vendredi 30 août 2024

St Crépin - vendredi

 Lendemain de soirée, on a vu des comprimés de paracétamol. Ca n'a pas fini si tard pourtant.

Ce matin heureusement peu de consignes. On peut même éteindre le réveil, et profiter de la matinée. On a dit au revoir à Guilène et Antoine hier soir, ils repartent ce matin à une heure incompatible avec un réveil désactivé.

La mise en piste a été faite très tôt, il reste le blog à écrire et la cuisine mobile à rapatrier depuis le club jusqu'à la tente. Il reste bien le temps de petit-déjeuner.

Au briefing, le circuit annoncé est un peu plus court que la veille. Un joli point au sud aux Lac des Sagnes, un point aux abords de la plaine après la Dormillouse, un point au creux de la Tête d'Amont.

La météo du jour annonce des cirrus. Donc de l'ombre. Donc quelques surprises.

D'ailleurs au décollage il y a de prompts ré-atterrissages. Et un essai de virage à droite après la treuillée.

Bada.

Les K13 de la Montagne Noire décollent en milieu de peloton. On a le temps de plizer les bords d'attaque.


Ca grenouille un peu au début puis ça monte. On atteint le sommet des Eygliers. Et maintenant ?


Ben le Peyron pardi ! La ligne de départ est à l'Argentière. Alors plaf ou Peyron, et paf vers Argentière. Un bel essaim s'élance. Le LS et le VT au début, le NC et le ND peu derrière, et le 39 allemand.


A Vars, petite pause pour essayer de monter, qui fait que les premiers du pelotons se font rattraper par les suivants, et c'est une vraie patrouille de 5 planeurs qui avance vers le col de Vars, à faible hauteur. On assure un peu tous la sécurité sauf un planeur local qui double tout le monde, à écartement de patrouille. Pas bien. Au moment de sauter vers le Siguret, le NC trouve qu'on étouffe un peu dans cet essaim, et il ralentit pour finir par prendre une pompe. Laissons partir les compétiteurs devant, on va se faire notre circuit à nous. Et puis on aime bien pouvoir prendre un virage sans avoir à demander l'autorisation à 3 planeurs dans la proximité directe.

Le NB a pris le départ un peu plus tard, il arrive.

Le Siguret donne bien, on y tourne peu ou plus, mais pas possible d'y rester longtemps vu la force de ses ascendances. Direction les crêtes de Barcelo. Le NC a juste une sueur de mauvais souvenir, mais il avance.

"Quand vous arrivez au Grand Bérard, vous pouvez tirer tout droit vers la Blanche."

Un jour j'apprendrai un peu plus de montagnes dans le coin. Allez, apprenons ensemble.


Aujourd'hui ça passe, personne ne reste dans la Vallée de Barcelo. Ouééé.

Dormillouse ou Parcours, ça descend peu et le 2e point est bien tourné. Direction le Guillaume, il y a de beaux nuages. Il pleut sous certains, ne tardons pas trop l'eau nous suit.

Au Guillaume le plafond est plus bas. On peut faire 300 mais pas beaucoup plus. Le trait de l'épreuve part encore bien au nord. A cette altitude, la voie royale n'est pas adaptée. Le NC essaie tout de même par manque d'expérience et il se ramasse comme prévisiblement. Retour dans la vallée de la Durance en face du Peyron. il y a une pompe.

Le NB préfère repasser par la vallée depuis le Guillaume. Clotinaille, Fouran, 2e secteur. Il repart vers le Peyron pour monter au point.

Le ND a tiré vers la Roche de Rame, en sautant les crêtes tranquillement. Et après il a effrontément remonté la vallée jusqu'au point pour revenir tout aussi effrontément sans trop perdre. Finesse raisonnable, vitesse raisonnable. Puis finesse qui diminue, vitesse qui accélère.

ND en arrivée. VT aussi bien sûr, et les seconds vols démarrent.

Le NC galère un peu plus mais se refait au Peyron pour partir vers le point. Le NB pareil mais avec encore plus de difficultés. Pas grave, ça tourne. Malheureusement le poser du NC est à 18h29, très bien synchronisé avec un autre message radio "fin des treuillées on remonte les câbles !"

