lundi 26 mars 2012

25 mars - thermiques purs

Après une semaine de vent d'Autan, et avant une semaine de... vent d'Autran, une petite pause était nécessaire. Et ce dimanche, avec quelques petits kilomètres heure de Nord-Ouest, on pouvait espérer voler. Certes, il n'y avait pas de cumulus, et la confluence était loin, et loin genre à 50 km. Mais le ciel était dégagé, avec une visibilité horizontale correcte et un beau soleil créant une température très agréable. Aujourd'hui, le bob était obligatoire et les lunettes de soleil très recommandées.
Peu de monde au terrain malgré la météo engageante et prévue dès la veille. Les deux K13 sont alignés assez tôt, le premier pour le tout nouvellement breveté Julien (d'ailleurs, ça s'arrose) et le second pour Nico, l'instructeur du jour qui a deux élèves à faire voler. Steph est déjà dans le midour, bah oui c'est dimanche.

Deuxième décollage, il est 14h05

Les décollages ont démarrent à 14h, heure locale, et les atterrissages s'enchaînent presque aussitôt, 15 ou 20 minutes plus tard. Mais que se passe-t-il ? Deux choses. D'abord, c'est le weekend du changement d'heure. Et à 14h locale, il n'est que midi au soleil, c'est encore tôt. Et deuxièmement c'est du thermique pur, et comme tout bon plat mijoté il faut le laisser atteindre la température idéale. Tout le monde s'assoit donc à côté de la tour et entame une petite sieste dominicale, inutile de se presser.

On remet la housse le temps que ça chauffe

15h15, c'est le deuxième tour qui commence. Je prends le 2078 avec Julien en sac de sable. Et là, ça tient. En basses couches c'est plutôt pénible mais au dessus on trouve facilement entre 1 et 2 m/s. En revanche, arrivés au plafond (1200 m au début), il ne faut pas compter transiter. La transition vers la carrière ne donne rien, et le demi-tour fait revenir à 700m au dessus du terrain, c'est pas top. Surtout que pendant ce temps, Nico a décollé et annonce fièrement qu'il passe 1200m à 1,5m/s stabilisé. Ouh le vilain. Mais on se bat, on remonte, et on observe le CLAM. Et que fait-il ? Ben pareil que nous : il tente la transition fatale. Et comme nous il se fait avoir. En revanche il ne réussit malheureusement pas le raccrochage et il finit posé.

Retour de transition lointaine, photo prise au téléobjectif

Mais il redécolle peu après, suivi de prêt par Jacques et son Ka6. Cette fois c'est la bonne, tout le monde accroche, tout le monde monte. Le plafond monte aussi et nous ferons un maximum à 1800m. Mais toujours pas d'éloignement possible. Revel a été tenté sans rien trouver, ainsi que Sorrèze et sa carrière mais là non-plus il n'y avait rien d'exploitable.

Ca monte haut et fort !

Tout le monde se pose entre 18h et 19h, il est temps de terminer le weekend, on n'est plus habitués à des vols aussi longs. Et, oh tiens, il faut nettoyer les bords d'attaque. La chaleur nous a apporté les premiers moucherons de la saison, signe que les températures remontent et que le printemps est bien là.

