dimanche 30 août 2020

St Crépin - classement et soirée à la maison

Je vous avais laissés sur une tension scoristique intenable en cachant le classement de la dernière épreuve et donc le général à fin 2020.

Il est temps ici de donner l'information tant attendue et redoutée : les Allemands ont gagné la dernière épreuve, et le guénéral avec.


Mais juste derrière, les deux autres places du podium sont prises par Némo et VT.

Puis c'est une ribambelle de planeurs de la Montagne Noire qui parsème le classement. NC avec une première épreuve non-tournée et une dernière non démarrée finit assez loin. JF 12e avec une vache puis de bonnes épreuves à la fin, NB dans la première moitié de tableau grâce à sa régularité, et le K13 agricole à une bonne 7e place, sûrement handicapé à la fin par son changement de pilote le dernier jour.

Et comme on aime les remises des prix, hier samedi soir on a recommencé. Pour la journée remontage des K13, les participants s'étaient donné rendez-vous à 14h pour le café, suivi du remontage des machines. Mais en fait le VT va à l'atelier pour réparer proprement son accroc dans la toile fait à l'aller. Le NC va également à l'atelier pour une visite, le Némo est bien dans sa remorque, le JF est à Beaugaillard et Rory n'est pas encore rentré se sa folle nuit à St Rémy avec le ND. Bon ben, il reste le NB. Ca va, on peut le faire.


Et en soirée, quand la pluie menace un peu on sort les côtes de boeuf pour la chouille de fin de semaine. 


Une trentaine de convives pour venir fêter le double podium et pour une 2e remise des prix improvisée grâce à des coupes gagnées au ball-trap par le frère de Gaby. Le présentateur monte sur un banc.


L'artiste peintre de la Famille Faure a renommé les coupes pour donner les récompenses suivantes :

 - la coupe du 1er de la Montagne Noire va à Frédo (classement général, nombre d'heures, moyenne de durée...)

 - la coupe du survivor va au VT pour toutes les petites merdes qu'il a eues alors qu'il revient avec juste un trou dans la toile et une place de 3e

 - la coupe de la meilleure Photo va à Alex et son amour pour avoir monté les crêtes de Vars et fait de beaux clichés

 - la coupe des vaches pour Titi, avec une vache aéro et une vache dans un champ qui n'existait pas

 - la médaille des objets perdus, offerte par les mécanos à Julien pour différents outils et l'ensemble de son oeuvre consistant à poser là par terre l'objet précieux qui vous lui avez prêté quand il a fini de s'en servir

 - la médaille de la stratégie pourrie à Rory pour avoir envoyé en avance des paquets à la Poste de Guillestre, paquets arrivés si tard qu'il a dû partir après les autres le vendredi, faire une pause à St Rémy le soir, passer une soirée don-t on ne veut rien savoir, et arriver très tard ce samedi pour éviter le remontage du ND

Chers lecteurs, je comprends bien que sans contexte il peut vous être difficile de comprendre les détails de cette remise des prix. St Crépin, on peut l'ignorer, on peut lire le blog pour tenter d'en comprendre un peu le fil, mais le mieux c'est de le vivre.

La soirée se termine par une projection du film un peu avancé par rapport à la projection du jeudi, les photos du vainqueur de la coupe, et des enfants un peu fatigués par toute cette émotion.



Chère équipe K13 de la Montagne Noire, à l'année prochaine !


vendredi 28 août 2020

St Crépin - l'édition qui se termine le jeudi

Ce vendredi, le briefing est à 11h, comme hier et le jour d'avant. Un briefing un peu particulier car c'est celui qui annonce la fin de la rencontre qui n'a pas eu lieu.


Hier déjà c'était l'apéro de clôture, en lieu et place de la traditionnelle soirée BM (Black Mountain). Apéro dînatoire avec un barbecue à disposition pour ceux qui seraient venus avec leurs grillades. Nous oui.

Il y a eu la diffusion du film de la Montagne Noire de l'année, finalement moins abouti que les années précédentes. Comme l'a expliqué Julien au micro (avec une minuscule) on pensait que ce serait plus facile de juste faire un montage de scènes existantes et de doubler les dialogues. Ben non. C'est donc une demi version qui a été montrée, avec le début de l'histoire, un élan dans la bonne direction vers la fin, et des voix/bruitages/musiques à ajouter.


Estimation à un mois de boulot, on l'aura pour l'Assemblée Générale VVMN.

Mais attendez attendez... la fin de la rencontre ? Lecteur tu commences légitimement à te dire que tu as dû rater un article qui explique ce fait. Il n'en est rien, c'est que je n'ai encore rien dit. Revenons un peu en arrière.

Jeudi matin, Micro nous lance un météo comme la veille avec de l'onde qu'on peut peut-être accrocher ce qui signifie que non. Le circuit change de sens, et ce sera le Parcours en premier après un petit détour vers Chabrières ou pas. Et la fin au nord.

En AAT, on commence à savoir s'en servir.

Le départ des premières treuillées nous fait douter avec quelques K13 qui doivent revenir se poser. On arrête les treuillées un temps, Némo se décale sur la ligne du remorqueur.

Quand le treuil reprend, NB peine un peu en bas du premier secteur puis il monte et les suivants n'auront pas de souci. Reste à savoir comment aller au Guillaume.

