dimanche 29 août 2021

St Crépin - dernière journée

La météo n'a jamais été aussi bonne et au briefing, la rétrospective de la veille annonce qu'on n'a jamais vu autant de planeurs tourner le circuit. Cette année au moins. Pour fêter ça, aujourd'hui le circuit sera artistique et rétro. Oubliez le GPS et les points de virage avec des coordonnées, on revient aux photos. La promenade touristique et photographique du jour nous emmène sur un papillon pas trop loin, et pour preuve de réalisation l'organisation demande des photos dans l'ordre.
Ca ne nous rajeunit pas.

Pour pimenter le tout, une brise incertaine entre 13h et 16h, et sinon du vent du nord avec potentiellement un changement de QFU avant ou pendant les vols. Alors qui veut voler ?
Le NB est bien dans sa remorque. L'équipage du JF va plus tourner à l'oxygène qu'à l'ascendance. La faute au génépi il paraît. Il reste trois planeurs et on va réussir à faire voler presque tout le monde quand même.

A table. Pâtes carbo, enfin pour ceux qui ne sont pas aux courses et ceux qui ne se sont pas fait avaler leur carte bleue par un distributeur automatique. Un samedi midi, juste avant le weekend. Stylé.
L'histoire finit bien, Alex n'a pas besoin d'encastrer la procédure et la caissière dans l'appareil récalcitrant. Et les pâtes ne sont pas froides quand il se met à table.
En piste, c'est Hervé qui prend le ND et Luc va faire de la place avant avec Olivier. Vous voyez venir l'équipage qui gagne ?
Décollages, montées, Peyron. Et ben vous savez quoi, ce n'est pas pareil qu'hier. Les Eygliers montent en pente, et permettent un cheminement jusqu'au Peyron qui arrive au dessus des arbres. A l'inverse, le cheminement de la veille en milieu de vallée est décevant. Très. D'ailleurs ceux qui s'y essaient n'accrochent pas en arrivant au caillou. C'est rageant.
Au dessus de la crête, ça monte à plus de 3000. Très bien pour revenir prendre un départ, puis comme point de passage avent le premier point, puis après le premier point... Bref, la pompe du jour.
En face du Peyron, l'Aiguillasse donne bien. un joli cumulus donne envie. Mais ça dépend dans quel sens. Du départ vers le Peyron ce n'est pas la meilleure option. En revanche du Peyron vers les Orres c'est mieux. Aiguillasse à 3300, ça permet (notamment  au NC) de partir prendre une photo du 2e point et revenir vers les Eygliers sans reprendre de pompe.

Enfin si, on peut toujours essayer de monter au St André, mais après 3 minutes et rien de gagné, on a juste perdu un peu de temps. Alors qu'il y avait quelque chose puisque d'autres l'ont eu.
Parti un peu avant les autres (qui ont repris un départ), le NC entend à la radio que ça galère un peu plus derrière. Il y a des départs refaits, des virages bas et des Peyron accrochés à altitude un peu trop basse. Ca rallonge forcément. En temps au moins, en distance aussi quand il faut refaire le plein aux Eygliers.
Une fois les Orres tournés, il reste à repasser au Peyron en évitant Franck qui y est, puis tout se fait en descente douce pour le 4e point, l'arrivée puis le fort.


A la fin, tout le monde tourne. A des vitesses variables dont un très bon 1h10 pour Challes. Les premiers de la Montagne Noire sont autour d'1h30, pour un peu plus de 100 kilomètres d'épreuve.
Pour le délogage, Micro fait le trou des commandants de bord et chacun lui montre ses photos, mélanges de points de virage, de nuages flous et de réglettes de verrière. Ca marche bien, et l'horodatage du téléphone donne le chrono. Un fichier IGC, pour quoi faire ?

