lundi 23 août 2021

St Crépin - oui mais Micro non-plus

La météo à St Crépin c'est de mieux en mieux. Déjà hier il y avait de l'onde de briefing. Aujourd'hui il y a eu un accrochage au Peyron de briefing.
Mais Reprenons un tout en arrière. Si vous avez suivi le blog d'hier, vous savez qu'il y a eu des circuits différents. Transformé en classement, cela donne ceci :

NB et NC sont déjà à leur place, un milieu de classement habituel. Paul, transfuge au Havre, finit très bien 2e. Rory et JF font une bonne 7e place. Julien et Luc ont plus de mal. Ce n'est que le premier jour.

Aujourd'hui de toute façon c'est complètement différent. D'ailleurs dès le matin lors du remontage du NC, Micro annonce une brise hésitante ou invisible. Hmmm, j'ai confiance, ça va bien se passer.

Le briefing commence par un renouvellement des consignes sanitaires. Il fallait donner son QR code, maintenant il faut envoyer un questionnaire qui dit si on est ou non à risque. On ne l'est pas.
Micro annonce une promenade de santé avec encore des secteurs avec des angles. On commence au Peyron, puis on part vers Siguret, le Guillaume, le Morgon. Il annonce aussi des décollages à 14h. Le niveau de confiance ne s'arrange pas.
La fiche de promenade recommandée donne des cercles de rayons raisonnables qui ne nécessitent pas de sauter trop de cols. Les stratèges envisagent des transitions longues à base de 3000 de plafond et de crêtes de Barcelo.

Oui, mais si ça ne monte pas ? Rires.
Intermède film. Car oui on continue à filmer. Le planning de tournage est en retard, le scénario est à l'arrache, les acteurs volent toute la journée. C'est normal, on est sur le plan.
Ce matin il y a tournage dans la Durance, avec une dérive d'Avia A60 et 4 piquets pour délimiter la zone. Oui lecteur, tu peux continuer à jouer et deviner la séquence qui sortira au montage. Cette année on a une jeune première en plus.

Repas. Restes de grillades d'hier et carottes râpées. Une assiette composée aux 5 ingrédients, c'est joli et c'est équilibré. Je n'ai pas regardé mais il y a sûrement des vitamines et du magnésium. Sûrement.
Intermède arbitrage vidéo. En voyant une photo du VT avec le glacier en fond, il paraît que pas moins de cinq instructeurs ont rendu un rapport annonçant que la planeur était en infraction. Les pilotes qui ont pris la photo savaient où ils étaient, mais sûrement que les cinq touristes au comptoir savaient mieux. Un point pour les dénonciations gratuite, zéro pour le dialogue. Mais puisque ça pourrait mettre en défaut le club qui nous accueille gentiment, on retire la photo. Vous ne la verrez donc pas.
Café, en piste.


Il fait déjà chaud, et le vent souffle bizarrement. Les planeurs de la Montagne Noire sont en fin de ligne. L'attente commence. Les vrais stratèges regardent les premiers planeurs décoller et adaptent leur trajectoire programmée. Les premiers planeurs se posent rapidement. Pas tous mais quand même. Confiance confiance...
Assez vite cependant, le JX atteint le Peyron et monte à 3000. Bravo Paul ? Bravo le passager peut-être. Bada... le passager. Au sol, on aurait entendu "Bada a accroché au Peyron, il va neiger en août".
Les dernières treuillées partent, et tiennent. Ah bon ouf, on avait failli s'inquiéter.
Vers 2000, ça monte moins. Ah ? Vers 2200 ça plafonne à 15h, et vers 2500 à 17h. Le Peyron vous disiez ? C'est facile à trouver remarquez, c'est le très beau caillou là-bas que vous atteindrez peut-être après avoir passé une magnifique crête et des mouvements d'air verticaux à signe négatif. Ah oui, ça dégueule.

Le VT part bas, arrive bas, mais ça marche. Et c'est pas juste. Le NB essaie aussi, et réussit, par accident sûrement. Puis vient la suite, avec moins de succès. Le NC, le ND et le JF tenteront le départ plusieurs fois, mais sans atteindre l'altitude nécessaire pour prendre le départ. Oui mais Micro non-plus. D'abord. Il est pourtant dans un beau planeur italien.

Depuis le Peyron qu'il a grimpé, Julien part vers Vars, Siguret, Barcelo. Ah ben pour une fois qu'on réussit à réutiliser une stratégie définie le matin. 
Vu l'heure qui avance, NB, NC, ND et JF se posent pour prendre le 2e vol. NB a tourné le 1er point, c'est déjà bien. Les autres... feront mieux au 2e vol. Peut-être.
Le temps de changer d'équipage, le canal communication mobile partagé voit arriver un petit message subtil. "Préparez la remorque, on gratte comme des cons à 2000 au Guillaume depuis un moment". On part quand même, ils vont bien se démerder pour revenir. Et d'ailleurs oui. Une pompinette toute gentille, la crête du Guillaume, et le 3e point ne semble finalement pas si important. Rentrer, c'est bien aussi. Aux Crots, l'Allemagne a pris un abonnement avec une 2e vache en 2 jours. On rit, mais ils ont quand même fait plus de bornes que bien d'autres K13.
Les seconds vols ne sont pas tellement mieux que  les précédents. Ca monte mal, c'est hâché, ça monte bas. Et pour le Peyron ? Eh ben c'est toujours une pute.

Intermède treuil. Au décollage du 2e vol, quand je demandais la couleur du fusible, on me répondit qu'il n'y a plus de couleur et que j'ai dû apprendre il y a longtemps et que je dois être vieux. Maintenant il y a deux tailles de trou, un petit et un grand trou, "une vierge et une pute". Surpris par cette révélation, je n'ai pas pensé à demander comment se rappeler lequel est pour les biplaces. La réponse peut vous surprendre. Notez quand même que la révélation m'a été faite par la demoiselle qui accrochait le câble. En entendant ça on se dit que le vol à voile a sûrement encore un peu trop de gros lourds dans ses rangs, et qu'ils ont dû trouver la blague très drôle.
Heureusement au 2e vol il n'y plus la pression du circuit. Et même si certains tentent bien de prendre un départ, c'est vite oublié et on essaie juste de monter un peu pour se promener pépère. Par exemple en allant vers Vars en filmant le VT. Ca descend presque tout le temps mais c'est joli et c'est toujours mieux que de traîner dans une pompe qui ne veut pas.
Dans le ND, Lise. Lise est arrivée en voiture avec Marion aujourd'hui. Quand on met 7 heures avec une remorque depuis la Montagne Noire, elles en mettent plus de 8. Un lundi, l'autoroute est bloquée.
Mais ça fait plaisir d'avoir du monde en plus. Elles arrivent avec leur énergie et toute leur bonne volonté. Des courgettes coupées fin. Pas de problème. Ah... en tranches ? Pardon.

Le repas sera quand même très bon. Comme d'hab. Et le blog sera fini plus tard cette fois. Le temps d'ajouter quelques photos et je vais partager un pichet avec St Rémy. Bientôt minuit.
A demain.

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