mardi 31 août 2010

ASK13 St Crepin : 7ème et dernier jour




On prend le même circuit et on recommence, toujours en 2h max avec des cercles de 25 km ! Enfin pas tout à fait les points sont un peu inversés et les conditions météo carrément différentes ! On va encore essayer le vol en patrouille avec Némo. Ça commence à devenir une habitude : les Eygliers sont assez moyen et nous peinons à passer les 2500m, qu’à cela ne tienne, le premier point est le col de l’Arche ou de Larche suivant les cartes, et avec un rayon de 25km, on peut donc raisonnablement mettre le cap sur les Crêtes de vars et ne pas trop aller s’amuser par là bas. Car notre tactique, murement réfléchie, est de faire des kilomètres dans le cercle autour de Serre Ponçon : sur le parcours, mais c’était sans compter sur le vent de Nord…
Encore inconscients de la terrible épée de Damoclès au dessus de nos têtes nous prenons le départ vers les crêtes de Vars pour un aller retour en balistique et un retour 1er secteur pas bien haut… Le raccrochage est douloureux, la pente ne donne pas et les thermiques sont facétieux… La chance sourie au Bravo Mike et nous gratifie d’un +3 raccroché à 1200m, le Némo nous voyant monter nous rattrape mais avec beaucoup plus d’inertie. Cette pompe nous permit d’atteindre le Peyron et de grimper à 3400m, avec plein d’autre K13 qui n’avait pas encore pris le départ… On aurait surement du faire comme eux pour une meilleure performance… Mais pour l’instant on est haut et on met le cap vers Briançon pour le deuxième point de virage, dans lequel nous rentrons peu histoire de ne pas se tanker dans ce coin pourri… Retour sur le fameux cumulus du Peyron et après un plafond nous mettons cap au sud, Némo à fait de même, mais bien 500 m en dessous. Le surplus de hauteur nous permit de sauter Fourans, Clotinaille et un repas et de reprendre une pompe et nos esprits sur le Guillaume, pas si exceptionnel que ça, normal le vent est nord, on vous l’a dit ! Après un plafond durement acquis en faisant des caresses à Lucie et sa grosse tête, nous partîmes vers le Morgon, toujours bien décidé à tâter le parcours. Finalement nos espoirs fondirent comme une glace à l’italienne sur les doigts d’un enfant un jour caniculaire à Palavas les flots. Le Morgon est moyen aujourd’hui, il est dure de s‘élever au dessus de la crête. La décision est vite prise : on va pas aller plus loin, de toute façon, le temps commence à bientôt faire défaut…
Cap retour par les crêtes à l’Est, avec un peu plus de précaution que les autres jours, et bien nous en a pris car en arrivant sur St Crépin, la piste en service n’est plus la sempiternelle 16, mais la 34 ! Vu qu’il nous reste encore du temps on continue d’avancer vers Argentière, mais prudemment avec ces conditions « à la con »… Et finalement nous retournons nous poser assez tôt.
Mais au sol, la pêche n’y ait pas, personne ne veut repartir par ces conditions de nord et on décide alors de plier les machines : on sera plus tôt à l’apéro !
La soirée de clôture nous révèle les résultats : rien a bougé pour nous toujours 14ème et Némo 13ème, mais à encore moins de point. Et comme dit Gaby, « un bon joueur regroupe ses boules ! ».
Sous le vent du nord un peu frais, l’apéro est une bénédiction et après la remise des prix qui donne Alpha Golf de Grenoble premier, Bruno Balai et son one man show accordéonné prend la suite, entrecoupé de chanson à la guitare d’Hélène, ma foie une bonne soirée animée ! Mais comme tous les soirs depuis le début de la semaine, la fêtes s’est arrêté avant minuit pour permettre aux Cendrillons d’opérette de regagner leur pénates en carrosses.

