Troisième épreuve - ah ben en fait non

La météo ne se trompe pas à chaque fois. Le directeur des vols non-plus. Il se trouve que le directeur des vols se trompe quand même plus que Météo France vu toutes les conneries qu'il raconte mais ce n'est pas le sujet.

Le matin, le briefing était à 9h. C'était sûr, c'était affirmé. Le DV est donc arrivé à 10h, frais dispo, et surtout dispo. La météo est détaillée, expliquée, comparée et décidée mauvaise. Aujourd'hui c'est Autan (on sent comme un leitmotiv), Autan fort, Autan qui empêche toute tentative de décollage, même juste pour voir.

Du coup, une expédition s'organise pour Carcassonne. Parce qu'en effet, il fait grand beau. Il fait affreusement beau, du type avec des cumulus argent sur fond de ciel azur au soleil d'or. Au déjeuner pris à l'extérieur, de dépit les vélivoles préfèrent tourner le dos à la plaine et regarder les bâtiments. Ça fait trop mal.

Seul avantage du vent d'Autan, il en faut bien un, c'est avec plaisir que nous pouvons deviser, penser, philosopher et uriner face à la plaine.

L'après-midi est dédiée à de basses besognes : nettoyage, serpillage, tondage (dont un lâcher tondeuse, ça s'arrose), aspirage, buvage. Ah oui, on ne vole pas, la tireuse est bien rafraîchie. Puis courses, installation de freins sur le remorqueur du musée. Pendant ce temps, le front passe.

alors front chaud on front froid ?

Il y a même du temps pour la glandouille et les retrouvailles familiales, qui avec son fils, qui avec son jambon.

En fin de journée, alors que le bœuf bourguignon est en plein mijotage et que la salade est en plein découpage (oui, on mange aussi de la salade), l'APPARAT offre l'apéro au musée. On y relit des panneaux de stage du temps du centre national, on y disserte sur des polaires Cx-Cz dont tous les points ne sont pas si connus que ça.

Puis c'est le repas, le bourguignon sus-cité. Dans la salle para, on entre encore à 23 facilement sur 4 tables. Demain soir on sera plus nombreux, il faudra optimiser. Avec des crabes, comme dans le hangar ?