Deuxième jour et première épreuve, nous sommes dans le bain, la tension est à son comble. Non en fait, la tension est normale, c'est mal de voler tendu. Sauf à la treuillée. Mais je m'égare.
Pour voler, il faut d'abord monter les planeurs. Sisi, je vous assure. Du coup vers 9h du mat', le réveil sonne. Le réveil prend la forme ce matin d'un Tom, qui gratte à la fenêtre, envoyé par le chef qui grogne parce que personne n'est levé et qu'il est tard et qu'il faut monter les planeurs et qu'on va être en retard au briefing et que voilà bon quand même grmblgrmbl. Ronchon du matin un peu. Mais dans le fond il a raison.
L'équipe du petit chalet est vite opérationnelle et elle commence à décharger le NC de la remorque verte (qui ne peut pas se déplacer, rappelez-vous). A six ça se fait bien et la mise en croix se déroule sans accroc.
Puis arrive l'équipe du camping, qui était au petit déjeuner. Juste à temps pour monter le NB qui est dans le remorque du 66, puisque la remorque du NB est sur la remorque du DR400. Le 66 lui est dehors toujours attaché et houssé de la veille. Si vous ne suivez pas tout, de nombreux indices sont cachés dans le récit des jours précédents ici.
Le montage des planeurs se fait bien et on en profite pour montrer la méthode aux nouveaux qui ne sont pas encore bien habitués. Par exemple, le branchement des commandes, avec les feutres, les épingles, les goupilles à mettre dans le bon sens. Premier "truc" de pro du montage : l'épingle ne s'enfile pas dans le trou au milieu du roulement. Il faut d'abord brancher l'axe qui est branché à la commande. Sinon ça marche moins bien. Retrouvez tous nos trucs pour monter les K13 sur vvmn.free.fr.
Et puis on va emmène les planeurs en piste, et puis c'est le briefing. Le premier briefing, celui avec les rappels de vie commune et de sécurité en piste. On retrouve les habitués, mais Compiègne manque à l'appel. Pas de nouvelles, on va leur demander.
Bada rappelle qu'après la mise en piste, le retour se fait par l'extérieur du terrain. J'en connais deux qui n'ont pas écouté. Je ne dirai rien mais j'ai les photos. Ensuite, c'est la paperasse et après avoir bien cherché, Mich a été trouvée afin d'avoir la joie de déposer la pile de fiche d'inscription et la pile de billets pour le repas de lundi soir.
Julien est en cuisine, les poitrines de porc sont en moutarde et les aubergines sont en four. Miam. Bon appétit aux clubs qui préfèrent les sandwichs ou qui tentent les repas du camping. Tentent... Camping... Je ris.
Pour le décollage à 14h, le 66 est en première ligne, le NC en 5e et le NB et 8e. Ou un truc comme ça. Donc Juju se dépêche mais les autres moins. Au décollage, Juju préfère se reposer immédiatement pour avoir la chance de partir en fond de ligne, sa position habituelle. Il faut dire qu'accrocher la pente à moins de 1000 m après une treuillée basse, c'est moins facile. Pour ma part, c'est même inimaginable d'avoir essayé mais je n'ai pas la même expérience du terrain.
En vol, c'est chiant pénible. Ca monte mal et pas haut. Tout le monde est forcément dans la même pompe tandis que cette même pompe change d'endroit constamment. Ca fatigue, des fois ça fait un peu peur et dans ce cas on préfère lâcher l'essaim et la pompe pour aller où ça monte moins mais en plus petite compagnie.
L'épreuve du jour est de faire 4 branches en une heure. Arrivée verticale terrain à 1500 m. Pour ceux qui restent sous 2000 les petits allers-retours ne mènent pas bien loin. Mi-Vars et Mi-Peyron, ça fait peu de kilomètres et ça se verra au score. Mais la lassitude de la difficile météo entraîne le NC à écourter le vol avec de petites branches. Le NB insiste un peu mais ne fera pas beaucoup plus. Le 66 s'accroche, arrive à monter au Peyron et fait plus de distance, bravo.
Pour les seconds vols, le vent a bien baissé et les treuillées montent moins haut. La pente ne donne plus et quasiment tous les planeurs font 5 minutes. Et le vent joue même à tourner nord quelque minutes histoire de mettre du doute dans le QFU. Quel déconneur ce vent.
Les treuillées hors épreuve permettent aussi de vérifier la phraséo des pilotes. Il y a des bavards qui épellent leurs noms, il y a les rapides, il y a ceux qui mangent leurs phrases, il y a les muets.
Et derrière, côté scribouillage, il y a ceux qui écrivent sur la planche, que Bada ré-écrira scrupuleusement car la graphie ne lui plaît pas.
Comme il est 19h, il est le temps de ranger, housser et toubienattacher.
J'ai d'autres choses à raconter, mais là il y a apéro alors tant pis pour vous. A demain.
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