La ligne de départ court du nord du 2e secteur au début des crêtes de Vars. Il faut monter pour partir vers le Guillaume.

De là, deux écoles : Vars ou Peyron. Deux grands classiques, et aujourd'hui équivalents. Du Peyron dès 3200 vous pouvez aller vers Fouran en passant à la verticale du terrain de LFNC. Une fois que vous n'avez rien trouvé à Fouran, continuez pour ne rien trouver à Clotinaille et enfin suivez la contre-pente jusqu'au Guillaume.

De Vars, montez où vous pouvez, et de 3200 également vous pouvez viser le St André, et continuer vers Guillaume sans vous arrêter. La distance St André-Guillaume est assez grande, et ce saut dans l'inconnu n'a pas tenté le JF qui a du coup repris le départ après avoir tenté de raccrocher.

Au Guillaume, ça monte. On essaie de partir à droite vers la tête d'Eslucis puis le Piolit mais sans conviction. Il vaut mieux traverser et avancer sur le parcours.

Seb a dit : le Parcours donne, un peu turbulent au début. Bon évidemment c'était à 16h, et ceux qui arrivent après 17h peuvent trouver des conditions précédentes.Le Morgon donne, la Dormillouse aussi. La question n'est que de savoir où on fait demi-tour et par où on rentre.


Le dernier point est à la tête d'Amont, mais le cercle est très proche du terrain. Pour faire des bornes, une montée à Eslucis et un passage par la voie royale permet de couper court et d'avancer plus loin. Mais pour ceux qui ont déjà consommé leur heure et demie, un retour aux Eygliers en direct depuis la Parcours est une stratégie tout à fait valable. De là, suivez la pente jusqu'au point, et rentrez au fort.

la voie Royale, enfin peut-être on n'est pas sûrs on découvre...

Faute de NC opérationnel et suite à un besoin salutaire de sieste réparatrice de son pilote habituel, le ND est piloté par Olivier, secondé par Guillaume. Le planeur a dû sentir la différence de vitesse moyenne, c'est sûr que Gaby avance un peu plus vite. Le JF confirme son bon potentiel ainsi que celui de Tom. NB continue sur sa lancée de la semaine, le planeur asymétrique (et non pas le planeur "à Juju") et Némo tournent à plus de 80 de moyenne.


Au sol, Alex et Alexandra sont partis préparer les seconds vols, à Vars et à pieds. Montée sur la crête avec un appareil photo, c'est un peu plus sportif que de mettre les planeurs en piste. Ils sont sur place un peu avant 18h, ça tombe bien les seconds vols vont décoller.


Comme d'autres attirent les mouches, le photographe à Vars attire les K13. Passages, patrouilles, et aérofreins. En haut, en bas, devant ou derrière la crête, en contre jour ou bien éclairés, bonus petit reflet sur les bords d'attaque... Alex mitraille un peu. Oh tu as bien faut 300 photos ? Non quand même pas. Bilan : environ 500. Il y a du tri à faire. Et quelques films.


Il est temps de rentrer. Après quelques hésitations, on démonte quand même tous les planeurs ce soir. Les dernières remorques sont prêtes et il fait déjà bien sombre. Au loin, on entend l'apéro de clôture qui commence.



On l'avait vu sur la météo-touristes, et Micro l'a confirmé : demain il pleut. Et samedi il neige. Et dimanche ce sera envahi de cyclistes pour le tour de France. On va s'arrêter à 3 plaies, et la non-rencontre 2020 se termine cette année le jeudi.

Suite à un petit souci technique (les vainqueurs sont partis se coucher), il n'y a pas de remise des prix lors de la soirée. On se demande tout de même si les Allemands (car c'est bien d'eux qu'on parle) ont bien compris que la rencontre est arrêtée. D'ailleurs ce matin au briefing, ils avaient mis leurs deux planeurs en piste. Un souci de communication apparemment.

Après le film de l'année, on rediffuse tout de même d'anciennes productions. Suite au vote dont les enfants ont pris le contrôle, c'est Astérix et Obélix qui sera rediffusé. Ainsi que Moustaches, Crimes et Cassoulets et d'autres productions dont certains remontant à 2007.


Et ce vendredi matin, nous avons pris la route après le briefing / remise des prix. Il pleut en effet assez vite, mais pas trop au début du trajet puisque la route commence par s'éloigner vers le sud. Un peu plus vers Narbonne.


Ce soir on laisse les remorques au sec, et on revient demain.

La fin de la semaine ASK13 de St Crépin se fera pour nous à la Montagne Noire. Et vous savez quoi ? Vous n'aurez pas le reste du classement général avant demain soir. On en garde un peu sous le coude. Venez à la soirée, inscriptions sur click n'glide.

Bilan de cette édition : on a bien volé, on a encore appris des trucs, on a contaminé de nouveaux pilotes pour venir et ils reviendront, on a été très bien accueillis malgré des conditions sanitaires contraignantes pour tout le monde. Cette non-édition en comité restreint était tout à fait sympathique.


