On a tourné !
Tel fut le cri le joie des équipages du NB et du NC à la fin de l'épreuve du jour. Comme quoi tout est possible. Mais revenons sur le fil des événements.
9h30, le rendez-vous avait été pris devant le NC pour tourner l'arrivée du planeur avec Astérix. Je vous assure qu'il y a une justification scénaristique à mettre Astérix dans un planeur, tout est réfléchi au millimètre, tout est crédible. Evidemment à 9h30 rien n'est prêt et on tournera avec une demi heure de retard. Mais il ne faut pas trop tarder sinon il y aura Eric qui va faire du bruit avec son hélico. Oui, Eric fait des tours d'hélico le matin pour s'initier au pilotage et faire des blagounes au monteur "son" du film qui doit gérer les choufchoufchouf au loin.
Une fois la scène filmée, nous partons en piste pour aligner tout avant 11h. Cette fois c'est la bonne, France 3 passe avec les caméras et le monsieur qui des des questions. Bada a droit a un micro cravate et la magie de la télévision lui fait faire des phrases plus longues. Pour la partie briefing on reste dans les basique : "pour hier vous avez vu les résultats, la météo est affichée là-bas et je sais que Jérémie vous a déjà donné l'épreuve". Des tonnes d'informations utiles donc, merci le briefing.
L'attente s'était faite à l'ombre (merci la tente) mais le briefing se fait en plein soleil, avec des plans filmés depuis l'hélico qui sont toujours trop long quand il commence à faire un peu chaud. L'assemblée cuit. Mais heureusement ça ne dure pas des heures et nous pouvons retourner à l'ombre au clubhouse.
On mange. Des tomates, de la pastèques, du pâté de chez nous, des saucisses et des courgettes. Un repas sans pâtes, oui c'est possible.
En piste, les planeurs se préparent pour l'épreuve. Les 3 planeurs de la Montagne sont alignés ensemble. Puivert aussi mais un peu devant. Encore un AAT aujourd'hui, un jour Gaby saura ce que c'est. 3 points de virage qui ressemblent un peu à hier mais pas complètement. On part du Peyron, on voit Vars et on part vers le Guillaume et le Morgon. Et on revient. Enfin on espère.
Pour suivre la technique de la veille, il faut monter au Peyron à fond et hop transiter au max au début, puis vers 3000 dans la deuxième moitié. Et hop le Morgon, paf 2700 zou rentré.
D'ailleurs c'est un peu comme ça que ça se passe. Surtout pour Juju et Tom dans le 66, qui font une magnifique moyenne de 95 Km/h sur le trajet. En queue de peloton, NB et NC sont toujours à se tirer la bourre. Mais NC prend un meilleur départ. Arrivé au Morgon après une heure de vol, NB voit le NC le rejoindre alors qu'il est parti une heure plus tard. NB est c=vénère content pour les pilotes du NC. Bien joué.
Vu l'heure, NB touche le dernier point, monte à 2700 et rentre. Juste avant le 66 annonçait un retour avec moult dégueulantes en suivant les crêtes à droite. NB tente autre chse avec un milieu de vallée dès le début. Et ça marche, pas de dégueulante. Derrière, NC est un peu en avacnce sur l'horaire (il faut faire 1h30 mini) mais il préfère ne pas trop pousser les kilomètres car il est tard et ça donne moins bien. Du coup il monte à 2500 et part quand la pompe s'arrête. Mais pour lui aussi ça dégueule et il doit se rabattre sur le Guillaume pour espérer rentrer. C'est bien pour se rapprocher de l'heure et demi de durée, mais comme ça ne fait pas plus de kilomètres c'est ballot. Un peu comme Gaby qui tourne sur place 10 minutes juste devant la porte d'arrivée parce qu'il faut faire 1h30 mini. D'ailleurs il fera 1h34, ça c'est Gaby. Il paraît même que Fleuch a fait mieux.
Apparté Puivert pour la paix dans le sud ouest. Gaby a mis 5 ans à arriver à ce niveau. Fleuch a mis 5 jours. Les courbes de progression ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
Addendum auto-critique : après 6 participations, le NB est de toute façon encore derrière Puivert, on se demande si sa courbe de progression ne régresse pas...
A la fin de toute façon tout le monde tourne. Chacun sa moyenne, chaun sa victoire sur lui-même. On a vu du pays, on a fini une épreuve et ce n'était pas difficile. Belle journée. Les seconds vols sont eux aussi faciles.
Au repas du soir, c'est l'Italie qui cuisine ! Salade et risotto en entrée, carbonara en plat (le retour des pâtes) puis fromage (avec du jambon) et dessert. C'est bon et ça ne laisse pas en faim. Grazie !
Puis vient la fin du tournage, Obélix et Falbala se rencontrent au cours d'un banquet. Tournage sous les yeux mi-charmés mi-inquiets de papa et maman de Falbala dans la vraie vie. Ils sont de passage pour deux jours, pile pour cette scène c'est ballot un honneur. Antoine annonce le clap de fin : on a tourné ! Reste du montage, de la sonorisation, de la musique, des effets spéciaux et peut-être des sous-titres. La journée de jeudi ne sera pas chômée.
Nuit.
Jeudi matin, l'effervescence sent déjà la soirée BM (Black Mountain) du soir. Juju cherche combien on sera et surtout les sous pour payer les courses. Bada fait déplacer LE bar pour servir, à dos de remorque et d'esclaves réquisitionnés pour l'occasion. Il y aura un écran bien sûr, le film n'est pas loin. A ce soir.
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