Premier nettoyage de moustiques au bord d'attaque


Exemple de moustique au bord d'attaque

vendredi 23 mars 2012

23 mars - ITP en vadrouille

En pleine semaine de stage intensif "formation instructeur", le vendredi s'annonçait "Autan", comme déjà depuis le mercredi. Voyant ses élèves scotchés au sol, Jacques décide alors de migrer pour une journée à Graulhet, histoire de voir s'il est possible d'y voler avec un vent du Sud-Est. En plus, Edouard le 3e mousquetaire qui participe au stage vient de là-bas. Il pourra donc aider à l'accueil de la petite troupe.
Après des cours théoriques dans la salle de cours sur place, c'est le pique-nique fort agréable au soleil. Tiens, on dirait la même table en bois que celle qui est devant le chalet de la Montagne Noire. Il y a dû y avoir des réductions pour les clubs de vol à voie. Il n'y a pas beaucoup de monde sur le terrain mais le chef pilote passe pour le déjeuner et il en profite pour nous accueillir. Il y a un pilote remorqueur et un breveté prévus dans l'après-midi. Quant aux biplaces, ils sont tous pour nous : un twin 1,5 (fuselage de 1, ailes de 2), un alliance, un duodiscus. Restons sages, on est là pour travailler donc le twin et l'alliance suffiront largement.
Première réalité douloureuse : le hangar est loin de la piste. Ca signifie qu'il faut pousser les planeurs à la main sur 50m, puis les accrocher au 4x4 de piste. C'est fou tout ce sport, on n'est plus habitué. Ensuite, la piste est longue, ça c'est plutôt sympa. Mais elle est plate et si pour l'atterrissage c'est une bonne idée, pour le décollage ça rend comme une impression de se traîner au ras du sol pendant de longues minutes. Ah ben oui c'est ça la plaine, il faut en faire de temps en temps pour se rappeler comment ça fait.
Mais au boulot. Chacun de nous 3 (Florian, Edouard et moi) reçoit une leçon de pilotage de base à présenter au sol puis en vol. Il faut en plus s'adapter au niveau de l'élève fictif joué par Jacques. Ça me rappelle mes heures de jeu de rôle. Sauf que Jacques n'a pas sa fiche de perso (comprenez fiche de progression), il faut l'interroger.
Et en l'air ? Et bien ça turbule. Les accrochages sont bizarres, un peu comme du thermique pur. Il y a beau y avoir des cumulus, ils ne servent pas à la détection des ascendances. Comme quoi ici aussi le vent d'Autan nous joue des tours. Et ça brasse en basses couches, et je ne vous raconte pas le remorqué. Mais finalement ça tient. Un peu. Surtout au début. Décollé trop tard, Edouard n'aura pas le temps de finir l'exercice imposé.
Au bilan de la journée : un très bon accueil du club de Graulhet qui n'a pas hésité à prêter un planeur à Florian et moi alors qu'ils ne nous connaissaient que depuis 5 minutes. Et une re-découverte du vol par vent d'Autan... qui n'est toujours pas la panacée.

Comme une grosse golfette, tracant les 2 planeurs école

jeudi 22 mars 2012

1 min 40 de vol décortiqués

Olivier se plaint de ne pas avoir de photos du dimanche en piste, c'est maintenant réparé !


Non ce n'est pas un pays exotique et lointain c'est juste le bas de la 19, mais vraiment le bas.

Comment arrive-t-on là? Par habitude... Voici le résumé du vol le plus court de l'année, pour l'instant.

Cela faisait bien 25 minutes que les deux K13 nous narguait sur la pente à tenir, le vent, quoi qu'un peu nord était tout de même visuellement attractif. Je décidai d'enfourcher le Zoulou India avec mon frère comme copilote. Et puisque ça tient, on larguera bas.
J'aurais du me douter que la météo n'était pas si fameuse en voyant le CLAM se poser en 21, mais après tout c'est surement un exercice. Ou encore en regardant de plus près le 2078, pas bien haut, mais après tout il a peut être le vertige.

