jeudi 30 avril 2015

28-30 avril : journées Porsche à la Montagne Noire

A première vue, le porschiste et le vélivole n'ont pas la même allure. Petit polo blanc, cheveux bien coupés et goût pour le vrombissement d'un côté... T-shirt avec des traces de graisse, barbe de 3 jours, amour du discret sifflement de l'air de l'autre. Ca ne colle pas ?
Oui mais.
Le point de commun qui fait que l'un a eu l'idée de parler à l'autre c'est qu'on a une belle vue depuis l'aérodrome. Et là, il suffit d'avoir un peu de bon sens pour se dire que c'est joli. Et que c'est universellement joli. Un gars avec un polo blanc peut aussi bien apprécier le repas sur la terrasse qu'un gars avec un t-shirt. Du coup Madame Porsche (en vrai c'est Caroline, mais respectons son anonymat) s'est dit que notre terrain serait un beau point d'ancrage pour organiser une journée de découverte à ses clients. Un beau site, des petites routes de montagne, une météo clémente... Clémente ? Oui, surtout sur les 3 jours des essais. Le jour d'avant et le jour d'après, c'est pourri. Il y en a qui visent bien.
Le camion de jouets arrive bien le lundi. Sur les deux étages, on reconnaît une GT4, une 911T, un Cayenne hybride (étriers de freins verts), une Panamera mazout (oui bon on ne peut pas avoir que de l'exceptionnel), une 911 GTS, un Macan (sans la portion de frites) et un boxter.
Et quand on dit une GT4, on devrait plutôt dire la GT4. Il n'y en a qu'un en France, c'est rare ces petites bêtes.
Avec les autos, arrive bientôt le camion podium. Comme la camion de Barbie, il se déplie en un loft avec 6 chambres, 2 salles de bain, une salle de bal, un jardin, un solarium, une cuisine toute équipée. Intime. En tout cas c'est bien pratique.
Madame Porsche, voyant bien que notre aérodrome a bien autre chose à offrir qu'une simple vue, nous avait demandé si nous étions disponibles pour faire découvrir nos activités. VVMN a répondu avec une proposition de vols d'initiations, le musée a répondu avec l'exposition des avions en face du podium, et l'ouverture du hangar et de l'exposition.
La météo clémente pour le tourisme n'est pas forcément très adaptée aux vols, mais le mardi a l'air bon. Avec de la pente même. De la pente ? Les esprits vagabondent et commencent à envisager un décollage voiture... Porsche. Madame Porsche connaît bien nos activités (merci le site internet) et comme Chewb a évoqué le sujet, il y a comme par hasard un Cayenne avec un attelage remorque.
Bon ben...
Et c'est comme ça que deux décollages voitures du mardi se font à l'aide des chevaux du puissant véhicule noir. François au volant, Paul au manche.
Les deux jours suivants sont un peu moins bons et surtout moins pentés. Le remorqueur fera tout le boulot. Au total, il y a une quinzaine de vols, un peu mieux que la dizaine estimée au début.
Au sol, le courant passe bien entre les instructeurs et le staff automobile, et les bénévoles vélivoles qui ont accepté de donner du temps pour que ces trois jours se passent bien. Certains repas sont pris en commun, la vaisselle est fournie par les uns, la charcuterie par les autres.
Avec l'arrivée d'Antoine, une très belle série de photos permet d'immortaliser l'événement.
Et pour les membres VVMN qui ont donné du temps, il y a même une invitation à essayer un véhicule. L'occasion de redécouvrir la route qui mène au lac. Avec les 430ch de la 991 Carrera 4S, ça avance nettement mieux.
Jeudi soir, c'est la fin, le camion repart. Caroline et ses collègues prennent un dernier apéro en face du soleil déclinant.
On discute mécanique, aérodynamique, goût pour les véhicules anciens, nouvelles technologies. Finalement on n'est pas si différents que ça.
Et pour ces trois jours, les remerciements principaux vont à (roulement de tambour) :

lundi 27 avril 2015

J-3 : 2015 nous voilà !