Remercions également les propriétaires des ASK13 de la Montagne Noire. C'est à dire le club bien sûr, mais finalement pour 2 planeurs seulement car sur les 6 il y a 4 privés ! Merci donc à Frédo (2 fois) Juju et Hervé pour les machines qui ont permis à tout le monde de voler presque tous les jours et de faire de jolis circuits alliant performance plaisir et sécurité.


jeudi 27 août 2020

St Crépin - épisode VI, Tom contre-attaque

Je terminais hier sans vous donner le score en vrai de l'épreuve. Le voici. Et vous savez quoi, Frédo est encore bien placé. Les allemands du 39 ont moins bien tourné sous prétexte d'un échange d'équipage sous couvert d'une société en commandite simple dans les îles germano-munichoises d'élevage de Wurst.

Bref, Némo est second. Ca commence à enchaîner les bons scores, va falloir se calmer sinon on va vexer les locaux. Vous allez voir qu'ils vont se mettre en marche après ça.

Ce mercredi on profite d'une des dernières bonnes journées. Demain c'est moins bon, et vendredi... on reprend la route ? Le flux automnal arrive vite, on dirait qu'il est calé sur la pré-rentrée des profs.

En attendant, on reprend les bonnes habitudes de l'AAT qui à l'habitude de s'adapter aux différentes performances des participants à la joute amicale. Ou alors qui permet de prendre en compte la marge de compréhension de la météo du jour par le confectionneur d'épreuve. C'est vous qui voyez, je ne me prononce pas et si ledit artiste dessinateur d'épreuve à des velléités de vengeances, notez que je vole à Challes. 

Aujourd'hui, veuillez je vous prie prendre le départ sur les crêtes de Vars, prenez s'il vous plaît la direction de la tête d'Amont, et sans vous commander avant de revenir au terrain d'origine faites donc un détour par le lac de Serre-Ponçon.

Oui M'sieur !

Et aujourd'hui vous aurez de l'onde c'est sûr.

Oui M'sieur !

Enfin bon... rappelez-vous ma remarque sur le météo par l'artiste épreuveur plus haut. Et je vole à Challes, je le rappelle.

Et on mange quand même. Une salade pleine de  légumes verts : brocolis, haricots diverts (haha), courgettes, petits pois. Je ne vous mets pas de photos car je sais qu'il y a des cœurs sensibles qui lisent ce blog.

Pause pour que vous vous remettiez de cette information.


Toute cette émotion mérite bien une petite sieste, on prend goût aux décollages à 13h30.

En piste, nouvelle stratégie. Olivier, mécontent de ses performances des jours précédents, décide de partir en VT avec Juju. Le NC revient donc aux mains de Thomas, et Thomas en a gros. Thomas s'est vaché la veille, aujourd'hui il part avec le couteau entre les dents et Alex en place arrière. L'équipe qui gagne.

Côté St Crépin, ils en ont aussi marre des scores de bas de tableau, du coup ils changent les pilotes et mettent des bons. Micro et PeterBacon, Conil. Et ils inventent la troisième de treuil pour doubler tout le monde et décoller en premier. Partageur, Micro se met sur notre fréquence de circuit. Tu cherches un bon plan pour ton circuit dans ta région, appelle Micro sur 134.15

Micro, sur 134.15

D'ailleurs il est parti avec l'oxygène et le pantalon pour le froid, c'est sûr on fait le circuit en onde. Sauf que bon, la météo... je suis à Challes !

Après une accroche facile (cette année, franchement ça va, on devrait tout le temps décoller à 13h30), on monte aux Eygliers vers 2800. Puis Vars, et on cherche l'onde. La Montagne Noire vole en groupe. tous dans la pompe à Vars, et tous vers le St André quand Micro y annonce un 0,5 m/s qui prend l'onde. Et tous re-vers Vars dans l'autre sens quand on s'aperçoit qu'on ne l'attrapera pas.

Déjà, on se dit qu'écouter ceux qui savent n'est pas toujours fiable. On le note ? Pfff non, pourquoi faire...

Re-départ de Vars, vers 3500 tout le monde passe la ligne en ordre dispersé. On fonce vers le Peyron en sautant les Eygliers sans passer par la Corse.

Pour faire des bornes, il faut avancer soit vers le glacier blanc, soit vers Vars. Le CILS annonce un aller-retour au Janus sans rien perdre. Hop.

Hop ?

Ah ben nous, on a perdu. Drôle non ? Que disait-on déjà sur e fait d'écouter les autres qui sont déjà loin devant... hmmm... je ne sais plus.

Revenus au Peyre Eyrotte, on se dit que ça ressemble un peu au passage du 2e point hier. Enfin ça dépend du planeur. Tom&Alex n'ont pas eu le problème. En avançant en milieu de vallée vers Briançon, ils ont eu un zéro. Et vous savez quoi ? Le zéro était là au retour aussi. Pratique ça. Hop, vers le 2e point. VT et Némo n'ont pas eu ce zéro. Ils se retrouvent dans la combe qui a bien été grattée par le NC la veille. Elle monte toujours ouf. Le Calvaire du Vallon ça s'appelle. Si vous cherchez un plan pour raccrocher en local de St Blaise.

Un peu de grattage de caillou plus tard, on fait le tour d'Argentière, on repasse au Peyron, Eygliers... VT et Némo reprennent le départ parce que merde.

