Samedi c'est l'échauffement, la reprise. Le bon moyen pour se rappeler comment ça arche les montagnes. Les hautes.
Julien avait dit "rendez-vous à 9h30". Et bien, c'était pas si mal. Mention spéciale à Sandra, arrivée à 5h du mat', et présente à l'heure dite aux remorques. On en a vu arrivés plus tôt et présents plus tard.
Il fat déjà chaud dans la vallée de la Durance à cette heure tôtive. Le VT est en remontage, il y a un rythme sûr et serein. Puis le BY et le NC. Trois en une heure et demi environ, c'est le tarif. Et en commençant à mettre en piste, on s'aperçoit que c'est le briefing.
Conil aux mannettes, ça change de Bada. Il annonce une fin des vols à 20h34. Bizarre, il n'y a pas de discours des élus des années ? Hmmm, il faut pas sous-estimer le Grand.
Côté météo, on nous annonce du fumant, et que demain ce sera mieux. On s'inquiète déjà d'avoir à tourner le Mont Blanc. On verra.
Repas froid, c'est adapté. En piste.
Le temps de montre le ND arrivé lors du déjeuner, il se passe un peu de temps. Premier décollage 15h30, on se croirait à la Montagne Noire un jour de thermiques purs. Il manque un peu de monde en piste pour aider. Et ça part bien. L'Amiral aux manettes du treuil, c'est entre la dentelle et la symphonie.
Appelons ça la Symphotelle du Treuil. Opéra en 2 actes.
Acte 1. Les premiers vols.
Décollage en souplesse, montée au premier secteur, départ du premier secteur quand la treuillée suivante y arrive. On sent déjà que ça monte bien. Les nouveaux de l'année découvrent les reliefs, les arbres, les cailloux. C'est un peu plus prêt qu'à la Maison et surtout la crête reste bien plus longtemps au dessus de nos têtes.
Mais on y monte, et ô joie, on la dépasse. Enfin la première spirale après pas mal de pente. On n'a monté que 1000 mètres. Il en reste autant à faire sur le reste du vol.
L'objectif du jour, comme à chaque reprise, est d'aller dire bonjour au Glacier Blanc. Passage par le Peyron, 3000, 3500... et on saute vers la tête d'Amont. Ca ne traîne pas, les conditions sont bonnes. On arrive même à cheminer sous cumulus. Mais bien dessous. On devine la base des nuages au dessus de 4000, et ce se sera pas nécessaire d'y monter.
Les Agneaux, bien dans la zone, et hop, arrivée. Une heure environ, ça va.
Après les quelques photos contractuelles pour le concours de la meilleure Instagrameuse, il est déjà temps de rentrer. Les décollages ont eu lieu tard, les atterrissages sont demandés désormais pour-être-présents-au-discours-des-élus. Donc posé 18h45 et discours 19h. Ca fait 1h30 par vol. C'est bien pour une reprise.
Acte 2. Les seconds vols.
Ben, c'est un peu pareil. Mais l'ombre arrive au Peyron et ça monte un peu moins bien. On gratte, on essaie. Il n'y a plus personne dans le secteur à part la Montagne Noire. Traaanquille.
Vars alors ? Vars. Le temps défile encore. A la radio, la voix de Dieu nous rappelle l'objectif discours. Nous sommes immédiatement téléportés en zone de perte d'altitude. Elle est vaste, car depuis les crêtes de Vars on y es déjà. Aérofreins, descente, et hop. Quatre planeurs posés, des golfettes prêtes, deux câbles car mini-véhicule.
On est un peu à la bourre alors on se contente de ficeler sans vider.
Vite vite le discours. C'est qu'on a hâte.
Et vous savez quoi ? Le discours est annoncé reporté. Heureusement l'apéro est libéré et la soirée peut commencer. Le discours ne viendra finalement pas. Le Grand avait vu juste.
La luminosité tombant, on peut saluer les connaissances des années précédentes. Il y a des absents, des revenants. Les enfants ont grandi et des nouveau-nés ont rejoint les rangs.
La soirée commune se termine forcément à table. Crudités et filet mignon.
L'équipe de soirée étendue s'éloigne pour filmer un scène au bar. Tournage sous contrainte avec l'alarme des lieux qui sonne à fréquence régulière. Mais connue. Il paraît qu'il s'en sont sorti.
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