vendredi 26 juillet 2013

J-2

Journée avec peu de photos, mais encore des avancées. L'intendance se précise de plus en plus, et les différentes fournitures sont amassées dans la cantine. Demain il va falloir ranger un peu. Le congélateur est plein de frites. La porte arrière du chalet est comme neuve. La Chambord a été nettoyée, mais rassurez-vous la 202 n'a pas été touchée. Le simulateur est arrivé dans sa remorque, il sera installé dimanche. Le parking a été vérifié et nettoyé  il est maintenant prêt à recevoir la foule. Les podiums ne sont toujours pas envolés, mais ils essaient.Le moteur rotatif qui devait arriver aujourd'hui a été reporté à demain. Des renforts parisiens sont arrivés. Le hall de montage ressemble de plus en plus à une salle d'exposition. Et on continue à bien se nourrir au coucher du soleil.

J-7 J-6 J-5 J-4 J-3 : dernière ligne droite

Suite à une charge de travail assez importate et à une envie somme toute acceptable de dormir un peu la nuit, le blog devient paresseux. Vous avez ici un article pour 5 jours, avec surtout des photos. Nous vous laissons imaginer.
Dimanche 21 : mise en état des espaces verts, tontes et débroussaillages en pagaille ; l'après-midi fut consacrée à la poursuite du rangement du Mistral, et au montage du dernier appareil de la flotte, le SULKY III.
Lundi 22 : évacuation des déchets de la veille, et en passant devant, nettoyage du fossé hangar remorque... quelques m3 de feuilles mortes se ramassent à la pelle ; fabrication de support du nouveau carré blanc.
Mardi 23 : fin du nettoyage de la cours avec l'arrachage des herbes devant la cantine. Le premier aéronef (?) est arrivé et est attaché à côté du chalet. La stèle est refleurie. Suite à confirmation de la disponibilité du Blériot XI, révision accélérée de la remorque plateau, mais le convoyage n'aura pas lieu le soir en raison du passage d'un gros orage. Le Druide continue à répondre au téléphone du matin au soir.
Mercredi 24 : A/R à Toulouse avec la remorque qui-va-bien pour aller chercher le Blériot ; poursuite de la restauration du chalet (derniers volets reposés, porte nord dégondée à coup de levier de compétition) ; mise en place de tables de jardin, bar de cantine, guichets, banc, pneus le long de la piste... et suite de la réception des matériels logistiques (barrières, tables, banc, chapiteau...), demain, ce sera de nouveau barrières et podiums. Le matin, visite d'avions qui repèrent et viennent dire bonjour. Et l'après-midi, vol pour la seule fois de la semaine. Thermiques purs difficiles, seul JC sait rester en l'air.
Jeudi 25 : le matin, il y a eu continuation de la remise aux normes (non je rigole) de la porte arrière du chalet. Et arrivée des premières provisions pour les repas. Il y a aussi eu l'arrivée des podiums, et le montage par Autan. L'après-midi, barrières et chaises à Castelnaudary, avec l'aide de super-Pierre et son super-camion avec la super-grue. Olivier en a profité pour se faire lâcher grue, faut bien s'amuser. Et Jean-Mi au volant. Notez que nous avons marqué au scotch toutes les barrières. Et notez la méthode employée pour préparer des morceaux d'adhésif avant de les coller. Les podiums ayant bougé, Bernard et Bernard les ont mieux fixés.

Euh non... si on changeait de sangle ?


Scotchman et son accolyte

dimanche 21 juillet 2013

J-8

Aérorétromobile étant une coopération VVMN et APPARAT, l'article du jour sera disponible sur le blog du musée selon une technique classique de cross-over.