NC est déjà à Clotinailles, et ça monte. 3200, hop direct vers le Morgon. Le JF a aussi repris le départ, ça arrive même aux meilleurs. D'ailleurs AA aussi, décidément. Et AA étant un peu devant, le JF bénéficie de ses bons plans qui se trouvent adaptés à sa situation. JF et AA, solidaires de circuit.

Dans le ND, Gaby est un peu perdu car il n'y a plus Julien devant pour lui dire si ça monte. En plus il est parti à la tête d'Amont dans le premier cercle. Alors Gaby appelle Tom. Tom est le poisson pilote du jour. Et il le fait bien.

Dans le NB, Hervé et Gilles

Dans le VT et le Némo, on ne rigole plus. Un deuxième départ tard, 17h, c'est la promesse de thermiques en baisse vers la fin du circuit. L'équipage du VT, courageux, se dit qu'ils vont le jouer à l'allemande : aujourd'hui ont suit le Némo. Et du moment qu'il ne nous gratte pas dans les spirales, on arrivera bien à le suivre en transition.

Au premier point, ça passe bien. Frédo est devant, il tourne un peu plus loin dans le cercle et repasse dans l'autre sens en fosbury (j'ai une vidéo, c'est beau). Peyron, pompe, 3200, paf Fouran, Clotinaille sans s'arrêter et Guillaume pour une petite pompe. Jusque là on tient 100 de moyenne. Et on a encore 45 minutes à faire. Alors on avance.

Morgon, facile. Micro a annoncé un bon Dormillouse et une mauvaise Blanche. Ben non. Dormillouse est faible, et le Parcours finalement donne de bonnes choses. Faut avancer jusqu'à la Micheline et même un peu plus. Ou pas, mais bon c'est joli aussi. On croise le CHRK de Seyne. Avec le le CJ de Barcelo, ça fait beaucoup de K13 de la région qui ne viennent pas à la St Crépin cette année. C'est bien dommage.

En terme de perfos, on n'avance pas vraiment dans le point mais on voit du pays. Et ça aurait été dommage de rester en local des Crots. Crop facile.

C'est quand même la fin de journée. Et à l'heure ou NB, NC, JF et ND sont rentrés à la maison, Némo et VT peinent un peu à remonter sur la Micheline. Heureusement ça finit par payer. Et à 3200 on peut reprendre la direction de la maison. 2800 en passant le Morgon, finesse 20, ça doit rentrer. Début de transition à 120, la fin à la limite de l'arc vert dans le venturi, pile poil 1500 au fort.

2e vol, l'Amiral a laissé traîner 4 câbles de treuil même si on a passé 18h30. Quel Amiral quand même.

Le premier câble est pris par Juju qui part essayer le mini-toruk, autre nom de l'ASK13 monoplace, autre nom du planeur léger du Doc, autre nom du Cavok, autre nom du F-WAAL. Un joli planeur plastique, avec des ailes en 2 parties, un bel allongement en 15 mètres, des flaperons, et le cockpit confortable du Crystal. Mais est-ce bien en vol ? Julien dit que de dedans c'est pas mal. Et bien de dehors c'est pas mal non plus.


Après un peu de patrouille, il est déjà l'heure de descendre. On a failli trouver un peu d'onde mais il est trop tard pour vraiment essayer. Le coucher de soleil est bien agréable et l'ombre dans la vallée annonce une baisse de température qui se ressent aussi dans le planeur. Depuis 3000 mètres, il faut anticiper la descente.

    Les résultats préliminaires tombent : aujourd'hui le NC se classe premier des planeurs de la Montagne Noire, et 5 ou 6e à l'épreuve. Pas mal pour un lendemain de vache. Petite fausse note, une fêlure sur la verrière du NC a empiré dans la journée, rendant le planeur inutilisable pour le second vol, et sûrement pour la fin de semaine. Le mécano préfère rentrer à la Montagne pour faire une réparation propre. C'est légitime. De toute façon Olivier a bien volé aujourd'hui, il pourra faire la sieste demain.

Pour le repas, on commence par un apéro à la VodK13. Ou plutôt deux. Lise prépare des rillettes de thon, Juju sort sa soubressade ramenée de Minorque. Un bon apéro. Demain ce sera apéro commun avec tous les participants. Bada promet une organisation selon les mesures COVID les plus strictes, avec des plats bien ségrégués pour éviter les contacts répréhensibles.

Julien annonce que le repas est bientôt prêt : asseyez-vous ! Julien annonce que le repas est prêt : levez-vous ! Il faut aller choisir entre deux plats de pâtes, ou alors c'est pour la messe selon l'abbé' rnage.

Après le repas, on se remet à l'atelier de doublage pour le film. Hervé tu préfères doubler un mort ou un psychopathe ? Un psychopathe. Tout le monde fait semblant d'être étonné. Gaby double un parrain mafieux, et on arrive même à caser une voix grenobloise.

Tout ça depuis la terrasse d'un mobilhome où le génépy réchauffe alors que la température n'est finit pas de tomber.

mercredi 26 août 2020

St Crépin - le mardi, c'est la vache

On n'a pas trop parlé du film cette année. Pourtant il y en a un. Cette année le format est différent puisque les intérieurs sont limités, rendant de par le fait le tournage moins étendu du côté de la variation des décors.

Bref, on va trouver une autre idée. Le travail du scénario ne se décompte pas en heures de travail mais en litres de punch. Ca descend vite.