La soirée Black Mountain de Vendredi à St Crépin : Du fruit et des fibres



La fête du punch a tenu ses promesses. Après une journée de vols en sous-ondulatoire difficile, le repas a également commencé sous le thème des turbulences auprès des tables de l’apéritif. Après le trio pente/thermique/onde, les convives ont dû se plier au choix encore plus difficile entre le punch classique, ou fruits rouges, ou carrément le cocotsky. Ce dernier étant pourvu d’une nouvelle recette gardée secrète, qui rendait le nouveau breuvage plus fruité, quoique toujours aussi traître.
Le volume sonore des conversations est bien monté, et à l’appel du premier service pour le taboulé, la ferveur des mangeurs était émoussée, chose suffisamment rare pour être notée. Rassurez-vous, une fois à table, les estomacs ont de nouveau fait leur office. Note pour l’année prochaine : installer des miradors et des vigiles autour du barbecue. Gare au chapardage de côtelette ! L’histoire s’est heureusement terminée pacifiquement grâce notre physionomiste, merci Fred.
Entre la poire et le fromage, les noirs montagneux en ont profité pour faire lâchement la publicité de leur plateforme, mais ça aurait été bête de gâcher ce grand écran en n’y affichant rien. Le repas a ainsi été prolongé jusqu’à l’heure jamais atteinte cette semaine de minuit trente ! Dingue. Et encore, la soirée n’était pas finie. Mais par respect pour les courageux
qui sont restés plus tard, nous ne citeront pas les noms de ceux qui… ont dansé le moonwalk torsenu sur les tables… ont dilué le punch en y ajoutant de la vodka « Ah bon ? C’était pas de la goyave ? »… ont été intronisé Cardinal Paf…Ah si, là pour le coup c’est honorifique, bravo Fafa. Au petit matin, tout le monde (ou presque) était vivant, mais de nombreux pilotes ont bien retenu la leçon de Julien : le lendemain de la fête du punch, on met ses lunettes de soleil et « ayest, on peut voler ! ».

lundi 30 août 2010

ASK13 St Crepin : 6ème journée : Les grandes ondes


Aujourd’hui le vent souffle fort, très fort même, à tel point qu’on s’est dit que le BM était vachement bien toujours amarré aux grands câbles de téléski qui courent le long du terrain. L’épreuve du jour, qu’on peut garder si on ne la laisse pas s’envoler, nous fait aller dans le nord et dans le sud, avec des cercles de 25km. On peut faire des kilomètres à l’intérieur du cercle, seule compte le nombre de kilomètres parcourus dans les 2 heures qui suivent le départ.
La mise en piste est folklo, les consignes sont simples : pas de planeurs vide, il faut un lest humain.
Ça secoue fort, mais force est d’admettre que ça monte, et on passe rapidement en onde au bord du nuage, avec des vitesses sols affolantes de ridicule : 5 km/h, youhou !



Le départ est pris en patrouille avec Gaby, à une altitude indécente et cap sur le premier point vers les Ecrins, toujours en montée. N’ayant pas l’habitude de l’onde (c’est le moins qu’on puisse dire), je ne quitte pas le bout de nageoire du Némo.



Comme en témoigne les images, c’est très beau et on s’efforce de ne pas trop monter (avec difficulté…), Sur le deuxième point, étant un peu derrière, j’essaie d’anticiper la trajectoire du Némo en avançant un peu, manque de bol ce n’était pas du tout sa trajectoire prévu, et pour cause, cette avancé me coute 2500m en 3 min et un retour illico dans les basses couches… Là, sans les autres à baliser l’onde, c’est plus dur, mais on fini par y arriver, non sans avoir définitivement perdu le Némo… Après être remonté, il ne nous resta plus qu’à aller tourner ver le dernier point par dessus les nuages et rentrer malheureusement avant la fin du temps imparti…
De toute façon il fallait rentrer tôt : ce soir c’est soirée Black Mountain, le punch attend d’être préparé
« Qu’il est doux de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi » disait un poète aussi fainéante que stupide, car il n’aurait pas prononcé ces foutues paroles dans un K13 par 40 kt de vent en sous ondulatoire, car tout s’agite autour de soi dans l’étroit cockpit. Les sangles doivent être tellement serrées qu’on ne boucle plus son harnais mais on attache le planeur à ses épaules. En route pour un tour dans la machine à laver ! Connaissant déjà ce type de temps on commence à avoir assez peur pour l’approche et on prend finalement une bonne altitude de sécurité, pour finalement se rendre compte qu’en bas le temps est plus clément, l’atterrissage s’effectuant sans problème.

