Le Sud Ouest, c'est le rugueux-bi. Et le rugueux-bi c'est la convivialité, le bonheur, et j'allais dire le plaisir. Alors on ne va pas s'encaguer un briefing de 3 heures alors que dehors il y a du nord ouest qui ne demande qu'à remplacer le remorqueur par la voiture. Alors je dis oui au nord ouest, oui à la voiture et en oui au décollage avant midi.
Briefing à 11h, premier décollage à 11h40. Dans tes dents St Crépin.
Comme le soulignent les consignes de décollage à la voiture que tout le monde a eu avec le règlement de la rencontre... et que personne n'a lu... il est bon de tester la pente par un décollage au remorqueur. Hop Midour.
Ca ne pousse pas fort en bout de piste nord, mais en fait ça tient bien. Le 2066 s'offre un passage en 21 pour repartir à hauteur de largage voiture, et il dit que c'est pas fumasse mais ça tient. Vroum donc. Surtout qu'on a des volontaires.
Nico emmène Antoine pour Vinon. Juju gère Bada pour St Crépin, Olivier double Martial pour Florac. Les invités pourront cocher la case "véhicule" sur leur licence européenne.
Et c'est donc ça cette épreuve numéro deux : le plaisir, la liberté, le décollage voiture.
Texto de Gaby à 11h30 : "Ca vole ? Ca devrait voler ? Ca aurait dû voler ?" Puivert a déjà une pénalité pour no-show au briefing, je l'enfonce en lui annonçant la planche : "10 décollages voiture pour le moment." Il arrivera peut après en avion, mais trop tard.
La première partie de journée se finit un peu après 13h quand la pente finit de commencer à donner.
Après le déjeuner, on repart en piste en espérant que les cumulus commencent à pomper et que le soleil commence à percer.
Il reste un peu de nord ouest, Juju part à la voiture. Un point de bonus pour tentative couillue avec un vent peu adapté.
Il revient vite, c'est plutôt une après-midi à midour. Si si vraiment. Luc qui a vu le 2066 de haut alors qu'il était sur le toit de l'atelier, confirme qu'on peut ranger la BMW. C'est la fin de la deuxième épreuve.
On improvise une épreuve adaptée à la météo : aller-retour le clocher de St Félix. On compte les branches complètes sachant qu'on peut partir d'où on veut. Vous n'avez pas tout compris ? Certains concurrents non-plus.
Le CLAM fait la buse. Il échoue et rentre la queue basse. Mais il repartira. La météo n'est pas fumante mais on arrive à monter un peu. Forcément ça dérive un peu, il faut bien avancer. St Crépin tourne, Florac et 2066 aussi; le CLAM en suivant.
Après, c'est le cerveau qui marche. 2066 n'a pas bien compris la règle et paf, 1,9 branche, donc une seule. Le CLAM et YM joue ric-rac le virage au dessus du hangar au retour et se vautrent en 21 : 2 branches. Et quand tout le monde est au sol, le GV se la jour charognard et se refait un aller-retour. 4 branches, respect.
Et voilà 2 épreuves dans la journée. Re-dans tes dents St Crépin.
Bon il est 17h, qu'est-ce qu'on fait comme connerie ? Une photo de groupe, ah oui bonne idée. Il y a huit planeurs, on pourrait faire... réfléchissement... une pyramide ? Un cristal parfait ? Euh non un octogone plutôt. Oui c'est bien ça un octogone.
Hop, placement autour du point jaune, photo depuis l'avion. Jaune aussi.
Et quand c'est fait, on peut retourner au bar. Ce soir c'est magret au barbecue et salade de gésiers. Repas gascon-périgourdin.
Et demain ? demain c'est fumant. Briefing à une heure inconnue, et premier décollage à 12h30. En attendant Florac et St Crépin sont en tête, bravo.
Ou sinon vous pouvez laisser le directeur des vols faire les additions. Heureusement ça ne change pas grand chose.
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