie les cartes des terrains ULM en cas de déroutement à l’ouest d’Auch.
François décide de ne pas passer trop de temps sur les cartes aéro pour ne pas spoiler le briefing de Florian le lendemain matin. En revanche il préfère lâcher son auditoire avant la fermeture de l’Intermarché de Revel pour assurer le ravitaillement en saucisse et en Pliz pour les bords d’attaque. La nuit va être longue.
Dimanche matin, les températures sont fraîches conformément à l’attendu et c’est en ôtant la buée de la fenêtre du chalet avec le caleçon de Guillaume que Vincent peut confirmer un ciel prometteur.
Café, tartine de rien parce que le frigo est vide (non, ce reste de confiture n’est pas comestible) et les vélivoles peuvent déjà ouvrir le hangar. Bastien, responsable des vols pour la journée, commence à noter les noms sur le tableau de la tour. Après de multiples « c’est moi qui prend le LS4 » alors que Jean-Claude n’est même pas arrivé, il se contentera de poser le stylo et d’enfourcher la golfette pour aller faire l’inspection des pistes à la place.
10h29, Florian arrive, tout le monde sort sa carte.
Commandant Nogaro, j'espère que l'inspection de piste est faite.

Ceux qui n’ont pris que la 500000 tentent de se cacher mais l’instructeur est magnanime et il les autorise à partir en vol tout de même. L’important, c’est de bien anticiper les points de virage et de tracer les traits sur la carte. Avec les cercles de 5 et 10 km autour des terrains posables, les fréquences à contacter, les routes par lesquelles on peut passer une remorque, les zones où le téléphone ne passe pas et un trait en violet pour noter le FL65 en fonction du QNH.
C’est efficace et didactique, à 11h les prévols sont en cours et on commence à aligner les planeurs sur la 30. Florian accepte de faire la buse et il s’installe dans le LS4. Ben oui parce que comme ça pas de jaloux.
11h58, décollage. Ca souffle fort, donc décollage à la voiture. Le vent de nord ouest perturbe la pente, les thermiques sont trop hâché. Et ça souffle fort. Bref, Florian n’accroche pas.
J'arrive à la Grande Faille, je suis bas.

Tout l’art de l’enseignement, en vol à voile comme ailleurs, consiste à savoir comment expliquer le contraire de ce qu’on vient de dire. On est à un niveau même supérieur à l’homme politique qui lui débite son discours devant une caméra avec souvent peu de répartie. L’enseignant a son auditoire juste en face, attentif, questionneur, prompt à demander des explications rationnelles. Et l’enseignant de bonne foi peut tout à fait changer de discours parce que les conditions on évolué, même si gneugneugneu c’est quand même vexant.
Et donc après 9 minutes de vol, voilà l’instructeur du jour qui doit expliquer que les vols en solo sont bâchés pour la journée, et le terrain de jeu va très certainement rester local. Il est donc temps de sortir les K13, et le tour de la TMA va se transformer en journée de décollage voiture. Activité tout aussi motivante évidemment, mais c’est vrai qu’un tour de la TMA ça donnait envie.
Voyant une baisse d’énergie de Florian, le responsable des vols prend le relai pour organiser la piste et la planche, tant la version électronique que sa copie de secours papetière. L’activité n’est pas en reste surtout que de chez lui, le responsable des VIs a envoyé des touristes en vol de découverte. Il s’est dit que par une journée pareille il y aurait bien du monde au terrain pour s’occuper d’eux et il a eu le nez creux.
Au total, belle journée, 22 décollage voiture, des VIs, des vols de double, des choses à raconter le soir, et peu de temps pour écrire le blog. Du coup c’est le gars qui n’était pas là qui s’y colle, et il est possible que la réalité historique en pâtisse un peu.