ASK13 St Crepin : 5ème jour : Plan de vol pour l’enfer !

Dès l’annonce des résultats de la veille on savait que ça allait être dur, suite à leur incompétence d’hier, les « bons » sont dans la poule des mauvais. Et oui, hier, les cadors du coin ont confondu 15 et 14 km, virant 900 mètres avant l’entrée de chaque cercle…

Le circuit est assez grand : Col de Montgenèvre, station de ski des Orres, les Ecrins, le milieu du lac de Serre Ponçon et retour maison, mais avec des cercles de 15 km bien commodes.

Une fois en piste, la brise s’installe et toujours pas de cumulus, l’air était aussi sec que la bouche d’un alcoolique le lendemain de cuite, et pourtant Bada arrive en courant, nous saisi l
a feuille de circuit des mains et écrit 500m en lieu et place des 15 km de rayon de virage initiale ! Raaahhhhhhhaaaaahh.

Et on décolle… Cette fois on ne va pas se quitter avec Némo. Le 1er secteur est de premier choix aujourd’hui et nous promet un gentil 2500 m, juste assez pour rejoindre le Peyron, qui périclite un peu : pas plus de 2800m… Nous décidons d’aller passer la porte et de revenir dans la meute sur le Peyron. Et petit à petit d’avancer doucement vers le point. En s’appuyant sur les crêtes et le tas de sable en haut de Briançon on arrive à se maintenir et plein d’espoir nous prenons le cap vers le Janus et l’Italie. Sans trop se prendre de gamelles, on arrive gentiment au point. Mais là ça commence déjà à grimacer, à 2300m, le long des pentes du mont Janus, il faut se partager des pompes carrées à 10 planeurs, tous dans la même merde…après un bon quart d’heure perdu en raccrochage, le Némo nous ayant laissé à notre sort, profitant d’avoir mieux transité, nous trouvâmes une pompe de derrière les fagot, enfin plus précisément derrière le téléski qui nous remonta vers les 2900, ouf on respire ! Ce ne fut pas le cas pour tout le monde, comme en témoigna l’intense activité de l’aéroport international de St Blaise, connu pour ses 300m de fourrage sous une ligner à haute tension. Le plus marrant c’est que Luc Casagrandes, en vacances dans la région a pu servir d’ATIS.

Finalement notre pompe miraculeuse nous permis d’être 200m au dessus du Némo, ces mêmes 200 qui nous permirent de rejoindre le terrain pour raccrocher au premier secteur en finesse. Enfin en finesse, façon de parler car sur cette partie, la finesse moyenne était de l’ordre de 10, pas de quoi pavoiser. En attendant Gaby du faire un détour par la tête d’Amont afin de se repêcher.

Le deuxième point fut plutôt facile, une vraie partie de plaisir, dans le peloton on avançait aisément le long des crêtes, sur le retour, en route vers les Ecrins, en voyant le Charlie Kilo, nous nous sommes dit « pourquoi pas suivre le régional de l’étape, histoire de piler tout le monde », mais nous ne savions pas qui était dedans, et ce n’était pas l’homme à suivre, mais ça on s’en est rendu compte au pied du Peyron, à 1600 m… Et voilà comment on perd 25 min bêtement… Mais au vue des résultats du jour on n’a pas été les seuls à faire les mauvais choix…

Le troisième point est au pied du glacier blanc, dans ce méchant endroit tout sombre et diablement étroit quand on est à 2500m… Laissant derrière nous les derniers vestiges de civilisation, le frêle biplace jaune et son comparse poisson, de nouveau aile dans aile, qui a profité de notre mauvais choix de lièvre pour nous rattraper, s’enferment au fond du massif minéral, sur la montagne des agneaux, tout en faisant silence… Par ici la roche est affûtée tel un couteau de boucher, sans cesse prête à trancher les brebis égarées en ces sordides lieux, on comprend mieux pourquoi les gens d’ici continuent à colporter la légende du saigneur des agneaux… Il paraît que le village d’Ailefroide, le point de virage est magnifique, d’un autre coté on se demande s’il y a de la lumière au fond de cette vallée… En tout cas, on a réussi à tourné.

