dimanche 30 janvier 2022

Ode au crevard, journée du 21/01/22

Vendredi, c’est connu, poisson à la cantine. Enfin c’est surtout pente à la montagne noire, aujourd’hui. Savamment renseignés par notre veille météo (bien que celle-ci ait quelques fractures obtenues lors d’une tentative avortée de triple backflip au ski. Presque), deux pilotes valeureux se donnent rendez-vous au terrain en début d’après-midi pour profiter du soleil rayonnant; et surtout, de ce doux vent de nord-ouest annoncé.


Un soleil rayonnant on vous dit. 

Surprise en arrivant: le vent est mou. Et ouest. Aïe: ça s’annonce mal. Qu’à cela ne tienne, on prépare les machines, et on lance les décollages dans l’heure. Plouf pour le K13, qui ne retentera pas sa chance; mais ça tient en K6! Et vous savez comment on appelle ce pilote qui tient tant bien que mal dans une pente peu généreuse: le crevard.

Un plouf malheureux, mais le décor est splendide.

Le crevard, c’est un état d’esprit, une mentalité. Le crevard, il vole même en semaine pour gratter quelques heures de vol sur la pente. C’est celui qui choisit sa monture non pas pour le confort ou les performances, mais parce que ça tient dans des météos moisies (K6, LS1…).

Une monture de crevard. Et le soleil susmentionné!

Le crevard, il prépare le terrain pour rester en l’air dans le froid pendant des heures: affaires de ski, gants, thermos, musique… Le crevard, c’est aussi cet idiot qui oublie ledit thermos au sol (le crevard n’est pas le pilote le plus fin, on vous dit). Le crevard, c’est celui qui exulte quand son vario chantonne un 0.2 m/s. C’est celui qui est capable de passer 10 longues minutes dans un thermique qui en mérite à peine le nom, pour gagner péniblement 30m; et le pire: il en est fier. C’est celui qui fixe son fil de laine comme si sa vie en dépendait (tout supplément de traînée pourrait se payer en temps de vol: et le crevard est là pour rester). C’est celui qui va passer son après-midi dans un rayon de 10 km autour du terrain, mais il s’en fiche: il est en l’air, et il le restera.

Ça a beau être proche du terrain on ne s'en lasse pas

C’est aussi celui qui va se donner des défis tout aussi idiots que lui: finir son vol avec un temps rond (échoué à 5mn près); tenir jusqu’au coucher du soleil; passer plus de temps en l’air que le temps cumulé sur la route pour rejoindre le terrain (enseignement de vie de notre estimé sage Vincent). C’est celui qui conservera précieusement les mètres gagnés jusqu’à la toute fin de journée, jusqu’à l’altitude de sécurité, jusqu’à ce que la réalité le rattrape et que le sol l’appelle.

Trio gagnant du crevard: vario à 0, vitesse proche du décrochage, coucher de soleil

Il fait ça peut-être pour travailler son endurance pour les beaux vols à venir, peut-être pour apprendre à raccrocher bas dans ce qui fera la différence entre une vache à 200km du terrain et un retour triomphant ; ou peut-être et même surtout, parce qu'il a clairement cramé un fusible dans son cerveau de vélivole. Mais le crevard, seul, n’irait pas bien loin: s’il peut faire si tôt dans l’année de si beaux vols, c’est avant tout grâce à la motivation et la contribution des autres membres, ceux qui l’ont savamment mis en l’air et qui l’attendent avec bienveillance au sol.

Alors merci Jean-Claude, merci Alain pour ce beau vol, et à bientôt sur le terrain.

lundi 24 janvier 2022

Week end du 22&23 janvier, pente timide et entretien


Ce week end c’est grand beau. Avec un petit vent sympa le samedi et un vent moins sympa de secteur autan pour le dimanche, ça c’est parce qu’on avait prévu une journée entretien. C’est vraiment bien fait.

En fait le week end a même commencé le vendredi où Bastien et Alain ont pu profiter de la bonne météo avec même quelques thermiques sur la pente leur permettant de faire des vols de plus d’une heure.

Le samedi le rendez-vous est pris à 12h pour démonter le RT et le ZT qui rentre en atelier, puis la journée de vol commence avec un beau ciel bleu mais des vols de 15 min. A peu près ce qu’on a comme condition depuis le début de l’année. Ce n’est que vers 15h30 que Thomas et Bastien trouvent de quoi tenir sur la pente, suivi par Yannick en instruction.