vendredi 19 juillet 2013

J-9

Ce vendredi, le café a sonné à 9h30 au chalet, quand Henri a entamé son petit déjeuner après une heure et demi de peinture de volets. Le programme de la matinée consiste à faire des emplettes : un couvercle en béton pour cuve avec un trou de 60 cm de diamètre. Quelle cuve ? Celle que la camion mystère a cassé lundi dernier. Il faut ensuite faire le plein de la citerne 100LL. Et enfin quelques emplettes comestibles ou non, pour le chalet.
Une heure et demi plus tard (comme le temps passe quand on crève de chaud dans le J5) les courses reviennent au terrain. Jacques et Nico sont en fin de repas, il est temps de les rattraper. Au menu : tomates, courgettes et oeufs sur le plat. A voir la poêle, on se demande combien d'oeufs ont été cassés (réponse en fin d'article).
Le vent semble à l'Autan, mais très léger. D'ailleurs la biroute est bien verticale. Un bonjour au mécano pour s'enquérir de l'état des entretiens en cours, et nous partons en piste. Jacques et Pierre décollent en janus et confirment que la montée n'est pas perturbée par l'Autan. En revanche, les rues de cumulus s'amassent bien à la verticale du terrain. Un peu comme de la confluence. Un peu après, le pégase et le LS4 rejoignent le biplace. Pierre (l'autre) emmène un ami en K13.
Henri et Olivier, une fois tout le monde en l'air, retournent au hangar Mistral pour la visite du T21 et la mise en place du flarm. Nico reste en piste et en profite pour se battre contre cette §%*£$! de prise micro.
Mais les rues de cumulus se transforment en autoroutes, les +2 deviennent +5, et ça gronde fort. C'est le signe qu'il faut poser tout le monde et rentrer les machines. Ce qui est fait promptement et sans heurt. A temps d'ailleurs, car la saucée ne tarde qu'un temps pour tomber finalement sur les vélivoles qui voient le salut dans l'abri de la tour.
Une fois l'alerte passée, il n'est pas encore 18h mais la journée est finie. Il faut en effet prendre des forces. Demain la météo est propice au bricolage : peinture, béton, jardinage, il y en aura pour tous les goûts. Venez nombreux !
Pour ceux qui restent au chalet, il est encore temps de profiter des prunes de Terre Blanche, en tarte. Miam. Il reste des prunes, il reste de la pâte, on peut en refaire.
Quant aux oeufs du midi, il y en avait 4. Et pourtant il y a en effet 7 jaunes dans la poêle. Comme dit Jacques, "les vaches du coin sont transgéniques".

jeudi 18 juillet 2013

J-10

Les préparatifs continuent le matin. Après le ponçage des volets, ce matin ce fut la peinture. En beau vert basque, celui qui deloin et de mémoire ressemblait le plus au verts de la cantine, des bancs, des montants en bois (mais est-ce encore du bois ?) du chalet.
Autre indispensable chantier : le désherbage du long des bâtiments. Quand on regarde vers les motos, tout le gauche a été fait. Il reste à opérer de même côté droit, autour de la cantine.

à droite : pas désherbé / à gauche : désherbé

Enfin, dernier péparatif du jour : le remontage du Nord 2000 qui était dans sa remorque depuis le Causse Méjean.
A midi, le repas se fait au chalet, et Nico nous concocte une poêlée de légumes du soleil, après de la charcuterie, et avant des prunes sauvages de Terre Blanche, merci Druide.
En piste c'est fumant. Mais c'est fumant vers 16h (heure de décollage de Julien qui a la manie de commencer et terminer les journées de vol. Il y a l'avant Julien, un quart d'heure de CLAM pour Olivier et Michael qui ne trouvent rien, et Luc en JO non-plus. Il y a pendant Julien, plus de deux heures de pompes difficiles aux abords du terrain, et de cumulus très bon dès Revel.
Aujourd'hui, c'est du vol sur la campagne, en rapproché. Julien jour en local de Revel dans le LS1, Pierre et Olivier jouent dans le même local, mais avec le CLAM. Le même local, mais pas la même finesse. Certes, mais on s'amuse quand même. De toute façon autour de la Montagne Noire c'est tout bleu, ceux qui y reviennent se posent. Mais heureusement le plafond est vers 1600m, on peut donc revenir en sécurité et se poser avec la marge.
Et il y a donc après Julien, mais ça c'est après les vols. Car Julien sonne la fin des vols lors de son atterrissage, tout en précision pour s'entraîner au vol sur la campagne. Peu après et pour le plaisir, il y a le démontage d'un planeur parce qu'on s'amuse toujours da=ns ces cas là et que Paul doit emmener le LS4 à Argenton.
Il reste à ranger le musée pour remettre le Nord 2000 au fond, et à prendre un petit apéro bien mérité à 20h30.Pour info, le punch du jour le plus long a tourné, il n'est plus bon. En tout cas le normal. On essaiera le fruits rouges demain. Bonne soirée.

