mardi 24 avril 2012

Dimanche 22 avril - en regardant passer les grains

Après un samedi de grande affluence pour peu de vols (40 minutes en 3 essais), le dimanche des élections prévoyait une météo plus accorte. Pas ou de précipitations, des nuages avec un petit soleil, un plafond inconnu. En partant de Toulouse vers 13h, ça ressemblait à des cumulus rapprochés, voire très rapprochés, mais sans voile au dessus. Du coup, dès que l'ombre laissait quelques secondes de ciel bleu, on entrevoyait le soleil et c'était plutôt agréable. Du coup hop pas de doute, en avant vers la Montagne Noire pour voler. Une fois sur place, il y a des solos. Des dizaines de jeunes lâchés ou brevetés se battent pour prendre chacun un biplace en solo. Eric veut le Twin, Julien veut le Bijave, non le K13, non le Bijave... Bon, ce sera le Bijave. Et Nico se demande si le K13 ça serait bien mais quand même tout ça le Twin c'est bien aussi mais dans ce cas il faudrait un instructeur. Bref, des décisions fulgurantes, et forcément des décollages pas très tôt. Dans le Midour, c'est Henri qui se remet en forme de remorqueur après 6 mois d'absence. Du côté des instructeurs, il y a Jacques. Nico Rabouille est dans le NC avec le Druide vu qu'il y a peu d'élèves : Christophe, juste relâché de la semaine précédente et... c'est tout.

Henri en pleines retrouvailles

Et puis il y Steph, qui se trouve sans remorqueur et à qui il prend soudain comme une envie de K13. Pas e souci, le 2078 est là, prêt. En plus il a un vario tout neuf à l'arrière, c'est parfait. Je monte en sac de sable, ce serait con de le laisser partir seul. Qui a dit "et ce serait pas prudent" ? Non là quand même vous abusez.

Ok prévol, donc un 3e coussin...

Le Twin est le premier à décoller, suivi de notre K13. A 750 mètres c'est le pétard à 5 m/s derrière le Midour, paf on largue, paf on tourne, paf on n'a rien. Pendant ce temps, Eric s'annonce à 1400m, et en effet on le voit au plafond, déjà en transition vers Bourg St Bernard. Bon. Alors les basses couches c'est pas la fête. Mais après avoir gagné 100m, ça devient plus confortable et on trouve facilement 1 ou 2 m/s. Devant nous, des rues de cumulus bien orientées dans le lit du vent comme ils disent dans le bouquin.

Yeah baby!

Le ZI décolle ensuite puis c'est le CLAM avec Christophe et Jacques. On observe le LS4 qui s'aligne... mais il doit finalement rentrer au hangar pour cause de patin d'aile décollé. Zut.

Pendant ce temps là, aux éoliennes...

En l'air ça tient bien et c'est le moment des comparaisons. Par exemple, la rue de nuages à l'opposé du soleil c'est tout nul. Côté soleil c'est mieux. Ou alors le Bijave en solo et en transition c'est carrément moins bien qu'un K13 avec deux personnes à bord. Et ne parlons pas des spirales à droite qui n'existent pas mais qui n'existent. Et autour, c'est la valse des grains. Je ne sais pas pour vous, mais je n'aurais pas aimé être castrais ce dimanche. Et vas-y que je ramasse de la flotte ! Sur l'aérodrme c'est tranquille, pas de mouillache.

Un grain parmi tant d'autres

En deuxième partie de journée, nous reposons le 2078 pour Pierre qui souhaite faire voler sa belle soeur. C'est la valse des pilotes dans le remorquer histoire d'écrire plus de lignes sur le carnet de route. Et Julien qui a fortement envie de redécoller en Twin après son vol en Bijave, me réquisitionne comme caution commandant de bord vu qu'il n'est pas lâché plastique. J'ai bien dormi. Au sol en revanche, tous posés, ils ne voulaient pas croire qu'il y avait de la pente. Et les fourbes pusillanimes (oui on apprend aussi de nouveaux mots en vol) ont usé de tous les stratégèmes pour nous faire poser :
  • ils ont rangé tous les planeurs pour bien nous montrer qu'on était les derniers,
  • ils ont un à un dit au revoir à la radio pour bien nous menacer de ranger le Twin seuls,
  • ils ont même annoncé l'ouverture des bières.
Mais finalement, c'est le froid qui a eu raison de nous. Et après une approche en 30 qui aurait mérité un peu plus de vent de face, c'est la fin de la journée.

Avec un peu plus de soleil je bronzerais bien moi.

mardi 17 avril 2012

Samedi 14 avril 2012 : la bonne surprise


Toutes les météos de France et de Navarre avaient prédit un week end odieux, mais il ne faut jamais se fier aux scientifiques…

Malgré ces mauvaises augures la journée de samedi s’est avéré bien plaisante, voir fumante même ! Et les membres ne s’y sont pas trompés en venant en masse profiter des cumulus et des 1500m de plafond !

Presque tout le parc en l’air, de beaux vols, un relâché : Christophe Berterottière et un lâché bijave en solo : Julien Pain qui en a profité pour faire 3h30 pour voir si ça lui plaisait bien.