La soirée mexicaine n'ayant pas laissé trop de traces, le petit club bénévole de la Montagne Noire est bien réveillé ce mardi matin.

Seb n'était pas là à la soirée, mais cette photo me paraissait indispensable

Aux courses, aux planeurs, à la vaisselle, chacun choisit sa direction et la mécanique de début de journée se et en place, pièce de théâtre bien répétée mais toujours un peu improvisée.

La classement de la veille tombe. Stupeur, Julien Pain n'est plus au classement. C'est l'occasion de faire ici un écart géographique et temporel, pour revenir sur le vol classé de l'ASK13 08 lors de la première journée.

Sur le blog de l'Ohno Glider Club (OGC), le vol nous est conté en japonais, mais je vous le résume ici.

22 août, journée de reprise pour l'OGC avec 6 élèves et 12 membres du club. Un seul ASK13 en vol, dès 10h44. Vent de travers en début de journée, orage vers 15h50. Le plus long vol de la journée a été effectué par Julien avec l'instructeur Matsumoto. 19 minutes, applaudissements.

Si vous le voulez en japonais, c'est ici : http://blog.livedoor.jp/discus2shd/archives/51735529.html

Revenons dans la vallée de la Durance, c'est le briefing. On note une décontraction particulière cette année, avec Bada qui sourit, qui signale les treuillées trop brusques sans demander le paiement du fût de pression au bar, Micro qui annoncé que le circuit de la veille était une farce mais qu'en fait on a réussi et on sentirait presque une légère déception.

Forcément, dans la foulée il lance l'épreuve qui ne doit pas passer, avec une météo sympa mais pas que. 170 bornes avec de vrais points de virages. Fallait pas être bons hier, pardon on ne refera plus. Et dès cet aprem promis, on reverra la performance à la baisse.

Et si on mangeait. Patacaisse dans le WhatsApp, incompréhension et salade de phrases qui ne font pas tilt. Alex revient avec un kilo d'oignons alors que Julien voulait un repas complet. Vu que les oignons tous seuls c'est moyen, on va improviser. Reste de salade de lentilles, et des pâtes aux champignons et à la crème. Avec du fromage ? Oui Céline. On mange à notre faim bien sûr, Alex a même dévalisé la supérette du coin pour trouver les 2 seules boîtes de lardons qui restaient dans tout le Queyras. On a failli avoir des abandons techniques pour cause de végétarisme forcé. Oh pinaise.

Micro a demandé qu'ont soit en piste et prêts à 13h30. Après un petit café soluble et une petite sieste préparatrice, en piste.

Ca souffle très fort aujourd'hui, les ailes même lestée peuvent basculer, les nez des ASK13 doivent rester attachés jusqu'à l'appel du prof de techno. Il y en a toujours qui tentent de resquiller, comme si un décollage 5 minutes plus tôt allait combler leur manque de talent en vol. Suite à un très bon suivi des consignes et en fayotant à mort sur le positionnement en deuxième ligne parfaitement géométrique, le NB aurait éventuellement droit à des ponts de bonification. Sauf si le scoreur oublie ce qui est toujours possible.

Décollage. Ca accroche comme un second vol, ça sent le piège. Je vous ai parlé de la météo ? Plafonds à 3000 mais onde. Attendez la fin de journée pour accrocher l'onde mais les lenticulaires disparaissent à 16h. Vous avez une stratégie vous ? Parce que le ciel évolue si vite qu'elle a intérêt à être dynamique.

Vu que la météo sera tardive, beaucoup ont prévu de prendre le départ vers 16h. Mais on sait comment ça marche, à la fin il n'y a que Frédo qui sait tenir une tactique. Les autres sont des poètes et ils improvisent. Julien part parce qu'il faut bien assurer les second vol. Tom part parce que Julien l'a dit. Gaby part parce qu'il a cru voir le NC tourner à la tête de Siguret (alors que non, c'est une buse... le planeur, pas Gaby). Hervé part parce que c'est la procédure. Olivier pour montrer à Alex le stress de sauter Vars. Frédo ne part pas, comme le renard il attend son heure.

Après avoir sauté le col de Vars, le plus gros est fait. Un passage à Tête de l'Homme, ou pas. Une pompe à Siguret ou pas, finalement ça va pas mal au lac des Sagnes et ça revient. Après il faut quand même repasser le col de Vars et ça dégueule un peu avant.

C'est joli le lac des Sagnes quand même. Au bord du parc du Mercantour, à deux pas de l'Italie. Venez-y ça vaut le détour. Et puis après ça devient moins facile, alors profitez de la vue.

Le deuxième point est au tas de sable. Juste un peu après, vous ne pouvez pas le rater. Sauf que.

Les Eygliers montent bien, mais le Peyron est moins volontaire. Il faut quand même aller là-bas, plus loin. Le VT est devant, il annonce la couleur : saut de crête en Fosbury, point à 2500, ramassé dans la vallée et -3 jusqu'à Argentière. 1800 au Peyron, ça passe mais ça ne donne pas envie.

