lundi 3 septembre 2012

Modélisme, bijave, K13 et ITP

Ce weekend, comme souvent le dernier weekend d'août (ou le premier de septembre mais ne chipotons pas), il y avait du modélisme à la Montagne Noire. Le samedi d'abord. C'est vrai que les conditions n'étaient pas terrible. 20 Kts de Nord-Ouest, 2000 m sous cumulus, la pente qui tient dès le largage en bout de piste... Non vraiment, vous avez eu raison de rester chez vous. D'ailleurs on n'a vu que peu de pilotes en piste, c'est normal, ça devait être pour les initiés. En plus c'était des atterrissages en 30, pensez-donc, un truc pour les fous.

Des cumulus, et du vent

Pour revenir aux modélistes, samedi ils étaient sagement autour de leur arbre, donc on pouvait décoller en Nord comme d'hab. Juste après, il fallait s'écarter un peu de la pente pour ne pas se prendre un gros moustique en résine sur le bord d'attaque mais on s'en fichait pas mal, parce qu'après ça pompait des briques. Reclus dans leur 600 ft / sol (ou presque, mais c'est comme le FL65, des fois on mord sans savoir), ils évoluaient sagement, ou pas. Mais avec la force du vent, ils étaient un peu limités dans leurs évolutions.

Modèles réduits volant heureux auprès de leur arbre

Pendant ce temps au sol, on a revu le Président en l'air après 4 ou 5 mois d'absence. Hourra, il est revenu, vive le Président volant. A bord d'un twin II en guise d'Air Force One, et en double commande mais quand même c'est la fête. Pendant ce temps, Jacques tentaient ses 10 heures en Pilatus (oui, décollage à 10h35, comme quoi c'est possible), Jacques sortaient le janus pour 3 vols, et Chantal/François jouaient les AWACS à haute altitude avec pas loin de 8 heures de vol. Pour Olivier ce fut quelques VIs en twin. Le célèbre VI de type décollage, remorqué court, un aller-retour avant la grande faille, Dourgne, coucou la Chapelle, et retour. Ca prend une demi-heure quand on flâne un peu, le passager n'est pas malade, on a le temps de choisir le champ pour quand le passager est une passagère.
La journée s'est terminée doucement à la nuitUne petite journée donc. Passons.
Et le dimanche ? Le dimanche, c'était jour de test pour Florian et Olivier. Le jour qui devait conclure 10 mois de préparation, formation, et autres trucs en -tion qui font sérieux. Le matin, comme un bon examen, ce fut l'oral. Avec présentation au tableau, le plan sur le côté, les outils pédagogiques (qu'on appelle maquettes aussi). Heureusement pas d'élève dissipé dans l'assistance, mais c'est vrai qu'on avait viré François de la pièce.
Ensuite il a fallu préparer le circuit de l'après-midi. La préparation fut courte et a consisté en un regard par la fenêtre et en une phrase du type "t'as vu c'est bouché et ya pas de vent, on va se faire remorquer haut". C'est vrai que des fois c'est facile de préparer le briefing, profitons en. On a quand même parlé NOTAM, vu que les modélistes envahissaient la piste Nord aujourd'hui, condamnant du coup la 03. Enfin selon la NOTAM, rien n'était fermé mais la plateforme était réservée aux basés. Basés qui s'ils ne sont pas trop aveugles, voyaient bien que la 12/30 c'était quand même mieux aujourd'hui.

Modèles moins réduits sur la Nord

En l'absence des K13 partis pour Saint Crépin, il ne restait que le twin pour passer à la partie pratique du test. Bon. Avec deux vols d'une demi-heure chacun, les deux impétrants furent couronnés de succès, mais heureusement pas arrosés du seau d'eau qui-va-bien. Vu la température et le vent, on aurait eu deux arrêts maladie pour la reprise de lundi.

Dernier atterrissage du dernier test. Mi-AF, pile sur le PIA. C'est beau.

Pendant ce temps, jamais à court d'idées pour amuser les gens, Chewb et Flo étaient venus dans l'idée de démonter le bijave. C'est toujours très amusant de démonter un bijave, et d'ailleurs nous avons bien ri. Les modélistes, femmes de modélistes et enfants de modélistes aussi. C'est beau tout ce public vit quand on démonte un moignon d'aile, qu'on dévisse un axe de traînée, ou qu'on se défait une vertèbre en portant le plan central. "T'as entendu Maman ? Il a fait crac le monsieur." Les enfants sont merveilleux.

Preuve que François n'a pas gardé les mains dans les poches durant le démontage

Joie de la synchronisation, à peine le bijave était-il démonté que le Toy de de Gaby arrivait de Saint Crépin avec une remorque pleine de morceaux du D-2078. Et hop, un montage de planeur. Un démonté, un monté, c'est l'équilibre de la vie, c'est la nature. Mais quand Le J5 et l'autre Toy sont arrivés une heure plus tard ce n'était plus l'équilibre de la vie, c'était de l'acharnement thérapeutique. 2 K13 de plus, finalement remontés rapidement et efficacement. Nous suggérons évidemment comme toujours une grosse prévol aux prochains qui voleront dessus. Et pensez bien au scotch autour de l'antenne de compensation.

Beaucoup de monde pour regarder remonter un K13

Revenons quelques lignes à nos amis modélistes. Pour eux la journée était formidable. Un vent Nord-Ouest entre 5 et 10 Kts, pas de turbulence, pas de vrai planeur en grattage de pente (le twin faisait ses approches au départ de Vaudreuil à 700 m), pas de pluie. Certes, une température un peu basse qui les a fait préférer le liquide chaud à glace au café, mais rien de grave.

Beaucoup de monde pour regarder voler les modèles réduits

En fin de journée, une petite bière est venue saluer les deux reçus à l'examen du jour, à qui il ne manque qu'un passage à la DAC pour avoir le droit d'instruire. Rassurez-vous, cette bière n'était pas un arrosage. L'arrosage est prévu prochainement, restez à l'affût.

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