Micro avait dit : demain ce sera différent, on n'a pas vu ces conditions depuis bien 15 ans. Et ce n'était pas durant une rencontre K13.
On cherche encore un nom pour cette météo, surtout n'hésitez pas, écrivez à stcrepaero@orange.fr.
Hier soir, le blog terminé tôt n'a pas pu couvrir la soirée. Soirée légèrement perturbée par une météo du mardi arrivée en avance. Vent fort du nord, quelques goutes mais pas trop. Les assiettes en carton et la salade volait à la soirée chili organisée par le club. La tente aussi. La tente ? Oui, celle qui abrite nos repas. Alertés par Micro, nous retournâmes arrimer les piquets tout en laissant le champ libre à l'air au travers les toiles desserrées. Que le vent passe, ça ira bien comme ça. Un peu d'huile renversée, rien de bien grave.
Après les cônes de glace malheureusement peu adaptés à la température en baisse, la soirée se termine au bar ave un Pic Saint Loup de St Rémy, et un pichet de punch de chez nous. Ca cause Fauconnet et brochettes, ça échange les expériences d'heure de vol sur le four derrière le bar, ça refait le rapport prix/coût de la treuillée. Vous ne voulez pas savoir.
Et finalement, couchés pas trop tard.
Et ce matin, c'est la photo. Antoine est nommé vidéaste photographe de l'événement, un schéma organise les machines en piste en forme de. Et les volontaires mettent en place.
Schéma respecté, photos en boîte, on remet en ligne de départ. Bon là c'est un peu n'imp, mais pas de foire d'empoigne. Quelques housses mal rangées qu'il faut remettre sur les planeurs bien à leur place. La grille est formée, briefing.
Ca va être n'importe quoi. On vous a fait une épreuve adaptée. Un bel AAT avec des anneaux concentriques, qu'il faut prendre dans le bon ordre. Le bon.
Pendant que l'équipe tourne des cascades au bord de la Durance, la cuisine chauffe les saucisses et fait sauter les plombs. Va falloir manger vite. Genre 15 minutes pour ceux qui sont en première ligne comme le NB. VT et ND sont peu loin derrière. Le NC a plus de temps.
Les équipages partent sans tarder en piste ; décollage 12h30 !
Ou pas. En piste il n'y pas grand monde. Et Micro qui passe à la tente nous indique la direction du vent qui n'est pas la bonne et qui explique le décalage des départs. Il prend une part de tarte. L'équipage du NC lance un café. Il y a le temps.
En piste, NB est 2e, et il doute. Pas de brise, de la pluie qui approche, du vent promis variable. On va choisir une buse locale. Le Grand dans le YM. Il part, tente à gauche, et accroche. Après quelques minutes de stagnation, il monte.
On lui envoie un copain. Puis un autre. Et finalement, malgré des points de montées peu habituels, ça monte bien. NB, VT, ND s'y mettent et en finalement peu de temps, les 3000 sont dépassés. Avec de belles pompe dont une à plus de 6 mètres intégrés pour le ND.
C'est dommage, les meilleures pompes sont celles dans lesquelles on reste le moins longtemps.
De là, le circuit du jour offre des options bien différentes et donc des stratégies intéressantes. Il est possible de partir dans plusieurs directions. Soit vers le Lac, soit vers Vars, soit vers la Tête d'Amont. Après bien sûr, il faut réfléchir ou sera le 2e point. Stra-té-gie.
Enfin, si on décolle.
La météo à géométrie variable entre en jeu. Après une moitié de concurrents, le vent change, des gouttes arrivent. Il a des treuillées qui partent à droite, mais ce n'est pas concluant. Micro a dit, si le treuil vous demande une correction, partez dans l'autre sens en fin de treuillée. Ca fait sens. Par exemple là, Bada, dans le CK, part à gauche après avoir eu des demandes de correction Prachaval durant la montée.