Raté. pas de 2e vol pour le NC, et pas de vol aujourd'hui pour Mathieu. Le NB, plus futé, ne se pose pas et prolonge. Plus de 6 heures de vol, un record pour l'élève et une gageure pour la vessie de l'instructeur. Milena se fait inviter pour le coucher de soleil.


Ce soir à la tente, on finit la préparation du rougail saucisse avec des bouteilles de gaz à niveau bas. Il y a des invités de prestige, locaux mais aussi du sud ouest. Mais apparemment avec le sud ouest il y a eu défaut de communication et va finir par commencer sans eux.

Le classement (provisoire) est là.



St Crépin - jeudi

Désolé pour le retard sur le blog, hier c'était la soirée Black Mountain à St Crépin. L'auteur pré-cuisait les saucisses, tâche méritant toute son attention.

Mais un retard ça se rattrape, et cela fut le cas lors de l'épreuve de ce jeudi, avec plusieurs rebondissements.

Jeudi matin, le rendez-vous est donné à 8h30 car il y a le ND à remonter suite à son dévachage à Seyne la veille. Et c'est tôt parce que la matinée va être occupée. Julien est déjà sur les courses pour la soirée. De bonnes grosses courses bien grasses et bien juteuses. On attend pas loin de 100 personnes, on sait faire.


Après remontage et mise en piste du ND, Bastien part en tournage. Le film sera diffusé ce soir Inch Allah et il y a encore du tournage le matin. C'est un peu chaud. Certains effets spéciaux ont été terminés la veille à minuit passé (donc... pas la veille en fait). Antoine va finir de monter, et habiller dans l'après-midi. Avec un petit générique de fin pour trombinoscoper l'équipe.

L'épreuve du jour, après âpre discussion avec les autorités de navigation, ne sort pas trop du local. En tout cas pas en fin de journée. Ce qui n'empêche pas les artistes de visiter le coin mais on y reviendra. Et encore une fois avec les plafonds prévus et les trajectoires demandées, plusieurs stratégies possibles.

deux épreuves proposées, on a choisi

En piste les planeurs sont en milieu de ligne. Bon placement.


Le départ commence plutôt mal avec des Eygliers mous, et les crêtes de Vars non exploitables. De là deux choix observés : le Mont Guillestre ou Pic du Clochet. Plus de 3000, l'épreuve part en direction de Briançon.

Certains s'arrêtent au Peyron, d'autres au tas de sable. Passé Briançon, le point peut se faire en balistique donc plutôt bas et dans les dégueulantes, ou on refuel et on tourne haut.

Puis c'est la portion de la Voie Royale qui fait débat. Par le haut au niveau des Agneaux, ou à l'intermédiaire de St Vincent ? A ce niveau de la partie, le VT suit le CILS et alterne la première place avec le NC selon les phases du parcours. Le ND est très peu loin derrière. Le NB a mis un peu plus de temps à partir.

Après la voix royale qui sort au niveau du Piolit, passage par le Guillaume, quelques tours dans une bonne pompe et on continue vers le St André. Là, le groupe se défait un peu. Le VT arrive à la crête, suit la pente, et passe la col de Crévoux à son premier passage. Le NC arrive sous la crête, tente, ne passe pas et doit revenir pour spiraler et remonter de 200 mètres. Derrière le ND finalement pas si proche que ça fait un peu pareil, sauf qu'il a moins pris de hauteur au Guillaume, et l'écart se creuse.

Après le col de Crévoux, un bon -5 et le CILS part à droite en direction du point qui est 600 mètres plus haut. Mauvaise stratégie. Le NC, moins téméraire, repart sur du connu avec le début des crêtes de Vars. il y a un joli nuage noir. Et ça marche. Plafond dans une pompe qui s'améliore avec l'altitude. Le VT et le CILS le rejoignent, ils ont maintenant quelques centaines de mètres d'altitude de retard.

