lundi 24 février 2014

Samedi 23 février - ça vole

Yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
... dit le vélivole qui sent enfin la journée volable après des semaines voire des mois les pieds au sol. Et ce samedi, il y a eu des Yaaah !
Après l'enrichissant cours théorique du matin, ce fut le toujours très riche repas de midi. Repas pris en terrasse, car il fait si chaud qu'on croirait que quelqu'un a allumé le radiateur. Mais l'après-midi avance et il est temps de revenir aux sources du vol à voile : le planeur. Parce que bon, poncer des bords d'attaques et manger de la raclette c'est très sympa, mais ce n'est pas pour ça qu'on est là à la base. Dont acte, paf, tous en piste.
Ce soir, il y a match. Et le premier qui répond "TFC-PSG" a le droit de sauter dans la lac depuis l'arbre des modélistes. Ce soir c'est Castres-Toulouse. Et toujours s'il y en a un qui demande si c'est du bobsleigh... lac. La préparation physique des différents membres de VVMN qui vont voir le match est intense. Elle commence tôt et dès 15h nous perdons certaines forces vives, d'autres moins vives, et le mécano. Scramble, comme dit François, il faut faire le vol d'essai du NC, tout juste sorti de ré-entoilage fuselagesque. Nommé pilote d'essai pour l'occasion, Julien commence la prévol sans tarder et s'aperçoit immédiatement qu'il manque les ailes. Vous remarquerez la perspicacité de l'instructeur expérimenté. On ne la lui fait pas.
S'ensuit un remontage classique, même si on a un peu perdu la main depuis St Crépin en août denier. Mais l'aile droite est toujours à droite, les épingles tiennent les commandes, et il faut être au moins 3 pour remettre la verrière. Ah attends, on a oublié la ficelle qui la tient ouverte. Classique.
Vol de contrôle, APRS, mise au point des fils de laine.

Un K13 légèrement centré avant

Pendant ce temps, l'instruction s'organise. Aujourd'hui nous avons... une dizaine d'élèves. Et deux instructeurs. Bon ben, faut s'y mettre. Il y a les vrais élèves, comprenez ceux qui ne sont pas lâchés. Il y a aussi ceux qui n'ont pas volé depuis un moment. Moment désignant une période entre quelques semaines et... un an. Et encore je compte Philippe comme élève, alors qu'en fait il n'a juste pas volé depuis 20 ans. La palme revient donc à Florence avec un an d'absence mais une reprise en main prometteuse.

Certains ont trouvé la bonne place...


Un équipage presque entièrement féminin. Cherchez l'intrus!


Au boulot!


"Elle est où, la fiche du CRIS?"


Personne n'a les mains dans les poches...

Il y a aussi les brevetés en état de vol comme Maxime (en K8) ou Chantal (en K13). Peu de monoplaces en l'air, mais 3 K13, le Twin, le Janus, le SF28. Journée biplaces donc avec beaucoup de relâchers et des VIs. Notons au milieu le test en vol de Julien pour sa qualif TMG. Je ne vous dirais pas s'il l'a eue... mais (indice) ça s'arrose.
Au sol, les connaisseurs remarqueront une discrète Edsel Citation qui fait de l'oeil au remorqueur quand celui-ci est garé à la tour. Les vols sont courts, on a le temps d'admirer le paysage, l'automobile, le paysage dans les reflets de l'automobile, le soleil couchant, le paysage au soleil couchant dans les refl... Vous voyez le tableau.
Les biplaces tournent jusque tard et passent au registre supérieur avec pléthore de phénomènes rares. Pour les besoins de sa formation, Christophe a droit a un retour au sol en plus des explications sur les différentes conduites à tenir en cas de non-décrochage du câble avec un enrouleur.
Paul et Julien sortent le parachute de queue du Janus et offrent aux photographes une arrivée originale.
Et enfin, la journée s'arrête sur un noeud à l'enrouleur.
Ah non au temps pour moi, ce n'est pas un phénomène rare. Mais ça arrête la journée. La journée de vol s'entend.
Et pendant ce temps, en salle para...
Quand on dit que la saison reprend, c'est vrai également pour l'apéro et la soirée. Ce soir, il y a arrosage ! Je crois qu'on dit "baptême" d'ailleurs quand on arrose un bébé. Donc c'est le baptême d'Alice. Et même si elle ne l'a pas beaucoup vu, papa et maman on bien profité du punch et du vod-k13. On voulu chanter un cantique qui commence avec des nombres et qui finit par un mot magique, mais on n'a pas voulu la réveiller. Du coup on a continué à boire avec Flo&Fred, merci à eux.

Atelier brassage de bière; verdict dans 2mois!

Et après ? Après, barbec ! Oui, en plein mois de février. Parce que, et même plus. J'avoue qu'on a quand même mangé à l'intérieur, mais la saucisse et les côtes de porc venaient bien de la magnifique grille carrée posée sur le demi-tonneau face à la plaine. Le bon goût de l'été. La soirée a ensuite duré tard jusqu'à minuit. Euh. Bon, je pourrais vous sortir des excuses à base de "on a commencé plus tôt à cause de la nuit", ou de "avec l'Autan du lendemain tout le monde est parti au ski", ou encore "il n'y a plus d'électricité au chalet on ne sait pas où dormir" voire une tentative de "ben, ya plus de rhum ?". Mais non. La vérité, c'est que personne n'avait le courage de croiser Frédo, revenant d'un défaite à Castres. 29-27 et un poteau sortant en fin de match pour Toulouse. Les vélivoles ont trouvé leur salut dans la fuite.

samedi 22 février 2014

Samedi 22 février - film, X et traînée

En direct de la salle para à la Montagne Noire, Chewb, muni de son capes de mécavol et de son manuel de méca flu, nous montre des forces, des angles, des frottements, des turbulences, des énergies. C'est beau, c'est intéressant, et ça suscite des questions dans l'assistance. Comme quoi, l'assistance ne dort pas.