Le silence des agneaux


Cap au sud vers le lac de Serre Ponçon malgré l’heure tardive. Tout se fait bien jusqu’au Guillaume, ou il fallu trouver une pompe milieu de vallée pour grimper au plafond, et oui, ici il y a un cumulus !

Le retour s’effectua comme la veille, en passant par les crêtes à l’Est, aile dans aile avec le Némo. Enfin presque puisqu’en récupérant quelques mettre au pic St André, Seb nous fit « on monte à 1950 et on part ok ? », bien que déjà sur le plan, on lui dit ok et on repart sur la peinte, et tout à coup plus de Némo ! Il en a profité pour mettre le cap pour nous prendre quelques minutes dans la vue ! Bon ça ce n’est pas trop vue au général…

Finalement il aura fallu plus de 4h30 pour tourner ce petit 200 et quelques, de quoi tout juste dépasser les 50 de moyenne, quand AT tourne à presque 100…

Pas de bouleversement au classement…

jeudi 26 août 2010

ASK13 St Crépin - quatrième jour

Aujourd'hui, rien ne se passe comme d'habitude. D'abord au lieu de voler seul, on vole en binôme. Ou en trinôme dans le neutuplet de tête, mais ça ne concerne pas la Montagne Noire (rappelez-vous, Gaby est 10e). Dans chaque binôme, il y a heureusement un local de l'étape, qui peut indiquer les cheminements privilégiés pour tourner une épreuve... pénible au début. Eh oui, il faut aller dans... le Nord !
BM est avec le TQ de Seyne, Nemo est avec le D-0120 de St Rémy. Mais là non-plus ce n'est pas normal : dans le TQ, on retrouve... Micro, engagé en tant que mercenaire pour faire remonter le planeur au classement, malgré un position enviée par les ASK13 du Sud Ouest. Et dans le D-20, le local de l'étape annonce dès le début la couleur : pas de problème, ils vont tourner, mais tout doucement, leur rythme. On a donc 2 tactiques différentes. Dans le BM, on suit le planeur devant et on fait tout comme lui même si on ne comprend pas. Dans le Nemo, on avance et de temps en temps on se retourne et on peste contre le suiveur qui navance pas. Et vous connaissez Gaby, "pester" est un euphémisme.
Sur les Eygliers, la pente ne donne pas. Les meilleures pompes sont dans la vallée. Super, regardez, 1 m/s ! Waouh c'est la fête. Mais pas de problème, notre rémora décide de partir avant les autres, donc nous le suivons... sur la contre-pente en face. Euh, t'es sûr ? Ah ben oui il est sûr. Et pa con quand même, car nous y trouverons des ascendances intéressantes, tout en dérivant vers le Nord et le premier point de virage. Après la dernière pompe, c'est la longue transition pour tourner dans le cercle de 25 km autour du point. Notre planeur semble moins bien transiter que le précédent. Pas de bol, car après avoir tourné, on se retrouve plus bas que lui sur la pente qui doit nous ramener, et qui ne monte pas partout. Finalement, c'est un +2 très bas sur le clocher de Saint Crépin qui nous sauvera. Pfiouh, on se voyait bien en étape de base !



rare photo de notre poisson-pilote derrière nous


Après en revanche, ça va mieux. Direct sur Fouran (pas de contre-pente aujourd'hui, on peut aller tout droit), puis le Guilaume, puis le parcours. Attention aux parapentes qui sont plus haut mais ça avance bien. Et après le point de virage aux 3 évêchés, c'est le retour.
Nouveau cheminement aujourd'hui, on revient par les crêtes au Sud du Venturi, surplombant les Crots pas très haut mais avec un belle finesse qui nous permettra de rentrer en ligne droite et en sécurité. Merci pour la balade TG, on n'aurait sans-doute pas tourné comme ça sans toi !
Après un atterrissage en patrouille (ah ben oui, faut bien s'amuser un peu), les équipages sont contents de leur performance. Mais en fait non, comme les autres jours il aurait fallu partir plus tôt, ce qui aurait évité de perdre du temps sur le premier point. Pas grave, le ol était joli. Et puis il faut se dire que certaines pointures de Saint Crépin n'ont même pas tourné, ce qui leur fait perdre, une quinzaine de places au général au passage. Gaby, lui, a trourné, et finit à une bonne vitesse moyenne. Il est parti plus tard, meilleure tactique.