Pendant ce temps, le NB a suivi la voix Royale jusqu'à la tête de Lucie et a dû se rabattre sur Clotinaille faute d'altitude suffisante, la trajectoire se désoptimise mais il reste dans la course.

A Vars, le NC part vers le point et se retrouve comme un con avec personne devant pour indiquer une direction à suivre. La vallée de Barcelonette semble pas trop mal alignée, il tente. Mauvaise stratégie. Ou plutôt, car le ND passera lui, juste un peu trop bas, donc pas à la crête, donc le choix entre le côté qui monte et le côté en local d'un terrain. C'est le local qui gagne. Après avoir creusé la vallée jusqu'au bout du bout, ça ne passe pas pour rejoindre le Morgon. Posé.

alignés en 27 à LFMR, avec le YB

Le ND lui passe au dessus, avec pas mal de retard temporel mais ce qui compte, c'est d'abord de tourner. Le CILS et le VT on visé plus droit en restant en visuel de la vallée de la Durance. Stratégie payante, bien joué.


De son côté, le NB atteint Vars, tourne la Mortice, mais ne trouve pas de quoi re traverser Vars dans l'autre sens vers le lac. Abandon.

Encore un petit tiers d'abandon sur le circuit ce jeudi. Le NC est l'abandonnant qui est allé le plus loin. Même posé à Barcelo avec le YB, il avait poussé un peu plus loin avant.


Au classement, le VT garde une bonne place, le ND continue à faire des points. le NC s'enfonce dans le bas du classement avec une 3e épreuve non-tournée cette semaine. Le NB est à sa place habituelle des années passées.



Ce soir, c'est la soirée VVMN. Les seconds vols sont demandés plus courts, et les bras sont appréciés en cuisine. Pas mal de choses ont été préparées dès le matin, avec la base du punch, la marinade, la taboulé et les tomates. Il reste à précuire la viande et les pommes de terre, finaliser l'apéro et autres petites choses qui prennent quand même du temps. La soirée débute à 20h15, presqu'à l'heure.

Une belle soirée, avec une météo clémente, de la musique et des vidéos, une humeur générale joyeuse et animée, et une bonne partie des convives qui reste jusqu'à près de minuit.



En fin de soirée, le rangement est fait. Les poubelles jetées, la vaisselle faite, et après un dernier verre chacun s'en retourne à son lit, parfois avec des promesses de fin de soirée.

Demain, on se lève et on met en piste à 7h, avant les allemands. Et bien... allez-y.

Il l'ont fait.



jeudi 29 août 2024

St Crépin - mercredi

"Est-ce qu'il n'y a pas moins de vache ces dernières années, comparé à il y a 10 ans ?" 

Bastien N. à Olivier G. - mardi soir 

Quel sens de l'à-propos.

C'est mercredi. Après une belle soirée sous la tente étonnamment sans invités, on enchaîne par une belle journée qui se terminera pas la soirée italienne de nos amis d'Alzate (https://avl.it/).

Mais ne brûlons pas les étapes. La matinée démarre à 9h30 par un peu de tournage. Lancelot, Arthur et Perceval s'en vont parler stratégie et vocables. Il y a des costumes, du saucisson et déjà du soleil. Les acteurs font ce qu'ils peuvent, la post-production fera des miracles.


Tournage interrompu par l'heure du briefing qui annonce aujourd'hui une météo sans vent, avec de belles distances mais toujours dans le respect des plus lents avec un bel AAT à secteurs. Entre 130 et 300 kilomètres en 2 heures, il y en a pour tous les goûts.


Faites juste attention au sud, l'humidité pourrait rentrer pile quand vous êtes au bout du Parcours en local de Marcoux mais hahaha bien sûr il n'y aura pas de problème.

Déjeunons tout de même. Riz cantonnais et son jambon, fromage pêches et guêpes. Et un p'tit café avec ça. Grâce à l'équipe du matin, les planeurs sont alignés et équipés, et c'est un beau travail d'équipe. Toujours 3 K13 ensemble, et le NC posé aléatoirement là où c'est possible. Aujourd'hui, en première ligne. Pour partir avec les meilleurs, un Bada de chaque côté.