Bref une bien belle journée comme on les aime !

mardi 3 avril 2012

Dimanche 1er avril - le jour du poisson

Braver le froid et la fatiguitude un dimanche matin, c'est rude. En ce dimanche 1er avril, il faisait tiède, et surtout ça piquait un peu les yeux de l'arrosage de la veille. La fatigue, assurément.
Arrivés aux aurores au terrain vers 11h15, les vélivoles dominicaux s'installèrent pour un topo plein de blagues sur la vitesse de croisière. Déjà le thème maritime était là, les poissons n'étaient plus loin. Après quelques explications sur l'équivalent vent, le reset au point de virage et le vol en dauphin (non ce n'est pas un poisson), il était temps de se mettre à table pour manger les restes de... paëlla. Celle de l'APPARAT du weekend d'avant, de toute façon c'est meilleur réchauffé. Avec du poisson donc, ne faites pas comme si vous ne suiviez pas.

Déjeuner en terrasse comme il se doit

La table fut mise en extérieur, sur la belle terrasse de devant le hall de montage. Un beau soleil, un bon repas, de bons convives, de bons verres d'eau. Et une galette des rois. Oui, au mois d'avril. Encore une blague du boulanger, sacré lui. Une fois le repas terminé, les vélivoles se rendirent en piste, pour encore une farandole de blagues. Le remorqueur du jour, Steph, avait la crève. Au mois d'avril, genre après 15 jours de grosses chaleurs. Blague. Mais, consciencieux jusqu'au bout des ongles, le bon Steph avait heureusement pallié sa propre défaillance en nous envoyant Jacques.
Du côté des planeurs, pas de twin en ce premier jour d'avril, pour cause de CDN expiré la veille au soir. D'aucun demandèrent ce qu'est un CDN mais nous garderons leur nom secret. Ou alors contre une bière. Dans le Némo (parce que ce jour là on ne pouvait pas le laisser au sol), les apprenti-ITP se mirent en tête de s'essayer au remorquage. Dans le D-2078, Julien et Emile se mirent en tête de rester longtemps en l'air. Pareil pour Luc, Pierre, Jean-Michel chacun avec un monoplace. Au bilan, personne ne réussit vraiment à s'accrocher. Chacun essaya sa technique, du long remorqué au raccrochage bas, mais sans succès.

Pas de découragement face à la terrible pression en dessous de 1013

Et c'est quand on se disait qu'il serait intéressant de finir tôt la journée que les VIs sont arrivés. Une touriste et deux vélivoles : un breveté, un instructeur. De passage dans le coin, ces deux souhaitaient voler sur un site historique et approcher des planeurs historiques. Oh le musée, oh un bijave ! Ce sont les couleurs d'origine ? Euh non, mais quand même c'est mieux comme ça. Oui c'est mieux. Une demi-heure plus tard, les deux repartaient heureux d'avoir côtoyé le ciel touché par leurs ancêtres les oiseaux et les vélivoles de la Montagne Noire. Le beau moment de patrimoine que ce fut.
La journée se termina sur la clotûre d'une action qui traînait depuis l'été dernier : le retour du frigo à la tour ! Ah enfin, on allait pouvoir recommencer à y stocker des bouteilles pour cette petite récompense d'après-vol qui fait toujours plaisir, quand la golfette viendrait vous accrocher le câble, mettre l'éclisse et décapsuler une petite mousse. Merci François et Julien pour la manutention.

Samedi 31 Mars : Thermique pur, lâché, orage local et exhibitionnisme


Aujourd'hui c'est thermique pur, c'est prévu depuis longtemps, et comme il n'y a même pas assez d'eau pour abreuver les pilotes, on ne risque pas de voir de cumulus aujourd'hui !
La mise en piste n'est pas très matinale, d'un autre coté, ça n'a pas encore déclenché !
La météo n'était pas exceptionnelle, avec seulement 1100m de plafond, mais il faut admettre que pendant bien 3 4 heures ça montait partout.


Une bien belle couche d'inversion

Nous en avons donc profiter pour lâcher Baptiste sur Twin (ça s'arrose), faire le premier vol de Caroline, une nouvelle inscrite et tourner un peu en pompe au coté du LS1, du pégase,de l'ASH, du Twin, du CLAM et du Slingsby, de sortie pour la journée.

Lâché Twin pour Baptiste

Avec les beau jour la décapotable est de sortie

Mais la fin de convection est apparue beaucoup plus tôt que prévu, au détriment de Thomas... Qu'à cela ne tienne nous allons en profiter pour finir la formation d'Eric Menant : retour au sol, casse de câble, piste 12 et 19 et enfin... lâché solo !

Le lâché du jour

Après 2 atterrissages parfaits et un bon rafraichissement pour Eric, nous avons rentré les machines, par les airs pour le Slingsby : on allait quand même pas la pousser jusqu'au hangar de l'APPARAT !



S'en est suivi un apéro pour fêter le brevet de Julien Pain, au ti punch s'il vous plait ! Bon évidement, il y a encore eu de l'orage, de la vengeance exacerbé et donc des gens torse nu pour attirer les filles, mais en vain...

On se croirait dans la scène du beach volley dans Top Gun...

Un lâché qui déborde de joie

Bref le compteur des arrosages s'incrémente : Eric Prades, Eric Menant et Baptiste Pages doivent arroser, c'est noté !