Il est déjà 17h quand les premiers se posent. Il est temps d'entamer les seconds vols qui ne devront pas s'éterniser afin de permettre le démontage des planeurs. Heureusement le NB est déjà en boîte, et le JF a été fait dans l'après-midi. Beau travail d'équipe autour des trois remorques, à la fin on était 15 par aile, ça faisait presque trop.

Antoine, lâche cette clé de 13 tout de suite et va plutôt exporter le film ! Ben oui, ce soir on projette.
Sur écran géant spécialement installé pour nous (en vrai, un bâtiment tout neuf avec une belle façade), le vidéo projecteur balance ses photons aux couleurs et au son de la chanson du Rallouz #AG2021. Et malgré quelques péripéties techniques à base de double reboot de PC et de disque dur facétieux, le public fidèle de St Crépin a pu admirer la production cinématographique de l'année, en extérieur et dans le respect des gestes verrières.

Après le film, il fait faim. Ah ben oui entre le démontage et la projection on a pu à peine attraper un verre et commencer à faire de la braise. Maintenant il faut passer à table pour faire honneur au taboulé et aux saucisses aux herbes. Et le financier de Marion aussi, miam.

Entre temps le classement est sorti. A l'épreuve du jour, c'est le NC qui se classe le mieux parmi les planeurs de la Montagne Noire. L'équipage qui gagne, on vous l'avait dit.

Au général, Juju et le VT sont 6e sur 22, bravo à eux. JF en milieu de classement malgré son non-vol le dernier jour. NC et NB moins bien classés que les années précédentes, les Crots n'ont pas aidé et les autres épreuves non-terminées non-plus. Le ND est vers la fin, ce n'était pas son année. Ou alors il veut son Gaby.

Et c'est là qu'une petite odeur de fin de semaine se matérialise. La vaisselle devient la dernière vaisselle. Au lieu de mettre au frigo on met en caisse de transport. Les restes sont jetés, les poubelles bien vidées. On aère les frigos, on débranche les rallonges.
Demain, départ vers 9h30, en convoi si on peut. On rassemble tout le monde parti au bar ou en piste, direction le lit avec un réveil. Il faut aussi faire nos sacs, nettoyer ou plier nos logements.

Le matin le club est presque désert. Bada est là, Micro passe dire au revoir, on croise Seb et les normands.
Et sur la route de Savines le lac, on sait bien qu'en traversant le pont on dira au revoir à une belle semaine pour replonger dans un quotidien forcément différent.
St Crépin, tu nous manqueras, jusqu'à l'année prochaine.

Au nom de toute l'équipe de la Montagne Noire et de Beaugaillard, ce blog tient à remercier les propriétaires des planeurs (et ils sont nombreux) pour le prêt des machines et des remorques, les pilotes et les instructeurs, les accompagnants qui n'ont pas volé mais qui sont passés nous voir, les coups de main à la vaisselle, aux courses, aux démontage et remontage, l'équipe de choc et de qualité en cuisine que le monde entier nous envie, les acteurs accessoiristes scénaristes cascadeurs monteurs pour le film. Vivement demain le travail qu'on se repose.



samedi 28 août 2021

St Crépin - le retour des Crots et un blog qui prend du retard

Et voilà. Il est 13h30 le samedi et c'est le moment de raconter la journée du vendredi. Ca commence à faire 12h de retard, les souvenirs s'estompent et se mélangent avec ce qui s'est passé depuis.
On va tenter quelque chose, et les idées en trop iront direct dans l'article que racontera la journée présente. Salade de neurones, mélange de points de virages, vais-je tourner le bon circuit ?
7 heures plus tard, oui. Mais vous verrez plus tard.
Vendredi donc. Le briefing du matin enchaîne subtilement sur la soirée de la veille grâce à une allégorie à base de parts de pizzas. Le responsable des vols se sent l'âme poète, et ce n'est rien par rapport à demain. On murmure à St Auban que la disposition des trois parts auraient une signification cachée, représentant les armoiries d'une société secrète qui complote contre les planeurs en fibre et pour l'abolition de la TN21.