Décollage 13h30. On a même le temps d'une dernière scène en piste.


La brise démarre lentement. Sur les 4 K13 de la première ligne, 3 se posent sans accrocher. Oui, le NC en fait partie. Un des deux Bada aussi, forcément.

Dans la treuillée suivante, il y a encore des non-accrochages. La 3e ligne va mieux. Et dans la 3e ligne il y a le CILS, puis Frédo et Gaby dans le JF. Le VT n'est pas loin, les compétiteurs partent en 3e ligne ce mercredi. Surtout Gaby.

Ca monte bien dorénavant, et on dépasse 3000 assez facilement. La porte de départ est sur le premier secteur, facile. Il faut partir traverser Briançon et avancer si on veut jusqu'à la frontière italienne. Puis passage à la Tête d'Amont et ensuite on avise. Le parc des Ecrins se trouve alors entre le K13 et le 2e secteur. Il faut choisir la voie d'entrée sur la Voie Royale qui traverse les Ecrins sur diverses crêtes. Le NB par exemple, prend plutôt au sud, pour ressortir à la Tête de Lucie. Le NC de son côté prend plus au nord pour ressortir au Piolit. Mais pas jusqu'au Pic de Bure. La grande traversée avec personne devant n'est pas très avenante.

Ceci dit, le 3e point au bout du Parcours n'est pas très avenant. On fait il n'est pas très visible tout court. Ceux qui y sont disent qu'il pleut. Ou que le vent tourne et que ça descend.

ND à Seyne, il n'est pas seul et il y a même un apéro qui démarre. NB à Barcelo. Le VT est rentré.



Le téléphone sonne dans le NC. "Euh, tu fais gaffe, ne rajoute une vache en plus." Le NC est à Dormillouse à 2600, le point est encore à 10 kilomètres et ça descend pas mal. Le PD en patrouille y va, le NC ne tente pas.

Retour au Morgon à la crête, passage par le Guillaume, et retour au terrain.

Pile à l'heure pour que Mathieu puisse partir avec la machine avant la fin des treuillées à 18h30. Le NB arrivé entre temps repart aussi en 2e vol.

A la tente, un coup de vent surprise a jeté la vaisselle sur le sol, et la moitié de la sono. Une assiette cassée, et plusieurs verres dont certains on moults petits morceaux.


La journée se termine doucement. Le ND repart de Seyne et annonce une arrivée à 21h. Les planeurs sont arrimés, on peut aller manger.

Il y a encore pas mal de post-production après le repas. C'est que la soirée BM c'est demain. On sera jamais prêts...

Au classement, on sent l'apport de l'équipage du jour dans le JF. Belle perf.

Demain, c'est soirée Black Moutain. Venez.



 

 

mardi 27 août 2024

St Crépin - mardi

Micro avait dit : demain ce sera différent, on n'a pas vu ces conditions depuis bien 15 ans. Et ce n'était pas durant une rencontre K13.

On cherche encore un nom pour cette météo, surtout n'hésitez pas, écrivez à stcrepaero@orange.fr.

Hier soir, le blog terminé tôt n'a pas pu couvrir la soirée. Soirée légèrement perturbée par une météo du mardi arrivée en avance. Vent fort du nord, quelques goutes mais pas trop. Les assiettes en carton et la salade volait à la soirée chili organisée par le club. La tente aussi. La tente ? Oui, celle qui abrite nos repas. Alertés par Micro, nous retournâmes arrimer les piquets tout en laissant le champ libre à l'air au travers les toiles desserrées. Que le vent passe, ça ira bien comme ça. Un peu d'huile renversée, rien de bien grave.


Après les cônes de glace malheureusement peu adaptés à la température en baisse, la soirée se termine au bar ave un Pic Saint Loup de St Rémy, et un pichet de punch de chez nous. Ca cause Fauconnet et brochettes, ça échange les expériences d'heure de vol sur le four derrière le bar, ça refait le rapport prix/coût de la treuillée. Vous ne voulez pas savoir.

