lundi 26 août 2019

St Crépin - épreuve du dimanche

On y est.
Les entraînements, les promenades de santé, les lectures de script et les apéro à la bière, on laisse ça dans le passé.
Aujourd'hui, c'est la première épreuve, et ça se voit dès le briefing. Bada est debout, et il laisse la place à Micro une fois les règles de sécurités rappelées à tout le monde. La feuille du circuit est affichée dès le matin sur une vitre, mais après plusieurs années à venir on ne doit plus expliquer à Gaby ce qu'est un AAT. Gaby est déjà au bon régime, cette année ça va gazer. Enfin... on en reparle dans quelques paragraphes.

En parallèle du briefing, le tournage du film de l'année est en cours. Sur le thème de la Révolution, la scène comporte une course-poursuite à pieds. Peu d'indice quant au respect du thème, il faut attendre un peu.

Vers 11h30, le verdict tombe : il faut faire cuire les blancs de poulet. Romain volontarise, et on réchauffe doucement la ratatouille pour accompagner sa production.

Grande tablée, la dernière incomplète car Christophe arrive cet après-midi. Et on troque le service à table par un mode buffet. Une gamelle de riz qui fondra avant la moitié des convives, une gamelle de ratatouille, une gamelle de poulet. La grande file s'installe le repas s'organise et on mange bien. Décollage prévu à 13h30, on a un peu de temps.
La mise en piste a été faite par l'équipe piste et les 6 planeurs sont alignés et prêts. Parachutes, batteries, oxygène. C'est le grand équipement.

Pour la répartition des équipages, encore un peu de flou mais on s'améliore. Pas encore de place pour les membres de la famille mais ça ira mieux demain, on récupèrera des commandants de bord au second vol. Et du coup la grande roue de l'affectation donne la liste suivante.

Décollage.
Ca monte bien au début, puis ça plafonne un peu, puis ça monte encore. Rien de bien difficile. Le premier point étant au nord, on vise une montée vers les crêtes de Vars afin de passer la ligne à haute vitesse et continuer vers Briançon. D'une traite si possible, sans passer par la case Peyron.
Mais il faut d'abord monter à Vars et ça ne donne pas très bien sous les crêtes. Au dessus c'est beaucoup mieux et on frise les 4000 d'altitude.

Premier souci technique de la journée : le kit oxy du NB bippe en permanence, quitte à couvrir les alarmes du FLARM. C'est gênant. Evidemment il ne délivre pas d'oxygène. Après de longues minutes à supporter le bruit, l'équipage se pose pour analyser la situation. Ca semble marcher, le test envoie bien l'oxygène aux deux occupants. Mais en mode normal un seul des deux reçoit du fluide, et en vol personne. Et tout ça avec des alarmes stridentes, ça ne vaut pas le coup. Le deuxième vol se fera sans oxygène.
Les autres K13 ont réussi à prendre le départ. Arrivés à Briançon, chacun avance en fonction de son humeur et de sa connaissance du terrain. Le cercle de l'AAT fait 25km de rayon, il y a de quoi choisir. A ce moment de la journée, l'AP est bien monté, il a cheminé, et il fait le plein à la tête d'Amont.
Mais le zèbre a quelques similitudes avec un dahu, comme un tendance à voler de travers. Sans compter que sa performance en transition ne vaut pas celle qu'il a en montée. On ne peut pas être bon partout. Mais pour Gaby dont la devise est la vitesse, c'est perturbant.
Fin de parenthèse.
Pendant que le RK pousse loin au nord dans des contrées inexplorées en frôlant l'Italie, les autres tournent un peu plus court et parent vers le Morgon pour le 2e point. La lumière est belle, on voit loin, et le plafond à 4200 permet de sauter plusieurs point de passage habituels. On va tout droit, vas-y ça passe. Et en effet.

Du Morgon on part vers le Parcours pour saluer Seyne, et là aussi chacun y va plus ou moins loin. Pour VT ce sera un peu trop, avec une obligatoire pompe pour remonter, handicapant la vitesse moyenne. Mais pas trop quand même. Mais Julien n'est pas trop content mais un peu.
A la fin des résultats du classement de l'épreuve, on a une très belle vitesse de Frédo et Gilles qui font 91 de moyenne. Plus loin, VT et RK se collent juste au dessus de 80, et viennent le NC, l'AP assez loin (#dahu). NB n'a pas réussi à tourner car son deuxième vol est parti un peu tard et les pompes étaient déjà moins velues. Dommage.

Deuxièmes vols justement. Ben en effet, ça monte moins. AP et 93 partent assez tôt et arrivent à bien monter pour rejoindre le Glacier Blanc de Ecrins. Quelque minutes plus tard, VT et RK échouent. Le Peyron ne monte plus au dessus de 3200. Bon ben tant pis, Vars. Tout droit, ça transite facile, on va tout au fond sans descendre. Et le temps avance, on va penser à redescendre; VT prend la direction des Eygliers. RK le suit, puis le double, puis se met à sa hauteur. A tiens, NB s'installent aussi avec eux. Au dessus, 93 trouve que le vol en groupe c'est sympa. Et NC aussi... Et hop pouf, c'est une patrouille.

D'éloignée elle passe à serrée. De deux à quatre, avec le NB qui filme. C'est pô mal quand même. On s'amuse.

Atterrissages, rangeages, bièrage. Atelier cuisine avec du porc au barbecue, des haricots équeutés main, et un pâtotto au carottes et la mimolette. Bien bon.
Mais ce soir ce n'est pas le repas qui compte, c'est après. On se fait une belle scène au bord de la Durance. Du feu, des acteurs, des vraies fausses dents de requin (en carton de thé). Autour du feu ce sont des jeunes, des rebelles, des révolutionnaires.

La lumière est bonne, la Durance fait un peu de bruit mais heureusement grâce au punch les acteurs parlent un peu fort. Surtout quand le coach en acting le demande. En tout cas la scène est bonne, et c'est sur le blog que la journée se termine. Il est 2h du mat', on finit la carafe et on va se coucher. A demain.

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