La SWAF, on la sent venir de loin. La journée va être venteuse, un peu de soleil et hop, c'est la SWAF qui débarque. Après une belle série de weekends non volables, ils savent choisir le bon créneau. Déjà l'année dernière en juin... rappelez-vous.
Cette année point d'arrivée la veille, et l'affluence est moindre côté SWAF et côté VVMN. Rendez-vous à 10h le samedi, et pile à l'heure le premier fourgon SWAF arrive et entre se réchauffer dans le bureau. Et le premier vélivole est une vélivole, même deux en fait. Bienvenue mesdemoiselles, nous allions justement au café. La suite de la troupe ne tarde pas, avec une voiture pleine de victuailles pour le soir.
Vers 10h30, tout avance vite et le vent invite à l'anticipation. Comprenez : sortir les machines. Il faut sortir le CLAM du hall de montage, le 904 du Mistral de l'APPARAT, et quelques K13 du Mistral VVMN. Dans le remorqueur, le coquet pilote se fait régler le rétro.
Là on relâche des habitués de la SWAF qui connaissent déjà le terrain. Chez VVMN, on sent que le décrassage n'a pas été fait pour tout le monde en 2016, il y a plusieurs séries de 3 vols solo à faire. Il n'est pas midi et déjà la pente amuse quelques paires de vélivoles. La journée commence bien.
L'heure avance, de nouveaux intéressés arrivent et de nouvelles machines décollent. Dont le 904 avec Chewb et Olivier, pour le premier vol APPARAT de la saison. Il est 14h, le ciel est un peu brumasse mais la pente sait se transformer en thermiques. On trouve des varios de 2 à 3 m/s et on assiste également au décollage du bijave qui sort dépoussiérer ses hibiscus.
Pause repas en vitesse pour ne pas perdre trop de temps de vol, les instructeurs SWAF ont pris leur autonomie, il est temps de s'occuper des élèves VVMN. Dont un tout jeune inscrit du jour, qui fait son premier vol d'instruction sic mois après son VI. Le début est bon, l'instructeur est content.
Au sol, les conditions de vent ont décidé Frédo et Jacques à passer au décollage voiture. Curiosité pour les extérieurs, toujours un plaisir pour les locaux, le décollage voiture ne laisse pas indifférent. Les conditions du jour ne sont pas des plus fumantes mais une fois passé le premier secteur qui n'est jamais extraordinaire, ça monte.
La journée finit en pente basse, avec un coucher de soleil bêtement masqué derrière la brumasse qui n'est pas partie. Il est 19h, le temps de tout ranger et l'apéro est servi un peu après 20h. Merci au mécano sans qui le rangement du 904 aurait été plus long sur un crabe avec seulement 3 roues.
Au menu du repas : de la daube, du punch, des récits de vol, de la bonne humeur. Dans l'ordre que vous voulez.