mercredi 17 juillet 2013

J-11

Dans la mouvance de préparation de l'aérodrome à la venue de milliers de visiteurs le 28 juillet prochain, nous améliorons le visuel. Tels des marins, nous repeignons tout dans l'espoir que ça semble plus propre. Aujourd'hui, ce sont les volets du chalet qui sont l'objet de nos attentions.Ils sont poncés pour commencer, puis séchés pour enlever les pourrissures qui traînent. La peinture viendra demain.
Le midi, on ne se laisse pas abattre. Toujours pour tester les produits avant Aérorétromobile, et pour éviter que les casse-croûtes ne soient un mauvais souvenirs des visiteurs et exposants, nous n'écoutons que notre courage et nous ouvrons une boîte d'un kilo sept cent cinquante de pâté de campagne local. Vous en avez déjà vu, une telle boîte de conserve a longtemps traîné au chalet, et a fini comme cale au hangar remorque. Heureusement les vitamines ne sont pas en reste. Voyez d'ailleurs toute cette étagère du chalet consacrée aux fruits et légumes frais. Vision hallucinatoire.
Le repas continue et vire grâce à Guillaume sur le sujet de la pâtisserie artistique, spécialité hérétique qui consiste à confectionner de magnifiques ouvrages en sucre, complètement comestibles, pour ne pas les manger. Le public ne comprend pas. Heureusement Guillaume nous dit qu'on peut faire pareil avec du chocolat, mais que là on peut les manger. Ouf.
En piste, on prend les mêmes (que la veille) et on recommence. Les LS4 et le pégase partent vite. Le CLAM dans la foulée. Henri teste le ZT, Guillaume se remet les pistes dans l'oeil. Nico prend bien ses marques dans le midour.
Les cumulus donnent bien, et au moment de passer à l'orage annoncé, ils sont toujours là. Du coup on prolonge la journée, Michael fait un second tour de CLAM avant que la journée ne soit vraiment terminée vers 18h.
Enfin terminée... Je vous ai parlé du top model qui veut faire des photos sur des avions et planeurs lors d'Aérorétromobile ? Non ? Ah ben il faudra venir pour voir ça. En tout cas le Druide est très intéressé par les discussions avec la charmante dame.

mardi 16 juillet 2013

J-12

Et on refaisait comme hier ? De la main d'oeuvre, du nettoyage, des vols et hop un petit repas et au lit ? Ouéééé ! Ah ben oui mais non, les jours se suivent et ne se ressemblent pas, c'est comme ça pas de bol.
Le matin déjà, le réveil a sonné à 8h15. Si tôt ? Ah oui. Durant les vacances, c'est quand même trop pas juste. Mais pourquoi faire ? Pour annoncer l'arriver du camion, une demi-heure plus tard. Le camion est arrivé en effet à l'heure prévue, au milieu du petit déjeuner. Nous avons guidé son conducteur au dessus du cercle en béton qui est derrière la salle para. Là, le camion et son conducteur ont bien travaillé. Et oui, je reste vague et jene donne pas trop de détails, c'est exprès pour ne choquer personne. Parce que le camion, à l'heure du petit déjeuner, c'est rude quand même.
Ensuite, c'est l'heure des courses. Pour le club il faut de la peinture, des pobelles, de l'huile. Pour le chalet il faut de l'essuie-tout, des légumes, de l'huile. Mais pas la même huile. Le temps de tout acheter, il est midi, donc déjeunons.
L'après-midi en piste, les 2 LS4 et le pégase sont prêts, sortis, lavés (ou relavés) et taillés pour des centaines de kilomètres. Côté bois-et-toile, Michael est dans son K13, Pierre est dans le K8.
Autre changement notable : le pilote remorqueur. Déjà, il est deux. Nous avons donc Nico en place avant, et Jean en place arrière pour le lâcher remorqueur sur la plateforme. Il fait chaud, et ça ne monte pas beaucoup. En K13 derrière le midour bi-occupé, ça ne monte vraiment pas. Ceci dit ce n'est pas très grave, ça monte bien. En thermique pur à côté du terrain, puis sous cumulus en atteignant St Félix.
Le soir en revanche, un énorme cunimb parti des Pyrénées commence à tout aspirer. Jan-Mi est posé depuis longtemps, Polo rentre au bon moment. Et Jean-Claude ? Jean-Claude est à Bourg, à 1300m. Ca rentre à Revel mais pour la Montagne c'est moins sûr. Le suspense est terrible. Mais Jean-Claude n'est pas un touriste. Sur la pointe des pieds, il arrive à rentrer, ouf. Et dès qu'il est posé, quelques gouttes saluent son arrivée. Les ascendances ont bien disparu, la journée est un peu finie.
Quoiqu'il est toujours temps de savourer la fin de journée à moindre chaleur et au bar. Nico paie son coup, Pierre aussi. Il ne pleut plus. Cependant au loin, de nouvelles gouttes forment un rideau opaque qui va forcément nous tomber dessus. Le temps de vider nos verres et de tout fermer, la pluie s'abat. Cette fois la journée est bien finie.