On a vu des gens de St Auban ici ? Personne n'a dit si ça nous manquait.
A la répartition des pilotes dans les machines, Julien voulait un léger. Bon, il a Alex. Pour permettre les accrochages à 70 sous crête, Alex est mis au régime. Ca tombe bien, il n'a pas très faim ce midi.

Les planeurs son mis en piste pas trop tard, ce qui permet au JF et au NC d'être en milieu de ligne pour la seule fois de la semaine. Du coup au décollage l'air n'est pas encore suuuper établi et ça monte moyen.
Quoique le VT, parti plus tard, galère un peu plus. Alex n'aurait pas dû manger son yaourt en entier.
Le plan A, suite à l'annonce du circuit, consiste à monter au Peyron, s'éloigner au nord puis repartir pleine balle vers le sud en sautant le col de Vars... Siguret, vallée de Barcelo (sur les crêtes), Morgon et retour.
Le logiciel d'analyse des vols annonce que si un planeur passe pile à la verticale du point médian des deux parts de pizza du bas, il fera la grève. Le pilote du Fauconnet A60 a bien tenté, mais il s'est aussi aperçu que les transitions sont moins efficaces qu'en ASK13. "Oups" aurait dit ce valeureux pilote lors de sa transition vers les Orres après 15 minutes pour faire 4 kilomètres.
Mais revenons aux K13. Après un Peyron qui ne veut pas, le point du nord est souvent tourné an balistique. Heureusement dans la vallée de St Crépin ça monte à la verticale de la Durance. Alors on remonte. Vers Vars, certains balistiquent, d'autres y montent. Mais à la fin ça part en vent de face vers le lac de Serre-Ponçon. Chacun son côté de vallée. JF, ND et VT passent au sud, sans franchir la Durance. St André, on enfonce la vallée des Orres pour faire des bornes, et retour. NC et NB tentent plutôt les crêtes de l'autre côté, avec des réussites diverses. D'un côté, le NC gratte au Fouran, gratte au Clotinailles, et, insistant un peu, décide d'aller gratter au Guillaume pour rire. Le Guillaume n'est pas très accueillant, mais grâce à une collaboration France-Allemagne bien étudiée et des compliments en allemand au vario ("Ja ja gute Vario, wunderbar, schöne Vario...").
Un peu plus tard, Hervé et Franck arrivent aussi. Faute de collaboration allemande et suite à l'abandon du planeur hollandais qui les laisse seuls, l'équipage du NB se voit contraint d'aller poser aux Crots sans assistance, mais avec toujours un beau paysage.

Bon, on va dire que le NB sera en avance dans sa remorque.
Sur le terrain, au moment de la nouvelle il est déjà temps des décollages pour les seconds vols.
Puis c'est la soirée. Ce soir, l'équipage du JF fait une escapade resto, nous laissant avec de la côte de boeuf et du tiramisu en trop. Ah ben zut, qu'allons donc bien pouvoir faire ? Et si on invitait des amis ? Ouiii faisons ça. Ah mais ça ne suffit pas. Bon... tant pis on invite St Rémy aussi.

Ca rentre encore dans la jauge de la tente sise sur l'aire de pique, ouf. Encore une petite soirée sympa, avec un super dessert (merci Lise !) et à la fi, après une vaisselle qui montre qu'il y a encore de la solidarité dans les clubs de vol à voile, une petite séance météo pour le film de... demain soir ? Comme le temps passe.


vendredi 27 août 2021

St Crépin - 3 classements pour le prix d'un

Oups, désolé, hier soir on était un peu occupés alors le blog a été décalé à ce matin. C'est-à-dire que des amis sont passés nous voir à l'aire de pique-nique, il a fallu ajouter 2 ou 3 couverts et autant de litres de punch. Ce sont des amis qui avaient soif. Du coup pour ne pas être en reste, on avait trouvé un rétro-projecteur et on a pu leur montrer un aperçu du film de l'année. Ca avance bien, il y a de la matière. Vivement samedi, on espère pouvoir le montrer à un public plus large que 3 pelés dans une tente.


