Je regarde mon t-shirt : du 16 au 20 mai 2013. C'est donc la quatrième fois que nous y sommes, la quatrième fois que c'est parti, la quatrième fois aussi que j'écris cet article d'ouverture.Est-ce la même rencontre que les précédentes ? Clairement pas. Il y a de notables différences que je vais me faire une joie de développer ici pour votre plaisir et lecture et pour vous occuper durant le briefing de 10h. Si Julien vous fait de gros yeux, mettez vos lunettes de soleil et continuer à lire.
Nous sommes en juin. Les autres années la rencontre ASK13 de la Montagne Noire avait lieu en mai. Vous voyez que c'est différent ! Le nombre de planeurs reste constant à 7. Il n'y a que 3 planeurs locaux, le Némo étant à l'atelier. Puivert est présent avec deux machines, les infatigables de St Crépin nous font toujours le plaisir d'être là. Bédarieux fait son apparition, et la Suisse revient. Si quelqu'un a des infos sur Chanet, ça nous intéresse.
Niveau organisation, on innove cette année avec une préparation légère au dernier moment. Une collaboration web 2.0 collaborative, c'est à dire que les participants à la rencontre aident un peu. Et pour cause, on prépare le jour de l'arrivée de tout le monde. Oui, c'est possible. D'ailleurs le matin, on commence par monter les K13 importés. Rappel : quand on monte les ailes d'un ASK13, il faut bien veiller à laisser les commandes derrière le longeron. Sinon il faut démonter les ailes ensuite. Mais ça peut arriver même aux meilleurs.
Arrivés la veille St Crépin sont chauds bouillants et ils veulent voler. Oui mais d'abord on mange. En terrasse parce qu'il fait beau. Puis les planeurs vont en piste, et les organisateurs vont aux courses.
Décollage versv 14h, pas bien pressés. La météo est cumulisante, le plafond vers 1000. Ca fait plaisir de découvrir le terrain pour les nouveaux, de reconnaître les points de virage de l'année dernière pour ceux qui sont déjà venus. Tourner St Félix était déjà un défi intéressant.
Au hall de montage, les tables se déplacent, la poussière entre dans la poubelle, le bar s'accroche au mur. Et la tireuse, après un suspense insoutenable, arrive enfin, accompagnée des ses copains fûts.
La journée finissant, seul Bédarieux est encore en vol, ainsi qu'un peu d'école côté Montagne Noire. Mais il n'est que 18h et les organisateurs qui ont bien tout préparé sont heureux d'aller prendre un peu l'air. Le 2066 et le NB sont donc préparés et alignés. Le LS4 idem, pour Luc qui n'a pas compris le thème de la semaine.
Ca tient doucement, on descend lentement vers 800m et les quelques soulèvements d'air ne permettent pas de vraiment monter. Je commence à me demander si j'ai bien fait de faire un remorqué court. Bon.
A la radio, le CL de Bédarieux entame la série des atterrissages et s'annonce en vent arrière. Sous un cumulus qu'il n'a pas vu. Ah si, car il se met à spiraler. Il annonce d'ailleurs 1,5 m/s en montée, et voit ilico se rameuter tous les planeurs encore en l'air. La remontée est bonne et efficace. Ce sera la dernière de la journée ? La dernière vraie pompe en tout cas, car le reste revient à la lente descente avec de petites bulles.
L'apéro se dispute ensuite au rangement dans le hangar. Le Bijave est parti pour faire de la place, la Fauvette est revenue à l'APPARAT. Et tout rentre bien.
Au bar, c'est plutôt dans l'autre sens. On sort de la bière, on sort des verres, et comme il fait beau on sort en terrasse pour observer le rayon vert. Encore raté.
Le punch remplace la bière et Héphaïstos remue les braises pour la saucisse.
La suite de la soirée disparaît dans les méandres de la mémoire et des esprits embrumés par la bonne ambiance.
On sait juste qu'avec la pêche melba du dessert, nous vîmes arriver la Suisse et son CILS, fourbus par le voyage mais heureux d'être à destination.
Demain, briefing à 10h.
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