mardi 30 août 2011

St Crépin - 4e jour

Toujours en direct de Saint Crépin 05600, bonjour de la joyeuse équipe de la Montagne Noire. Toutes nos excuses s'il n'y a as un article par our, mais l'équipe est très occupée. D'un côté, on vole. Ah oui quand même on est venus pour ça. En plus des vols, il y a l'intendance, le nettoyage. Jusqu'ici tout est normal.
Mais en plus, comme à Saint Crépin ils nous aiment bien, ils nous prévoient des ativités en plus. Par exemple, il y a une gazette quotidienne. Comme un blog mais sur papier. Et Nous sommes demandés pour écrire des article. Et cette année, parce qu'ils pensaient qu'on risquait de s'ennuyer, ils ont créé le thème "cinéma". Chaque équipe doit représenter un film de son choix. Certaines équipes viennent déguisées, en décourant ou pas leur ASK13. A la Montagne Noire, on trouve que c'est trop facile. Du coup, pour représenter notre film, on va le refilmer avec les moyens du bord.
Et c'est parti pour des tournages quotidiens, des écritures de scénarios à l'emporte-pièce et des montages jusqu'à des heures avancées de la nuit. Le tout agrémenté d'effets spéciaux de folie qu'ILM ne renierait pas après une soirée bien arosée. Première projection jeudi soir pour la soirée barbec que nous organisons. Suspense ensuite jusqu'à la soirée de clôture samedi pour voir si nous avons gagné un prix à la cérémonie des Pinards d'Or (ce n'est pas moi qui ai inventé le non). Rediffusion évidemment à l'AG 2011 de VVMN. Patience.

aperçu du tournage

Et les performances en vol pendant ce temps ? A l'épreuve d'hier, Magnifique passe d'arme entre Gaby et Julien, qui après avoir tourné exactement le même circuit ont échangé leur place au classement général. Je m'explique. Après l'épreuve précédente, le concurents avaient été placés en 3 poules. En 15e place, Julien était dan la poule 2. Et en 24e place, Gaby était dans la troisième. Rappelez-vous, je vous disais que c'était tactique. Et donc, hier soir Julien était 25e et Gaby 18e.

le quartet jaune-orange au décollage

dimanche 28 août 2011

St Crépin - épreuve 1

Bien le bonjour de Saint Crépin, pour la rencontre ASK13 2011. Bien arrivés sur place après quelques péripéties avant et pendant le voyage, les deux équipages étaient fin prêts pour entamer les vols du bon pied.


Dès le samedi, c'est la découverte de la plaeforme pour Baptiste, et Julien en profite pour se refaire lâcher au treuil, histoire d'économiser sur les lancers. Mais la météo n'est pas facile, tout le monde tombe et nos deux ASK13 ne font que de courts vols.


Mais l'ambiance de la rencontre est déjà là. La joyeuse troupe est hébergée chez Micro, dont le jardin ressemble à un camping, et la réserve à skis à un dortoir. A table il y a toujours 10 ou 15 personnes, et cela demande un peu d'organisation pour préparer à manger. Je vous rasure, juste un peu d'organisation, parce qu'on en a pas emporté beaucoup avec nous.


Ce dimanche, c'est la première épreuve. Après le traditionnel briefing à 10h30, la bonne nouvelle est que les briefings suivants seront décalés à 11h. Pas forcément plus de temps pour dormir, mais un peu plus de temps pour prendre la douche. Ah ben oui, à 15 pour une seule salle de bain...
En piste à 13h15, ou 13h17 mais ne chipotons pas, tout le monde est prêt. Pas de bol, la météo ne l'est pas. Alors pendant que Bada scrute le ciel, les vélivoles font la sieste sous les ailes, relient connaissance avec les pilotes rencontré(e)s l'année précédente, et attendent.
Puis viennent les deux premiers remorquages, hauts. Puis quelques treuillées. Et finalement à part le premier parti qui a dû se poser, les autres ont bien tenu. Difficilement, mais bien.