Mais bon ce sont les règles sanitaires, on se plie.

Retour en arrière ?

Jeudi matin, on avait une liste de planeurs dans un ordre adapté à leur vitesse ou leur distance lors de la promenade de la veille. Ca donnait une position plutôt vers le haut pour le VT et JF, au milieu pour NC et ND, vers le bas pour le NB.


En exclusivité internet, on a même eu accès à une autre liste, dont les analystes disent qu'il s'agirait d'un méta-classement corrélé de promenades pondérées. On y voit des planeurs de la Montagne Noire plus à la traîne que d'habitude. Le début de semaine n'a pas été formidable, mais ce n'est pas fini.


Et d'ailleurs pour continuer, le briefing annonce une belle journée pour faire des photos, avec aucun vent en altitude mais de la brise. Peut-être un peu stable, et un plafond entre 2500 et 3000. On verra après que des fois, le briefing touche juste. Ou plutôt, après discussion avec l'orateur principal, tout ce qu'il raconte est vrai, mais d'un certain point de vue. La sagesse du Jeudi.


La tournée des alentours proposée pour la journée comporte un nouvel exercice de géométrie. Vous savez quand vous avez un nouveau téléphone et que vous testez toutes les options, les fonds d'écran, les sonneries ? Ben Micro, il a trouvé les fonctions "expert" dans son logiciel de circuit et il les essaie pour voir. Et nous derrière on rame pour entrer ça dans nos appareils mobiles. Des fois on entend presque Micro faire "cri cri cri" un se frottant les mains dans l'ombre d'un air sadique (mais gentil).



Nous avons de nouveaux arrivants pour deux jours. Didier et sa femme, et la femme de Titi. Bienvenue à vous, mettez-vous à table il est l'heure.


Comme on a encore omis de mettre en piste à une heure raisonnable, on est en fond de ligne. L'attente commence. Remarquez, les premiers galèrent un peu. 2000 2100 sur les Eygliers. Certains partent monter au Peyron et atteignent 2700, mais il leur faudra revenir vers Guillestre pour prendre le départ, ça ne semble pas forcément rentable.

Une fois tout le monde en l'air, les départs s'échelonnent. Le VT part avant les autres, direction Fouran. 20 minutes plus tard c'est un beau tir groupé NB+JF+NC dans la même minute. ND tout seul 20 minutes encore plus tard.

Le cheminement du début est classique : Fouran, Clotinailles, saut vers le Guillaume. Puis les stratégies divergent. Parti en premier, Julien est passé sur le Dormillouse et a avancé sur la Blanche. Le vent est parallèle à la pente à cet endroit, ça ne donne que sur les crêtes transversales. Pas moyen d'avancer beaucoup à vitesse intéressante. Il revient sur le Morgon avec le NB et le NC et repart avec eux vers les Eygliers. En effet, vu l'heure déjà avancée et les faibles perspectives de grande vitesse sur le Parcours, l'orange et le jaune décident de rentrer. Sur Clotinailles au même moment, ND peine à monter. A 2400 d'altitude, il se dit que sauter vers le Guillaume risquerait de le faire arriver en limite basse (comprenez : au niveau des arbres) et il n'est pas chaud chaud. On le comprend. Il fera donc demi-tour après avoir bien essayé.


Sur la route du retour Morgon-Eygliers, le NC prend milieu de vallée et se jette sur le premier secteur à 1200. VT prend à droite et arrive 200 mètres plus haut. NB prend à droite et finit comme le NC. Oui bon ben voilà. A noter que le NC est parti de 2600 du Morgon et n'aurait pas pu faire le fort à 1500 si cela avait été l'arrivée. Il manquait 100 mètres pour une stratégie "milieu de vallée".