Etonnant, mais c'est un peu le Tom Cruise local. Toujours prêt à une cascade. Bada, tu lui dis de sauter du toi du stade de France en K13 et de se poser au milieu des athlètes, il le fait. Mais bon ils ont préféré Tom Cruise, allez savoir. Ca aurait été bien pourtant pour annoncer les Jeux d'Hiver 2030 dans les Alpes françaises. CIO, pensez-y.
Bada donc, après un premier secteur peu concluant, se met en base puis en finale. Et c'est là qu'il accroche. On le voit bien. Il dérive doucement vers Fouran d'ailleurs, et c'est là qu'est la vraie pompe. Enfin il suffisait quand même de tourner à droite en fin de treuillée.
C'était moins classe bien sûr.
Pendant ce temps, le NC n'a toujours pas décollé. Il regarde les tentatives des précédents avec un atterrissage pour deux essais. La confiance n'est pas au top. Et à son tour, la treuillée est humide. L'alti affiche 1200 mètres en fin de treuillée, altitude qui ne sera jamais dépassée.
Posé en 34, au moins c'est pratique.
Et vous savez quoi ? Quand on vient de décoller, qu'on galère à tenir à 1150 mètres, ce n'est pas le moment le plus adapté pour entendre à la radio "VT en perte d'altitude ! Oui ND aussi, j'ai vraiment trooop d'altitude je sors les aérofreins olala j'aimerais tellement résorber ce trooop plein d'énergie que j'ai."
Pfff
Les 4 planeurs de la Montagne Noire se posent finalement à peu d'écart. 3 ont tourné.
Les 4 repartent, le NC avec le couteau entre les dents pour l'épreuve. Ah mais non pardon on interrompt les décollages parce que vent est arrière. Là il est bon. Ah non il pleut. On papote un peu. Décollage.
1200 mètres -2. -3. 1100 mètres. Etape de base en 34. 1050. +1. On est en base quand même. Ta gueule. Et ça monte bien. Le NB parti derrière approuve. Le VT aura aussi la pompe même si un peu moins. C'est redevenu fumant en l'air. Moins au sol. Le vent à re-tourné, on arrête les treuillées. Ouf, les 4 K13 de la Montagne Noire on pris leur 2e envol.
Et là, on reprend le sourire. Comme en prévu de journée, on dépasse 3000. Le VT décide de tourner de nouveau. Stratégie nord. Et le NC tourne tout court. Stratégie Vars. Le NB et le ND sont en 2e vol tourisme. La lumière est belle, il y a même un arc en ciel.
Les posés s'étagent, et les premiers en profitent pour continuer un peu de tournage. Indiana Jones, une pub, une cascade. Et des scènes avec Gaby et du texte. Ah. Mais ça passe.
La lumière baisse et la cuisine se met en mouvement. Ca fume sous la tente mais ça sent bon. Ratatouille et côte de bœuf.
Et là on coupe le feu parce qu'on va faire une sauce montée. C'est quoi une sauce montée Agathe ? C'est avec des œufs. Bien Agathe, et c'est quoi le problème des œufs, et surtout du jaune, quand il cuit très longtemps ? Il durcit, et il devient friable. Et quand on fait des sauces montées, à l'œuf, il faut que le jaune n'atteigne pas cet état. il doit être chaud mais pas cuit. Donc tu ne dois pas atteindre plus de 80°C. Donc quand on fait monter une sauce, on surveille la température. On prépare la sauce avec le goût, et ensuite on ajoute de l'œuf et du beurre. Et comment tu sais que c'est à 80° ? Ben tu mets ta main sur le côté et quand ça brûle c'est trop.
Vous avez noté ?
D'ici en plus on à le parfum. Si vous permettez, je vais y aller.
Ah oui quand même, le classement intermédiaire. Le NC a sauvé sa semaine qui était mal partie. Juste, en finissant premier des 4 de la Montagne Noire.
Et le CILS cherche encore dans quel ordre il fallait tourner les cercles...
1 commentaire:
Oulala, tu prends du retard Olivier :(
obligé de se rabattre sur le dauphiné libéré pour avoir de vos nouvelles :oD
Loïc
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