Journée portes ouvertes du 20mai

 
Dimanche 20 mai, c'était la journée portes ouvertes de l'aérodrome.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'après le succès de 2016, cette 2ème édition fut plutôt bonne!

A commencer par la météo qui, après un mois de mai en demi-teinte entre autan et pluie, nous a offert une fenêtre "fumante" pile pour l'évènement, avant de retourner à l'autan et aux orages juste après le rangement. Bref, un énorme coup de bol qui nous a permis de réaliser, par la même occasion, un record avec 42 vols d'initiation!

Autre record, sur le parking cette fois. Pour la 1ère édition, le parking avait été légèrement sous-dimensionné et nous avions vite été dépassés par l'affluence. Cette fois, nous avions prévu plus large et nous avons eu raison! D'après une analyse pifométrique des courageux qui ont tenu le parking toute la journée, on estime la fréquentation entre 1500 et 2000 visiteurs!

Au final, une superbe journée qui a commencé tôt (avant 6h du matin pour Henri qui avait décidé que poser le rubalise, c'est plus sympa que dormir...); le gros des troupes est arrivé un peu avant 8h pour se mettre à l'ouvrage: sortie des machines du musée et de VVMN, nettoyage du hangar, installation de l'expo et du simu, alignement des biplaces pour les vols d'initiation, pose des panneaux routiers (plus ou moins artisanale...), mise en place du stand crêpes, briefing pour les pilotes, etc... Bref, une petite fourmilière d'une cinquantaine de bénévoles qui n'a pas eu le temps de chômer avant l'arrivée des premiers visiteurs un peu avant 10h.

 

 

La journée commence bien avec pas mal de visiteurs dès le matin, une belle météo et déjà quelques vols d'initiation. Le simu commence lui aussi à avoir un petit succès et la production en chaîne d'avions en papier et de crêpes (gratuites!) démarre plein pot!

Vers midi, le compteur affiche déjà une quinzaine de vols d'initiation! Il est temps de se relayer aux différentes corvées (parking, etc...) et surtout de préparer à manger pour les bénévoles qui courent depuis le matin. Avec en prime la livraison des sandwiches en piste et sur le parking.

Le rythme s'accélère en début d'après-midi avec une affluence plutôt élevée. En piste, les remorqués d'enchaînent jusqu'à la fin de la journée. Au sol, on n'a pas non plus le temps de chômer, que ce soit au hangar, au parking, au musée et chez les modélistes qui enchaînent également les démonstrations en vol et les initiations au pilotage de modèles réduits, tandis que sur le relief, un gros "cunimb" gonfle, menaçant d'une fin de journée précoce...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Finalement l'orage n'est arrivé qu'après le rangement des machines. Timing parfait, qui nous a permis de prendre l'apéro offert par le musée (enfin, ça nous a coûté quelques lombaires avec le démontage du 904...) et d'enchaîner avec un barbecue bien mérité!

 

 

 

Une superbe journée, simple et familiale à l'image de l'ambiance du terrain, qui a permis au public de découvrir les activités de la plateforme. Bravo à toute l'équipe et MERCI aux visiteurs!

mercredi 23 mai : Rien ne sert de courir, il faut partir à point

Il faut savoir saisir la météo quand elle est là ! ce mercredi ils était quelques uns à s'être bien amusé. Un résumé de Paul Neulat:

Depuis la veille on veille ! la journée de mercredi 23 mai 2018 promet d'être bonne, presque autant que celle de la veille. Jacques Ricard sera disponible pour nous remorquer.
Il y a vigilance orage sur l'Est et le Nord Est de la région. Malgré ça un Aller-Retour vers Cahors, ou Villefranche de Rouergue semble possible voir plus si la prévi-météo se confirme.

Le mercredi matin, ciel bleu avec des cumulus très loin à l'horizon et plus loin encore des enclumes.
Les prévisions météo annoncent des cumulus avec un plafond de 12 à 1800m.
Avec un retour préférentiellement par Albi et Castres car les plafonds devraient être meilleurs. Les Notams et SupAIP sont pris, les pilotes sont prêts
Finalement les planeurs sont sortis vers 11h30. En piste 30 pour le LS6 RT et le DG2020 CA, en piste Nord pour le pégase EX.

Jean-Claude en RT décolle à 13h05. Son départ est délicat après s'être largué un peu bas. La montée au plafond (1000m) est difficile. Il part sur Puylaurens. 

Paul en CA décolle à 13h10 et part en direction de Puylaurens (objectif : le Nooord !) mais à Blan ivu les conditions préfère partir sur Lavaur pour éventuellement s'assurer Bourg Saint Bernard, ... ce sera le premier point bas à Belcastel, toutefois en local de Bourg. Les cumulus sont parfois du type attrape-gogo... Une pompe salvatrice me permet de monter à 1200m et d'avancer vers Giroussens; l'objectif est rectifié, ce sera Villefranche de Rouergue derriere RT et on verra bien.

Jean-Michel en EX décolle à 13h15 et patiente en local ; départ à 14h20 en direction de Cuq Toulza; il a décidé un vol de balade tranquille, il souhaite aller virer au Nord d'Albi.