Le JF essaie, parti pas si bas, 2900, point et là c'est la débandade. En position inhabituelle dans la vallée de Briançon, Tom voit bien St Blaise et se dit qu'il reviendrait bien vers Roche de Rame plus près du terrain. Sauf que c'est loin, bien loin, trop loin. A mi-chemin entre St Blaise et Roche de Rame, le JF trouve une prairie qui se prend mieux par l'autre bout, vent dans le cul. Il est comme ça Tom, poète jusqu'au bout.

Tom et Thierry, les saltimbanques du vol à voile, venus amener la bonne parole de gessasso et les fiches formation-sécurité fédérales aux occupants du camping les Ecrins et à la maréchaussée de passage. Dommage avec un peu d'anticipation ils auraient pu vendre de beaux masques COVID estampillées ASK13 St Crépin.

Le ND est passé. On ne lui avait pas dit que ce serait difficile alors il n'a pas vu le problème. Après avoir suivi le NB depuis les Eygliers, le NC trouve que reprendre de l'altitude au Peyron c'est pour les pilotes de pégase. Du coup il avance vers le Peyre Eyrotte, passe par la gauche, puis saute la crête quand même vers le point et commence à réfléchir.

C'est beau St Blaise, mais sinon ? Là à droite c'est ensoleillé, le vent doit donner, et puis c'est le seul endroit potable avant de se prendre des crêtes à contre vent. Bon ben c'est parti.

Et les pilotes grattèrent la pente.

Début 2300, il faut bien 10 minutes pour remonter à 2700 et reprendre enfin la route du terrain. A la fin le petit pic accepte d'envoyer une spirale vers le haut. Et quand NC s'en va, Némo arrive, prend la même pompe, et repart aussitôt. On ne l'avait pas trop entendu partir, il a déjà rattrapé le groupe. Sacré Némo.

Finalement, le passage par le Peyron a payé, le NB passe le point sans avoir à sauter dans l'inconnu. Bien joué. 

Le reste du circuit se fait sans heurt. En direction du Guillaume, le Fouran aide bien, Clotinaille est comme le H de Hawaï. Guillaume monte si facilement qu'on se croirait au deuxième secteur en fin de journée. Poufpouf le Morgon, le pont du troisième point en balistique, et il faut stopper les velléités d'Alex qui comptait monter en onde au Morgon, et lui rappeler que le retour est désormais faisable alors tu lâches le +3 et on rentre ! Milieu de vallée, comme dans les livres.

Il est un peu tard quand même, et le départ du deuxième vol à 19h dépasse l'heure limite annoncée pour les treuillées. On remercie l'Amiral pour l'extension de temps. Ca aurait été dommage de clouer les seconds vols au sol. Seconds vols très féminins avec Marion, Lise, Alexandra et Céline. C'est calme, c'est doré, c'est facile. Des fois on se demande si on n'aurait pas pu faire pareil durant l'épreuve.

Posés à 20h, on accroche tout. Ce soir c'est sauté de porc aux olives. Et le classement de l'épreuve du jour sort finalement vite. Pendant l'apéro, ça permet toujours de relancer les débats sur le meilleur sens de spirale et les bénéfices des transitions en deux tiers de vallée par onde d'ouest.

Tout le monde n'a pas tourné, la Montagne Noire se classe bien et n'en attendez pas plus je n'ai pas la photo. Vous l'aurez demain.

Après le très bon repas (une fois de plus), l'équipe de cinéma organise une séance de doublage. Peu d'acteurs, beaucoup de personnage : certains doivent faire des voix différentes. Faut vraiment que j'aille me coucher.

lundi 24 août 2020

St Crépin - le lundi c'est le retour des circuits propres

Hier soir, ça a fini tôt ou tard. Au camping chez Beaugaillard, il y a eu bière du soir. A la sortie du mobilhome, certains se sont fait alpaguer par la direction du camping. Ça a fini tard.

Ce matin, réveils à divers horaires, le WhatsApp du groupe ouvre l'oeil avec un départ aux courses. On fait du stock pour 2 jours, et si vous avez des envies particulières ou des trucs à acheter en plus, c'est le moment. Des piles, du poisson, chacun y va de sa commande.

Pendant ce temps on met en piste. C'est mieux avant le briefing. Pas qu'on manque de temps après, mais on prend des remarques. Et les remarques de Bada, c'est mieux quand c'est pour les autres.

Briefing, 11h, comme tous les jours.

Le guide touristique suggère une promenade qui part de St Marcellin (Vars), remonte au nord (St Blaise, Briançon ou les Ecrins) et repart vers le Parcours (Seyne, mais le St André est déjà dedans). C'est un AAT, je ne vous explique pas, culturez vous (et bonne chance).

Mais finalement comment s'est terminée la journée d'hier ? Je vous avais donné les performances générales, mais transformées en points ça précise un peu. Déjà, vous noterez que la Montagne Noire est venue à 7 planeurs cette année. Enfin "venue"... Julien Pain a un peu raté la porte de départ en décollant du Japon, mais il a fait quelques bornes et il est donc au classement. Au fond, certes, mais en place d'honneur au briefing.

Le déjeuner met propose une farandole de lentilles aux carottes oignonnées, une ribambelle de tomates aux rondelles vertes également oignonnées, une myriade de ratatouille juste refroidie à l'armoire frigorifique. Et des saucisses. De porc. Sans oignon.

C'est bon hein dites. Oui on aime bieng.