Et finalement, couchés pas trop tard.

Et ce matin, c'est la photo. Antoine est nommé vidéaste photographe de l'événement, un schéma organise les machines en piste en forme de. Et les volontaires mettent en place.


Schéma respecté, photos en boîte, on remet en ligne de départ. Bon là c'est un peu n'imp, mais pas de foire d'empoigne. Quelques housses mal rangées qu'il faut remettre sur les planeurs bien à leur place. La grille est formée, briefing.


Ca va être n'importe quoi. On vous a fait une épreuve adaptée. Un bel AAT avec des anneaux concentriques, qu'il faut prendre dans le bon ordre. Le bon. 


Pendant que l'équipe tourne des cascades au bord de la Durance, la cuisine chauffe les saucisses et fait sauter les plombs. Va falloir manger vite. Genre 15 minutes pour ceux qui sont en première ligne comme le NB. VT et ND sont peu loin derrière. Le NC a plus de temps.


Les équipages partent sans tarder en piste ; décollage 12h30 !

Ou pas. En piste il n'y pas grand monde. Et Micro qui passe à la tente nous indique la direction du vent qui n'est pas la bonne et qui explique le décalage des départs. Il prend une part de tarte. L'équipage du NC lance un café. Il y a le temps.



En piste, NB est 2e, et il doute. Pas de brise, de la pluie qui approche, du vent promis variable. On va choisir une buse locale. Le Grand dans le YM. Il part, tente à gauche, et accroche. Après quelques minutes de stagnation, il monte.


On lui envoie un copain. Puis un autre. Et finalement, malgré des points de montées peu habituels, ça monte bien. NB, VT, ND s'y mettent et en finalement peu de temps, les 3000 sont dépassés. Avec de belles pompe dont une à plus de 6 mètres intégrés pour le ND.

C'est dommage, les meilleures pompes sont celles dans lesquelles on reste le moins longtemps.

De là, le circuit du jour offre des options bien différentes et donc des stratégies intéressantes. Il est possible de partir dans plusieurs directions. Soit vers le Lac, soit vers Vars, soit vers la Tête d'Amont. Après bien sûr, il faut réfléchir ou sera le 2e point. Stra-té-gie.

Enfin, si on décolle.

La météo à géométrie variable entre en jeu. Après une moitié de concurrents, le vent change, des gouttes arrivent. Il a des treuillées qui partent à droite, mais ce n'est pas concluant. Micro a dit, si le treuil vous demande une correction, partez dans l'autre sens en fin de treuillée. Ca fait sens. Par exemple là, Bada, dans le CK, part à gauche après avoir eu des demandes de correction Prachaval durant la montée.

Etonnant, mais c'est un peu le Tom Cruise local. Toujours prêt à une cascade. Bada, tu lui dis de sauter du toi du stade de France en K13 et de se poser au milieu des athlètes, il le fait. Mais bon ils ont préféré Tom Cruise, allez savoir. Ca aurait été bien pourtant pour annoncer les Jeux d'Hiver 2030 dans les Alpes françaises. CIO, pensez-y.

Bada donc, après un premier secteur peu concluant, se met en base puis en finale. Et c'est là qu'il accroche. On le voit bien. Il dérive doucement vers Fouran d'ailleurs, et c'est là qu'est la vraie pompe. Enfin il suffisait quand même de tourner à droite en fin de treuillée.

C'était moins classe bien sûr.

Pendant ce temps, le NC n'a toujours pas décollé. Il regarde les tentatives des précédents avec un atterrissage pour deux essais. La confiance n'est pas au top. Et à son tour, la treuillée est humide. L'alti affiche 1200 mètres en fin de treuillée, altitude qui ne sera jamais dépassée.

Posé en 34, au moins c'est pratique.

Et vous savez quoi ? Quand on vient de décoller, qu'on galère à tenir à 1150 mètres, ce n'est pas le moment le plus adapté pour entendre à la radio "VT en perte d'altitude ! Oui ND aussi, j'ai vraiment trooop d'altitude je sors les aérofreins olala j'aimerais tellement résorber ce trooop plein d'énergie que j'ai."