Après la remontée sur le premier secteur, les planeurs se jettent sur le dernier point en balistique, reviennent suivre la pente en montée pour retrouver le fort à 1500.

Moment de stupeur : le NC a tourné. Premier circuit complet de la semaine, larmichette.

Le JF lui, informé par les grandes instance de la confrérie de St Rémy, a décidé d'enfoncer un peu le Parcours quand même. Et là en fait, ça tient sur les crêtes. Et c'est bien vu. Les allemands qui sont sur la pente se prennent 200 mètres dans la vue sur l'aller-retour. Une taquetique de derrière l'éfagot qui vaut une bonne vitesse moyenne à Rory et Gilles.


Et ça se voit dans le classement publié ce matin, avec un beau tir groupé de la Montagne Noire. Sauf pour le ND, mais il ne faut pas forcément le voir comme ça. Luc, tu apprendras que beaucoup de vérités auxquelles nous tenons dépendent avant tout de notre propre point de vue. La sagesse du Jeudi.


Il est toujours temps pour un second vol. Dans le VT, c'est Jean qui prend la place arrière. Et Jean, il kiffe la treuillée. En fait c'est un peu comme un avion de ligne, ça pousse fort au départ et ça monte.


Hervé repart avec Lise, Luc avec Alex.


Olivier a rédigé la répartition des vols pour être libre en fin de journée et partir faire découvrir la pente à Jacky et Jean-Claude sous un autre angle : la Baignoire. Lieu mythique du vol à voile français, la baignoire doit encore participer à quelques scènes pour le film de l'année. Les planeurs qui sont passé au dessus ont pu y apercevoir des hommes torse nu en train de se mettre de l'eau sur la tête. Vraiment, on espère pouvoir vous montrer ça samedi.

Le temps de ranger les planeurs et on retourne à l'aire de pique-nique.


La soirée entre amis a bien marché, ça fait plaisir. A part le verre-à-pied-gate bien entendu... mais vous ne pouvez pas comprendre si vous n'y étiez pas. Venez l'année prochaine, c'est bien ici !



mercredi 25 août 2021

St Crépin - il y a du progrès

21h05, assis dans le fauteuil de blog de la tente montée sur l'espace de pique-nique, la sono passe Reach Out et l'ambiance est posée. Dehors il pleut sur la nuit tombée. Il y a du punch, des jus de fruits et des rondelles de saucisson.

Les enfants tentent des chatouilles aux convives assis autour des trois tables en bois alignées approximativement au milieu de l'édifice éphémère. Parfois un oeil curieux se penche au dessus du clavier, tentant de comprendre ce que l'esprit tordu blogueur a pu retenir de la journée passée.
C'était une belle journée.
Paraphrasant l'absence de score pour la journée précédente, au briefing Micro annonce que c'était serré. Mais ça n'a pas l'intention de durer vu qu'aujourd'hui il y a une promenade un peu plus intéressante à tenter. Et en plus le cours de géométrie continue : après les secteurs, voici les demi-lunes. La promenade est conçue pour s'adapter à la météo qu'on a du mal à prévoir. Il va pleuvoir c'est sûr, mais quand ? et où ?

La prévision du jour "le vent viendra de la pluie". Ceci dit c'est pas faux. La pluie a quand même eu la fâcheuse tendance d'encercler les vélivoles depuis diverse directions.
Repas, salade de trucs verts, et vaisselle par les forces vives du groupe.

En piste il y a un peu d'attente, c'est une pause bien agréable.




Après le décollage à 14h, ça monte fort et ça part vite. Le Peyron est aujourd'hui fort accommodant et le départ vers Vars ne se fait pas attendre. Les premiers sautent le col et foncent vers Siguret, et après ce sera la vallée de Barcelonette et... sa pluie. Oui ça commence. La Suisse y survit et en ressort. Le Havre s'y pose.
La deuxième série de planeurs fait demi-tour au col de Vars et préfère remonter au nord pour enfoncer le 2e point. Et après c'est Fouran, St André et en approche sur le Morgon pour toucher le point et rentrer. Le VT et le JF font ça. Le ND tente, touche le point et rentre, mais trop bas pour avoir l'arrivée. La légende dit que Gaby était rentré en partant du même endroit à la même altitude. Ca restera une légende. Luc et Titi arrivent à rejoindre le terrain, ça fait des bornes quand même.