Et ce midi il y a même du café, soluble certes, mais caféïné. Et échaudé à la casserole à gaz s'il vous plaît. Le signe des gourmets. Ou alors je brode un peu et vous lisez des conneries sans vous en apercevoir. Abus de punch peut-être ?

En piste.

Les ASK13 jeunes-orangés sont presque groupés. Et au milieu décolle un Pégase, franchement... Ca accroche mieux qu'hier, c'est bon signe. Si le treuillard acceptait d'accélérer au dessus de 90 ce serait sympa. On lui dit. Il ne bouge pas. Bon, on finira à 1200, ça complique l'accrochage mais le petit plateau en bout de premier secteur veut bien monter alors ça passe.

Ca monte quand même bien, même s'il faut toujours avoir des yeux partout. Ca monte plus haut aussi. Oh oui.

Le circuit annonce la couleur immédiatement : le cumulus au dessus de la ligne de départ semble tout indiqué. Avec ou sans passage au Mont Guillestre, tout le monde fait plus de 3000 sur la ligne. Pif paf, départ vers le Peyron. Le monde se divise en deux catégories : ceux qui montent au Peyron, et ceux qui pas. C'était vrai hier, ça le reste ce lundi.

Encart information : le Tas de Sable n'est pas un vrai nom. C'est vrai que des Tas de Sable il doit y avoir une cinquantaine dans les Alpes, ça manque de précision. Mais bon, vous faites comme vous voulez.

Ceux qui prennent un plafond au Peyre Eyrote traversent vers la Tête d'Amont. Sauf le NB qui décide de prolonger vers Briançon. Et ceux qui ne traversent pas sont deux. Dans le JF. Le NC ne peut pas faire le fond de classement tous les jours.

Après la Tête d'Amont, le plafond augmente grandement. On passe les 3300 pour atteindre 4000 aux Agneaux. Merci l'oxygène.



Astuce COVID du jour : les canules reliées au régulateur d'oxygène tiennent bien mieux avec le masque. Il paraît même que si c'est un masque St Crépin (vendu à la modique somme de 39,90 euros) l'oxygène à un un flot si souple que les meilleurs rappeurs sont jaloux.

En direction du 2e point, le mieux c'est de passer au dessus des crêtes pour atteindre Guillaume, ou la tête d'Eslucis.

Encart information : vous pouvez prononcer on écrire aussi la "tête de Lucie". Invoquez alors votre droit au parler local montagnard avant de passer pour un inculte.

Après le lac, ceux qui ont avancé bien vite continuent vers Dormillouse pour enchaîner sur le Parcours. Ceux qui ont déjà passé trop de temps dans le nord font demi-tour. Plus ou moins loin. Plutôt moins pour le NC. Plutôt trop pour le NB, qui aura finalement un retour difficile au fort de Montdauphin. 1100 mètres, mais lui aura l'honnêteté de refaire son altitude et de repasser dans la porte. On attend le délogage pour vérifier l'honnêteté des autres concurrents.

Le Némo expérimente un retour qui marche apparemment bien : 3100 à Dormillouse et tout droit jusqu'au St André en passant pas loin des Orres. Il est presque à rattraper le VT sur la ligne d'arrivée. Mais la ligne d'arrivée ne compte pas vraiment, et comme le Némo a fait plus de bornes... Vous avez suivi le principe de l'AAT ?

Et finalement, tout le monde tourne le circuit, et ça fait déjà plaisir.

Les seconds vols s'organisent comme ça peut. Le ND repart avec Jiji et Guigui. Julien repart avec Maman, Olivier avec Eric, Tom avec Rory, Frédo avec Julie et Hervé ne repart pas faute de volontaire. Il est déjà bien tard et les retentatives de circuit se soldent pas un circuit trop court. Le Peyron donne mais un peu moins bien, et vers Serre-Ponçon il vaut mieux ne pas s'éloigner.

On se pose sans trop tarder, ce soir c'est la soirée mexicaine, et ça ne se rate pas. Avant, il y a même un passage au bar surtaxé de St Crépin. Mais contribuer à la survie de cet accueillant véliclub est aussi un des buts de notre venue. C'est qu'on est bien ici et on veut que ça continue.

Après le 2e vol, Jean-Jacques remarquera quand même un défaut sur le ND : "Ca ne vous gêne pas la verrière sale ? La visi est pourrie quand même." "Et tu l'as nettoyée du coup ?" "Ah non." Merci pour ce moment.

On passe à table, Gaby annonce "j'ai les Crocs". L'avant dernière lettre est importante. On attendra demain pour qui utilise un T. C'est bon, ce que je ne peux vous prouver en images.

Pour terminer ce blog, on me dit qu'un groupe de non-volants a fait du vélo et a profité du spectacle d'avions radio-commandés en fin de journée. Oui, les enfants ont aussi leur place sur ce blog. Et ce sont plus que des enfants, c'est la famille.

Demain matin, la famille va rendre visite aux marmottes. Vous voulez venir ?



dimanche 23 août 2020

St Crépin - le dimanche c'est moyen

Bonne nouvelle, j'ai trouvé un câble pour brancher le PC. On a donc un blog alimenté par les électrons joyeusement distribués dans le réseau électrique sudalpin dont la source d'énergie doit sûrement provenir de barrage rhônien dont le mouvement du même nom assure une distribution aléatoire de l'eau dans les turbines.

