lundi 26 avril 2010

Week-end bien rempli

Le week-end a encore été productif à la Montagne Noire; après un samedi en pointillés avec beaucoup de vols de pas beaucoup de minutes, la journée de dimanche nous a offert des conditions météo énormes. Une cinquantaine d'heures, des VI, de l'école, des circuits et de la pente!

La Libelle en plein épandage agricole

A noter les 5h de Diego, qui s'offre un nouvel arrosage en retard. On commence à avoir soif. Le goudron et les plumes d'ici peu si la situation n'est pas régularisée.

Après 5h, les atterrissages sont d'une précision relative...

Il ne faut pas oublier également l'anniversaire de Philippe, qui a atteint aujourd'hui un âge que tout le monde ignore. Les paris sont lancés.

1800m de plafond, il n'en fallait pas plus pour envoyer le T21 sur la campagne avec un logger! Attention, la netcoupe n'a qu'à bien se tenir! Gérard Lherm tremble déjà au fond de son Nimbus4D avec ses distances à 4chiffres! 45km selon SeeYou au terme d'un improbable vol avec un équipage de compétiteurs nés, Bernard Gabolde et moi-même. Au final, ça vaut le même nombre de points que 200bornes en ASH25. La prochaine étape est, bien sûr, le championnat de France 20m en Breguet 904. Le fichier de vol sera bientôt analysé par Paul qui nous fournira des précisions sur cette incroyable transition de 2.5489454km qui constitue le fait marquant de ce vol.

Un circuit ridicule? Oui, mais en Slingsby...

La journée s'est finie par de beaux vols de pente avec un coucher de soleil très original: rouge, à peu près vers l'ouest, et qui se finit avec plus d'obscurité qu'auparavant, voire même par la nuit dans certains cas extrêmes. C'est très joli et très rares, puisque ça n'arrive qu'une fois par jour.

Fin de journée détendue

La bière servie directement à l'atterrissage: un nouveau service VVMN

dimanche 25 avril 2010

Ascendances 20

Vous l'attendiez depuis longtemps : Ascendances 20 est arrivé ! Par rapport au 19, il a mangé un peu trop de conneries, il a beaucoup grossi et il ne passera certainement pas dans les boîtes mail sans occasionner de dégâts irréversibles. Pour éviter cela, il est disponible en ligne en cliquant sur l'image ci-dessous, ou en téléchargement sur http://vvmn.free.fr/Files/ascendance 20.pdf (clic droit de la souris --> enregistrer la cible du lien sous...)

Un numéro lourd dans tous les sens du terme, avec une rédaction en pleine envolée lyrique, munie d'un dictionnaire pour parler avec des mots compliqués qui valent vachement de points au scrabble, des montages photos à la limite du professionnalisme, des dénonciations calomnieuses, de l'humour (enfin le nôtre...), de l'injustice, du suspense, des canards, des gens de l'ENAC, des caissettes de veau et des planeurs en métal. C'est aussi le numéro de la maturité pour votre rédaction, puisqu'il est garanti sans Cirrus Libre ni Blanik.

Bonne lecture à tous !



La rédaction d'Ascendances
Olivier, Simon, Julien, Fred ainsi que nos généreux contributeurs

jeudi 22 avril 2010

Le loto: dans l'enfer du jeu

Dans l’actualité récente du terrain, il y a bien évidemment les très beaux vols de la semaine dernière, le retour inattendu de l’eau dans les bâtiments alors qu’on avait fini par s’habituer à la bière, le retour du Slingsby sur la pente, etc… mais il y avait aussi des activités improbables comme le loto de dimanche.

Le samedi matin a été consacré à la distribution de flyers dans les rues de Revel, faisant appel à un sens stratégique aigu pour cibler les voitures sur lesquelles il faut mettre les tracts : généralement de marque Citroën (xantia, BX, AX « Thalassa », …) sont les cibles favorites, en plus des traditionnelles Peugeot 309 et Panda 4x4. Tout ceci après, bien entendu, vérification de l’absence de siège bébé et d’autocollant « A » à l’arrière. Bref, on vise le troisième âge. Passons les problèmes de cohabitation avec les organisateurs d’autres lotos de la région, tout ceci sera développé dans le prochain numéro d’Ascendances.

Le dimanche matin, rendez-vous à la salle polyvalente, installation des tables et dernière recommandations. Les professionnels du Loto nous ont expliqué beaucoup de choses sur le numéro 90, les quines, les doubles quines et la difficulté de partager une caissette de veau. Là encore, c’est décousu, il fallait s’accrocher pour comprendre…

L’après-midi, elle, ressemblait à une télétransportation dans un univers parallèle fait de rôtis, de machines à margherita pour mélanger des boules, de personnes âgées prêtes à (presque) tout pour avoir un carton avec leurs numéros favoris et de termes techniques incompréhensibles.

