C'est dimanche, et quand on se réveille dans le chalet, il est 10h20. Briefing à 11h, ça passe. Et c'est quoi cette petite odeur qui ne sent pas très bon ? C'est le vent d'Autan. Comme prévu.
Vu de d'à travers la fenêtre, ce n'est pas si terrible. La manche à air n'est pas dans le bon sens mais la vitesse n'est pas excessive. Le soleil est absent, la grisaille s'installe. Il reste même le temps de prendre le café.
Au briefing, François n'est pas d'un optimisme fou : mise en piste à 14h30, vous voyez le genre. On a le temps de manger, même de faire quelques courses. Ce midi on recycle des pâtes avec des asperges (oui môôôssieur), du ragoût de... viande de chez Carrière, et un peu de bon fromage apporté par Nico. Pendant ce temps les enfants jouent dans l'herbe, c'est bucolique.
14h30, on fait semblant de se rapprocher de la piste. François ouvre la remorque de l'ASH30 revenu la veille. Tout le monde dégage dans un rayon de cent mètres, les vertèbres tremblent. Chantal nous rassure, non il n'y a pas de montage prévu aujourd'hui. La foule se rapproche. Sauf Puivert qui est bien sur son banc.
Le 2066 fait la buse et en profite pour lancer Nico en torpédo. La météo est mauvaise mais rien de dangereux. Même l'Autan reste faible. Quoi de mieux pour un concours d'atterrissage ? Allez hop, c'est dit. On improvise un briefing dans le hangar. On s'assoit, on reste debout, on s'allonge, chacun fait comme il veut.
10 points de tenue d'axe, 20 points de distance au rectangle jaune, 20 points de note de gueule. Et deux essais par machine, la meilleure note compte. Pour ne pas trop favoriser les locaux, le tour de piste est en 03 main droite. Et en effet, il y a des choses à réviser.
Le 2066 commence. A son bord Juju et Tom. L'axe est overshooté, le sol est touché trop tôt. C'est un début, mais avec le vent du 160 (donc travers et léger arrière) ce n'est pas si simple. Viennent ensuite St Crépin, Vinon et Puivert. Tout n'est pas nickel, on revoit les mêmes erreurs. Afin de décomplexer tout le monde, le CLAM et le NB font un premier tout avec des atterrissages complètement ratés. Ah oui la 03 droite, c'est différent. On se sent bas, donc on se rapproche, donc on est bouffe la base, on est trop haut, trop vite...
Le deuxième tour est mieux. Pour tout le monde. La vache de Puivert s'offre un carreau sur le carré jaune. Paf, première place, le ton est donné. Juju repart avec Nathalie, transfuge de St Crépin qui lui offre la seconde place au général.
Derrière, Florac repart avec Pédu en copilote, et ça marche. En tout cas c'est mieux que de se poser sur la bosse. Le CLAM a encore des problèmes avec les distances. Vinon fait mieux mais ce n'est pas encore ça. Et le CLAM... ce n'est pas son jour. Le NC a fait un bon premier vol et n'en refait pas donc de second. Dommage.
Après quelques vols en rab pour ceux qui n'ont pas volé ou qui veulent comprendre leurs erreurs, le hangar se ferle vers 19h. La tireuse a déjà commencé à couler. Mais il est l'heure de sortir la gamelle de punch. Ce soir Olivier arrose son lâcher torpédo et le lâcher 904 juste avant la rencontre.
Gaby repart pour nous laisse boire. Il nous salue d'un coup d'ailes ou deux au dessus des tables, et commence sa descente vers chez lui, ce n'est pas loin.
Au moment d'avoir faim, la table est mise et les premiers assis sont François et Bada. Une telle concentration de directeurs des vols ne donne pas envie de s'approcher trop. Avec Michel qui prend une chaise, les observateurs attendent, inquiets. La salade de lentilles rompt les inhibitions et finalement on s'installe. Une trentaine de couverts ce soir, avec des nouveaux arrivés comme Loïc ou la famille Bacon. Bienvenue !
L'épreuve de demain est adaptée à la météo du jour : visite du musée du Canal du Midi. Mais en attendant, Puivert est en tête. Bravo.
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