dimanche 24 août 2014

St Crépin - première épreuve

Second jour pour les uns, 4e pour les autres, jour de la première épreuve pour tous. Et jour du briefing de début, par Bada, un peu moins improvisé que le discours de la veille.
A 11h nous avons également eu le splendide honneur, la joie immense, le bonheur incommensurable, de voir arriver Chantal. François, sympa, lui servait de pilote pour le voyage en DR400. Chantal, soucieuse de son planeur et curieuse des conditions alpines, vient tester son planeur sur les pente de St Crépin. A l'atterrissage de l'AV, François se pose doucement comme s'il connaissait bien la plateforme. Ou comme s'il avait un peu d'expérience des avions. Notons que ce n'est pas le cas de tous les pilotes, notamment ce K13 dont nous tairons l'immatriculation qui avait posé un peu dur la veille. Gaby avait commenté "t'as vu, il a fait un kiss landing à perdre le stérilet". En audois, c'est classe et je suis même sûr que c'est un compliment.
Pour la première épreuve, l'objectif est simple : finir au fort de Mont-Dauphin, à 1500 m comme d'habitude. Mais avant, il faut faire deux heures de vol, 6 branches, et évidemment faire le plus de bornes possible.
Soit.
Pour cela, il faut d'abord tenir en l'air. Ah. Bon. Parti 6e, le NB se pose en premier et en tant que magnifique meneur d'hommes, emmène avec lui une quinzaine d'autres planeurs qui se posent également. Ou alors peut-être qu'ils croyaient tous qu'on prenait le départ en commençant par un passage. On ne sait pas.
Petite pause, redépart, pouf pouf.
Juju, le seul de la Montagne a ne pas être parti, décolle quand ça commence à être bon. Et paf il accroche. Grisés par son élan, les 3 autres de la Montagne Noire se laissent emporter par la pompe en bout de treuillée et ils accrochent. Aujourd'hui, c'est très thermiques. C'est à dire que la pente ne donne pas et que les spirales se font en milieu de vallée. Bon, au moins nous ne sommes pas trop perdus. Les tactiques divergent. Juju part vers le Fouran et Clotinaille pour tenter le parcours. Olivier se lance vers Vars et se ramasse (ça rime). Polo part au Perron. Gaby... Gaby.
Une heure plus tard.
Olivier part vers le Perron et se prend un gnon (ça rime encore et pourtant ce n'est pas drôle). Juju revient du Fouran et veut tenter le Nord. Polo se promène un peu vers Vars. Gaby.
Le plafond est globalement à 2400 m aux Eygliers. Ca limite les départs. Olivier reste sur sa stratégie d'allers-retours avant-Vars avant-Perron. Polo se détourne vers Clotinaille pour pousser les bornes. Julien accélère pour raison sanitaire de son passager qui se déclare malade. Mais il accélère. Gaby.
Passé 18h, tout le monde commence à rentrer, les deux heures sont faites et les 6 branches aussi.
Il est temps de laisser un peu de durée au deuxième vol. Eric, Julien, re-Polo et re-Juju. Juju fait d'ailleurs découvrir la vallée à Chantal et les hautes pentes de St Crépin qui ne se jouent pas comme à la maison. Au sol il fait gris. Il fait froid. Il fait tard. Mais le bar est ouvert.

Julien s'installe, l'éclisse est toujours en place.

Pendant ce temps, en cinémathèque.
Antoine, toujours fidèle au planning du tournage, continue à filmer. Aujourd'hui, Clark pisse de la 100LL et Captain America fait ses débuts à l'écran. Notons qu'il y a deux Captains sur le terrain. Celui qui est en vol a généreusement prêté son véhicule à celui qui est au sol. C'est beau la solidarité entre les supers.
A 20h tout le monde se pose. C'est la limite Bada-légale.
Le bar est toujours ouvert, la soirée s'organise. Et les résultats sont là. La surprise est la peformance du NB qui croyait avoir tout raté, et qui en fait se retrouve devant le Némo, qui est dégoûté. Enfin surtout Franck. Désolé.

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