Partis dans les derniers, le D-0242 et le D-2078 montent avec les autres et prennet le départ pour l'épreuve. Aujourd'hui, le circuitb est libre à partir de l'aérodrome. Il sera comptée la plus grande distance sur deux heures et sur 6 branches, à partir du départ. Gaby et Adrien, bob jaune et casaque orange, partent au galop suivis de prêt par Julien et Loïc, bob orange casaque... orange aussi. Deux tactiques cependant. Alors que Gaby persiste sur sa première porte de départ, Julien décide de reprendre le départ plus tard pour optimiser. Et puis avouons aussi que Gaby est vitime dur quart d'heure du Sud-Ouest, en arrêtant son épreuve 15 minutes trop tôt "parce que j'avais mal noté l'heure de départ".
Au bilan, 15e place pour BM (Back Moutain, l'indicatif du 2078), et 24e pour le D-0242. Mais c'est tactique, car ce premier classement détermine les poules pour la suites des épreuves. Sisi, c'est tactique.


Une fois les compétiteurs posés, les touristes ont pu prendre l'air pour le restant de le journée (qui s'achève à 20h sur ordre de la Kommandatür de la rencontre). C'est monté facilement, puis ça a beaucoup dégueulé, puis ça a fini facile. Mais sans dépasser 2650 mètres, pas terrible. Cependant les sensations de grande pente sont bien là, et ça fait toujours bizarre de devoir sortir les AF à fond durant la vent-arrière pour tenir le -1 m/s qui va bien.

lundi 15 août 2011

Weekend du 15 août : K13 en solo

Pour ce weekend du 15 août où seul François est allé à Lourdes, nous ne parlerons pas du samedi. Ceux qui l'ont vécu au terrain ont préféré oublier la journée. Comme ça c'est facile, on passe au dimanche directement.
Et le dimanche donc ? Et bien ma foi, pas fameux fumeux. Pour le dernier jour de Charly l'immigré parisien, on aurait peu faire mieux. Voyez les photos vous-mêmes : du gris dans le ciel, et une grise-mine pour le pilote du Ka8. Le ciel était peu engageant au premier abord, mais finalement il y avait de quoi voler un peu. Mais il fallait se motiver, si bien que Frédo, ne trouvant justement personne de motivé pour partir en K13, a pris le CLAM tout seul. Non-mais !

La vie en gris

Puisque c'est comme ça je pars tout seul

Bordel, ça vaut pas le LS4 !

Une quinzaine d'heures sur l'après-midi commencée tard, dont un premier remorquage en NC pour Olivier, qui a vérifié que le T21 est un aérofrein très efficace. Mais finalement en remorquant entre 65 et 70 km/h (indiqués), on atteint une montée raisonnable. Enfin une montée, c'est déjà bien.

Le lundi a commencé tôt histoire d'emmener le petit à la gare de Castelnaudary. Du coup une fois levés, les occupants du chalet ont eu une envie folle de nettoyage. Comme quoi l'alcool fait des ravages chez les jeunes. Mais ce fut fait, et Florence aurait été fière des vocations qu'elle a su faire naître. Une bizarre odeur de propre a même réussi à apparaître dans quelques recoins.

Après les murs de la douche, lavage des poubelles, des brosses...

L'après-midi, la traîne promise était là, avec ses cumulus et ses rues de nuages. Les volontaires étaient beaucoup plus nombreux que la veille et une grande partie du hangar a été mise en l'air : l'ASH, les 3 K13 (dont 2 en solo pour suivre l'exemple du président), le Ka8, un LS1, le LS4, le Pégase, les 2 Twin, le Janus, le Pilatus et la Fauvette. Guillaume, à peine remis de son escapade à Dax, toréait le midour dans son habit de lumière, le câble de l'enrouleur faisant office de muleta. Un bien beau spectacle.