T=0, levé d'aile, l'accélération est franche sur la Nord.
T=20s, l'avion monte fort au lever des roues, je largue aussitôt et j'oblique à droite vers les modélistes qui, tiens, ne sont pas de sortie, dommage avec cette pente !
T=23s, la ressource due au surplus de vitesse se termine et le vario est en leger négatif, c'est pas grave ça montera un peu plus loin !
T=30s, on passe l'arbre des modélistes, toujours du négatif, mais turbulent
T=35s, on passe au niveau des voitures sur la route, normalement dans la ravine ça va péter avec le vent un peu nord...
T=45s, merde, merde merde, ça monte pô
T=50s, demi tour, on va rentrer,j e regarde déjà fortement le champ en bout de 19 qui m'a déjà accueilli avec le Bergfalke quelques années plus tôt, après tout on sais jamais
T=75s, "Antoine, vire ta perruque je vois pas devant !"
T=77s, Dieu est avec nous, une légère pompinette maintient le vario à zéro
T=85s, Direct base 19, on va pas tenter le diable… On s’écarte de la pente pour pouvoir se mettre dans l’axe, VOA, pas d’AF histoire de se poser pas trop en bas.
T=100s, toucher du train principale à 25m de l’entrée de piste.
T=110s, le Zoulou India s’arrête
T=6000s, on appelle à la radio pour qu’on vienne nous chercher. « Ah vous êtes posés ? »

mercredi 21 mars 2012

18-19-20 mars - brevet, magret, ITP

Ce blog c'est vraiment n'importe quoi, il y a de moins en moins de photos. C'est vrai. D'ailleurs cette fois il n'y en aura aucune. C'est pas ma faute je n'en ai pas. Mais si vous m'en envoyez promis je les ajoute.
Et on commence par le dimanche. Sous une météo bizarre avec un plafond bas mais pas trop, un vent suffisant mais pas trop... il y avait une mission et une seule : faire passer l'examen du brevet de pilote de planeur à Julien Pain. Il était présent, il était motivé et en plus il y avait un testeur disponible en la personne de Jacques.
Le vol s'est déroulé en deux vols. Le premier a commencé par un long remorqué afin de pouvoir assurer la sécurité avant les exercices de décrochage. Au sol, le public scandait le nom de l'examiné tout en attendant la toujours spectaculaire autorotation, magnifiquement arrêtée au bout d'un tour. Le vol a continué par des exercices plus classiques, un peu de vol en pente mais pas trop car ce n'était pas évident mais j'y reviendrai. Après un bel atterrissage en piste 03 herbe, J&J ont enchaîné sur le second vol. Dans le midour, Nico avait pour consigne de battre des ailes en cours de remorqué, ce qu'il fit à 600m, forçant Julien a se poser en piste 12, sans stress rien, mais il avait été bien formé.
Et finalement voilà le premier breveté de la saison, bravo à lui. On attend l'arrosage évidemment, et les autres brevetés à venir.
Ceci dit la journée ne s'est pas limitée à ces 2 vols. D'ailleurs elle avait commencé avant. Olivier et Jacques en CLAM se sont battus pour tenir un peut plus d'une heure dans du pas-grand-chose à 650m. Les voyant en pente, Juju est parti tout confiant et il a largué en bout de piste Nord... dans rien. Une demi-pente plus loin, ce fut le demi-tour et le retour la queue entre les jambes pour un atterrissage en 19. Merci le seuil rabaissé de la 19 ! Il faut avouer que les conditions étaient fluctuantes, avec des fluctuations défavorables au vol à voile. Edouard, l'élève ITP de Graulhet qui suit le stage intensif cette semaine avec Olivier et Florian, en a profité pour découvrir les différentes piste en double. La 19, la 21, la 12, la 03.
Lundi, ce fut la suite du stage intensif ITP. Théorie le matin avec de la mécanique du vol, des vecteurs, des cosinus, de la portance de fuselage et des polaires de vitesse. Sympa.
Et l'après-midi, vol. Dans des conditions proches du dimanche, mais en moins bien. Un plafond bas, un vent qui semble être bien orienté et bien fourni mais qui en fait non. Du coup ce furent des vols de 20 minutes avec des gouttes plus ou moins solides. Mais pour répéter la leçon sur la symétrie ça allait.
Mardi, le stage ITP a continué la théorie le matin, pendant qu'en cuisine les pros du magret au four s'affairaient pour préparer un "petit repas de midi" comme vous pouvez l'imaginer. Charcuterie, apéro, magret-pommes-de-terre, fromage et gâteau au chocolat. Sans femme à table, personne n'a pensé à faire une salade, mais personne ne s'est plaint non-plus. Un petit verre de kir pour les mécanos, mais les autres sont resté sages parce que l'après-midi : ça vole ! Les cumulus sont de sortie, fraîchement sortis de la brume matinale. Les 2 K13 sont vite préparés, ainsi que le twin. Et pour les monos, Luc sort un LS1 et Jean-Claude le LS4.
Au plus beau de la journée, les vols ont facilement atteint une heure avec des Vz confortables jusqu'à 2m/s. Pour les élèves ITP, c'était l'exercice "leçon complète et adaptée". Comme un jeu de rôle, on reçoit en début de vol une fiche de progression remplie, et il faut adapter le vol à venir à la météo du jour et à l'élève. Pas facile au début mais on commence à voir l'idée.
Et aujourd'hui mercredi. Aujourd'hui rien, mais si vous avez mis le nez dehors vous avez deviné pourquoi.