L'apéro du soir a attiré la foule dès le matin.

"Alors là vous voyez, sur l'extrados de ce profil d'aile, la dépression nous arrive du sud est et crée un flux qui..." Mais des fois ça dérape. "La couche limite c'est ce fin film d'air au plus proche de la paroi." Certes. "Le contact de l'air sur la surface de l'aile crée une force en X qu'on appelle la traînée. Et à quoi est due la traînée ?" La traînée est souvent due à une mauvaise éducation et un abandon des parents mais ce n'est pas le sujet.

Sur cette carte météo, la dépression est plutôt par ici.

En tout cas c'est varié, c'est animé. Alice grogne parfois quand papa se trompe ou hésite. Mais papa se rattrape et Alice se rendort.

Et donc pour enseigner la mécavol il faut avoir...

dimanche 16 février 2014

Samedi 15 février

Rendez vous a 10h pour le cours "terrain alentour/campagne" animé par Frédo et François, 12 participants qui en ont pris plein les yeux avec les enregistrements de vols campagne de nos 2 animateurs et ont découvert (pour certains) les différents terrains et les zones de vols possibles en fonction des conditions météo. Explication de la préparation de ce type de vols, et j'en ai oublié...

La hauteur de la fenêtre de la cabine peinture n'est pas adaptée pour tout le monde...

Le repas vite pris, direction l'atelier. Le NC est pesé et ramené dans son hangar. Le NB est en visite annuelle. Le Twin III est en ponçage et il y a du monde le papier de verre a la main.
Une journée sans vol, mais où la bonne ambiance est toujours au rendez-vous.
Texte et photos de Gilles

Le Twin III en vol dos à la Montagne !

Oui quelques semainiers l'ont vu cet après-midi.
La machine de torture inventée par notre mécano a démontré ses qualités : voici quelques photos de sa réalisation :
Vous avez vu depuis quelques mois des tubes formant un arceau, un livret de construction
A tout moment on a eu besoin des lumières du patron :
Eric a bien tenté de casser la machine,
mais aussitôt Bernard réparait les dégats...
Pour la petite histoire, cet ouvrage a nécessité des travaux acrobatique comme il se doit, mais avec le casque de protection.
Un bon blocage est indispensable
Il y a quelques pièges à éviter
Il ne faut pas oublier le blocage du contre écrou sinon quand on tourne... le fil de laine part dans le coin et la bille à l'opposé.
Voilà qui est mieux
La machine est installée,
SILENCE ça Tourne !
La mise dos est réussie, pas même de pied, juste avec les mains.
Il ne reste plus qu'à... mais ce n'est pas le même prix.
Bravo Bernard !
Pendant que le Prez s'occupe comme a des tâches ancilaires mais néanmoins indispensables.
Texte et photos de Paul

dimanche 2 février 2014

Dimanche 2 février - 1, 2, 3, pluie !

Les prévisionnistes n'avaient rien dit, pourtant la pente humide aurait été une bonne qualification de la météo du jour.
En début d'après-midi, après un passage cassoulet à l'APPARAT (servi chaud, mais froid sur du pain c'est bon aussi), le plafond raisonnable et le soleil timide nous incitent à sortir les machines. Ne vous moquez pas, si vous aviez vu le samedi vous apprécieriez la comparaison.
Pour ce dimanche nous avons un remorqueur avec un pilote. 2 élèves, 1 breveté qui veut refaire un tour de double, 1 breveté qui veut partir en solo. Et ce n'est que le début. Vu l'état des pistes, on ne sort que les K13 avec une roulette avant. Et le K8 quand même parce qu'il décolle vite et que c'est l'affluence. Au loin, les grains n'apparaissent pas encore. Ça ne durera pas.
Avant les décollages, un plein du remorqueur s'impose. Moment plein de retenue et de lenteur puisqu'à cause d'un souci de démarrage du J5, la citerne a due être remorquée par... la tondeuse. Comme dirait le Druide, c'est une histoire vraie.
Le D-2066 est en l'air le premier. Le plafond est détecté vers 750 m et on tente de passer un peu au dessus. Mais la couche supérieure n'est pas loin et finalement le midour bat des ailes. Nous larguons, il descend, nous nous dirigeons vers la pente. Les varios sont négatifs, zéro-négétifs, faiblement-positifs. Mais le faiblement positif est très localisé, difficile d'y rester. Nous jouons un peu, puis le CLAM arrive.
Au bilan, ça descend, même si ça descend doucement. Le CLAM se pose le premier en 30, le 2066 joue l'exercice d'une 21 en finale directe, et le K8 enchaîne avec une autre 30.
La journée de vol à duré 30 minutes, il y a eu 3 vols et 4 personnes en l'air. Le record est à 25 minutes. Et ça y est, il pleut. D'un côté on se dit qu'après la pluie, le beau temps. Mais d'un autre côté, le remorqueur confirme, pour ceux qui ne l'auraient pas vu, que la journée est idéale pour du givrage. De la pluie fine, très froide et très humide... Miam miam, si on se givrait un petit carburateur ?
De toute façon, après la pluie, la pluie. On se réfugie au bar, on reprend un café, et on se rentre. A Toulouse, il doit bien y avoir un endroit où il y a des crêpes...