Le ciel est bleu. Très bleu. Tout bleu. Bleu donc, je vous le disais.
De Toulouse ça se voit, en bas de la côte ça se voit et je suppose que depuis les plages du lac, ça se voit. Et quand ça se voit encore vers 14h, c'est que ça va durer. Et en vol à voile, on appelle ça le thermique pur. Ca vole mais c'est pas la fête.
Mais ça vole.
Et d'ailleurs en piste il y a des motivés. Deux instructeurs et demi, 3 élèves, des solos. Et on sort les K13, parce qu'une journée sans K13 ça ne va pas. On les sort tous les quatre d'ailleurs.
On sort aussi l'Astir et même le C25S qui se dégourdit les ailes avec Jacques aux commandes. Dans le midour, Steph, prêt à braver la chaleur de la bulle de plexiglass fait chauffer le moteur. Car même si on crève de chaud au sol dans le planeur, le moteur trouve que c'est encore un peu frais.
Décollage. Et en fait, ce n'est pas si pire. Ce n'est pas évident de trouver une pompe, mais quand on en a une elle marche bien. Et elle monte jusqu'à 1200 ou dans ces eaux là.
Les vols durent un peu pour ceux qui s'accrochent, un peu moins quand on n'a pas trop l'expérience de ces conditions. Mais la demi-heure est tout à fait atteignable.
En milieu d'après-midi, quand les pompes sont à leur meilleur niveau, tout le monde est en l'air. Le 2066 forcément en torpédo vu la température, le 25S, les K13, et même un duo en promenade.
En fin de journée, les pompes diminuent, on fait encore quelques tours de piste pour profiter du vent de travers. Puis on range et c'est la bière qui ferme la tour et le hangar.
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