jeudi 15 mars 2012

Samedi 10 mars 2012 : Journée décrassage


C’était annoncé depuis longtemps : le 10 mars c’est décrassage ! Bon évidement, vu le début d’année assez favorable niveau aérologie, beau
coup n’avaient pas attendu cette date !

Tout commença par des cours théorique le matin, tout d’abord avec le « vatiferbô » de François, cartes météo à l’appui. Tout ça pour laisser le temps à Frédo de trouver le bouton ON du PC – qui ce matin là était caché derrière une bouteille de rhum – et de lancer la présentation sur les consignes de piste. Ça a normalement beau être un rappel, il y a quand même eut quelques questions !

Pendant ce temps, dehors, on peut dire que le temps est de meilleur en meilleur ! Il est donc temps de laisser la salle de cours, d’avaler rapidement un buffet campagnard (pas le meuble) préparé par le comité des fêtes et de foncer tel Starsky et Hush de la brigade anti soif, sirène hurlante, vers les hangars !

La mise en piste et la répartition machine, faite sur le nouveau tableau de la tour – un grand merci à Frédo – sont assez vite réalisées.

Tous les biplaces disponibles sont de sortis pour décrasser un peu tout ce beau monde : D-2078 avec Julien, le CLAM avec Fredo, le twin avec Jacques et le bijave avec Chewb, mais pas en école ! Sans compter bien entendu les monos. Bref beaucoup d’activité pour exploiter les thermiques purs du jour qui ne culminent pas bien haut mais sont nombreux !





Le soir, les thermiques laissent peu à peu la place à de la restitution pour le grand bonheur de ceux qui attendent le couché de soleil.

Décollage tardif pour profiter de la pente

Pendant ce temps, en cuisine, une nouvelle épreuve Top Chef se joue. Aujourd’hui les candidats vont devoir sublimer une daube pour une armada de 30 vélivoles affamés et fins gourmets.

« Ça va pas être facile, les jurés sont de fins gourmets, pour sortir du lot j’ai pensé à un punch assez fort pour apporter une note anesthésiante en début de repas » nous confie un candidat confit.

Après finalement ce fut assez classique : Punch fruit rouge, normal ou les 2 ? euh… oui…

Bref le bruit ambiant commence à augmenter, le niveau du punch à diminuer, François vient piquer des trucs à bouffer en cuisine, Stephane Soulet drague une bouteille, on raconte sa journée, des exploits improbables, des prises de positions scabreuses sur la finale 30, on philosophe sur la blague du renard, sur le goût du punch par rapport à la dernière fois – un petit gout de banane cette année – d’autres draguent à tout vas et d’autres cuisinent, car l’épreuve est loin d’être finie !

Au neuvième « bon on mange » de François, on décide de passer à table et de commencer l’entrée par une salade – rassurez vous avec des patates, des croutons à l’ail, des œufs et des gros lardons- arrosée de moult bouteilles de vin.