La Fauvette, reine des thermiques

Le K13 en solo, ça fait peur avec l'instructeur fantôme

Mais un spectacle écourté alors qu'il faisait encore jour (scandale !) car malgré de nombreux essais de prolongation de la journée sur la pente, la faiblesse du vent a forcé tout le monde à l'atterrissage. Allez hop au chalet, il reste de l'emmental à finir, et on y verra mieux le rayon vert.

lundi 8 août 2011

Quand la musique est bonne

Le weekend a commencé samedi soir. En effet, histoire de profiter du festival rock A440, je m'étais dit que j'irais passer la nuit au chalet. En plus en ce moment il est sympathiquement occupé par les squatteurs habituels venus du Nord. C'est le weekend, il fait beau, tiens si on faisait un barbecue ? Quelle bonne idée. Vite dit, vite fait, et cinq minutes après il pleuvait. La cuisson de la saucisse mi-braises, mi-vapeur. Miam. Mais en fait en abritant bien le barbec, c'était bon.

L'appareil de cuisson à l'abri derrière le chalet

En revanche côté festivaliers, c'était la douche froide. Des éclairs, du tonnerre, de l'humidité à ne pas mettre un instrument de musique dehors. Pas de bol pour eux. Et pour nous, tant pis, on s'est rabattus sur un chihuahua dont je vous laisse admirer la technique en plein perfectionnement.

Réglage de la hauteur au millimètre

Aujourd'hui dimanche, ça allait mieux. Tous levés avant midi, des cumulus qui se forment timidement, du vent de Nord voire légèrement Ouest. Mais légèrement. Rien ne pressait en tout cas, et il y avait le temps de manger tranquillement avant d'aller en piste. Mais histoire de rattrapper une semaine minimale en termes de vols, nous avons sorti le grand attirail : 3 K13, la Fauvette, le K8. Au premier décollage, le remorqueur atteignit la base des nuages à 800m. Bon ben tant qu'on y est, on va monter au dessus ? Ah oui c'est joli aussi, et pour une fois qu'il ne faut pas 20 centièmes pour voir ça...

Dommage que la 2e couche au dessus nous cachait le soleil

Mais ça ne montait pas terrible. Et même revenus sous la base des cumulus faiblards, c'était toujours faiblard. Du coup les vols furent courts, sauf Frédo l'enragé qui parvint à la durée phénoménale de 45 minutes. Dingue. Mais on sentait que c'était trop facile. Du coup lors du décollage de Julien (surnommé depuis "j'ai la poisse avec le remorqueur"), le cable s'est bloqué. Je vous laisse admirer l'efficacité des dépanneurs qui ont sorti la collection complète de tournevis plats.

A vos marques, prêts, partez !

Encore quelques vols, mais rien de fantastique. Et dire que c'était la meilleure journée de la semaine. M'enfin de mon côté, je me suis fait relâché en NEC (c'est comme ça que ça se prononce) ce qui m'a permis d'atteindre Dourgne, merci le moteur.

Et même pas vaché

Et pendant ce temps, la stéréo du soir s'intallait : d'un côté le festival A440, qui allait profiter d'une meilleure météo que le samedi, et de l'autre côté... une sorte de rave-party pirate dans un champ. Ladite rave-party rassemblait plus de participants que le festival officiel. Et vu qu'à deux kilomètres on les entendait très bien, ils devaient également avoir une puissance sonore supérieure. Mais laissons la qualité aux festivaliers officiels, quand même. Sur les 2 groupes du dimanche, le premier jouait du rock plaisant, entrecoupé de blagues souletesques (que je ne répèterai pas ici car des enfants nous lisent). Le deuxième groupe était moins agréable, et finalement moins supportable.

3 musiciens, un comique avec une guitare sèche

Le froid aux fesses aidant (rappelez-vous qu'il avait plu toute la semaine), nous nous sommes rentrés. Ce soir au menu, il y a les quinze kilos d'emmental qui restent d'Aérorétromobile !