le vol en patrouille... jusqu'au bout


Pour la soirée lasagnes organisée par l'organisation, l'écran géant a permis de fair de la publicité pour notre bel aérodrome : rétrospective 2007, décollage voiture, emorquage de la fauvette par le NC. Et puis quelques vidéos rigolotes des anciennes AG. Mais on se garde le meilleur pour vendredi : fête du punch par Black Moutain. Si certains d'entre vous veulent venir, n'hésitez pas à nous le dire pour qu'on vous réserve un patate au barbec et un verre d'apéro !

ASK13 St Crépin - troisième jour

Après une épreuve amputée la veille, Black Moutain est 17e au général et doit se refaire. Nemo est tranquillement en 6e position, comme quoi les Alpes ou les Pyrénées, ben c'est la même chose bouducong !
L'épreuve du jour est une course sur circuit triangulaire, avec 2 tours à parcourir. Affutez les bords d'ataque au Pliz : aujourd'hui c'est course de pilônes à St Crépin !
Parti tôt pour faire la course en tête, BM tourne à 57,8 km/h de moyenne, ce qui finalement n'est pas si bien que ça. En fait, et c'est le leitmotiv de la semaine, il fallait partir plus tard. Avec des pompes plus établies, finalement les 107,5 km pouvaient se faire à... 95,6 km/h de moyenne. Oui, mais il y a des extraterrestres aussi.
De son côté, Nemo tourne à 56,1 km/h et termine dernier de la poule des bons. BM est 10e dans la poule des 13 moins bons. Mais les écarts de points sont faibles et le classement général se change pas beaucoup : 10 pour Nemo, 19 pour Black Moutain.
Le rang de 10e est important, car le lendemain la poule des bons s'arrêtera aux 9 premiers. Une chance pour Nemo de finir bien placé !

En 2e vol, les plafonds sont énormes (BM montera à 3000m au dessus du terrain), entre des couches de nuages très esthétiques et des ondulettes sympatiques. Il y a même un rapace qui nous autorisera à partager son ascendance.

Au sol, tout est permis pour gagner des bières gratuites à la tireuse : rédaction d'articles pour la gazette, dessins de Julien. Problème : un dessin consomme environ 3 bières pour en gagner autant... On tourne en rond. Heureusement, il y a du rhum, transformé en punch clasique ou fruits rouges. Et grâce à l'Amiral, il y a du Picon à mettre dans la bière, et du rhum vieux pour les fins de soirée. Ouf !

mardi 24 août 2010

ASK13 St Crépin - deuxième jour

Pour la seconde épreuve, il fait moins beau. Le circuit est balisé de 3 ponts de virage à 20km de rayon, ce qui permet des tactiques différentes. A la fin, il faut également faire le plus de km en 2 heures. Subtilité, le résultat de la veille découpe le classement en 2, et chaque moitié est classée séparément. Cela veut dire que le meilleur du 2e groupe aura également 1000 pts. Le Nemo qui est de justesse dans le second groupe a du coup les atouts pour bien finir. Pour le BM ce sera plus dur, il est avec les fous-furieux.
Mais de toute façon, fous-furieux ou pas, Black Moutain n'a pas la bonne tactique. Quand tout le monde fonce sur Barcelonette, le 2e point de virage, BM esaie de tangenter le cercle pour aller prolonger plus loin là où il fait beau. Pas de bol, ils n'y arriveront jamais. Après un départ des Eygliers, bien appuyé sur Flourens, c'est la descente fatale vers le Guillaume qui sera la fn de l'épopée. Une longue transition à -3 met fin aux espoirs de rentrer, et après une pompe surprise en milieu de lac, c'est la vache aux Crots. Vache efficace d'ailleurs, puisqu'après avoir dévaché le planeur, il sera remonté assez tôt pour pouvoir repartir et refaire l'épreuve. Le 2e tour est meilleur car le planeur rentre au terrain, mais la nuit aéronautique empêche de bien finir avec une météo pourtant plus favorable.