Mais je m'égare déjà, et puis on s'en fout un peu de la source d'énergie, tant qu'on à l'information.

Et aujourd'hui, l'information a percé vers 11h, au briefing. Cette année, il n'y a pas de Rencontre ASK13, pour cause de COVID et de limitation des regroupements. En revanche, le club de Vol à Voile Guil et Durance accueille toujours des stages pour ceux qui veulent. Et nous on veut. On vient à plusieurs, c'est bon ? Que ce soit 6 d'un même club ou de 6 clubs différents, quelle différence finalement. Tant que la capacité d'accueil n'est pas dépassée, on peut. Alors on fait.


Bada fait l'accueil de début de semaine. Rappel des consignes de piste, des horaires du bar et des mesures COVID. On ne rigole pas. 

Place à la météo et aux vols. Le Mistral souffle un vent du nord qui osera sûrement perturber la brise habituelle. Et le front dont nous parlions hier est bien établi. Bref, le nord, c'est non.

Micro a bien compris et c'est pour ça que l'épreuve est au sud après un départ... au nord. Farceur va.

En gros, le vent très ouest va rendre inutilisables les pentes de la vallée de Barcelo. Aux sommets, le vent de nord pourra faire des trucs. Mais avant Barcelo, il faudra déjà prendre le départ au Peyron, partir vers Vars, sauter le col ou pas en direction du Morgon. Puis le Parcours et retour.

On oublie la première épreuve : monter.

Aux Eygliers, ça plafonne à 2000. C'est bas. Le plafonnement n'est pas inhabituel dans le coin, mais en plus c'est turbulent et haché. Bref, c'est chiant. Quand vous avez gagné 100 mètres sur quelques tours (maximum 3), vous êtes sûr de trouver une belle descente à -5 pour colorer votre expérience de vol du jour.

Le CILS à la radio : je prends le départ à 3500. Whaaat ?

En fait, de bas aux Eygliers on peut arriver bas au Peyron. Et on peut y remonter et atteindre des sommets rocheux puis cumulifiés.

Et paf, c'est parti.

Bon, beaucoup tentent, certains réussissent. D'autres reviennent aux Eygliers, bas, après de belles transitions franchement négatives. Et ils recommencent.

Des noms, des noms !

Alors, si on parle performance, et sans savoir encore les vitesses moyennes en fin de circuit, on sait déjà que le VT a fait le circuit avec 3 pompes : un plafond au départ, une pompe inexistante au Siguret, et une troisième pas au Siguret mais en direction du Morgon. Après c'était de la balistique et un peu de pente sur le Parcours. Le Némo est parti plus tard, a fait chois tactique différent qui aurait pu tout changer s'il ne l'avait pas fait. Normal. Le ND de Gaby a réussi à comprendre le principe de l'AAT et rien que pour ça il aura des points bonus ce qui peut le remonter au classement. Le JF est parti bien après les autres la faute à un mauvais premier départ. Mais grâce à une collaboration avec le RA, il trouve la pompe au Peyron et monte et part, et remonte à Vars, et voit du Pays du côté des Orres dans une vallée ou l'aile du K13 ne met que rarement le saumon. Morgon, tentative du dernier point mais non, et retour.

Le NB trouve que c'est trop nul et se pose à 16h pour repartir en second vol. Le NC fait pareil un peu plus tard. Le second vol n'est pas mieux, mais le NB réussit au moins à tourner le premier point alors que le NC se pose pour cause médicale. Quand ça veut pas.

Il faut dire que les seconds vols, mêmes eux, sont chiants. C'est dire.

Heureusement il y a l'après vols, et la cocotsky console. Et puis on a retrouvé la parachute. Ah oui ça.

Cette année à St Crépin, on cherche des trucs. En partant avance le dernier convoi le vendredi, on a mis 3 parachutes dans 2 planeurs, et aucun dans le 3e. Mathématiquement ça passe. Puis on a cherché les kits oxygène, et ne les voyant pas on a compris que Gaby les avait pris. Coup de fil à Gaby : oui il a bien pris les bouteilles d'oxy. Vous voyez le piège ?

Arrivés à St Crépin, en remontant les planeurs il faut réaffecter le 3e parachute. Ca passe bien parce que l'après-midi tout le monde peut voler. Mais en fait des parachutes privés ont compléter le cheptel. Il manque un parachute du club. Ah merde, on cherchera ce soir. Le soir on mène l'enquête, les voitures sont vides, les remorques aussi. Bon. Fin de la recherche ce soir, le parachute avait été posé lors du démontage. Il était encore là.

Quant à l'oxy, Gaby n'avait pas pris les kits, juste les bouteilles. Les kits sont chez Florian, a priori hors service. Ca valait bien le coup d'envoyer Fleuch en urgence à la Montagne Noire pour fouiller les armoires.

Comme dit Julien, il faut arrêter d'être persuadé, parce la persuasion c'est émotionnel. Il vaut mieux être convaincu, parce que la convictude c'est raisonné. C'est beau. Ça doit être pour ça que c'est lui qui dirige le club.

On va éviter de mourir de faim quand même. C'est important. Alex a bien bossé sur la ratatouille. Et on va chercher du bois pour le feu. C'est Thomas qui s'y colle.