Jean-Claude Petit nous a quitté cette semaine; peintre aéronautique, il était amoureux des belles images. Il était récemment tombé sous le charme d'une photo de la Fauvette de l'APPARAT au soleil couchant sur fond de Pyrénées et s'en était inspiré pour en faire son unique tableau représentant un planeur.
Il aimait fréquenter les terrains de vol à voile et était sensible à la beauté de notre terrain qu'il ne pourra malheureusement plus admirer.
Il aimait fréquenter les terrains de vol à voile et était sensible à la beauté de notre terrain qu'il ne pourra malheureusement plus admirer.
Pour ceux qui ne le connaissaient pas:
http://surlezinc.blogs.com/
http://surlezinc.blogs.com/jcp/2004/08/la_recette_du_v.html
http://zingo.typepad.com/
http://zingo.typepad.com/popote_papote/
Texte de Bernard Chabbert sur pegase.tv:
Jean Claude Petit est parti*
Un mail ouvert ce matin m'apprend que Jean Claude est parti hier, de chez lui en Alentejo où il s'était établi avec ses crayons, ses toiles, ses tubes et son énorme talent appuyé sur une sensibilité d'une finesse étonnante. Il était l'un des princes planétaires de l'illustration aéronautique, mais le terme est bien trop étriqué: c'était un esthète du ciel qui savait, bien au-delà de la machine représentée, laisser ressentir l'émotion vécue au moment capturé et représenté d'un vol particulier. Il y avait beaucoup de sérénité dans ses tableaux: je pense en particulier à ce décollage de face d'un Tiger Moth au fond de la brousse africaine, inspiré de "Out of Africa" (car il était, entre autres, un fin cinéphile), qui contient tout ce qui fait que des aviateurs choisissent d'aller voler ou même vivre et voler là-bas.J'espère juste que là où il est désormais arrivé il y a des crayons magiques et des toiles infinies qui n'attendent que son travail pour que le ciel soit encore plus beau. Jean Claude était un aristocrate des sentiments, et ignorait en tout la facilité, la médiocrité et la vulgarité. C'était donc un prince, et il va manquer...
BC
Un mail ouvert ce matin m'apprend que Jean Claude est parti hier, de chez lui en Alentejo où il s'était établi avec ses crayons, ses toiles, ses tubes et son énorme talent appuyé sur une sensibilité d'une finesse étonnante. Il était l'un des princes planétaires de l'illustration aéronautique, mais le terme est bien trop étriqué: c'était un esthète du ciel qui savait, bien au-delà de la machine représentée, laisser ressentir l'émotion vécue au moment capturé et représenté d'un vol particulier. Il y avait beaucoup de sérénité dans ses tableaux: je pense en particulier à ce décollage de face d'un Tiger Moth au fond de la brousse africaine, inspiré de "Out of Africa" (car il était, entre autres, un fin cinéphile), qui contient tout ce qui fait que des aviateurs choisissent d'aller voler ou même vivre et voler là-bas.J'espère juste que là où il est désormais arrivé il y a des crayons magiques et des toiles infinies qui n'attendent que son travail pour que le ciel soit encore plus beau. Jean Claude était un aristocrate des sentiments, et ignorait en tout la facilité, la médiocrité et la vulgarité. C'était donc un prince, et il va manquer...
BC
1 commentaire:
Merci pour cette info concernant la mort de mon frère. Je la lis cinq ans après sa disparition.
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