lundi 7 mai 2012

6 mai - sous le signe du plastique

Le 6 mai, c'était dimanche. Et tandis que tout le monde attendait le résultat des élections présidentielles, sur l'aérodrôme de la Montagne Noire, tout le monde attendait plutôt le vol du Janus CE de Jacques&Frédo. Mais reprenons la journée au début.
Le début, c'était vers 11h, quand les 2 aprentis ITP/FI et leur formateur sont arrivés et ont sorti les machines. Oui, avant midi, comme quoi ce jour là tout était possible. Ou tout foutait le camp, ça dépend du point de vue. Après avoir un peu cherché de l'huile pour compléter le Midour qui tangentait la limite basse des 6L, les joyeux vélivoles matinaux se sont attablés au chalet. Et là tout le monde est arrivé : Nico, Julien, Christophe, une voiture pleine de Normands, un montreur d'ours, Eric, Seb, Jacques, Frédo, Steph, un raton laveur, Baptiste, un autre Jacques (ou était-ce le même, je perds le compte) François, la fanfare du vent d'Autan. Et sûrement un ou deux Bernard, je n'ai pas bien fait attention mais il y en a souvent dans le coin.
Décor : un ciel bleu, des nuages cumuliformes, des rideaux de pluie au loin. Acteurs : des vélivoles sur les dents. Matériel : 2 LS1 à voldecontrôler, des K13, un Bijave, un Twin, une remorque-surprise. Décision : on vole !

Cumulus et rideau de pluie

Pour les élèves-instructeurs, c'est la leçon sur le roulement-décollage. Les 3 commandes indépendantes, la tenue d'axe, l'inclinaison nulle et hop le bon moment pour décoller mais de doute façon en K13 ça décolle tout seul. Et en l'air c'est vol-à-voile niveau 1 : monter. Bon.

L'instruction continue


Dans les starting blocks en 30, des biplaces en solo

Pour Nico et Julien, c'est vol de contrôle de LS1. Chacun le sien. Baptiste est lâché Bijave et Julien, qui commençait sérieusement à squatter les K13 à en avoir le derrière en forme de siège place-avant, est enfin lâché sur le Twin. Eric va avoir de la concurrence, et évidemment ça s'arrose comme un lâcher plastique.

Lâcher Twin

Les rideaux de pluie passent, avec leurs densités et taux d'humidité variables. Des planeurs se posent, d'autres restent en l'air. Mais en fait beaucoup se posent à la pluie... et ils repartent aussitôt, car les cumulus insistent. Quand ils s'étalent, un semblant de pente permet de zéroter afin de survivre jusqu'au gros truc noir qui suit, qu'on ne sait pas vraiment ce que c'est, mais qui tient bien. Vers 18h, on trouve encore du 3 m/s. Et même que les VIs à qui on avait dit que les conditions étaient moyennes, et bien ils ont réussi à tenir 45 minutes sans forcer et en descendant aux aérofreins. Les VIs.

Certains descendent, d'autres montent...

Et pendant que certains s'amusent en vol, on voit passer une 307, qui fait des allers-retours entre la remorque-surprise et le hall de montage. De la remorque, on voir sortir un fuselage, des ailes. Ah tiens il en reste un peu je vous les met quand même ? Et donc des rallonges d'ailes. Hophop, un tournevis, du scotch et 3 colonnes vertébrales plus tard, le Janus CE des légendes est monté. Peu avant le coucher du soleil il est aligné. Et hop il est décollé pour un premier vol attendu depuis longtemps. Frédo et Jacques s'auto lâchent mutuellement et réciproquement. Et ça s'arrose, évidemment.

Double lâcher Janus CE


Un coucher de soleil, ça fait toujours bien pour terminer un article

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