Comment, le blog si tôt dans la soirée; Mais qu'est-ce, mais quid, mais où-je ?
Pas de 2e vol pour le bloguiste.
Et ce soir il y a la soirée commune "chili" au club, il vaut mieux avoir fini le blog tôt, ce serait con de rater le début du repas. Il a été annoncé au briefing que la fin des vols étant à 20h30, il y aurait un risque de rater le début du dîner. Bien noté.
Ce lundi était quand même plus calme. Le matin mise en piste et vaisselle de la veille.
On apprend encore pour la vaisselle, on se cherche. Gamelle sur le feu avec un peu de savon pour la crème au filet mignon. Pour les assiettes on les entasse dans des bacs et direction les éviers du camping.
Dans la foulée, les Bacon nous prêtent un embout de tuyau d'arrosage qui permet de ne pas avoir à parcourir les 30 mètres du tuyau pour ouvrir le robinet, revenir après avoir fait couler un m3, laver, repartir fermer en perdant un autre m3.
Luxe cet embout, trouvé là par hasard dans leur van. Moi aussi quand je pars en vacances je n'oublie jamais mon embout de tuyau d'arrosage, ça peut toujours servir.
Juste avant de manger, un avis d'orage localisé menace de tout faire péter si on ne rend pas les feux au club pour la soirée chili. Les romanos de la Montagne Noire partent donc mission remorque pour ramener le feu au bon endroit. Ouf, on est pile à l'heure, dit l'orage.
Retour à la tente un peu serrés, mais on n'est pas loin.
A table, on trouve des lentilles en plat principale, avec des petits légumes coupés avec soin. Et un couteau. Et un canard.
Il y a aussi les restes d'hier avec la salade de pois chiches et ses cotes de porc, ou un lardon de filet mignon qu'Olivier n'a pas dû voir hier sinon ledit lardon ne serait plus là.
On mange tôt, on décolle tard. Et là il se passe une chose rarement vue à St Crépin : ceux qui volent ont le temps de faire la vaisselle.
Grâce aux avancées technologiques du matin, la vaisselle du midi est faite au jet à pression. De l'eau bio sans savon. Ce petit résidu de gras laisse d'ailleurs un reflet charmant. Ce petit résidu d'eau en plein tête aussi. Ca rafraîchit un peu de surcroît.
Il y a même le temps pour une petite sieste si l'on veut. L'on veut.
A la mise en piste, le VT le ND et le NB on été mis en milieu de ligne. Et comme c'était l'heure d'affluence, le NC a été installé plus loin. Mais pas tant que ça. Et puis ça ne change pas grand chose. On a le temps de bien préparer la machine, avec un belle prévol, les gueuses, et le nécessaire au petit confort. C'est important quand on part pour de longues heures de vol.
...
Le temps que les treuillées se fassent, on se rend bien compte que ça ne monte pas comme tous les jours.
Le circuit du jour part d'Argentière. On va donc monter aux Eygliers et partir au Peyron. Ben non. On monte en cumulus au dessus du premier secteur, et ensuite le Peyron. Quand on arrive à monter au Peyron, parce que ce n'est pas si facile que ça. Il vaut vraiment mieux viser les nuages que les sommets dans cette zone. Et finalement ça monte. Bien. Départ à 4000 pour tout e monde, sauf le ND qui peine un peu et force le départ à 3400.
Après on transite vers le Lac des Sagnes. Il faut donc passer le col de Vars, Tête de l'homme, Siguret. Ca transite très bien en fait, ou plutôt quand on est haut ca donne de la marge pour tout faire d'une traite. Un peu moins haut on refuel à Vars, mais ça marche aussi.
Après le point, on continue la longue transition vers le Morgon, on saute, on atteint le 2e point, et là on réfléchit. La balistique c'est beau, mais ça ne dure pas tout le circuit. Et là il fait bon reprendre un peu de hauteur pour éviter de retraverser le lac pour attaquer le Morgon bas. Pas bon.
Heureusement, Lucie ou Guillaume donnent un petit coup de boost. Et hop Morgon, et hop le dernier point. Un peu loin peut-être mais comme hier il y a plusieurs façons de le faire. Haut, bas, avec ou sans pompe. Y'en a clairement, ils ont oublié les ailerons vu le peu qu'ils tournent. Ils ont dû les caréner aussi pour mieux transiter. Oui, c'est moche d'accuser la machine.
Parmi les 4 K13 locaux, le VT arrive à suivre un K13 allemand bien classé et tourne à une vitesse qui promet une belle place. Le NB prend un bon départ, ralentit sur la 3e branche, mais il tourne. Le ND galère au départ, peine, se bat, et dépasse ses peurs pour tourner les points. Ce combat de l'homme contre les éléments est admirable. Bon évidemment il est parti très tard, donc il finira tard aussi.
Et voilà on va encore devoir réorganiser les 2e vols !
Et le NC ? Non c'est trop tôt. Le pilote n'a pas encore digéré sa non-performance du jour. La passagère non-plus d'ailleurs. Ou plutôt si... Mais non c'est trop tôt.
Fin de journée pas trop tard, on a le temps de bien ranger les machines. Demain il paraît que c'est moins bon. Genre de beaucoup.
Apéro ?
P.S. : je vous informe qu'à l'instant Antoine a trouvé le bon bipbip. Pour le vario ? Non, pour le verrouillage automatique du Janus. Montage toujours en cours...
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