Bonne nouvelle, j'ai trouvé un câble pour brancher le PC. On a donc un blog alimenté par les électrons joyeusement distribués dans le réseau électrique sudalpin dont la source d'énergie doit sûrement provenir de barrage rhônien dont le mouvement du même nom assure une distribution aléatoire de l'eau dans les turbines.
Mais je m'égare déjà, et puis on s'en fout un peu de la source d'énergie, tant qu'on à l'information.
Et aujourd'hui, l'information a percé vers 11h, au briefing. Cette année, il n'y a pas de Rencontre ASK13, pour cause de COVID et de limitation des regroupements. En revanche, le club de Vol à Voile Guil et Durance accueille toujours des stages pour ceux qui veulent. Et nous on veut. On vient à plusieurs, c'est bon ? Que ce soit 6 d'un même club ou de 6 clubs différents, quelle différence finalement. Tant que la capacité d'accueil n'est pas dépassée, on peut. Alors on fait.
Bada fait l'accueil de début de semaine. Rappel des consignes de piste, des horaires du bar et des mesures COVID. On ne rigole pas.
Place à la météo et aux vols. Le Mistral souffle un vent du nord qui osera sûrement perturber la brise habituelle. Et le front dont nous parlions hier est bien établi. Bref, le nord, c'est non.
Micro a bien compris et c'est pour ça que l'épreuve est au sud après un départ... au nord. Farceur va.
En gros, le vent très ouest va rendre inutilisables les pentes de la vallée de Barcelo. Aux sommets, le vent de nord pourra faire des trucs. Mais avant Barcelo, il faudra déjà prendre le départ au Peyron, partir vers Vars, sauter le col ou pas en direction du Morgon. Puis le Parcours et retour.
On oublie la première épreuve : monter.
Aux Eygliers, ça plafonne à 2000. C'est bas. Le plafonnement n'est pas inhabituel dans le coin, mais en plus c'est turbulent et haché. Bref, c'est chiant. Quand vous avez gagné 100 mètres sur quelques tours (maximum 3), vous êtes sûr de trouver une belle descente à -5 pour colorer votre expérience de vol du jour.
Le CILS à la radio : je prends le départ à 3500. Whaaat ?
En fait, de bas aux Eygliers on peut arriver bas au Peyron. Et on peut y remonter et atteindre des sommets rocheux puis cumulifiés.
Et paf, c'est parti.
Bon, beaucoup tentent, certains réussissent. D'autres reviennent aux Eygliers, bas, après de belles transitions franchement négatives. Et ils recommencent.
Des noms, des noms !
Alors, si on parle performance, et sans savoir encore les vitesses moyennes en fin de circuit, on sait déjà que le VT a fait le circuit avec 3 pompes : un plafond au départ, une pompe inexistante au Siguret, et une troisième pas au Siguret mais en direction du Morgon. Après c'était de la balistique et un peu de pente sur le Parcours. Le Némo est parti plus tard, a fait chois tactique différent qui aurait pu tout changer s'il ne l'avait pas fait. Normal. Le ND de Gaby a réussi à comprendre le principe de l'AAT et rien que pour ça il aura des points bonus ce qui peut le remonter au classement. Le JF est parti bien après les autres la faute à un mauvais premier départ. Mais grâce à une collaboration avec le RA, il trouve la pompe au Peyron et monte et part, et remonte à Vars, et voit du Pays du côté des Orres dans une vallée ou l'aile du K13 ne met que rarement le saumon. Morgon, tentative du dernier point mais non, et retour.
Le NB trouve que c'est trop nul et se pose à 16h pour repartir en second vol. Le NC fait pareil un peu plus tard. Le second vol n'est pas mieux, mais le NB réussit au moins à tourner le premier point alors que le NC se pose pour cause médicale. Quand ça veut pas.
Il faut dire que les seconds vols, mêmes eux, sont chiants. C'est dire.
Heureusement il y a l'après vols, et la cocotsky console. Et puis on a retrouvé la parachute. Ah oui ça.
Cette année à St Crépin, on cherche des trucs. En partant avance le dernier convoi le vendredi, on a mis 3 parachutes dans 2 planeurs, et aucun dans le 3e. Mathématiquement ça passe. Puis on a cherché les kits oxygène, et ne les voyant pas on a compris que Gaby les avait pris. Coup de fil à Gaby : oui il a bien pris les bouteilles d'oxy. Vous voyez le piège ?
Arrivés à St Crépin, en remontant les planeurs il faut réaffecter le 3e parachute. Ca passe bien parce que l'après-midi tout le monde peut voler. Mais en fait des parachutes privés ont compléter le cheptel. Il manque un parachute du club. Ah merde, on cherchera ce soir. Le soir on mène l'enquête, les voitures sont vides, les remorques aussi. Bon. Fin de la recherche ce soir, le parachute avait été posé lors du démontage. Il était encore là.
Quant à l'oxy, Gaby n'avait pas pris les kits, juste les bouteilles. Les kits sont chez Florian, a priori hors service. Ca valait bien le coup d'envoyer Fleuch en urgence à la Montagne Noire pour fouiller les armoires.
Comme dit Julien, il faut arrêter d'être persuadé, parce la persuasion c'est émotionnel. Il vaut mieux être convaincu, parce que la convictude c'est raisonné. C'est beau. Ça doit être pour ça que c'est lui qui dirige le club.
On va éviter de mourir de faim quand même. C'est important. Alex a bien bossé sur la ratatouille. Et on va chercher du bois pour le feu. C'est Thomas qui s'y colle.
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