La troisième série est peut-être juste trop tardive. Le NC enfonce loin au nord dans le 2e point, ce qui retarde la mise en route vers le 3e. Le NB reprend un départ et se rate au Fouran, se retrouvant finalement avec le NC aux Eygliers pour tenter la dernière branche. Mais le St André ne donne plus, le Morgon commence à être tout noir de pluie et finalement peu engageant. Les deux planeurs sont en local des Crots et peuvent tenter la balistique et la pompe de la chance, mais ils préfèrent rentrer et assurer le 2e vol.

Au sol, une autre histoire s'écrit. L'Amiral prend Jacky sous son aile de treuil, et lui montrer les rouages de la treuillée douce. Enfin quand c'est la Montagne Noire. Pour St Rémy il faut annoncer une correction Fouran, c'est la procédure.
Il y a des seconds vols, mais pas pour tout le monde. Ca monte encore, la pluie est un peu plus resserrée autour du terrain.

Un rayon de soleil montre la voie à ceux qui ne savent pas où se poser. On l'appelle "le doigt de Bada". Attention il va pleuvoir, les CILS volent bas.


Quand la pénombre se fait plus pressante, les planeurs se posent. Il est 20h, c'est tout à fait sage. Le temps de ramener les planeurs à leur emplacement pour la nuit, la pluie tombe. La vraie.

Il est temps de passer à l'apéro. Et... il est est 21h05, je vous invite à relire le début du présent article.
Ah mais non attendez !
Je m'aperçois que je n'ai pas fait allusion aux tournages du jour. On a fait dans le sportif, avec un invité étoilé du club prestigieux de St Rémy les Alpilles. Du tractage de câble et du balayage de pneu. C'est un peu décousu je vous le concède, mais je ne vais pas pas tout vous révéler avant la fin du montage.
Antoine y bosse. Pas de bol cette année il n'y a pas de grosse soirée commune. Va falloir faire une grosse soirée confidentielle pour diffuser ça en comité restreint et trié sur le volet.
Je vous mets quelques photos ? Bougez pas.
Il est 23h, ce soir on se couche tôt. Mais ça nous laisse encore une heure de créativité débridée. Tremblez pauvre fous !

St Crépin - il pleut

La météo n'est pas si mauvaise ce mardi. 2000 de plafond, et 4 m/s partout. A la Montagne Noire. C'est Jean-Claude qui l'a dit, et en SF ça envoyait du lourd.
A St Crépin, c'est moins intéressant. Déjà 2000 de plafond c'est moins beau, et en plus ils n'y sont pas.
Mais reprenons un peu an arrière. Hier soir, déjà on sentait le vent tourner. La preuve, St Rémy est venu boire des coups avec nous. Eux aussi avaient compris que tous leurs neurones ne seraient pas utilisés à leur pleine capacité ce mardi.

Au classement de la promenade de la veille, on retrouve un peu de tout. La Suisse se rattrape de son raté de dimanche, le Havre continue sur une belle lancée. Côté Montagne Noire, c'est plus mitigé comme prévu. Julien trouve frustrant de finir derrière les Allemands alors que lui est rentré du Guillaume et qu'eux se sont vachés aux Crots. Oui mais les Crots étaient en direction du point suivant, cela fait des kilomètres en plus. NB confirme son milieu de classement. NC, ND et JF trouvent frustrant que ceux qui n'ont pas volé (DNF = Did Not Fly) se retrouvent devant eux au classement alors qu'ils ont au moins essayé d'avoir le départ (DNS = Did Not Start). Il n'y a pas de points, ce n'est pas bien grave.