Dans la vie, on fait parfois des erreurs lourdes de conséquences. C’est le cas de Florence, qui s’est présentée comme une professionnelle du loto (je cite « le loto c'est ma grande passion ; tu peux donc me compter pour le 18 avril! »). Comme la tâche délicate de la distribution des lots ne pouvait pas être laissée à n’importe qui, c’est donc à elle qu’est revenu l’honneur et le privilège de rester toute l’après-midi sur l’estrade. Un travail qu’elle a accepté avec un enthousiasme phénoménal, comme le montre la photo ci-dessous (à gauche de l’estrade, en état de décomposition avancée qui lui confère une coloration violette)

Pendant ce temps, le reste de l’équipe travaille sans ménager sa peine. Vider les canettes, c’est aussi un métier.

La vraie bonne nouvelle de la journée, c’est que les pertes financières ont finalement été évitées grâce à la famille Moulinier qui a gagné la moitié des lots (dont un baptême en planeur qu’on attend avec impatience…).

Les deux Présidents se sont d’ailleurs prêtés au jeu en dernière partie de journée, gagnant ainsi du vin et du magret au terme du suspense insoutenable de l’attente du numéro 32. Tombera ? Tombera pas ? Les nerfs sont à rude épreuve ; on a déjà loupé la caissette de veau et les 20jetons chez Lauragais Lavage ; un second échec aurait été une catastrophe…

mercredi 14 avril 2010

AERO-LOTO DIMANCHE 18AVRIL A REVEL

Ce dimanche, l'aéroclub de Revel, le model club, VVMN et l'APPARAT organisent un loto. Rendez-vous à 15h à la salle polyvalente.

Breguet night!

Les prévisions météo ont tenu toutes leurs promesses ce samedi, avec des plafonds allant jusque 1700m par endroits et de bons varios. La famille Breguet était de sortie toute l’après-midi, ce qui a permis de faire quelques jolies photos de groupe grâce à notre équipe de spotters.

Jolie photo de famille. Pour l'achat d'un 901, une Fauvette offerte en porte-clé cadeau.

Le 901 F-CCCM; le dessous est encore propre, ça ne durera pas (cf plus bas)

La journée s’est finie sur une pente faiblarde à des altitudes frisant le zéro absolu, ce qui n’a pas découragé l’équipage du T21 en pleine traversée de la pente à la rame, assailli par les attaques frontales de l’ASH (on remercie Chantal pour sa confiance envers notre barque : « ne lui passe pas dessous, il pourrait tomber ! ») et se faufilant entre le LS4, le 901 et la Fauvette pour finalement se « vacher » en milieu de la 19, dans un endroit assez bien caché pour enlever les combinaisons de vol et se livrer à des choses inavouables.

Notons également le brevet de Franck Rempault avec Philippe, dignement salué par un jet de seaux d’eau. Franck s’est dit « très heureux », comme il a pu nous le montrer pendant le repas :

Les chromosomes punk de Franck prennent le dessus

Bravo à Franck, donc, et merci pour ce témoignage d’affection !

La fin de journée a été l’occasion pour Olivier d’arroser son lâcher Midour avant de s’éclipser pour des raisons obscures. La suite de la soirée est un peu décousue, il y était entre autres question d’histoires d’amour avec un canard en plastique, de punch fruits rouges et d’attaques obliques sur travers de porc.

Le dimanche a été plus calme, avec tout de même quelques jolis vols et un Breguet 901 allant visiter les champs d’un pays étrange que nous appellerons le Moustachistan tellement on a l’impression que le port de la moustache et de la chemise à carreaux y est obligatoire, même pour les femmes et les enfants. Pour couper court aux rumeurs : non, Emeric n’a pas fait de 901 ! C’est bien Henri qui a posé notre nouveau jouet dans un lieu encore indéterminé, puisque la machine était à cheval entre l’aude et la haute-garonne. Quand à ces féroces vélivoles qu’on entend mugir dans nos campagnes et qui viennent jusques dans nos bras pour égorger notre maïs et notre colza, c’est à coups de 4x4 qu’ils ont pu extirper le planeur de ce sol un peu trop meuble.


Le 901 en vadrouille à Vaudreuille

Le remontage du planeur a causé de lourdes pertes vestimentaires à cause de la débauche de graisse sur les longerons.