C'est reparti ! Rencontre ASK13 de la Montagne Noire, tes jours sont comptés et nous fondons sur toi à toute allure. C'est samedi que tout le monde arrive ou presque, et les épreuves commencent peu après.
Et en attendant, les membres de VVMN se démènent pour tout préparer. Surtout que cette année, le maître de l'organisation de St Crep nous rend visite. Pression.
Pression en effet, mais on la met où la tireuse déjà ? Dans le hall de montage, pour l'occasion transformé en salle de briefing et de repas et de vie. Et pour égayer un peu, on ressort nos parachutes les plus colorés, ça habille un mur comme pas deux. Le bar au milieu est en pleine révision. Il paraît même qu'il tiendra tout seul sans avoir à l'attacher à un poteau. Je demande à voir.
En cuisine, es frigos ont été vidés de toute substance alimentaire-à-l'origine-mais-maintenant'on-n'est-plus-sûrs. On jette ce qui traîne depuis des années. Oh tiens, un cubi de rosé qui tenait l'aile en piste à St Crépin en... 2011. En effet c'est mieux de le jeter.
La salle de cours est vidée de son contenu (qui est rangé dans un endroit secret...) et sera transformée en nursery. Oui, vous avez bien lu. La recrudescence incontrôlée de reproduction au sein de la population vélivole nécessite les grands moyens. Murs propres, carreaux nettoyés, moquette au sol, chauffage à assistance électronique programmée... les bambins seront bien.
Pour les grands, le chauffage est moins électronique, on vise le rustique, l'authentique. Le vrai chauffage au bois avec es arbres entiers mais coupés. Ca va envoyer du barbec', enfin surtout si on l'allume 6 heures à l'avance vu le format des bûches.
En piste, on installe des balises au sol, on indique la tour avec un gros C, et il y a même un ravalement de façade au Karcher qui enlève la peinture vieillie des murs pour la déposer sur Paul en fines miettes humides. Oui c'est beau après.
Plus au chaud et plus au sec, il y a Steph, qui astique. Le secrétariat dans toute sa splendeur, attelé aux tâches ménagères (qui ne sont pas sans noblesse).
Et dans le grenier, ou sur le toi, ou derrière son ordi, Luc met au point la balise Flarm radar. Après des essais en piste et des tentatives de relais wifi par paraboles interposées, la balise est installée au bureau. Ce n'est pas idéal quand on est à la tour, mais après tout il suffit de se connecter au site : http://ognrange.onglide.com/#LFMG
Et tout ça c'est pour vous. Alors vous allez vous démerder pour trouver un K13 et pour ramener vos fesses samedi. Non mais !

jeudi 23 avril 2015

Stage à Luchon

Et oui, tout est dans le titre, les Pyrénées c'est vachement bien ! Mais rassurez-vous, malgré cette phrase évocatrice, point de vache pendant ce stage...
C'est donc sur une excellente idée de Jacques Hoffmann que ce stage nous a été proposé pour la seconde année à Luchon, du 5 au 11 avril. Avec l'aide également de Florian, revenu expressément de chez nos amis les britons, pour venir profiter des pentes enneigées.
La formule est simple : on vient avec nos planeurs, en l'occurence le Janus et le LS4 ZT, et on utilise la plateforme de Luchon, en particulier le treuil et le remorqueur, pour aller explorer les environs.
Cette année, seuls Maxime, Philippe et moi auront pu profiter de cette semaine de vols, la faute à de malheureux désistements de dernières minutes. Je ne parlerai pas du pauvre Eric, coincé à Paris suite à la grève des contrôleurs aériens, se lamentant tout seul dans sa chambre d'hôtel en voyant nos photos de vols...
Dommage pour les absents, la semaine a été par-faite ! Il a fait beau tous les jours et nous avons donc volé tous les jours, avec notamment quelques beaux plafonds, voire mêmes quelques très très beaux plafonds ! En plus de ça nous étions logés comme des princes dans un petit hôtel tenu par un anglais, excellent cuisinier pour ne rien gâcher.


Les vols s'enchainent donc. En général départ au treuil, on se jette sur les pentes de Superbagnères avant d'essayer de sortir en grattant les pentes sud du Portillon où ça turbule copieusement, burp ! En tous cas il faut beau, on vole bien et les Pyrénées enneigées, ça en jette !



Maxime nous gratifie d'un triple lâcher : lâcher LS4, lâcher plateforme et lâcher montagne, excusez du peu ! Comme il est bien élevé, il nous a offert quelques bières parce qu'il était content, j'imagine que le vrai arrosage ne va pas tarder, je vous fais confiance pour le lui rappeler...


Avant les vols, on a même le temps d'aller crapahuter un peu en montagne, le top !


Mais pour sortir du trou, ça n'est pas si facile. Il faut se battre un peu sur des pompes hachées, en général près du relief, que du bonheur. Mais une fois ce mauvais pas passé, la vue s'élargit et là...


Je ne parlerai même pas du plafond absolument indécent atteint par Maxime et Florian le jeudi, alors que le flux était passé au sud et qu'ils avaient réussi à accrocher l'onde à 3300 !


Bien entendu il y a eu le traditionnel barbecue, précédé du fameux punch de la Montagne Noire. Les deux Noël locaux ne s'y sont d'ailleurs pas trompés.
Au passage, un grand merci à nos instructeurs et organisateurs, au club qui nous autorisé à prendre les machines et aux locaux qui nous ont accueillis !

Vous l'aurez donc compris, cette semaine à Luchon a donc été pourrie, avec une météo exécrable, des vols nazes, dans un coin moisi. Je ne vous conseille surtout pas de venir l'année prochaine...

Francky