Et Le Nemo ? Tranquille, et tout en pestant contre ces pentes qui ne donnent rien, il se classe second de son groupe. Au classement général, Nemo remonte bien et BM sombre vers le fond de classement.

ASK13 St Crépin - premier jour

Pour la première épreuve, il s'agit comme tous les ans de faire la plus grande distance sur 2 heures et en 6 branches. Tactique habituelle, peu de surprises, les locaux gagnent et le 2078 (ici on dit "Black Moutain") se classe dans le premier tiers. Le CLAM ("Nemo") est pile en milieu de classement, à l'affût pour le jour suivant, vous verrez. Mais à épreuve trop facile, peu de choses à raconter. Passons donc sur l'épreuve et continuons sur le 2e vol. Paul et Olivier repartent pour une heure (car on les attend en cuisine), et Gaby reprend les airs avec Adrien.
Attention les yeux, moment d'anthologie. Dans le K13 Nemo, un intructeur, et un contrôleur aérien. Pour leur tenir l'aile, Seb, le 3e larron de l'équipage du plus beau planeur du concours. Et sur la dérive du planeur... l'éclisse. Une jolie élisse bleue qui restera tout le vol et qui fera rire les témoins de la mésaventure. Rassurez-vous, Adrien avait bien fait son CRIS et il avait le plein débattement. Et puis nos éclisses sont souples donc les 2 occupants de Nemo ne s'en sont même pas aperçu. Mieux, ils rouvaient que le rappel étonnant de la gouverne aidait à la symétrie. En tout cas l'oubli a fait la première page de la gazette du concours, deux jours de suite.



Le soir : soirée cassoulet. Aux bons soins du comité des fêtes en déplacement sur la plateforme de St Crépin, les heureux convives ont eu droit à l'apéro (kyr, fritons, chips), puis à une salade de gésiers et tomates, puis des haricots mélangés à des manchons confits, surmontés d'un morceau de saucisse du Lauragais amoureusement cuite au barbecue. Puis re-salade, aux fritons cette fois. Et le fromage de Montségur de Gaby, et un yaourt pour finir sur une touche de légèreté, à l'image du repas. Le tout arrosé de Corbières. D'aucun se sont plaint de la faible quantité de breuvage, mais les mêmes se plaignaient le lendemain du manque d'aspirine. Difficile de contenter tout le monde.
Soirée réussie en tout cas, on pourra refaire la même l'année prochaine. A savoir juste : pou 90 convives, compter plutôt 5 grosses boites de haricots que 3, car c'est un peu court.

ASK13 St Crépin - le départ

L'organisation du départ avait pourtant été soigneusement heurée. Arrivés au terrain à midi, Gaby et Seb avaient commencé à démonté de D-2078. Merci au GNAV, le CLAM était encore à l'atelier déjà démonté, avec des papiers frais du jour. Démontage rapide du planeur orange, mise en remorque, mousse-éclisse-batteries-chargeurs-FLARM embarqués. Même les courses de dernière minute se sont bien déroulées, juste 5 ou 6 boites de 5 Kg Le Revelois. De quoi tenir un ou deux jours.
Sur la route tout va correctement. Quelques ralentissements à Montpellier mais le J5 emmène la danse à fon de 5e, ce qui permet parfois d'atteindre des vitesses extraordinaires à 3 chiffres !
A la pause repas, plus de la moitié du chemin a été parcouru, et on se retrouve dans la même file d'attente interminable au Quick de l'aire d'autoroute. C'est sympa, on se détend, on plaisante. "Ah dire qu'on a faile oublier les chargeurs ! Hahaha j'en ris". Mais au fait, on a qu'un seu FLARM ! Mais non Paul arrive avec le 2e." "Et au fait t'as bien pris les parachutes ?"... Blanc... "Euh, les parachutes ?" Ayest, c'est la galère. Finalement tout finira par un emprunt opportun auprès des normands qui nous sauvent la semaine. Merci à eux et à Paul qui du coup part à 4h du mat' pour qu'on puisse voler le lendemain à midi.

Et finalement on y arrivera. En vol à 15h, tout nickel, aucun problème. J'aime quand un plan se déroule sans accroc.

lundi 16 août 2010

Week end du 15 aout


Échauffés par les cumulus du vendredi, dont certains ont pu profiter amplement, les travailleurs aoutiens sont arrivés en masse samedi pour profiter de ce week end prédit comme fumant !