Ce n’est pas fameux mais ça permet de tenir en l’air et de faire travailler Florian et Adrien les élèves du jour.

Le dimanche, c’était annoncé, il n’y aura pas de vol, du coup la biroute s’est mise en condition autan. Vers 10h30, on commence l’entretien. 
Au programme : les visites annuelles du LS4 ZT, du LS6 RT et du K13 ND. Et pour ce faire il y a du monde : encadré par Gaby et Julien, Cyril, les 2 Frédéric, les 2 Seb, Yannick, Thomas, Adrien, Hervé et Henri sont venus prêter main forte.


Il y en a pour tous les niveaux, certains apprennent à faire la paperasse :


D’autres à démonter un train ou un baquet :



Certains font du mastic :



Quand d’autres s’en donnent à cœur joie pour faire briller les ailes :


Et à la fin de la journée, le LS4 ZT est presque fini, le LS6 RT est fini et peut rejoindre le hangar, du coup le JO vient le remplacer. Pour le ND ce sera un peu plus long, il reste encore un peu de travail, surtout sur la verrière, malgré une livraison express en ULM par Rory et Thierry d'un bout de plexi.

Une bonne journée de travaux, dans la bonne humeur, avec un repas au soleil. On va remettre ça le week-end prochain pour continuer.





lundi 17 janvier 2022

Week-end du 15&16 janvier 2022

Les prévisions météo annonçaient du beau temps pour tout le week-end : du ciel bleu, une visibilité meilleure le samedi que le dimanche et aucun thermique. Au programme donc, des tours de piste.

Samedi, le briefing est annoncé à 12h00. Pas mal de monde est inscrit et le programme de la journée commence à se dessiner. Thierry et Sébastien se partagent le Twin, Philippe et Guillaume partent en K13, Thomas se faufile dans le ka6 et Olivier sort la Fauvette. Autant dire que Jean-Claude ne s'ennuie pas à bord du Midour.



Au total, 17 vols, de la bonne humeur, et trois lâchés Fauvette.

Vol de contrôle

Romain est le 1er à se faire lâcher

Suivi par Frédéric

Et enfin de Guillaume

Pendant ce temps, François et Jean-Claude (pas le même que dans le Midour) prennent de leur temps pour débarrasser les tas de bois en amont du seuil 03. Un grand merci à eux pour ce travail qui améliore les conditions d'utilisation de la plate-forme. N'hésitez pas à aider Jean-Claude quand vous le voyez travailler, c'est toujours plus sympa à plusieurs !

Dimanche, le planning des vols est un peu moins rempli. Dommage, car la journée est tout aussi sympathique que la veille. Frédéric profite de la présence de Julien pour faire quelques tours de piste en solo, Philippe perfectionne son pilotage en double et Florian fait ses premiers vols d'instruction au sein de VVMN, bienvenue Florian ! 



En fin de journée, on mange un bout de galette car on est tous un peu gourmand et on profite du beau temps pour regarder le soleil s'endormir derrière les Pyrénées.



dimanche 9 janvier 2022

Jeudi 6 janvier 2022

Ça y est, la saison 2022 est lancée ! Après une première journée de vol le dimanche précédent, ce jeudi avait lieu la première journée de pente. D'ailleurs, les modèles météo étaient tous d'accord quelques jours en avance, ce qui a laissé le temps de s'organiser.

Le rendez-vous est fixé à midi et c'est en covoiturage que la majorité des inscrits arrivent. Après le briefing, on sort les machines. Bastien et Lise choisissent le Twin. On entend dire qu'il est mieux isolé qu'un K13... Alors, pour comparer, Guillaume, Frédéric et Jean-Claude prennent le NC, prêt en en découdre avec le XH.

Bastien et Lise décollent en premiers de la 30 dure avec comme objectif de voler toute l'après-midi. Puis, François se repose avec le DR400 et on aligne à son tour le NC. Les pistes en herbe sont un peu molles, seule la 30 dure sera utilisée. Frédéric et Jean-Claude se relaient en place avant du K13 avec au programme, quelques thermiques dans la plaine, du thermodynamique sur la pente et quelques aller-retours à Dourgne.

A 16h30, tout le monde se pose pour manger un bout de galette. Miam !
Enfin, juste après les atterrissages, on apprendra rapidement que Lise a les pieds congelés, Frédéric et Jean-Claude non. Je vous laisse donc en déduire la morale de cette histoire.

Bonne année 2022 à toutes et tous !