Ensuite vint le bourguignon, fort apprécié – qui a dit qu’il y avait trop de pâte ??? – avec euh… du vin.

Après je crois qu’il y a eu du fromage, et le dessert aussi, et aussi François qui disait tous les 5 minutes « allez en piste ! ».

vous pouvez envoyer

Mais surtout il y a eu de l’amour. Torride, exacerbé, tendre. Une tension sexuelle à couper au couteau régnait dans la salle para sous les yeux ébahis de nos paparazzis. Des couples se sont formés :


Paul et Eric


Steph et James

Satanas et Diabolo

Et même certain qui préfèreraient cacher leur idylle

Pour détourner l’attention, nos gentils organisateurs ont élaboré un spectacle pyrotechnique dantesque : le bar en était en feu, sans bien sûr oublier le spectacle de marionnettes d’une justesse excise, bientôt les vidéos...

Dans la lignée pyrotechnique, quelques cocktails enflammés ont été improvisés par les organisateurs : pastis, Kirsch, Cointreau, Grand Marnier, fruit du punch, le tout flambé et saupoudré de cannelle, avec un trait de jus de fruit. Et pour gouter ces mixtures, le comité des fêtes disposait de son disciple, de son playmobil de la picole : Emile. Bravo à lui !

Pendant ce temps, en salle le Pain était cuit, l’Olivier était mûr et le Polo était sale…

Confection d'un pain au lait

Confection d'un Pain à l'eau

La soirée s’est terminée comme elle devait se terminer, tard.

Le lendemain, certains ont volé d’autres ont cuvé, dommage pour eux c’était une bonne journée ! D’ailleurs si vous avez des photos…

ush vers

jeudi 1 mars 2012

25-26 février : le dégel

Il en est des beaux jours et du printemps comme de la facture du trésorier : ils reviennent inexorablement. Du coup après s'être biens amusés dans des dizaines de centimètres de neige, après avoir ri de l'explosion les tuyaux d'eau du chalet et après avoir chanté à la santé de la chaudière de la cantine de l'APPARAT... il faut se rendre à l'évidence : les températures remontent.
Samedi, après un cours théorique mêlant espaces aériens de classe H (comme érotique, allez savoir pourquoi) et rappels abscons sur la surface S et certain héros de comics, la météo n'était pas aussi en forme que les assidus élèves du matin. Elle était carrément à terre la météo. Ou presque puisque Julien qui a courageusement sorti le SF28 pour aller tâter des conditions VMC avec Nico, est revenu bien vite pour nous expliquer que non, sortir le K13 n'était pas l'idée du siècle. Du coup, retour à l'atelier pour certains, concert de fifre pour d'autres, cours théorique pour les instructeurs en formation.
Le dimanche, c'était mieux. Le matin quelques lève-tôt ont assisté au CA de l'APPARAT, tadis que Florence profitait du retour de l'eau pour remettre un peu de propreté dans la salle para. Et il faut avouer qu'il en manquait de la propreté dans la salle para.
Et en piste ? Un peu de pente, du soleil et c'est parti pour une grande journée. K13, Astyr, LS1... ah non pas LS1, comme quoi la prévol c'est pratique ; encore du K13, du Bijave, du T21. Oui vous lisez bien, c'est le retour du T21, comme quoi le mois de mars est propice aux sorties en cabriolet. Les pusillanimes qui prévoyaient un glaglatage des pilotes en hauteur ont eu tout faux, il faisait une température tout à fait agréable à 900 m. Observer le monde et voler commeleszoiseaux est un vrai plaisir.

le T21, prêt à aller en piste

Après quelque rotations pour tout le monde, c'est le traditionnel coucher de soleil, suivi par des atterrissages rapides avant la nuit.
Une petite bière (on vous l'a dit : c'est le printemps) et retour maison !

Note : je sais, pour le moment il y a peu de photos. Mais j'en ajouterai plus tard quand j'en aurai.