Pfff


Les 4 planeurs de la Montagne Noire se posent finalement à peu d'écart. 3 ont tourné.

Les 4 repartent, le NC avec le couteau entre les dents pour l'épreuve. Ah mais non pardon on interrompt les décollages parce que vent est arrière. Là il est bon. Ah non il pleut. On papote un peu. Décollage.


1200 mètres -2. -3. 1100 mètres. Etape de base en 34. 1050. +1. On est en base quand même. Ta gueule. Et ça monte bien. Le NB parti derrière approuve. Le VT aura aussi la pompe même si un peu moins. C'est redevenu fumant en l'air. Moins au sol. Le vent à re-tourné, on arrête les treuillées. Ouf, les 4 K13 de la Montagne Noire on pris leur 2e envol.

Et là, on reprend le sourire. Comme en prévu de journée, on dépasse 3000. Le VT décide de tourner de nouveau. Stratégie nord. Et le NC tourne tout court. Stratégie Vars. Le NB et le ND sont en 2e vol tourisme. La lumière est belle, il y a même un arc en ciel.

Les posés s'étagent, et les premiers en profitent pour continuer un peu de tournage. Indiana Jones, une pub, une cascade. Et des scènes avec Gaby et du texte. Ah. Mais ça passe.

La lumière baisse et la cuisine se met en mouvement. Ca fume sous la tente mais ça sent bon. Ratatouille et côte de bœuf.


Et là on coupe le feu parce qu'on va faire une sauce montée. C'est quoi une sauce montée Agathe ? C'est avec des œufs. Bien Agathe, et c'est quoi le problème des œufs, et surtout du jaune, quand il cuit très longtemps ? Il durcit, et il devient friable. Et quand on fait des sauces montées, à l'œuf, il faut que le jaune n'atteigne pas cet état. il doit être chaud mais pas cuit. Donc tu ne dois pas atteindre plus de 80°C. Donc quand on fait monter une sauce, on surveille la température. On prépare la sauce avec le goût, et ensuite on ajoute de l'œuf et du beurre. Et comment tu sais que c'est à 80° ? Ben tu mets ta main sur le côté et quand ça brûle c'est trop.

Vous avez noté ?

D'ici en plus on à le parfum. Si vous permettez, je vais y aller.

Ah oui quand même, le classement intermédiaire. Le NC a sauvé sa semaine qui était mal partie. Juste, en finissant premier des 4 de la Montagne Noire.

Et le CILS cherche encore dans quel ordre il fallait tourner les cercles...


lundi 26 août 2024

St Crépin - lundi

 Comment, le blog si tôt dans la soirée; Mais qu'est-ce, mais quid, mais où-je ?

Pas de 2e vol pour le bloguiste.

Et ce soir il y a la soirée commune "chili" au club, il vaut mieux avoir fini le blog tôt, ce serait con de rater le début du repas. Il a été annoncé au briefing que la fin des vols étant à 20h30, il y aurait un risque de rater le début du dîner. Bien noté.

Ce lundi était quand même plus calme. Le matin mise en piste et vaisselle de la veille.

On apprend encore pour la vaisselle, on se cherche. Gamelle sur le feu avec un peu de savon pour la crème au filet mignon. Pour les assiettes on les entasse dans des bacs et direction les éviers du camping.


Dans la foulée, les Bacon nous prêtent un embout de tuyau d'arrosage qui permet de ne pas avoir à parcourir les 30 mètres du tuyau pour ouvrir le robinet, revenir après avoir fait couler un m3, laver, repartir fermer en perdant un autre m3.

Luxe cet embout, trouvé là par hasard dans leur van. Moi aussi quand je pars en vacances je n'oublie jamais mon embout de tuyau d'arrosage, ça peut toujours servir.

Juste avant de manger, un avis d'orage localisé menace de tout faire péter si on ne rend pas les feux au club pour la soirée chili. Les romanos de la Montagne Noire partent donc mission remorque pour ramener le feu au bon endroit. Ouf, on est pile à l'heure, dit l'orage.