 14H20 - RT est déjà à Gaillac, CA tente d'accélerer pour le rejoindre ... se sera un second point bas à Gaillac, pendant que RT est au nord de Gaillac pas loin du plafond à 1500m. 

 14h50 CA se remet, et remonte à 1800m juste avant Cordes sur ciel. RT est déjà à Najac à 1600m ; et quand à 15h10 RT arrive à Villefranche de Rouergue, CA arrive à Najac et décide de poursuivre RT en direction de Villefranche sans refaire le plein sur la route. 

15h40 Jean-Mi en EX est à Gaillac à 1400m, il décide de continuer comme prévu sur Albi et Carmau. 

 15h20 l''arrivée à Villefranche pour Paul et le CA se fait vers 1000m mais pas d'ascendance il faudra attendre quelques peu pour retrouver une ascendance timide d'abord puis violente. La remontée rapide m'amène à 1850m, mais c'est 10' de perdues. 

Pendant ce temps Jean -Claude envisage de partir sur Figeac puis décide de passer par Cahors. Paul continue au Nord en direction de la ville de Figeac, pour lui le demi-tour aura lieu 6 km avant Figeac car devant ça devient bien bleu et sur la droite un beau cumulus est tentant pour refaire le plein avant de revenir sur Villefranche de Rouergue.

RT, quant à lui, suit la vallée du Lot – Saint Cirq-Lapopie - puis vire la ville de Cahors à 16h00 pour le retour vers La Montagne noire via Gaillac en cheminant avec des plafonds vers 1850m. 

 

16h15 - Jean-Mi est à 1600m vire Cap Découverte à Carmaux et prend le Cap de La Montagne. 

 

Le retour pour CA se fait entre Marsac-sur-Tarn et Albi. Au sud de l'axe de piste, un Cumulus acceuillant remonte CA à 1750m; le prochain cumulus sera au Sud de Graulhet, puis rentrée en cheminant sous quelques barbules. L'arrivée se fait en allant virer au Sud de LFMG vers Issel. 

 Jean-Claude en RT prend une dernière ascendance à Cuq-Toulza pour une belle arrivée à 140/150 km/h

Jean-Michel prend une dernière ascendance à Puylaurens et file au Sud de Saint-Felix avant l'arrivée à la Montagne. 

 

Jean-Claude à fait un beau vol de 291 km à 66 km/h de moyenne
Jean-Mi a fait une belle balade de 153km. 

Paul a fait 270 km en 5h de vol. 

Bilan de la journée : 3 circuits, une quinzaine d'heures de vol, le sourire pour les pilotes.

André a lui aussi profité de la journée en ASK13. Merci à Jacques et Jean-Louis pour les remorqués ! Une belle et bonne journée dont il fallait (pouvoir) profiter.  

 

 

Bilan des 6 jours

 

 

Vous avez pu lire les chroniques détaillées d’Olivier sur les 2 jours vraiment volables des 6 jours. Il n’y a pas d’erreurs, seulement 2 jours sur 6.

Et oui, on n’est pas gâté par la météo. Je n’ai pas besoin de préciser on n’est pas gâté cette année, les dernières n’étant pas mieux. Pourtant on persiste. On se débat, on se démène, on y croit encore, et au détour d’une journée on est un peu récompensé. Jeudi dernier, jour de l’ascension était un bon jour, une récompense, limite une épiphanie. Oui, je m’emballe. Des cumulus, de la pente, presque tous les planeurs en l’air, une bonne ambiance et un match race sur Dourgne entre 2 K13 pour clôturer la journée, que demander de plus ? D’ailleurs on en a profité, 52h de vol, record de l’année. Pour l’instant.

Alors oui, nous n’avons pas rempli les objectifs initiaux axés sur les circuits, on a fait ce qu’on a pu avec la météo, mais ce qui compte c’est d’avoir passé un bon moment, n’est-ce pas pour cela qu’on vient au club?

Car au final, le vol n’est qu’une partie de l’activité. Evidement si on ne vole pas, ce n’est plus un club de vol à voile, enfin de planeur. Il faut bien un petit vol de temps en temps pour animer les discussions du soir, il faut bien un DG1000, un Arcus, un JS1 ou un Nord 1300 pour alimenter les rêves les plus fous de fin de soirée, il faut bien une vache pour prolonger la discussion, un pneu qui crève sur une remorque et la galère qui va avec pour en rigoler après.

Et des bons moments on en a passé pendant ces 6 jours, en vol bien sûr, sur la pente et sous les cumulus, mais aussi autour d’un bon repas entre potes, au comptoir en train de préparer le scénario du prochain film de St Crépin, en piste, entourés de tous les enfants de vélivoles qui sont venus peupler ce week end, au marché de Revel ou dans un élevage de porc noir pour certain, en re-câblant la radio du RT (non là on n’est pas sûr que ce soit génial), en ré-imaginant le parc du club ou les futurs nouveaux locaux, en planifiant un futur potager ou une ruche, en regardant les parisiens perdre sur grand écran et bien sûr en contemplant une nouvelle fois le rayon vert derrière Saint Félix. Bref en passant un peu de temps ensemble, entre membres du club mais aussi en famille. 