Aujourd'hui  au briefing, Micro annonce qu'o va peut-être voler, et que pour l'occasion il a prévu un circuit adapté avec un éloignement maximum de 10 kilomètres du terrain. Une belle cible, je vous laisse décoder. A la fin c'est la distance max qui gagne.

Vous avez suivi un peu le blog des jours précédents ? On va dire que oui sinon je vous invite à vous rattraper. Donc puisque vous avez suivi, vous savez maintenant décoder un peu le briefing. Quand un mot est précédé d'un peut-être, d'un sûrement ou de toute autre formule indiquant un conditionnel plus ou moins appuyé, c'est simplement une négation ferme.

Après le briefing, quelques commandants de bord dont le NC rassemblés pour débriefer de problèmes de priorité en vol la veille. Il est toujours bon de se rappeler les règles sur la pente, personne n'est là pour se faire peur ou faire peur aux autres.

Après le briefing, St Crépin ne met pas en piste. Comme par hasard. Remarquez ça nous arrange car cela nous permet d'emprunter (avec autorisation) une voiture de piste pour tourner une scène de plus pour la séquence que vous cherchez tous à deviner depuis plusieurs jours. A un moment, un morceau de viande tombe sur le capot. On a nettoyé avant et après. Julien a encore du sang sur son pantalon en revanche.
Le midi on finit des restes et Julien ajoute un peu avec une salade de lentilles. Il y a du fromage ET du pain au même repas, on sent qu'on se rôde un peu.
Après le repas, Rory, Gilles et Thierry renouvelle leur qualif vaisselle, ils avaient gesasso en orange vif. Ouf, bons pour 24 mois.

En piste... ou pas ? Micro revient nous annoncer que les vols sont libres. Il y a aura quelques treuillées, mais personne ne s'échappe du premier secteur. Au sol, les indécis sont maintenant complètement décis.

Activités alternatives, nous voilà. D'ailleurs, le temps de décider quels plans on veut tourner, certains acteurs sont déjà partis au bowling, d'autres en rando, d'autres aux courses.
On s'adapte.

Pour cet après midi, on entame d'autres séquences, ainsi que le fil rouge qui va les relier au moyen d'une astuce d'écriture complètement novatrice. Il y a du travail d'écriture. Du travail de punch surtout mais d'écriture aussi.
Il pleut vraiment aussi, cela perturbe certaines prises son.

Parmi les échappés du jour, l'équipage régulier du JF fait du shopping à Gap, Alex part se faire battre au bowling à Serre-Chevalier, Franck randonne. Au retour, Franck est tout chose. Il était au sommet de sa rando quand les nuages sont devenus tout noir. Ca a grondé, ça a flashé, Franck a senti un petit zap sur sa tête. Une petite foudrinette, ça surprend.

Une fois tout le monde revenu, l'apéro peut démarrer. Julien est en cuisine déjà depuis le début d'après-midi. Ce n'est pas que ce soit très compliqué, mais ça doit cuire longtemps. Le four chauffe doucement une préparation de porc et une autre de boeuf. Ce soir, c'est fajitas. Avec une playlist adaptée sur la sono, on s'y croirait presque si ce n'est qu'il fait frais. Les doudounes sont de sortie, on aurait pu faire une raclette ça n'aurait pas détonné.

Vu qu'on n'a pas volé tard, on a pu démarrer la soirée tôt, et on a fait la vaisselle à une heure raisonnable (grâce à la technique "je chauffe une gamelle d'eau durant le repas" #mercialex).
Il reste un peu de rédaction de blog, Olivier était prêt à écrire quand le repas à commencé. Il a même mangé sur son PC pour garder les idées et l'assiette au chaud.

Puis quelques scènes à peaufiner, quelques scènes à écrire ou à inventer. On va quand même réussir à se coucher plus tôt qu'hier.
Peut-être...