Retour à la tente un peu serrés, mais on n'est pas loin.


A table, on trouve des lentilles en plat principale, avec des petits légumes coupés avec soin. Et un couteau. Et un canard.



Il y a aussi les restes d'hier avec la salade de pois chiches et ses cotes de porc, ou un lardon de filet mignon qu'Olivier n'a pas dû voir hier sinon ledit lardon ne serait plus là.

On mange tôt, on décolle tard. Et là il se passe une chose rarement vue à St Crépin : ceux qui volent ont le temps de faire la vaisselle.


Grâce aux avancées technologiques du matin, la vaisselle du midi est faite au jet à pression. De l'eau bio sans savon. Ce petit résidu de gras laisse d'ailleurs un reflet charmant. Ce petit résidu d'eau en plein tête aussi. Ca rafraîchit un peu de surcroît.

Il y a même le temps pour une petite sieste si l'on veut. L'on veut.

A la mise en piste, le VT le ND et le NB on été mis en milieu de ligne. Et comme c'était l'heure d'affluence, le NC a été installé plus loin. Mais pas tant que ça. Et puis ça ne change pas grand chose. On a le temps de bien préparer la machine, avec un belle prévol, les gueuses, et le nécessaire au petit confort. C'est important quand on part pour de longues heures de vol.

...


Le temps que les treuillées se fassent, on se rend bien compte que ça ne monte pas comme tous les jours.

Le circuit du jour part d'Argentière. On va donc monter aux Eygliers et partir au Peyron. Ben non. On monte en cumulus au dessus du premier secteur, et ensuite le Peyron. Quand on arrive à monter au Peyron, parce que ce n'est pas si facile que ça. Il vaut vraiment mieux viser les nuages que les sommets dans cette zone. Et finalement ça monte. Bien. Départ à 4000 pour tout e monde, sauf le ND qui peine un peu et force le départ à 3400. 


Après on transite vers le Lac des Sagnes. Il faut donc passer le col de Vars, Tête de l'homme, Siguret. Ca transite très bien en fait, ou plutôt quand on est haut ca donne de la marge pour tout faire d'une traite. Un peu moins haut on refuel à Vars, mais ça marche aussi.

Après le point, on continue la longue transition vers le Morgon, on saute, on atteint le 2e point, et là on réfléchit. La balistique c'est beau, mais ça ne dure pas tout le circuit. Et là il fait bon reprendre un peu de hauteur pour éviter de retraverser le lac pour attaquer le Morgon bas. Pas bon.


Heureusement, Lucie ou Guillaume donnent un petit coup de boost. Et hop Morgon, et hop le dernier point. Un peu loin peut-être mais comme hier il y a plusieurs façons de le faire. Haut, bas, avec ou sans pompe. Y'en a clairement, ils ont oublié les ailerons vu le peu qu'ils tournent. Ils ont dû les caréner aussi pour mieux transiter. Oui, c'est moche d'accuser la machine.

Parmi les 4 K13 locaux, le VT arrive à suivre un K13 allemand bien classé et tourne à une vitesse qui promet une belle place. Le NB prend un bon départ, ralentit sur la 3e branche, mais il tourne. Le ND galère au départ, peine, se bat, et dépasse ses peurs pour tourner les points. Ce combat de l'homme contre les éléments est admirable. Bon évidemment il est parti très tard, donc il finira tard aussi.

Et voilà on va encore devoir réorganiser les 2e vols !

Et le NC ? Non c'est trop tôt. Le pilote n'a pas encore digéré sa non-performance du jour. La passagère non-plus d'ailleurs. Ou plutôt si... Mais non c'est trop tôt.


Fin de journée pas trop tard, on a le temps de bien ranger les machines. Demain il paraît que c'est moins bon. Genre de beaucoup.

Apéro ?

