Samedi, une grande journée riche en émotions se profile à l’horizon.
En effet, depuis quelques temps, un auvergnat sème la zizanie auprès des
membres de Vol à Voile Montagne Noire. Cet individu, que vous connaissez tous,
dont on ne doit pas prononcer le nom, pense, à défaut, que sa contrée
natale est bien meilleure que sa contrée d’adoption… Alors, sûr de lui,
le perturbateur organise un repas auvergnat le soir-même pour fêter la
victoire de son équipe, éternelle deuxième… Mais ça, nous en reparlerons
un peu plus tard…
Plus tôt dans la journée, le bureau organise son CA
mensuel. A ce moment, le terrain est encore dans la couche et la météo
est incertaine pour le reste de la journée. A la fin du rendez-vous, le
plafond monte. Alors, tandis que certains aident Julien à décorer son
planeur, d’autres préparent le repas du midi. En début d’après-midi, on
remonte le K13 présidentiel et on se dirige vers les pistes pour
profiter un peu de la petite pente du jour.
Au final, pas mal de vols,
un plafond ne dépassant pas 1000m mais pas si grave puisque la pente ne
donnera pas plus haut que 800m au meilleur moment de la journée.
(Qui de Toulouse ou Clermont montera en place avant dans ce K13 ? La réponse est juste en dessous...)
Enfin,
la journée se terminant, on se dirige vers la salle para pour profiter
du repas auvergnat : ce soir, il ne restera rien de l’Auvergne, ni dans
l’assiette, ni sur le terrain… Le cuisinier est prévenu !
Silence ! Le
match commence. Au début, on stresse un peu puis on se rassure. A la
fin, c’est la délivrance, le volume sonore augmente, les volcans
s’éteignent. Cette année encore, le cuistot restera deuxième !
Dimanche,
la météo est radieuse et il fait déjà chaud dès les premières heures du
jour. Les plus matinaux rangent les déboires de la veille et assistent
Jean-Claude pour la tonte des pistes et les abords du chalet.
( Sur cette photographie, nous pouvons voir une personnification du match Toulouse-Clermont de la veille. En effet, l'homme représente l'ASM ne faisant pas le poids face à la machine qu'est le Stade Toulousain. Aucune chance de survis n'est possible. Toutes mes condoléances à sa famille...)
(Merci Jean-Claude pour l'entretien des pistes et des bords de pistes !)
Puis,
direction la station Total de Revel pour refaire le plein de bouteilles
de gaz et direction le Casino pour réapprovisionner le frigo du comité
des fêtes. Un peu après 10h, on ouvre les portes du hangar et on prépare
les machines pour pouvoir décoller au plus tôt. Les planeurs s'alignent vite en piste : on peut voir un LS4, un Pégase et
un Astir dans les startings blocs, vite suivis des autres machines ! On aperçoit déjà des
cumulus, on se dit alors que la journée va être sympathique.
A 12h30, le
premier décollage est orchestré par Didier, récemment lâché Midour.
Cependant, une demi-heure après, la nébulosité cesse et la journée se
poursuit en thermique pur, anéantissant les départs sur la campagne. Le K13 VT
tourne gaiement en instruction, la formation avance sur le Twin et chacun se fait plaisir en local ou grand local.
Au
final, une bonne journée malgré tout, une planche entière de vol est
remplie avec des vols allant de 10min à un peu plus de 6h. Enfin, en toute fin de journée, Rémi se fait lâcher plastique à son tour, clôturant avec
succès cette journée plutôt agréable.
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