Et bah vous savez quoi? C’était vachement bien !

Et c’est pour ça qu’on persiste. Encore et toujours.

 

 

 

 

 

Quelques photos en vrac des 6 jours en attendant l'album sur le site !

 

 

 

Les 6 jours de la Montagne - 11 mai

Second et peut-être dernier jour parmi six. Mais que diable on vole, on s'amuse, on joue avec le ciel azuré de tons bleus-z-et indigo. Et puis il fait chaud aussi. Si chaud que la soif commande de l'eau, l'eau commande du frais, le frais commande le frigo, et le frigo souhaite un nettoyage. Et nettoyé il fut.
Mais je ne commence pas au début.
Au début était le verbe. Et le verbe était avec le briefing, et le verbe était le briefing. Le briefing sépara le vent en deux. Il fit le vent du sud, et il fit le vent du nord. Et le briefing créa la confluence. Les pilotes virent que cela était bon. Et les pilotes mirent en piste.
Et c'est après que ça couillé.
Lâchés tracteurs, 2 apprentis jardiniers ont essayé de faire les bordures, les orties... mais à la fin c'est la grille du barbecue qui a été débroussaillée.

Et à un moment ça a fait un bruit...

13h50, les retardataires toulousains arrivent au terrain après le briefing. Rongés par le remord, ils se préparent à tourner à gauche en entrant sur le terrain. Mais en fait non, tout le monde est à droite, aux tables de camping. Fin du repas ? Non, fin du petit déjeuner. Le van des courses arrive dans les minutes suivantes et le cuistot met en route les nouilles asiatiques et le porc laqué. Repas à 14h15, la confluence se fait timide pour le moment, et les thermiques purs vont prendre leur temps.

Miam.
Café.
En piste.
Pendant ce temps François remet les FLARM à jour. Et tout remonte dans les machines pour le décollage.
Florian buse avec Christelle. Ca tieeeeeent et puis non. 40 minutes quand même, dans la moyenne haute de la journée. Du coup ça donne des ailes aux plastiques qui s'envolent aussi. Un LS1, deux LS4, un pégase, un Twin. Des vols plus court, Florian reste le roi de la confluence qui n'existe pas. En même temps c'est lui qui a fait rêvé tout le monde au briefing, il doit montrer l'exemple.

Vous croyez qu'il tient ? Oh moi vous savez, je ne suis pas pressé...

Dans le hangar, les oudeurs fous recherchent la panne de radio du ZT. Du beau travail, mais la fin de la journée a dit que le résultat n'a pas été au rendez-vous.

Pendant ce temps, Olivier se fait re-lâcher Rallye par lui-même. Un A/R à Revel pour faire le plein. Et comme il fait grand beau et qu'il y a des déçus du vol à voile, il repart pour un tour à trois avec Tom et Vincent. Objectifs : photos air-to-air et survol de la neige des Pyrénées.

Le premier objectif est bien atteint grâce à Florian (encore lui), qui est le seul en l'air à ce moment. Puis commence la longue transition vers les Pyrénées. Sous la zone de Castel, au dessus de l'AZBA, sous le 65, puis au dessus des crêtes. La neige est là, un peu au début, puis plus sur la seconde crête. Des isards, un vautour, un randonneur. Ce qui fait un festival de photos floues, arrêtez de bouger les bêbêtes ! Et non, on n'a pas shooté le randonneur.
Sur le retour, passage en descente rapide vers un château moche, mais il fallait quand même aller voir. Coucou aux touristes, assiette, puissance, on reprend le cap. Tom aux commandes, on voit la maison de loin. Et un coup d'oeil à Flightradar nous informe que les vélivoles, les vrais, ont repris l'air. Les 2 LS4 sont ensemble dans leur pompe. Du coup, c'est reparti pour une séance air2air. Le Rallye pardonne tout, on peut tourner autour, passer dessus ou dessous les planeurs, dessus et dessous l'arc blanc... Tout passe, c'est beau. En revanche le mode auto de l'appareil photo a décidé de cramer toutes les photos. C'est dommage pour le calendrier, mais le blog n'est pas si délicat. Et la vidéo de l'AG aura aussi du matériel.

Celle là elle est surex, celle là elle est floue... mais quand même on s'est bien marrés.

Florian profite de la fin de journée pour faire voler son fils. D'ailleurs ces 6 jours sont très "famille", des enfants ont envahi le terrain, ça change des tronches habituelles.

Au sol, c'est le moment du nettoyage du réfrigérateur (voyez, on y revient). Dimitri décroche le plus long vol avec 1h30. Le président qui faisait du solo pour se rappeler est vexé avec 10 minutes de moins. Mais lui il fait un passage.

On finit les vols, et c'est le repas qui commence à occuper les mains. Tom nous installe la musique dehors. Au moment on finit ce blog, il y a de l'épluchage de pommes pour le crumble, et la sono passe Dreaming of You de Coming Soon. Bonne soirée.