P.S. : je vous informe qu'à l'instant Antoine a trouvé le bon bipbip. Pour le vario ? Non, pour le verrouillage automatique du Janus. Montage toujours en cours...



dimanche 25 août 2024

St Crépin - dimanche

 C'est bien gentil ces petites pompes, ces promenades du samedi, mais faudrait penser à circuiter un peu. Avec des points de virage, des stratégies, et des départs étagés.

C'est dimanche, le briefing est à 11h, on va enfin entrer dans le vrai.

Mais avant, l'intendance.

Suite à des raisons, la tente qui nous est prêtée par les locaux ne peut pas être montée au proche du club. On déménage chez Micro. Ah tiens, ça nous ramène vers 2010 ou 2011, quand on logeait ici déjà.


Depuis, il y a du monde dans ce camp. Les Bacon, le Doc, Jéjé. La tente est vite montée et arrimée. On arrive à négocier un point chaud au gaz et un électrique. Un frigo pour commencer, mais on en aura deux finalement. L'électricité bien sûr, l'eau courante au bout du tuyau.


Briefing. Il va faire beau, il faut aller là, là et là et après on rentre. Si vous le dites. 150 km pour commencer la semaine c'est pas mal. Des coins connus, on devrait s'en sortir.


Tandis qu'une partie des commandants de bord analyse la trace et programme les GPS, l'autre part aux courses. L'Intermarché de Guillestre est sinistré, il faut migrer vers le Carrefour Market. Ca va, on y trouve ce qu'on veut quand même.

Ce midi on finit les pommes de terres d'hier soir, et une salade de poix chiches. Un peu de chaud, un peu de froid. Du fromage et un yaourt et on entend Micro démarrer son véhicule pour aller lancer l'épreuve. Il est 13h15. On mettre bien 15 à 30 minutes de plus à bouger d'ici.

En piste. L'équipe de mise en piste a placé les K13 astucieusement sur la grille. Entendez : pas loin du CILS. C'est un bon milieu de grille, on est sûrs de pas partir à 13h15.


Et on part en effet plus vers 14h, quand la brise est établie. Bon sauf le NC, qui comme hier se paie deux treuillées pour partir.


Ca monte correctement, et même le NC finit par y arriver. Vers le haut, les K13 se décalent en milieu de vallée et vers 3000 les départs se font. Vers le lac, avec des étapes quand même.

Selon, on prend Fouran, ou Clotinaille, ou aucun, ou les deux. L'important c'est que le Guillaume donne bien. Et après ça enchaîne. Morgon, Dormillouse, et Parcours. On fait coucou à Seyne de loin, de loin seulement. Finalement il y a même plusieurs stratégies pour tourner le premier point. Ca revient quand même à Dormillouse, et ça repart.

Morgon, retour, Peyron et un peu de balistique plus ou moins aidée pour le dernier point. Ca fait de beaux vols. Le classement demain nous mettra en avant les vitesses moyennes, mais finalement on a tourné et c'est déjà le gros du plaisir.

Pour les seconds vols du jour, on change Julien par Guillaume sur le VT, et Bastien par Sandra (en solo) sur le ND. On a fait voler tout le monde.


Suite à l'interdiction soudaine des golfettes en soirée, la moitié des planeurs sera ramenée à la main. La moitié seulement heureusement. Bien attachés, les planeurs sont prêts à la nuit.


Nous sommes prêts à l'apéro. Il n'est pas si tard en plus ? Ah si 20h30 quand même. 

L'installation sous la tente s'améliore avec la sono. Et le cuistot nous a fait du filet mignon à la crème et aux champignons. Avec des pâtes.


Parmi le discussions à base de Fauconnet électrique et de vaisselle au karcher, on entend qu'un bout de film aurait été tourné. C'est parti. Si vous ajoutez qu'hier il y a eu des discussions scénaristiques jusqu'à une heure avancée (et demie), on pourrait avoir quelque chose à montrer dans la semaine. On y croit.

23h. Il y a moins de monde, la musique est remplacée par le son du PC en plein montage. La vaisselle est reportée à demain.

On peut aller se coucher alors.

Enfin, le temps de finir le blog bien sûr. Mais au fait, vous avez vu la classement ? Bien joué Bastien !