Il est vrai qu'il y avait de bons passages, mais la météo du week end laisse un petit gout amère...

Des cumulus dans notre région c'était trop beau ! Il a fallu qu'il y ait des étalements, et ce les deux jours.

Une fois n'est pas coutume cet été, il y avait plus d'instructeurs que d'élèves ce week end, certains ont donc volé en mono.

Samedi :


La météo était très bonne, un plafond à 1800m, mais voilà la zone exploitable n'était pas bien grande et assez fluctuante... La pente était pavée de cumulus magnifiques, mais après Mazamet, plus rien, idem vers Puylaurens. C'est d'ailleurs Olivier qui en a fait les frais et qui a dû se vacher à coté du terrain de Revel, qui était fermé pour travaux...



Pendant qu'Olivier essayait de faire fuir les vaches qui voulait brouter du Pégase et que d'autres s'amusaient au jeu du "où est la remorque? où est la carte grise? ya de l'essence dans le J5? mais il est vaché ou alors?", les autres profitaient des conditions encore excellentes à la verticale du champ. L'alignement du jour, orienté parallèle à la vallée de Castelnaudary a permis à certains d'aller visiter l'Est de la zone et de tourner au nord de Carcassonne, en bordure de zone, et c'est très joli !

La journée c'est terminée classiquement par de la pente et un Nord 2000 au ras des pâquerettes, Bernard avait le vertige...

Dimanche :


Un début de journée difficile avec un grain balayant le ciel sur son passage et forçant tout le monde à se poser... Après une attente en piste, vers 15h, toute la flotte redécolle. Pour retrouver des conditions fumantes ! 1700m et +5 m partout... Jusqu'au prochain grain...



Nouvelle lessive et un essaim de planeur de planeur sur la pente, tel des mouches au dessus d'une bouse dans le champ d'Olivier... Et c'est reparti encore une fois en thermique, pour finalement finir par de la pente en fin de soirée avec notamment la première sortie du bijave F-CCZI.

Argenton 2010

Voici un petit compte rendu de ces 2 semaines en cieux bérichons.

En plus des habitués des années précédentes (Simon, Chewb, Clement, Florian), 3 nouvelles têtes cette année à Argenton : Franck Rempault, Jean Jacques Fleuchard et Romain Couteville

Compte tenu d’un petit problème de GNAV, nous n’avons pas pu emmener, comme prévu, un K13. Qu’à cela ne tienne, nous avons utilisé le matériel présent sur place, amené par le club normand de l’ACES. Franck, en plus de retrouver son K8 adoré a pu également se faire lacher sur K6E. De même Simon a quand à lui gouté aux joies du plastique avec la Libelle club.

Parlons un peu météo : Tous les jours sauf un était volable ! D’ailleurs nous remercions Florian qui a récupérer une pile d’entrée gratuite au Futuroscope lors d’Air Expo, elles ont bien servi ! Mais malgré tout ces jours volables seulement 4 étaient vraiment excellents et ont permis quelques circuits assez sympas. Les autres jours ont quand même été assez bon, mais en local, la faute à des étalements pas toujours évident à prévoir…

une belle journée... et des beaux champs

Il est à noté que Franck a profité de ces belles journées pour faire ses 5h et ses 1000m et que Simon quant à lui a fait son 1er 90 km. Rassurez vous ils ont déjà arrosé tout ça. Car à Argenton on ne plaisante pas avec ça ! Quant on a quelque chose à arroser, lors du briefing matinal, on convient d’une date en accord avec le planning des festivités. Et cette année il était assez complet !

Vélivoles au point d'eau

Mon Dieu ! un bout de vert ! on dirait de la salade ou un légume !!

Encore une fois l’ambiance était bien au rendez vous ! Les arrosages aidant, il faut le noter… D’autant que Simon et Franck, virtuoses de la 6 cordes nous ont concocté quelques petit jam sessions bien sympas !




























non ce n'est pas un biplace...

Bref une très bonne année même si la météo aurait pu être mieux, mais ça c’était un peu partout…