Le mardi, c'est annoncé, c'est prévu, c'est le jour le plus chaud de la semaine. Ah oui, et c'est Autan aussi. Un petit lien entre les deux peut-être ?
Le matin, le briefing est prévu à 10h. Ou en tout cas, le petit déjeuner est à 10h. C'est moins violent déjà. Le concept B&B Briefing & Breakfast marche très bien. Il fait beau, on petit déjeune dehors, c'est le bonheur. Quand le vrai briefing démarre, la motivation est toujours là. Puis vient la météo. Tout au long de 37 cartes et 23 datagrammes, François nous explique en long et en large qu'aujourd'hui, il va y avoir de l'Autan. Et demain il pleut.
Julien nous explique ensuite les particularités du terrain par vent d'Autan. Grâce à des extraits des consignes de pistes récemment renommées La Montagne Noire pour les nuls, il nous montre que là ça descend, là aussi, là ça ne monte pas bien. ET ON NE DÉPASSE PAS LE SEUIL DE PISTE EN BASE 12. Le message semble bien passé, maintenant on peut mettre en piste. Et puis manger aussi, il fait toujours soleil, c'est agréable.
Les K13 entrés artistiquement dans le hangar en sont ressortis beaucoup plus vite. Il paraît que c'est une règle générale. Alignés au décollage en 30, les 6 machines affichent l'image de la rencontre de la semaine. Et encore il en manque un, Puivert n'est pas encore arrivé.
Dans la tour, l'anémomètre indique 10 Kts du 120. De l'Autan donc, mais je crois que vous l'aviez déjà compris. Donc un décollage long, une trop longue descente initiale derrière le remorqueur, et un long virage à gauche pour revenir face au vent, péniblement, à la verticale de la piste. Un K13 est volontaire pour jouer la buse. Tout se passe comme prévu, le décollage est bien long. Ça turbule un peu mais pas trop. Et en pompe, ça... Euh, quelle pompe ? Ah, au temps pour moi. Pas de pompe donc, et une prise de terrain très démonstrative, observée de tous les observateurs au sol. Vent-arrière à fond les ballons, étape de base en bonne descente malgré l'absence des aérofreins, finale bien ciblée. Facile donc, et comme au briefing.
La journée de vol est finie, il est 16h. On range les machines comme la veille. Et maintenant ?
Maintenant, c'est quartier libre. Certains partent en promenade, d'autres rentrent au logis, 'autres préparent le bar. Ah oui, la tireuse à bière est arrivée, il faut la tester. Et toujours pour le bar, la trancheuse à jambon du musée est démontée, nettoyée du gras qui date de l'ouverture du Centre National (en 1942, oui ce blog est aussi culturel). Il faut également tester la trancheuse.
Quand l'heure de l'apéro arrive, on passe du test au nominal. Ça change que les verres ont moins de mousse, les tranches ont moins de gras, et le débit augmente. Quand le débit est arrivé à son optimum, Pierrelatte profite du moment pour propose un arrosage. Ces invités sont vraiment très bien. Ils arrosent leur lâcher plateforme, et leur premier décollage à la voiture. Tchin !
Ce soir il fait beau, donc c'est barbecue. Mais comme il fait beau ET pluvieux (oui les orages entrent) le repas sera pris à l'intérieur. Le barbecue flambe fort. A la fois parce que l'allumage n'a pas été fait qu'avec des produits naturels, et parce que la graisse des magrets, ça attise. Patates, salade de gésiers (et tomates), voilà pour l'accompagnement. Puis fromage, dessert (glace, oui c'est le jour le plus chaud de la journée).
Demain c'est bâché, grasse-mat pour certains, visite de Toulouse pour les autres.
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